Comment ça « dehors » ?

Dehors quoi, tu veux que j’épelle ? D comme dindon, E comme enclume …

Ca suffit !

T’as peur ou quoi de ce qu’il y a … DEHORS ?

Ca suffit, je t’ai dit ! Tu n’iras pas, je te l’interdis !

Tout le monde peut aller DEHORS, tout le monde raconte des choses merveilleuses sur ce DEHORS, pourquoi je ne pourrais pas aller DEHORS ?

Sa colère montait.
A tel point que ce mot, ce lieu, cette entité nouvelle qu’elle n’avait jamais vue, ce « dehors », elle l’hurlait de plus en plus fort, comme si elle allait venir à elle. Le petit barbu devant elle hésitait. Rouge comme une pivoine, les poings serrés, les veines presque visibles, s’il n’y avait cette chevelure indisciplinée qui lui recouvrait le front. C’était son père, oui. Or, là, elle n’était pas vraiment certaine de le reconnaître. D’autres nains étaient cachés sous les tables de bois, les meubles ou les chaises de la pièce, épiant d’un œil la « conversation ». La salle commune de leur maisonnée était dans un sale état, quelques objets avaient du être lancés, de dépit ou de frustration.

Cwlyan, écoute-moi …

Il avait desserré les poings et tendait à présent ses mains vers sa fille, espérant une trêve ou au mieux l’apaiser.

C’est pour ton bien, qui sait ce qui pourrait t’arriver dehors ? Toutes ces choses que tu entends du monde extérieur, ne sont-elles pas rendues merveilleuses parce que plusieurs héros ont sacrifié leur vie pour cette cause ? Mais relate-t-on ces morts dans les histoires que tu récoltes de ci de là ? On t’éblouit avec le prestige et les résultats ! Ce n’est pas que ça ! Ces poilus hirsutes et mal élevés qui traînent dehors … Ah !

Elle fit craquer ses doigts, quelque chose à balancer, vite …

Je n’ai pas peur, le monde n’est pas si noir que tu le penses ! Je suis aussi grande que toi !

Pour le prouver, elle avança d’un pas pour que chacun puisse admirer la comparaison.

Ma fille, tu es une naine, ce serait un grand malheur et un immense désespoir si tu venais à disparaître ! Nous devons te préserver, comprends-le.

J’ai autant de chance de mourir ici que là-bas !

Gwurcyn Ironok resta pétrifié à cette réplique cinglante, et les autres nains déglutirent lentement de là où ils se trouvaient, les yeux habités d’une lueur incertaine. D’ailleurs, certains étaient arrivés entre temps à l’entrée et aux fenêtres pour témoigner d’une de ces illustres scènes qui animaient fréquemment la maison Ironok.

Je ne veux plus jamais entendre ça sous mon toit, déglutit enfin Gwurcyn. Plusieurs soupirs de soulagement se firent entendre. Tu n’as pas encore la force, ni la ligne de conduite. Un jour, peut-être, un jour.

Un jour ? Je sais très bien ce que tu penses ! Un jour signifie jamais, je ne suis pas dupe ! J’ai la force, je sais me battre, je connais l’honneur, je respecte les amitiés et les promesses ! s’exclama-t-elle, piquée au vif. Pour appuyer ses propos, elle décrocha de son dos son arbalète fétiche et la brandit.

Se battre ? Avec cette chose, ma fille ? répondit-il, en serrant les dents et pointant l’arbalète. Même un enfant pourrait appuyer sur la gâchette, tu n’es pas sérieuse ! L’honneur ? Quand as-tu pu en faire preuve ? Les promesses, les amitiés ? Tu vis dans un grand rêve, sors des enluminures de ces fades récits colportés en ville !

Oui, Père, c’est mon rêve, je veux aller DEHORS !

Enervée, elle brassa l’air d’un geste vif avec son arme.
Malheureusement, dans la procédure, l’arbalète étant chargée, par vigilance et méfiance …

Un grand « Oh » prolongé emplit la pièce.
Une flèche venait de passer à quelques centimètres de l’oreille de Gwurcyn.
Flèche qui se planta dans le mur faisant face, juste au dessus du crâne d’un nain dissimulé.
D’un pas furieux, Gwurcyn se dirigea vers le projectile et l’arracha du mur avec aisance. Il retourna devant sa fille, lui plaçant le missile sous les yeux.

