Flash back | |
Topic visité 233 fois Dernière réponse le 30/07/2007 à 17:17 |
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le temps n'efface pas nos souvenirs
Lizardgirl vient d'aider à la rénovation du magasin de quatar, et comme d'habitude Hondar est parti devant à l'affût d'une nouvelle aventure... "Ah et voilà Hondar est encore parti sans moi, faut toujours que je lui cours après" dit elle en posant ses fesses sur une pierre. "Je suis toujours la dernière!!!" "grrrrrrrrrrrrrrrrr" "j'ai beau raler et me mettre en colère, je l'aime plus que tout, il me rendra folle" pensa t'elle. Soudain prise d'une nostalgie, elle se mit à songer à leur rencontre; Jours funeste qui a pourtant donné naissance à leur amour, qui aurait pu croire qu'au beau milieu de Kazad, à la suite d'un terrible tremblement de terre, ces deux jeunes gens se rencontreraient? et pourtant... C'était il y a quelques années maintenant, dans les heures sombres de Kazad, où toute la ville fut secouée par des tremblements de terre meurtriers. Beaucoup de nains périrent sous les pierres. Personne ne pouvait y échapper, l'odeur de la mort était partout, le cauchemar était bien plus horrible encore pour les malheureux survivants. Des familles entières de nobles gens furent anéanties. Tout Kazad était en deuil ; Hondar de la famille Lanraaz, ainsi que tous ses frères se décidèrent à chercher des survivants ; ils ne pouvaient se résoudre à tant de morts il fallait secourir les blessés qui étaient peut être à l'agonie. Hondar passait de quartier en quartier sans trouver la moindre trace de vie. La ville entière était plongée dans le chaos. Après de nombreux efforts Hondar se résigna à abandonner, il ne trouverait personne ici. Il rebroussa chemin, puis se tourna vers un endroit isolé. Là il s'assit et l'esprit tortué par tous ces morts, il se mit à pleurer, tous ses amis, ses proches qu'il avait vu sans vie. Ce désastre était pire que la guerre. Il était à bout. Puis une pensée lui vint, "un Lanraaz ça ne pleurs pas, que fais tu avachi ainsi, ce n'est pas comme ça que tu sauves des vies". Il se releva pris d'un drôle de sentiment. Il marcha droit devant lui comme s'il savait parfaitement où il devait aller; Le miracle se fit, il entendit un bruit d'abord inaudible, il devint clair quand Hondar s'approcha dans sa direction. "Il y a surement quelqu'un, je dois continuer à chercher". Il s'avança prudemment de peur que ce ne soit qu'un petit animal, et même un animal il l'aurait pris avec lui. Il regarda timidement, d'un oeil inquiet : une fille enfin une naine. Elle était là au milieu des débris à fouiller une maison démolie, surement la sienne. Il la trouvait belle, et si menue, comme elle était fragile, ses habits étaient tout déchirés, on aurait dit une vagabonde, mais quelquechose lui dit qu'il ne se trompait pas, cette fille avait la peau claire et le regard vide de voir ces morts, peut être sa famille. Il avança encore de sorte qu'elle puisse le voir. Elle sursauta car il ne fit pas un bruit en approchant. Hondar risqua un timide "bonjour", elle ne lui répondit pas car sa voix lui faisait défaut. Dans sa tête de jeune naine, elle ne voyait que lui, lui qui sortait de nul part, et qui par son regard si tendre lui avait redonné un peu d'espoir dans ce désastre. Elle sévanouit. Hondar la rattrapa juste avant que sa febrile tête ne touche le sol. Il l'enmena chez lui. Tout son être tremblait déjà pour cette petite vagabonde. Une fois dans sa demeure, il prit soin tout d'abord de la débarbouillée car elle avait le corps souillé de sang, il lui fit prendre un bain, puis la mit dans un lit. Il se mit à prier pour qu'elle rouvre ses jolis yeux. Nuit blanche pour lui. Elle repris connaissance le lendemain matin. Hondar avait succombé à la fatigue quelques heures plus tôt.Tout était nouveau pour elle, quel était donc cet endroit ? et que faisait-elle ici, dans ce lit, dans ces vétements? Ah, mais oui, quelqu'un lui était familier, ce jeune homme qui dormait paisiblement assis sur une chaise. Ne sachant pas comment s'y prendre pour le réveiller, elle tenta de faire du bruit en froissant son oreiller. Bien que la méthode fut très maladroite, le jeune nain s'extirpa de son sommeil pour ouvrir un oeil... "Ah enfin tu es réveillée" "euh oui je crois" "j'espère que tu te sens bien? enfin tu n'es pas blessée?" "non je ne crois pas, mais qui es-tu? pourquoi m'as tu enlevé?" "eh bien tu t'es évanouie à ma vue, je ne sais d'ailleurs pas comment le prendre... je t'ai tout simplement ramené chez moi, pour te soigner, tu n'as pas l'air d'aller très bien, je vais te chercher à manger" "non attends, dis moi, c'est quoi ces vêtements?" d'un coup tout rouge Hondar répondit "euh, oui, ce n'est qu'un détail, j'ai préfèré te mettre dans ce lit lavée et avec des habits plus propres, j'espère que tu ne m'en voudras pas trop" et là ce fut à elle de piquer un fard " eh bien on dirait que je n'ai plus de secrets pour toi, c'est tout de même très gênant, t'as pas intérêt à t'être rincer l'oeil non mais" " et merci? non?" "pas pour le moment" "bon ben je vais te chercher de quoi manger, peut être me remercieras-tu à ce moment là..." "faut voir ce que c'est déjà" dit elle