Legends of Olympia : La Litanie du Passé - La trahison de Tyrhéléos
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La trahison de Tyrhéléos
Topic visité 372 fois
Dernière réponse le 06/02/2008 à 02:04

elfe Par Here'al Tanuil  le 09/08/2007 à 16:10

LA TRAHISON DE TYRHELEOS


Liste des personnages :

Tyrhéléos, commerçant, mari d’Isistrate
Isistrate, femme de Tyrhéléos
Trémis, suivante d’Isistrate
Naugatès, général d’armée, amant d’Isistrate
Mnemobryon, ami de Tyrhéléos
Régas, mendiant
Dauras, autre mendiant
Ycanthe, prêtresse d’Hermès
Hermès, Dieu Messager


La scène représente la place d’un palais, entourée d’un jardin où poussent deux ou trois arbres et beaucoup de buissons. Sur la gauche de la scène, quelques rochers semblent former l’entrée d’une caverne, ou d’un souterrain. Au centre du jardin trône une fontaine.



Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu.

elfe Par Here'al Tanuil  le 09/08/2007 à 16:13

ACTE I
SCENE I

Tyrhéléos, Mnemobryon

TYRHELEOS :

Es-tu prêt à jurer, mon ami, que dans cette caverne, Isistrate et ce général...

MNEMOBRYON :

Ils se sont réfugiés dans un renfoncement, Tyrhéléos, afin d’être à l’abri des regards. Mais mon ouïe sut percer leur intimité et c’est ainsi que je suis prêt à jurer de ce que mes yeux n’ont vu.

TYRHELEOS :

Sois maudit, Naugatès, de ce jeu que tu fais actuellement à ma femme ! Mon cœur est enflammé, pour elle et contre toi ! Tremble, général, car ma main s’en va te trancher en deux d’un seul coup !

MNEMOBRYON :

Attendez un instant, mon ami. Le lâche n’est pas encore dans nos filets et... (retient Tyrhéléos qui tente d’entrer dans la grotte) De grâce ! Il me faut vous ramener à la raison.

TYRHELEOS :

Laisse-moi, je te dis ! Ne retiens pas ma colère, car je crains qu’elle ne se retourne contre toi. Je veux de mes mains, et maintenant, étriper cet enfant de catin qui ose courtiser l’objet de mes passions les plus envoûtées ! Il est emprisonné dans ce trou sans issue, profitons-en !

MNEMOBRYON :

Savez-vous réellement si cette caverne ne présente aucune sortie autre que celle que nous avons devant nous ? Et puis, il pourrait prétendre ne rien faire à votre femme d’interdit par la morale. Non, écoutez-moi, je vous prie, mon ami, mon frère... J’ai quelque idée que je compte bien mettre en pratique pour attraper ce scélérat.

TYRHELEOS, semblant se calmer :

Eh bien alors, parle, mais sois bref, que je voie si j’ai intérêt à t’écouter. Et dis-moi si, oui ou non, je pourrais passer ma lame au travers du ventre de cet homme. Tout général qu’il soit, rien n’échappe à une juste colère.

MNEMOBRYON :

Je ne vois pas en quoi vous ne le pourrez point. Et voici mon plan : il s’agirait de... Mais... Cachons-nous, voilà du monde, et je ne tiens pas à ce que le stratagème dont je veux vous faire part s’évente à cause d’oreilles trop indiscrètes et de bouches trop bavardes...



Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu.

nain Par Tagazog  le 10/08/2007 à 10:32

Qu'elle excellence théartralesque, si vous m'accordez toutefois cette création sémantique. Mais je m'efface à mon tour au bruit de pas du monde qui approche, laissons l'oeuvre continuer son charme.



"L'esprit est la plus riche des mines, plus on y creuse et plus on y trouve de riches subtilités"

[GTN-Membre de la Chambre des Maîtres Mineurs]
[Coconuts Baroudeur de 122 ans][avec Sirocco "Kroak!"]

elfe Par Here'al Tanuil  le 29/08/2007 à 20:26

ACTE I
SCENE II

Régas, Dauras

REGAS :

Es-tu au courant, mon frère, de ce qui se trame aux abords de la Mer d'Emeraude ? On dit que les Sauvages ont été maudits par le frère de Zeus, le terrible Poséidon !

DAURAS :

Tiens donc ? Eh bien, on dirait que Gaïa n'ose plus s'opposer à la puissance de nos Pères. Tant mieux ! Il est temps, plus que temps pour les Olympiens de faire trembler nos adversaires de peur ! Et pour les autres, frères Régas ? Qu'en est-il des autres races ? Le sais-tu ?

REGAS :

On dit que les nains ont retrouvé l'un des leurs, une véritable légende chez eux. Connais-tu ce voyageur, ce Farfine ?

