Par Ethan le 26/07/2007 à 19:08 Ethan naquît le 18ème jour du Chant du Renouveau, en l’an 1528. Son père, Golophin, et sa mère, Jemilla, étaient tout deux marchands. Ils tenaient un magasin familial en Luminaë, et vendaient des tapis et tissus en tous genres. Leur affaire était prospère, et ils vivaient avec leur fils unique au-dessus du magasin.
Ethan passait un temps inconcevable dans la bibliothèque de son père, à lire des livres sur tout et n’importe quoi.
Chaque jour il partait seul pendant plusieurs heures dans la forêt entourant la ville, afin d’en admirer la faune et la flore, mais aussi d’en admirer la tranquillité.
Durant le reste de son temps, il regardait l’agitation de la rue depuis sa fenêtre. Chaque jour il voyait des enfants de son âge qui « jouaient » déjà à la guerre.
La guerre … Ethan avait lu d’innombrables livres et récits sur des batailles passés. Il n’avait pas l’âme d’un guerrier, mais savait pertinemment qu’un jour il lui faudrait se battre pour survivre.
Ce n’est pas parce qu’il ne chercherait pas le combat que les différentes personnes qu’il croisera bientôt en foulant le sol d’Olympia le laisseront en paix. Une grande partie ne pense qu’à tuer, il le savait. Il n’abdiquait cependant pas à croiser des gens qui réfléchiraient avant de frapper, et non le contraire.
Un matin à l’aube, Ethan fût réveillé par des cris provenant de la rue qui passait sous sa fenêtre. Il ouvrit cette dernière afin d’en apprendre plus. Plusieurs femmes étaient littéralement paniquées ! La cause de tout cela n’eût pas à se faire attendre longtemps : la guerre était aux portes de la ville. Une coalition entre les Nains et les Géants, avec disait-on aussi des Olympiens assiégeait Luminaë. Ethan descendit en trombes les marches de l’escalier, et vît sa mère assise dans l’arrière boutique, la tête entre les mains. Il se précipita sur elle et la prit dans ses bras : cette dernière fondit en sanglots.
Apres avoir repris ses esprits, elle expliqua à son fils que Golophin était parti sur les remparts afin de protéger la ville, comme tous les hommes valides.
A ce moment précis, Ethan comprit qu’il n’avait maintenant que très peu de chances de revoir son père …
Des cris … Des cris d’effroi provenaient de la rue. Ethan ouvrit la porte : un homme ensanglanté courait en gesticulant et en hurlant, mais personne n’arrivait à comprendre ses mots. Puis il se tut soudainement : une flèche lui avait transpercé le crâne. Un Géant se tenait au bout de la rue, un arc à la main. Une multitude de Nains le contournèrent et déambulèrent dans la rue, massacrant quiconque se trouvait sur leur passage. Ethan ferma la porte du magasin et courût en direction de sa mère. Il la fixa dans les yeux pendant plusieurs secondes, avant qu’ils n’entendent la porte du magasin voler en éclats. Jemilla sortit son sceptre, en continuant de fixer son fils. Ils arrivaient …
Ethan tourna la tête vers la porte de l’arrière boutique. Elle s’ouvrirait d’un instant à l’autre.
Sa mère leva son sceptre, mais ne le fit pas en direction de la porte ... La cible ne fût autre que Ethan. Surpris, deux sorts vinrent le frapper, et l’envoyèrent au milieu des rangés de tapis. Il voyait mal et ne pouvait plus bouger, ce qui lui laissa penser que sa mère avait usé des sorts Enchevêtrement et Aveuglement.
Le moment fatidique arriva. La porte s’ouvrit et trois Nains entrèrent. Jemilla défendit chèrement sa peau, mais elle ne pût finalement pas grand-chose. Elle tomba de tout son long et heurta violemment le sol.
Avec toute la délicatesse dont il était capable, un des Nains lui arracha la tête et repartit fièrement en la tenant par les cheveux.
Quant à Ethan, sa tête était toujours accrochée au reste de son corps, mais elle lui faisait terriblement mal. Tout tournait autour de lui … il perdît connaissance.
A son réveil, le corps de sa mère était toujours là, gisant sur le sol. Il ne pût le regarder plus longtemps. Il lui fallait partir. Le seul endroit sur était la forêt.
Les assiégeants étaient présents partout en ville, mais ils ne connaissaient pas les petites ruelles qui permettaient de sortir de Luminaë, contrairement à Ethan. Il réussit donc à sortir sans encombres, et se réfugia contre la cime d’un arbre.
Il se plongea ensuite dans ses pensées, réfléchissant à tout ce qui venait de se passer. L’image de sa mère étendue sur le sol était omniprésente dans sa tête.
Sa famille était paisible, n’avait jamais eu d’ennui avec personne, et aujourd’hui ses parents étaient morts, comme tant d’autres innocents. Mais pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? Quelle raison est assez bonne pour déclencher pareil génocide ? Aucune, cela Ethan en était persuadé.
Ethan s’allongea et ferma les yeux.
Les évènements qui s’étaient déroulés quelques heures plus tôt n’avaient pas faits de lui un guerrier assoiffé de sang, loin de là, mais lui avaient fait prendre d’avantage conscience que s’il désirait survivre, il lui faudrait savoir se battre, car on ne lui ferait pas de cadeaux passés les murs de Luminaë.
Ethan passait un temps inconcevable dans la bibliothèque de son père, à lire des livres sur tout et n’importe quoi.
Chaque jour il partait seul pendant plusieurs heures dans la forêt entourant la ville, afin d’en admirer la faune et la flore, mais aussi d’en admirer la tranquillité.
Durant le reste de son temps, il regardait l’agitation de la rue depuis sa fenêtre. Chaque jour il voyait des enfants de son âge qui « jouaient » déjà à la guerre.
La guerre … Ethan avait lu d’innombrables livres et récits sur des batailles passés. Il n’avait pas l’âme d’un guerrier, mais savait pertinemment qu’un jour il lui faudrait se battre pour survivre.
Ce n’est pas parce qu’il ne chercherait pas le combat que les différentes personnes qu’il croisera bientôt en foulant le sol d’Olympia le laisseront en paix. Une grande partie ne pense qu’à tuer, il le savait. Il n’abdiquait cependant pas à croiser des gens qui réfléchiraient avant de frapper, et non le contraire.
Un matin à l’aube, Ethan fût réveillé par des cris provenant de la rue qui passait sous sa fenêtre. Il ouvrit cette dernière afin d’en apprendre plus. Plusieurs femmes étaient littéralement paniquées ! La cause de tout cela n’eût pas à se faire attendre longtemps : la guerre était aux portes de la ville. Une coalition entre les Nains et les Géants, avec disait-on aussi des Olympiens assiégeait Luminaë. Ethan descendit en trombes les marches de l’escalier, et vît sa mère assise dans l’arrière boutique, la tête entre les mains. Il se précipita sur elle et la prit dans ses bras : cette dernière fondit en sanglots.
Apres avoir repris ses esprits, elle expliqua à son fils que Golophin était parti sur les remparts afin de protéger la ville, comme tous les hommes valides.
A ce moment précis, Ethan comprit qu’il n’avait maintenant que très peu de chances de revoir son père …
Des cris … Des cris d’effroi provenaient de la rue. Ethan ouvrit la porte : un homme ensanglanté courait en gesticulant et en hurlant, mais personne n’arrivait à comprendre ses mots. Puis il se tut soudainement : une flèche lui avait transpercé le crâne. Un Géant se tenait au bout de la rue, un arc à la main. Une multitude de Nains le contournèrent et déambulèrent dans la rue, massacrant quiconque se trouvait sur leur passage. Ethan ferma la porte du magasin et courût en direction de sa mère. Il la fixa dans les yeux pendant plusieurs secondes, avant qu’ils n’entendent la porte du magasin voler en éclats. Jemilla sortit son sceptre, en continuant de fixer son fils. Ils arrivaient …
Ethan tourna la tête vers la porte de l’arrière boutique. Elle s’ouvrirait d’un instant à l’autre.
Sa mère leva son sceptre, mais ne le fit pas en direction de la porte ... La cible ne fût autre que Ethan. Surpris, deux sorts vinrent le frapper, et l’envoyèrent au milieu des rangés de tapis. Il voyait mal et ne pouvait plus bouger, ce qui lui laissa penser que sa mère avait usé des sorts Enchevêtrement et Aveuglement.
Le moment fatidique arriva. La porte s’ouvrit et trois Nains entrèrent. Jemilla défendit chèrement sa peau, mais elle ne pût finalement pas grand-chose. Elle tomba de tout son long et heurta violemment le sol.
Avec toute la délicatesse dont il était capable, un des Nains lui arracha la tête et repartit fièrement en la tenant par les cheveux.
Quant à Ethan, sa tête était toujours accrochée au reste de son corps, mais elle lui faisait terriblement mal. Tout tournait autour de lui … il perdît connaissance.
A son réveil, le corps de sa mère était toujours là, gisant sur le sol. Il ne pût le regarder plus longtemps. Il lui fallait partir. Le seul endroit sur était la forêt.
Les assiégeants étaient présents partout en ville, mais ils ne connaissaient pas les petites ruelles qui permettaient de sortir de Luminaë, contrairement à Ethan. Il réussit donc à sortir sans encombres, et se réfugia contre la cime d’un arbre.
Il se plongea ensuite dans ses pensées, réfléchissant à tout ce qui venait de se passer. L’image de sa mère étendue sur le sol était omniprésente dans sa tête.
Sa famille était paisible, n’avait jamais eu d’ennui avec personne, et aujourd’hui ses parents étaient morts, comme tant d’autres innocents. Mais pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? Quelle raison est assez bonne pour déclencher pareil génocide ? Aucune, cela Ethan en était persuadé.
Ethan s’allongea et ferma les yeux.
Les évènements qui s’étaient déroulés quelques heures plus tôt n’avaient pas faits de lui un guerrier assoiffé de sang, loin de là, mais lui avaient fait prendre d’avantage conscience que s’il désirait survivre, il lui faudrait savoir se battre, car on ne lui ferait pas de cadeaux passés les murs de Luminaë.
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