La Communauté | |
Topic visité 174 fois Dernière réponse le 09/07/2007 à 00:41 |
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La pluie battante martelait les toits de la ville d’Obsidienne depuis plusieurs heures maintenant. Chacuns des citoyens s’étaient imposés d’eux-même un couvre feu presque trop tôt. L’heure était aux discussions familiales devant un feu de cheminée, mais pas pour tout le monde.
Au détour d’une ruelle un géant semble stoïque, les bras croisés sur le torse il se tient droit et son périmêtre semble impenetrable. Derrière lui, une immense porte rouillée sur laquelle rien n’est marqué. Soudain, un bruit de pas se fit entendre au loin, le géant s’avanca et frappa du revers de son énorme maul sur le sol et accompagna son mouvement de paroles indispensables dans ce genre de situation Halte ! Qui va là ? Personne n’est autorisé à entrer dans ce périmêtre, je vous demande de par[...] Coupé dans son élan par une voix douce mais sûre, percutant son assurance, l’inconnue encapuchonné de noir garda la tête baissée mais semblait désireuse de continuer son chemin. Fermez-là voulez-vous ! Le géant réfléchit un court instant, puis se poussa légèrement, se redressant et tentant de cacher tant bien que mal la méprise qu’il venait de faire par des excuses Dame ! Désolé, je ne vous avais pas reconnue. Sous votre capuche, on pourrait croire l’un de ses assassins. Vous êtes attendue par la communauté, je vous en prie Il s’avanca devant la porte et tira sur la poignée, c’est avec un geste de galanterie qu’il invita la demoiselle à entrer et qu’il referma la porte derrière elle, reprennant ainsi le travail pour lequel il avait été engagé. Au-delà de cette porte se tenait un couloir, long et humide, où le bruit des rats et des cafards résonnaient et aurait dégouté n’importe laquelle des femmes de goûts de la ville. Ce n’était pas le cas de notre inconnue. Elle retira sa capuche tandis qu’elle continuait d’avancer, laissant sa chevelure cendrée tomber sur ses épaules humides. Les échos d’une discution houleuse se faisaient d’ors et déjà entendre alors qu’elle arriva enfin dans une immense salle. Au centre se tenait une table pouvant, a vue de nez, entretenir au moins vingts personnes. Trois Elfes, deux Olympiens, quatres Hommes-Sauvages et deux Nains, voilà la liste éxhaustive des présents. Certains s’envoyaient des insultes tandis que d’autres, tournés vers les vitres, semblaient chercher une occupation. L’arrivée de la demoiselle fit taîre tout le monde, elle s’installa en bout de table, voutée et les doigts mélés devant elle. Ses coudes avaient percutés le rebords du meuble et ses dents grincaient tellement sa machoire semblait crispée. Voilà une arrivée qui ne laisse guère de doutes sur l’état actuelle des nerfs de notre hôtesse. Damahira, vous vous êtes faites attendre ! Pourquoi avoir réunis la communauté ? vous rendez-vous comptes des risques que nous encourons ? Le nabo a raison ! C’est stupide ! Surtout avec les évènements récents, c’est du suicide ! Je n’irais pas jusque là, personne ne vous a forcé à signer le pacte, nous nous sommes suicidé le jours où nous avons accepté de suivre les ordres d’une Elfe originaire d’une famille noble de Na’Helli ! Générale de Quatar ? Pffff laissez-moi rire ! Simple recluse d’une ville de jupette oui ! Qu’avez-vous dit ? Retirez ce que vous venez de dire ou des flèches Na’helliennes viendront élargir vos timpans ! Peut-être qu’à ce moment-là votre cerveau pourra couler et enfin nous offrir un diverstissement plus interressant que vos jérémiades ! Concervant un calme seulement apparent, Damahira se leva de sa chaise et s’approcha silencieusement de l’Olympien. Une fois arrivée derrière lui, elle sortit une dague et menaca la gorge de son adversaire. Vous croyez m’impressioner ? Je connais votre passé Lhunda… Ne le laissant point finir sa phrase, Damahira carressa la gorge de l’Olympien du bout de la lame. Le sang coula abondament tandis qu’elle l’attrapa par les cheveux et le jetta au sol pour qu’il puisse se noyer dans sa bétise et mourir silencieusement. Cet acte eut pour effet de calmer tous les représentants, désormais prompt à entendre ce que Damahira avait à dire. Elle retourna s’asseoir, croisa les bras et s’avachit sur son fauteuil. Bien, maintenant que j’ai pu capter votre attention, En premier lieu, mon passé n’a plus rien à faire dans nos discussion à venir. Je ne suis plus celle que j’étais, et j’espère que cela est bien clair pour ceux qui se poseraient encore la question. Le prochain qui s’adresse à moi de cette manière finira comme lui ! Ensuite, si je vous ai réunis aujourd’hui, c’est pour qu’enfin la communauté que j’ai monté me prouve son efficacité. Jusqu’à aujourd’hui, aucunes informations capitales ne sont venues à mes oreilles. Savoir que les nains ont des chantiers de prévus pour leurs remparts, que les Elfes vont cueillirs des plantes pour leurs laboratoires alchimiques, que les Olympiens attaquent sans relachent et pitoyablement Quatar, que les Hommes Sauvages ont tués le fils de Poséidon… tout çà, pour vous parler familièrement, j'en ai rien à carrer ! J’attends de vous, concretement, que vous me donniez envie de continuer d’orchestrer ce réseau d’informations. Car vos informations ne sont que futils pour le moment. Donc, à partir d’aujourd’hui, je lance une campagne de recrutement. Je veux que chacuns d’entre vous, par tous les moyens possible, me rammène à notre prochaine réunion des personnes hautes placées dans les gouvernements. A ce propos, où sont les géants ? Heuuu, il me semble que Bramhar n’a pas pu venir, il était placé sous surveillance. Nous commencons à éveiller les doutes. Soudoyez, nous allons corrompre des gens, ou les ammener à se rendre compte de la valeur d’un tel réseau d’information. Messieurs, aujourd’hui, je veux voir du résultat ! Ascagrist… vous êtes la sœur de Drishka n’est-ce pas ? La fille perdue dans la forêt de Quatar. Vous êtes… en vie ? L’Elfe venait de poser une question interdite, pourtant elle soupira et le regarda d’un œil plein de tendresse et de tristesse Lhundaciliel Ascagrist, sœur de Drishka Ascagrist et orpheline de Démétra et Milnéas Ascagrist. Maintenant que le voil est levé, j’aimerais que l’on en revienne a nos moutons. Non, s’il vous plait, nous étions inquièts. Que vous est-il arrivé ? comment une fille aussi fragile et sensible que vous a-t-elle pu être élevée au rang de Générale de la ville des Hors La Loi ? Mon histoire aujourd’hui… n’a plus d’importance je l’ai dit. Nous parlerons de tout ca plus tard. Elle ouvrit sa besace et en sortit quatres bourses, elle les fit glisser sur la table de manière a ce que tout le monde ai sa part. Cet argent doit servir à convaincre ceux qui pourraient nous interresser. Dites leurs de me contacter dès qu’ils auront prit connaissance de nos actions et de nos buts. Ceux qui refusent… tuez-les ! |
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On reconnait parfaitement la petite elfe inoffensive qu'est la Générale de Quatar: Damahira!! ![]() Tout dans la douceur, la comprehension et le partage avec son prochain!! Que du bonheur.. ![]() L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence.. Profitons-en et brûlons nos ennemis avec! |