avec une moue boudeuse "madame serait difficile en plus..." Il sortit de la chambre, prépara à manger, et ne put s'empècher de laisser son esprit divaguer " comme elle est mignonne si seulement je pouvait la serrer dans mes bras, mais quelle petite chieuse, j'en reviens pas "ça dépend ce que c'est", elle se croit où" Le petit déjeuner enfin prêt, Hondar réapparut dans la chambre, elle s'était rendormie, que faire ? Il lança un "petit déjeuner" tonitruant "AAAh, tu m'as fait peur, ça va pas de hurler comme ça, je suis pas encore tout à fait sourde!" "C'était juste pour annoncer le petit déjeuner, faut pas être si ronchon le matin" "Moi, mais non pas du tout. Ca sent drôlement bon en tout cas, qu'est ce que c'est?" "j'ai fait une petite enquète sur toi, et je me suis laisser dire que tu mangeais des lézards crus, je les ai juste un peu cuits avec un oeuf par dessus" "wha, un nain qui fait la cuisine alors là, je reste,c'est sur" "euh...Pour ça faudras voir, en attendant manges, ça va être froid" "m..e..r..c..i" "ah ben voilà" Et comme on ne parle pas la bouche pleine, le silence se fit dans la petite chambre. Hondar ne pouvait s'empècher de la regarder manger avec avidité, elle si petite, si mince, et quel appétit!! Il était carrément sous le charme.Une fois son repas terminé, Hondar lui demanda : "Et que faisais-tu dans ce quartier? " "eh bien je...... Je n'arrive pas encore à en parler, tout ça est horrible, un instant j'ai oublié mon malheur" Elle se mit à sanglotter, et Hondar de penser "et voilà c'est bien ma veine tiens, je fais quoi moi maintenant?" "Oui tout le monde doit se serrer les coudes, je peux tout à fait imaginer ce que tu ressens j'ai perdu beaucoup d'amis" "J'ai perdu toute ma famille" "...., je ...., oui c'est affreux" "............" Une journée passa, puis deux puis trois,une semaine, sans qu'ils ne s'avouent leur passion. Lizard se remettait petit à petit. Hondar l'enmenait avec lui lorsqu'il sortait, pour lui changer les idées puis enfin n'y tenant plus, lors d'une de leurs nombreuse conversation il chercha un moyen de lui dire combien il la trouvait belle, et combien elle lui plaisait. Cela faisait plus d'une semaine qu'il l'hébergait, qu'il s'occupait d'elle du mieux qu'il pouvait, et il ne pouvait plus lui cacher ses sentiments, il voulait vivre son amour. "hum écoute, je voulais te dire que tu m'est apparue, hors des décombres, comme une princesse, bien sur tes vêtements n'étaient pas en accord avec ça, mais ton visage, je n'ai pas pu m'en défaire, il me hante maintenant, je vois ta silhouette dans toutes mes pensées...je sais que c'est complètement déplacé de dire ça, là, maintenant, mais je n'en peux plus, je.. je .. je t'aime Lizard" "......................................................................" "..??" "ne dis rien, je peux dire la même chose, quand je t'ai vu, j'ai cru voir un ange qui venait me chercher, tout ton visage rayonnait de tristesse, et tes yeux étaient emplis de bienveillance. Je... Je c... enfin je veux dire que... Tu m'a redonner espoir, et quand j'étais inconsciente, je voulais te parler, te dire que... enfin que.. que.., je vis pour toi désormais, je me sens bien avec toi, et moi aussi j'étais génée par nos sous entendus. Je t'aime, et je compte bien rester avec toi encore un bon moment" "oui? c'est vrai? on a vraiment perdu du temps alors" "il était vraiment tant d'avouer ça je crois" "dis? je peux? s'il te plait" "non moi d'abord" "slurp, sluuurpp" Pour vous épargner les détails, ils s'embrassèrent langoureusement, et laissèrent enfin s'exprimer toute la tendresse qu'ils avaient l'un envers l'autre. Une histoire était née et elle était loin de prendre fin, l'avenir leur dira mais les étoiles ne mentent pas, leurs chemins devaient se lier pour toujours, le lien qui les uni serait indéfectible par delà le temps et les épreuves, quoiqu'il advienne. mais pourtant il nous remplace par d'autres [Générale Catwée]
abyssus abyssum invocat. Quid est quod deus accredit mortales. Vitam abemus qui non possidis, mortalis es, par es virtute. La prétention est un trait de caractère des créatures faibles, alors ne le devient pas. |
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Oh sa va me tirer la petite larme!! ![]() N'empeche qu'il a beau dire qu'il l'aime il la toujours pas demandé en mariage depuis le temps, quel bougre!! ![]() L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence.. Profitons-en et brûlons nos ennemis avec! |
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C' est en effet une bien belle histoire, un peu triste mais bon cela forge le caractère^^ Parcequ'il vaut mieux prévenir que guérir, l'attaque peut se réveler être la meilleure des défense. |
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Bien sûr que c'est bien, c'est même mieux que bien c'est super.
Enfin pardonnez la pour la fin qui devrait etre interdite au nain de moins d'un metre. Hemsilk ne rêve pas de ma la piquer, et ne t'inquiete pas le jour ou je la demanderais en mariage, tu seras le premier prevenu ![]() Encore une fois super MA naine adoré, et ne t'en fais pas s'il y a si peu de commentaires, c'est parce que les autres ne savent pas lire. ![]() ![]() |