Tu vois ça ? Tu le vois ? Ne crois-tu pas que c’est pour cela que j’ai des doutes ? M’en voudras-tu alors ? Es-tu même capable de discerner tes semblables de tes ennemis ? Non, décidément, c’en est trop ! Enferme-toi avec tes livres et tes diseurs de bonne aventure autant que tu le souhaites, mais tu ne sortiras pas ! Ca, non ! Hors de ma vue !

Le visage de la jeune naine était restée jusqu’à alors stoïque.
Seules ses lèvres se mirent à frémir.

Hors de ta vue ne peut être que hors de cette maison. A plus tard, lança-t-elle d’une voix acerbe. Elle tourna les talons.

Tu ne sortiras pas, ai-je dit, d’où que ce soit ! hurla-t-il sur ses talons. En guise de réponse, il se reçut une arbalète en pleine figure. Il stoppa net. Contre toute attente, il sourit une fraction de seconde : hier, lors de leur précédente dispute, c’était la porte qu’il s’était pris en pleine face, avant hier, un des volumineux vases qui ornaient le seuil. Peut-être fallait-il voir là une amélioration dans les lancers d’objets, leur volume diminuant chaque jour. Ses traits reprirent une expression courroucée, dépourvus de toute douleur.

Reviens ! Cwlyan, reviens par là !

Sachant qu’elle ne l’écouterait pas, il lui relança l’arbalète.

Prends au moins ça, on ne sait jamais ! Même si ça me semble inutile ! Souviens-toi, économise tes flèches, un bon coup avec et ça suffira ! Surtout, ne reviens pas trop tard !

N’ayant aucune envie de rebrousser chemin pour la ramasser, elle sortit un lance-pierre et l'agita en l’air pour lui signifier qu’elle avait tout de même un dernier recours.

Pas besoin !

Un brisement de verre scinda l’atmosphère.
Une pierre semblait avoir atteint une quelconque fenêtre du voisinage …

Nom des D… C’est pas vrai ! Mais que va-t-on faire d’elle ? Presque la majorité, et pourtant ...

Gwurcyn lança un regard désespéré à ses invités auto-conviés, puis haussa les épaules.
Il referma la porte sur lui, las. Pour la rouvrir aussitôt.

Hors de chez moi, bande de rapiats ! Ouste ! Piétineurs de parterres ! Lécheurs de vitres ! Hors de ma vue ! Ou j’envoie ma fille détruire vos carreaux un à un ! Non mais ! Quelle vie on mène aujourd’hui !

Il s’employa à soulever le deuxième vase somptueux qui décorait son entrée et à le fracasser pour évacuer sa fureur. Tous les indésirables déguerpirent sans un mot.

Voilà qui est mieux ! Une bière ! Avant que je ne réduise cette maison à néant … Sortir, sortir, elle n'a que ce mot à la bouche ...

Ah ah ah un caractère bien trempé...la valeur n'attend pas le nombre des années. Mais que va t il arrivé à cette Cwlyan dans ses aventures ??? ^^

Joliment rédigé! Tu ira loin...

bravo...rien d'autre à ajouter

Hihi, le titre est bien choisi ! J'espère qu'il y aura une suite ! *fixe la narratrice d'un air suppliant*

Tiens, on a une nouvelle sur le Chant des Souvenirs ?
Lit attentivement... Wah, et une de talent en plus !
Félicitations pour l'écriture, et bienvenue chez nous.

Elle a été bien formée/briefée, qu'est-ce que vous croyez

Joli

Mon Dieu, ce bleu, ce bleu ! Quelle horreur, quel manque de goût, quelle insulte à la délicatesse ophtalmique de tes lecteurs !
Et puis, le marier à de l'italique, quelle hérésie.

...Heureusement que j'existe, tout de même. Ca devenait monotone, tous ces compliments. Non?

PS : En fait j'aime bien.

Une belle chronique, toujours un plaisir.
Personne ne te connaît encore, mais tu vas vite te faire un nom comme ça ^^

Une question me perturbe quand meme ... Comment on prononce ce nom : CWlyan ?