DAURAS :

De nom, frère Régas, de nom seulement. Qui est-il ?

REGAS :

On en sait peu. Il est voyageur et préfère l'arc à la hache, voilà tout ce que je puis dire. Et il paraît qu'il connaît l'emplacement d'un trésor fabuleux, enterré sous les sables du grand Sud ! J'ai ouï dire qu'il y guidait quelques-uns de ses frères afin de ramener ces richesses à Kazad a Gorog.

DAURAS :

Frère Régas, ton savoir des choses qui se trament ici et là est grand. Mais je peux, moi, t'en dire qui t'intéressera peut-être encore plus... Je sais ce qui se passe ici-même, dans Lardanium la blanche, non de très important aux yeux du monde, mais qui pourrait cependant faire notre fortune... N'en as-tu point assez de traîner les rues à la recherche d'une âme charitable disposée à nous donner pitance, récoltant le plus souvent coups de pieds de la part des nobles et coups de poings de la part des marchands, lorsqu'ils n'y vont pas avec un bâton ?

REGAS :

Il est vrai, il est vrai. Alors, qu'as-tu à m'apprendre, frère Dauras, qui pourrait faire de nous des hommes de richesse ?

DAURAS :

Vois-tu cette grotte, juste là ? On dit depuis peu qu'un coffre recelant mille pierres précieuses y a été enterré il y a de cela des centaines d'années par l'un des plus grands architectes de l'époque. Tu dois avoir entendu parler de cette rumeur...

REGAS :

En effet, frère Dauras, en effet. Et je sais aussi que de nombreux hommes l'ont cherché, ce coffre, sans le trouver. Comment nous, deux pauvres hères en haillons, l'un vieux soldat déchu et l'autre ancien aède, pourrions découvrir ce trésor ?

DAURAS :

Il est facile de croire à ces légendes, mais bien moins d'en déceler le vrai du faux. En réalité, ce trésor n'est pas caché en un coffre, pas plus qu'il n'est enterré depuis des centaines d'années. Je suis peut-être un vulgaire soldat, mais je connais un peu de magie divinatoire et je vais te dire de notre trésor, ce qu'il est en réalité.

REGAS :

Je suis impatient d'en savoir plus, frère Dauras. Parle, vite !

DAURAS :

Le trésor est qu'ici même se rencontrent un homme et une femme, tous deux mariés, mais aucunement ensemble. Si nous nous y prenons bien, connaissant la réputation que tiennent ces deux personnes dans leurs milieux respectifs, nous pourrions faire de notre silence à l'égard de leur aventure un moyen de nous enrichir très, très facilement.

REGAS :

Tu as là une idée des plus plaisantes à mon esprit, mon frère. Allons donc leur en parler un peu et voyons leur réaction !

DAURAS :

Pas pour l'instant, frère Régas, pas pour l'instant. L'homme est général d'armée, il sait se battre et reste en permanence en armes. Si nous intervenions auprès de lui, nul doute qu'il nous pourfendrait sans coup férir. De plus, je les vois qui sortent. Eloignons-nous et attendons que la femme soit seule pour lui exposer notre idée.



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elfe Par Here'al Tanuil  le 06/12/2007 à 16:09

ACTE I
SCENE III
 
Isistrate, Naugatès
 
ISISTRATE :
 
Mon général, mon ami, nous voilà à l'heure de la séparation. Dans combien de temps nous reverrons-nous ? Mais nous reverrons-nous seulement? Rien que l'idée de votre départ me ronge d'angoisse ! Je vous en prie, restons encore ensemble, ne fût-ce qu'une heure, qu'une minute même ! Je ne tiens pas à ce que vous quittiez Lardanium sans vous avoir, une dernière fois, serré dans mes bras.

NAUGATES :

Ma douce et belle Isistrate, je resterais à vos côtés pour l'éternité, si l'honneur olympien ne réclamait pas ma présence. Je dois, hélas, quitter ces lieux dès maintenant. L'heure de mon départ n'a été que trop longtemps retardée et, dans une demi-heure, les portes de Lardanium se refermeront derrière moi. Mon devoir est de rejoindre mes troupes.

ISISTRATE :

Allez alors, si vous tenez plus à votre amour de la guerre qu'au mien. Je vous attendrai, je mourrai sans tomber dans les bras d'un autre si vous ne revenez pas. Mais vous me blessez cruellement, mon amour, plus cruellement qu'aucune lame ne pourrait le faire.