J'adore moi aussi le style.
Et puis, enfin une autre Naine qui fait son entrée dans la vraie vie ! Faut sortir du placard, faut pas avoir peur, que toutes les Naines se rebellent et prennent enfin leur vie en main ! Hourra !
Sans rire, c'est très bien écrit, et comme beaucoup te l'ont dit, tu ira certainement loin, bonne chance pour la suite !
PS : Et encore mieux s'il y en a une à ton chef d'oeuvre

Pareil que tout le monde... Bon début...

Pareil que Legan: Comment ça se prononce??
T'pouvait pas prendre un nom simple?... comme moi par exemple

Sinon tu dois être la naine qui a l'avatar le plus proche de l'idée que je me faiait d'une naine...J'adore.

Wahou, tant de réponses, quelle surprise ^^

Merci bien pour vos petits commentaires !
Il y aura une/des suite(s), c'est certain !

Quant à la question sur la prononciation de Cwlyan, j'espérais qu'elle ne tomberait pas !
Car j'avoue que moi-même, je tente la prononciation à la barbare, du genre "Zvlyanne" ... quelle acrobatie pour le dire ... Je ne suis pas encore au point là-dessus ! Pour m'appeler, faudra brandir un écriteau héhé

Alors, quant à la mise en page, je suis bien navrée, sans prévisualisation, je ne savais pas ce que ce bleu allait donner ^^

Et oui, c'Gorbad mon formateur/briefeur ^^

Esquissant des pas d’une lourdeur limitée, une naine tente de rentrer chez elle, sans se faire remarquer. Pas qu’il soit si tard que ça, mais son accoutrement laisse à désirer. En effet, pour la première fois de sa jeune longue vie, Cwlyan avait goûté à l’ambiance chaleureuse qu’est celle du travail ; ses mains sont anormalement sales et ses vêtements poussiéreux. On ne doit pas la voir ainsi.

Jetant un œil par une quelconque fenêtre de la maison jouxtant la porte d’entrée, elle s’assure que tout le monde est affairé ou bien au lit. Il semble que tout est calme à l’intérieur. Elle entre donc.

Une ligne droite, l’escalier, ses appartements. Elle y serait.
Un pas.

Uhm uhm …

Un raclement de gorge …
Ses paupières se ferment. Ca n’allait pas être une partie de plaisir.
Là, dans la pièce commune noire, elle devine la forme de son père.

Cwlyan, j’ai comme l’impression qu’il est tard.

J’ai eu une longue journée, bien remplie qui plus est.

Et tu ne me préviens pas ? s’étonne Gwurcyn, avant d’ouvrir grand les yeux. Quoi ? Pardon ? Une journée bien remplie ? Mais de quoi donc ? Tu as brisé beaucoup de choses aujourd’hui ? C’est étrange, personne n’est encore venu se plaindre. Ils se sont peut-être résignés à force …

Non, je n’ai rien cassé, désolée de te décevoir.

Je ne comprends pas …

Le nain allume alors la petite lanterne qui repose à côté de lui.
Et il est cette fois plus qu’ébahi. Il se lève pour faire le tour de sa fille.

Que s’est-il passé ? On t’a attaqué ? Un piège ? Les sauvages ? Ou bien même des elfes ? Comme ils t’ont roulée dans la boue, dis-moi ! Mais qu’est ce que faisait la Garde ?! Ne sont-ils pas intervenus pour te sauver de leurs sales pattes ? C’est inadmissible ! Je t’avais bien dit d’éviter l’extérieur ! C’est plein de dangers ! Oh, par les Dieux, te voilà si amochée ! J’avais raison, j’avais raison …

Et il continue ainsi, tournant ses lamentations vers le plafond.

J’ai manqué de vigilance ! Je suis un père indigne ! Peut-être que si tu me lançais quelque chose, je me sentirais lavé de ma faute … Non, ce n’est pas comme ça que je n’aurai plus de remords !

Encore et toujours …

Père !

Si seulement j’avais su, si seulement j’avais été là ! …

Père … !

Non, c’est impossible, pourquoi un tel malheur ?!

PERE ! Cwlyan était devenue rouge, esquintée par les affabulations criardes de son paternel. Je crois que je vais parfaitement bien, et enregistre profondément ce que je vais te dire avant de rouvrir une seule fois la bouche … personne ne m’a attaquée, c’est clair, ça ?

Comment ? réplique-t-il, en sueur, levant les bras au ciel. Mais tu as vu ton état ?! Je ne peux pas le croire !

Cwlyan croise les bras, pas peu fière de ce qu’elle allait lui annoncer.

Père, aujourd’hui, j’ai travaillé. Sur des sièges, juste à l’extérieur de Kazad, si tu veux tout savoir.

Gwurcyn s’étrangle.

Travailler ?! Au milieu de tous ces nains qui n’ont dû avoir d’yeux que pour toi ?! Quel désastre ! Je ne peux supporter cette idée. Ma fille dans un chantier !

Et devine quoi ? Je me suis inscrite dans une école, pour m’améliorer.

Une école !? Pour être la risée de toute la promotion ? Misère ! Les Dieux m’en veulent aujourd’hui ! Mais quelle école, dis-moi donc ?

Celle de la GTN.

Gwurcyn est au bord de l’asphyxie.

La GTN … ces nains qui minent sans relâche … ils sont impliqués dans des choses pas nettes, j’en suis sûr ! Non ?!

Comme un peu près tous les nains que tu ne connais pas, j’imagine !

Il grogne. Elle sourit, triomphante et conclut :

Si tu le permets, moi, je vais me laver et prendre un sommeil bien mérité. Y’en a qui font quelque chose de leurs journées, je te rappelle.

Quoi ? Tu oses insinuer que … ?! Reviens ici !

Mais, la jeune naine s’est déjà enfermée à double tour dans sa chambre.

Incroyable … Au moins, son énergie a été canalisée. Fini les lancers surprises …

Et avec un sourire béat, il part rejoindre son propre lit.

La porte grince.
Sur un visage broussailleux, un sourcil se lève, méfiant et inquiet. Serait-ce elle ou bien … ?
D’une main, il empoigne sa cuillère, noyée dans une assiette de soupe, et l’arme au dessus de son épaule, instinctivement. Il contourne la table pour s’approcher du battant, derrière lequel l’intrus se tient.

Ce dernier respire fort et semble rester immobile un instant.
D’un coup, un grand « Boum ! » emplit la maison.
Terrifié, Gwurcyn Ironok ouvre la porte en grand, prêt à lancer son couvert sur le perturbateur.

Père ! C’est quoi cet accueil à la petite cuillère ? Même pas propre en plus ! Les usages se perdent ici !

Cwlyan ! C’est quoi cette entrée sans annonce ? Même pas discrète en plus ! C’est moi qui devrais déplorer les usages !

Regards noirs entendus.

Bon, Père, tu m’aides à porter ça dans ma chambre ?

C’est quoi « ça » ?

Cwlyan indique au sol l’énorme sac dont elle s’était déchargée, une fois le seuil franchi.

« Ca », ce sont les souvenirs de mon expédition !

Ton expédition ? répète Gwurcyn, alarmé.

Tu sais bien, on est parti se ressourcer avec la GTN !

Se ressourcer avec la GTN ? Me diras-tu que vous êtes allés compter fleurette ?

Il y a un peu de ça, c’est vrai. C’est fou le nombre de plantes que j’ai cueillies en chemin ! C’est pas des commodes en plus, je me suis forgée la poigne à les déraciner, regarde mes paumes ! Elles sont toutes rouges, comme j’ai souffert !

Le vieux nain sourit. Lui qui s’était imaginé le pire ! Sa fille avait sûrement dû faire le tour de Kazad, à ramasser des fleurs.

Et encore, Père, c’était pas ça le plus rude. J’ai dû m’en prendre à des arbres, paraît que ça se vend bien ces choses-là. Alors, j’ai du donner des coups dedans pour récupérer un peu d’écorce !

Gwurcyn observe le sac à terre, et décèle un bon tas de rondin coupés de travers. Sceptique, il attend la suite.

Puis, alors que je prenais le pli … bah oui, regarde les ampoules que j’ai aussi ! Y’a eu deux types bizarres ! Sûrement pas des nains, hein, ils avaient pas la carrure ! Je sais pas trop ce qu’ils voulaient, mais on m’a dit de courir dans les Fosses …

Les Fosses ? Les Grandes Fosses de Sigdil ? répète encore une fois le père, interloqué.

Oh, tu sais, c’était pas si grand que ça, j’ai eu le temps d’en faire le tour au moins dix fois, surtout que les deux types pas classes, des hommes sauvages on m’a dit, ils sont venus en renfort pour la remplir, comme s’il restait de la place ! Alors, bien sûr, avec les autres GTN, on leur a demandé de sortir, ils ont pas voulu, rends-toi compte, c’est pas poli ! Tout serré qu’on était là-dedans ! En plus, ils étaient plus grands, pompent deux fois plus d’air que nous …

Mais que … ?

Attends, attends, j’ai pas fini ! l’interrompt-elle en battant des bras. C’est là que, aveuglée par plein d’éclairs qui tombaient sur mes professeurs, j’ai sorti un caillou de ma poche, tu sais bien ! Ceux que j’ai ramassés autour de Kazad ! Rien que d’y repenser, j’en transpire encore ! Je l’ai mis dans mon lance-pierre fétiche et paf ! J’ai visé un des types, le plus laid ! Sauf que ça a rebondi sur lui, imagine ça ! Ce qu’il devait être graisseux ! Et ça a percuté Monsieur Glaurun ! J’étais pas fière, alors j’ai du me cacher au fond de la fosse, enfin là où y’avait la place quoi !

…

Ensuite, j’ai pas pu suivre grand chose, alors j’ai essayé de me ressourcer, enfin de creuser le sol un peu. J’avais vu les autres faire avant moi, ils récoltaient un espèce de métal, ça avait l’air d’avoir une certaine valeur, mais j’ai pas eu le temps de trouver ma pioche dans tout ce bazar ! Et à la main … regarde ça, j’ai les ongles tout terreux aussi !

Il regarde, se tait toujours.

Tu parles d’une première sortie loin de Kazad ! Pour revenir les mains sales et le sac bondé, au pas de course ! Tout ça pour se retrouver dans un trou où y’a foule ! Avec un couple de sauvages qui gesticule ! C’est pas de sitôt que j’irai me ressourcer, hein ! Qu’est-ce-t-en dis toi ?

Si Gwurcyn avait su que la GTN projetait d’emmener son rejeton aux Grandes Fosses dans le but de collecter des ressources, jamais il ne serait resté chez lui, l’arrière train calé au fond de sa chaise, à attendre son potage du soir ! Or, là, il n’a aucun mot pour exprimer son désarroi, seule la cuillère lui glisse entre les doigts, brisant le silence qui s’était installé depuis la dernière réplique de la jeune naine.

La sénilité, déjà ? T’as pas l’air très impressionné ou alors t’en es bouche bée, Père ? Ouh, ouh ! Bon, pas de réaction, je vais monter ça toute seule, quelle galanterie ! Bonne nuit !

Un dernier regard sur son père avant de monter le minuscule escalier, les bras chargés.

J’espère ne pas le retrouver là demain matin …

Faut pas céder à la critique Necridienne... L'bleu c'est beauuu euuuh ! En tout cas c'bien tout ca... J'attends plus que la suite

Pour le bleu j'déconnais, hein. Allez, édite-nous tout ça, maintenant.
Puisque je suis là, d'ailleurs, j'en profite pour te faire part du fait que tes chros sont plus que potables.

C'est bien écrit. Ca se lit bien.
J'attends la suite. ^^

Et le nom de son père il se pronnonce comment?

J'aime beaucoup te lire au même titre que tout les autres...J'ai presque envie de dire "Vive les nains"...mais presque hein .

Je me met tout juste à lire quelques chroniques alors mon avis n'aura pas vraiment d'impact, mais je tiens juste à dire bravo !
Et vivement la suite.
Ahlala. Ces Nains..

Merchi

Ah ce bleu ! Faut dire qu'au final, j'avais fini par le trouver moche aussi Faut voir, les balises couleurs, c'est tellement plus difficiiiile que le gras ou l'italique ! Euh ouais, qui a dit "flemme" ?
Gwurcyn, moi je le lis G-vur-synn (/me commence à regretter ses consonnes presques imprononçables ensemble ^^').

Moi j'aimais bien le bleu. C'est dommage que tu l'ai enlevé...

Sinon comme les autres, j'aime bien.

Quesque vous avez contre le Bleu ??? C'est toujours à moi que l'on s'en prend de toute façon...

J'aime beaucoup !!