NAUGATES :

Isistrate... Je vous aime, et ce n'est pas la guerre qui a ma préférence dans mon coeur. C'est vous, vous plus que quiconque, vous, Isistrate la plus belle femme de tout l'Empire ! Et je reviendrai vivant, car cette seule pensée de vous laisser derrière moi m'interdit de ne pas revenir. Ne vous inquiétez pas. Vous restez à mes côtés dans mon coeur et, avec vous, je ne crains ni les épées, ni les flèches, ni même les sorts de ces damnés elfes. Lorsque je pense à votre visage, à votre beauté, je suis invincible.
L'heure est proche, maintenant. Je dois partir. Aimez-moi autant que vous le pourrez et n'ayez aucune crainte : je serai de retour dans un mois tout au plus.

Après avoir une dernière fois embrassé Isistrate, Naugatès quitte la scène sans entendre, derrière lui, le sanglot de sa maîtresse.

ISISTRATE :

Naugatès...



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elfe Par Kveld-Ulf  le 12/12/2007 à 12:50

Je crois qu'un nouveau genre de chroniques vient d'être lancé. En tout cas moi j'adore

Il faudrait la monter lors de la prochaine IRL



Elfe des lunes, Contrebandier.

elfe Par Here'al Tanuil  le 05/02/2008 à 20:46

ACTE I
SCENE IV

Isistrate, Régas, Dauras


DAURAS :

Allons-y, frère Régas, elle est seule. Mais, surtout, n'oublie pas l'idée que je t'ai soumise et réagis en conséquence !

ISISTRATE, voyant arriver Régas et Dauras :

Qui êtes-vous, mendiants ? Que me voulez-vous ? Ne sachez-vous point reconnaître une âme éplorée qui ne demande que calme et solitude ?

DAURAS :

M'est avis, riche Dame, que vous devrez pourtant nous écouter quelque peu, car charité est mère de tranquilité d'esprit. Or, vous montreriez énormément de coeur en nous accordant quelques piécettes qui attireraient la sérénité sur vos pensées et feraient notre bonheur, dans un monde où tout se paie.

ISISTRATE :

En effet, tout semble devoir se payer de nos jours, et même le calme. Le calme, la seule chose que mon coeur implore ! Rester seule, baigner dans une absence totale de pensée, dormir enfin ! Je ne veux que cela. Partez, mendiants, vous donner ne m'apporterait rien, je le sais. Je souhaite juste m'allonger, et dormir.

REGAS :

Ma Dame, nous craignons d'avoir à vous retenir encore un peu. Voyez-vous, j'insiste sur le fait que nous donner vous rapportera quelque chose. Comment pourrait-il en être autrement ? Votre intérêt, bien que vous ne le sachiez pas encore, va de pair avec le nôtre.

ISISTRATE, légèrement désarçonnée :

Je... ne vois pas le moins du monde de quoi vous voulez parler. Au revoir, messires.

DAURAS :

Messires ? Je pressens que vous ne nous considérez déjà plus comme la lie du monde, ma Dame. Et je crois aussi comprendre que vous cherchez à vous extraire de ce terrible secret que nous avons découvert et qui, rapporté aux bonnes personnes, pourrait provoquer votre perte... Me trompé-je, ma Dame ? Vous blanchissez déjà... Vous savez n'avoir plus aucune échappatoire, n'est-ce pas ? Nous écouterez-vous donc, maintenant, ou devons-nous commencer à divulguer ce qui se cache dans votre vie ?

ISISTRATE :

Comment osez-vous tourmenter une femme que le départ de son amant a déjà assez abattue ? Comment osez-vous vous mêler des affaires d'un monde qui vous est de loin supérieur ? Que savez-vous de cette histoire qui lie deux êtres par des liens plus puissants que ceux du mariage ? Car je ne fus pas mariée par amour, mais par intérêt, et je n'eus aucun droit de m'opposer à cette décision prise par mes parents. Mais, au nom du Dieu des Dieux, qui lui-même ne dédaigne pas les aventures de ce genre, laissez de côté cette histoire... Abandonnez l'idée que vous avez en tête, car personne ne croirait à vos assertions. Je suis déjà trop lasse, et je m'en retourne chez moi. Adieu, messires.

REGAS

Mais de quoi parlez-vous, ma Dame, aussi impulsivement ? Jamais nous n'avons voulu vous entretenir de ce sujet ! Mais finalement, tant mieux... Vous venez là de nous fournir une deuxième satisfaction. Nous reviendrons vous voir, ma Dame, lorsque vous aurez plus profondément réfléchi à la situation dans laquelle vous vous trouvez. Nous vous souhaitons une bonne journée !

ISISTRATE : Attendez !

Régas et Dauras saluent Isistrate d'une courbette, puis s'esquivent en riant comme des déments tandis qu'elle tente, mais sans succès, de les rattraper. Elle finit par tomber à genoux, désespérée.



Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu.

olymp Par Shana  le 05/02/2008 à 21:20

Et bien moi j'aime
Mais de quelles pièces déjà connue t'inspires-tu ?

Vu qu'il n'y a qu'un seul lieu et que les anciens protagonistes quittent la scène, et aussi que ça sent la tragédie, ça doit être une ancienne pièce... antique. Logique :>



Shana.
Olympienne aux yeux et cheveux de flammes.

Mon coeur brulera jusqu'à ce que Liberté soit faite.

elfe Par Here'al Tanuil  le 06/02/2008 à 02:04

Alors, après relecture de ce post, je viens de me rendre compte que je livre ici une analyse de mon travail, chose que je suis censé abhorrer au plus haut point. Ceci dit, vu que j'ai envie de partager mes réflexions sur la pièce avec mes lecteurs, je vais pas supprimer bêtement tout ce que j'ai écrit, d'autant que je juge le moment venu, en effet, de donner quelques explications sur ma façon d'écrire la tragédie et certaines de ses particularités qui pourraient faire se questionner des joueurs qui s'y connaîtraient un peu. Alors voilà, je ne ferai ceci que très rarement, profitez-en :

Excellente question, Shana, qui va nous mener, comme tu le vois déjà, à une réflexion assez approfondie, pour ne pas dire universitaire (ça tombe, bien, c'est actuellement mon milieu)

Je ne m'inspire d'aucune pièce en particulier (façons y en a tellement en études théâtrales que j'suis pas foutu d'en retenir une seule). A vrai dire, j'écris plutôt en improvisant, avec une vague et gobale idée de ce que je veux plutôt qu'autre chose. La seule inspiration que j'ai eue à rechercher par moi-même fut pour les noms. Et encore, je n'ai pas plagié ou quoi que ce soit, j'ai juste recherché les consonnances grecques dans les pièces d'Aristophane, d'Eschyle, d'Euripide et de quelques autres moins connus dans ma bibliothèque. D'ailleurs, Tyrhéléos se nommait au début Polycrate, avant que je découvre que ce nom étaitporté par un tyran de Samos au IVème siècle avant J.-C., je crois. Et je ne voulais pas trop de noms qui auraient déjà été portés, par des personnagess antiques, réels ou fictifs, en tous cas. Donc, j'ai vérifié pour chaque personnages avant de me lancer.

Et effectivement, c'est une tragédie, indication que j'ai oublié de mettre dans le titre, qui aurait dû être La trahison de Tyrhéléos - tragédie en cinq actes. J'ai donc pompé sur certaines règles de la tragédie décrites par Aristote dans sa Poétique (ouais, enfin casée celle-là, depuis le temps que j'attends ce moment) comme le changement de scène dès qu'un des protagonistes arrive ou s'en va, le fait qu'il y ait cinq actes, ou encore l'acharnement du destin sur les personnages principaux (la plupart du temps c'est sur le héros seul, m'enfin bon...)

Ceci dit, la situation sociale des personnages en elle-même reflète plus de la comédie : Tyrhéléos est un marchand, donc bourgeois, bien que je ne sois pas sûr que cette notion existe sur Olympia, son ami Mnemobryon est issu du même milieu, ainsi qu'Isistrate. Seuls Ycanthe, que l'on n'a pas encore vue pour le moment, et Naugatès, peuvent prétendre à l'extraction noble qui caractérise les héros de tragédie. Sauf que dans le cas présent, c'est pas eux les héros .
De même, les apparitions de dieux étaient peu fréquente dans les tragédies, alors qu'elles foisonnaient dans les comédies (et peut-être aussi les satires).

J'ai choisi d'écrire une tragédie ressemblant à une tragédie grecque, certes, mais au final, et considérant que Legends of Olympia ne possède pas un BG rigoureusement antique, je me suis laissé allé à certaines de mes envies, tandis que j'en ai gardées d'autres en sourdine, mais de manière totalement arbitraire, je pense (ou alors j'ai une bien mauvaise mémoire).

Et en exclusivité, le plan que j'ai instinctivement développé dans la rédaction de ce post, plus long que mes scènes par ailleurs :

Intro
Partie 1 : Points communs avec la tragédie
Partie 2 : points pas communs avec la tragédie
Conclusion

Pourtant tout le monde sait que je ne suis pas vraiment un étudiant que l'on pourrait qualifier d'appliqué. Je sais pas ce qui m'a pris...

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Edit :
J'ai oublié de dire, aussi, qu'il reste une question sans réponse (ou presque) : est-ce Here'al, elfe des Lunes, qui écrirait cette pièce traitant d'olympien ? Je suis majoritairement contre, mon chaman n'étant de toutes façons pas du tout un auteur de théâtre. Ceci dit...



Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu.