Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Quatar, toujours...encore...
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Quatar, toujours...encore...
Topic visité 221 fois
Dernière réponse le 23/08/2007 à 18:07

olymp Par Valten - Boulet de Sigdil  le 20/08/2007 à 19:53

Quatar, Quatar faisait parler d’elle ces derniers temps, Valten sourit en repensant à la cité d’obsidienne, il y avait quelques tristes souvenirs là-bas…

Marcher, encore et encore, cela ne semblait pas avoir de sens, les chaînes qui sciaient ses poignets lui semblaient tellement lourde, il se traînait lentement dans la colonne de prisonniers, ils allaient êtres des esclaves, ils n’avaient pas tenu face à l’adversaire…Ils avaient failli et maintenant, ils allaient nourrir cette immonde cité qui vénéré ce sombre Dieu…Quatar…Valten, simple soldat impérial n’avait entendu que trop de rumeur sur les désirs d’Archéos, les rumeurs qui parlaient de bûchers toujours allumés ou sombraient les prisonniers pour nourrir le sombre dieu.
Soudain, Valten leva la tête, il l’aperçut, la citadelle d’obsidienne, cette immense tours qui sortait tel les crocs d’une créature infernale de la foret. Cette foret semblait d’ailleurs tellement malveillante, il lui semblait que les arbres se tordait de douleurs comme s’ils hurlaient de douleur face à la corruption ambiante. A moins que l’esprit de Valten ne soit entrain de lui jouer des tours, il fallait avouer qu’il se sentait faible, la profonde entaille à l’abdomen. Il ne savait plus trop…
Les portes noires se dressaient faces à ses yeux fatigués, lentement mais inexorablement, ces dernières s’ouvrirent d’un un bruissement aussi puissant que le tonnerre lui-même. On les poussa à l’intérieur de la cité, une gigantesque ville était là, dans cette énorme forêt ! Mais, à l’inverse de ville elfique, Quatar n’avait rien de féerique, une ambiance malsaine était dégageait par cette ville. Les Hors-la-Loi, cette raclure qui pesait lourdement sur l’Empire, enfin, un jour, cette menace prendrait fin.

On rassembla tout les hommes sur une place, des murmures s’élevés parmi les prisonniers, nul ne savait ce qu’ils allaient devenir, tous avaient cette peur qui les tenait au ventre, certains murmurer que l’Empire allait venir les sauver, mais les vétérans leur ôter tout espoir en leur expliquant que l’Impératrice avait que foutre de ses soldats et qu’ils allaient crever ici, comme des moins que rien.
Une petite communauté de marchand s’approchèrent et commencèrent à examiner les détenus, l’un d’eux s’approcha de Valten et lui prit la mâchoire pour regarder les dents, le futur rebelle n’avait même pas la force de répliquer quelques choses, l’inconnu chuchota quelques chose au gardien, il y eut une bourse d’échanger et Valten venait de se faire acquérir par un nouveau maître, il n’était plus humain, juste un objet…
Valten se vit soigner et affubler d’une sorte de collier métallique, et de chaîne, petit à petit, on lui faisait perdre son humanité, il ne dormait que dans une sorte de cage, on lui interdisait de parler et chaque jour on lui faisait subir de longs entraînements…
Enfin, il comprit pourquoi tant d’entrain a faire en sorte qu’il sache battre à la perfection..
On l’emmena dans une sorte d’arène, les gradins étaient surélevés bien plus haut que dans les arènes habituelles, on donna un glaive au soldat et l’on ferma les portes. Il regarda la foule, tous avaient des yeux avides, avides de sang et de combat, il allait leur procurer une telle chose…Soudain, les portes de bois s’ouvrirent en face de lui, il entendit un grognement bestial…Un géant armé d’une hache démesuré semblait être complètement droguer, il bavait et hurlait sa soif de combat, il voulait sa ration de sang ! Son adversaire était retenue par des chaînes démesurées et dans ses yeux se lisait une folie sans nom. Les Quatarites dans les gradins commencèrent à hurler le nom de leur champion « Mor’Tark », il scandait ce nom, faisait des paris sur le temps de survit de l’olympien.
Valten serra les poings et fit quelques moulinets de son glaive, qu’il vienne ce monstre, il se battrait avec honneur…Ces Catwës allaient apprendre ce qu’il en coûtait de s’attaquer à Valten !

Le futur sigdiliste se mit en position, attendant la charge de la terrifiante créature. Il prit une poignée de sable, ce sable qui était sensé absorbé son sang…Il lui serait utile…
La bête fut enfin libérée et fonça vers l’olympien. Valten esquiva d’un mouvement sur le côté la charge brutale du géant, tailladant au passage le flanc de ce dernier qui poussa un mugissement de rage. La foule dans les gradins se mirent à hurler, de nouveaux paris commencèrent, le temps de survis de Valten semblait s’être allongé. Le géant, non, ce n’était plus vraiment un géant, la créature se retourna et, à coup de grand moulinet de son arme, Valten esquiva un nouveau coup de l’immense hache et en profita pour taillader les jambes du Géant difforme. Ce dernier hurla de douleur et frappa Valten. Heureusement pour l’olympien, ce fut le plat de l’arme qui le toucha, cependant, la force inimaginable l’envoya plusieurs mètres plus loin. L’olympien alla s’écraser contre la base de l’édifice, sous les hurlements de la foule en délire. Déjà la créature se relevait et s’approcha de sa proie pour la mettre à mort. La créature poussa un grognement sonore et se saisit de Valten pour le surélevé jusqu’à son visage. L’arme du loyaliste avait été envoyait à quelques mètres de ce dernier et il se retrouvait ainsi sans défense face à la créature. Cette dernière poussa un hurlement de victoire et s’apprêta à arracher la tête de l’olympien d’un coup de croc quand elle tomba au sol, hurlant de douleur, les mains sur ses yeux. Valten venait de lui lancer son sable dans le visage. Profitant de cet instant de faiblesse de la créature, Valten couru sous les huées du public vers son arme, il s’en saisit et alors que l’immonde Géant revenait à la charge, mais l’olympien l’attendait, et la créature ne vit pas la feinte de l’olympien tellement il était ivre de rage. Elle ne comprit pas non plus lorsque sa jambe droite se sépara de son corps. Mor’Tark se mit à hurler de douleur, ses mains se portèrent futilement sur le moignon. Valten regarda la foule, plus un son ne lui parvenait aux oreilles hormis les cris de souffrance de la créature. Il regarda la foule silencieuse et leur cria :

-Je suis VALTEN ! Souvenez-vous de ce nom !

D’un geste fluide et simple, le soldat trancha la tête du géant et une gerbe de sang remplaça le haut du tronc de la créature. La foule resta silencieuse quelques instant puis un murmure s’élevé, on commença à scander, son nom, les catwës scandaient le nom de Valten…Ce dernier fut ramener à sa cellule par les gardes…


-Hum…Beau combat Chien…
-Je suis Valten ! Fils de Karl ! Frère d’Ulrich ! Soldat de la Couronne Impériale !

-Oui, c’est cela, mais tu vas te battre pour moi…Ou tu mourras…
-Je mourrais alors…

-Hum, je vais mieux formuler, les autres esclaves mourront si tu ne fais pas ce que je veux…
Valten hocha la tête et souffla :

-Bien, je vous obéirai…


Valten se battit alors comme gladiateur, volant de victoire en victoire, abattant tout ceux qui se dressait face à lui, se taillant ainsi sa part de légendes dans les arènes, perfectionnant son art du combat…Il commença à être acclamé par les foules de quatarites ivres de combats, mais au fond de lui, c’était la haine te la vengeance qui l’animait, il ne voulait qu’une chose, fuir ce lieu maudit et leur montré à ces faibles quel était la puissance Olympienne…. Au bout de quatre mois de combats intenses, son maître, un dénommé Irian, ce monstre avait acquis des centaines d’esclaves dans sa vie et la plus part gisaient dans des fosses communes, vint lui apporter ses armes. La place privilégiée de gladiateur avait permis à Valten de posséder certains avantage, déjà une chambre, de la nourriture convenable et des armes dignes de ce nom pour se battre.
Le soldat impérial savait qu’à l’étage en dessous résidaient ses compatriotes dont le sort peut enviable les attendaient. Celui de repas potentiels pour les créatures détestable qui vivaient à Quatar.

-Tu as fait du beau travail Valten depuis ton entré ici…
-Ouais…j’ai tué tout les champions des autres grandes familles de nobles…

-Oui…Tu es le meilleur. Tu sais, ce soir, Shadow, le général en chef des armées…Il te suffirait d’embrasser la cause d’Archéos pour devenir l’un des notre…Être libre…
-Mais je suis déjà libre…


Valten se saisit de son épée et transperça de part en part son esclavagiste, qui mourut, le regard interrogateur dans un gargouillis immonde.
Ceci fait, notre futur rebelle descendit les marches quatre à quatre pour enfin arriver devant la cellule qui gardait ses compagnons d’infortunes. D’un puissant coup de bouclier il brisa le cadenas complètement dévoré par la rouille et ouvrit la porte et cria :

-Mes frères ! Il est temps de lever les noirs bannières de la Vengeance !

Les prisonniers poussèrent des acclamations de contentements et sortirent de la cellule, leur évasion semblait leur avoir redonner espoir, l’espoir de s’en sortir vivant…Courant dans la maison, les évadés se saisirent de tout ce qu’ils pouvaient comme arme, chandelier, couteau de cuisine, pieds de tables et de chaises, tout ce qui pouvait ressembler de près comme de loin à une arme était réquisitionné. Bientôt une véritable horde de prisonnier en colère, armé de bric et de broc était constitué, à leur tête, engoncé dans une armure légère, un bouclier, un heaume et une épée à la main, Valten les mené, ils les menaient vers la liberté.
Les gardes de la cité commencèrent à affluer vers la position des évadés qui commençaient leur course vers la liberté, vers les portes de Quatar. Après quelques légères escarmouches qui causèrent la mort de quelques-uns uns des olympiens, le groupe arriva enfin devant les immenses portes, devant celle-ci, un groupe de gardes au moins aussi nombreux que les évadés, ce petit groupe gardait hors de porté la liberté tant souhaitée, cette liberté tant voulu…Oui, ils n’étaient qu’à quelques pas de la liberté et de la mort…
Valten se tourna vers ses compagnons d’infortune et scanda :

-Mes frères, nous ne sommes pas loin, de notre but, nous ne sommes qu’à quelques mètre de notre liberté ! Hommes de L’Empire ! Voulez vous vivre éternellement !

Valten chargea, il n’avait pas besoin d’entendre la réponse de ses camarades qui se perdus dans le tumulte de la charge, ils fonçaient tous vers la mort, la gloire, ou quoi que se soit qui était derrière barrage de garde…

Se battant avec l’énergie du désespoir les troupes évadées gagnait lentement du terrain, mais chaque centimètre se payé au prix du sang…Tranchant un bras et décapitant une tête, Valten mugit :

-Continuez ! Ne faillissez point ! Pour la Gloire ! Pour la Liberté ! ! Tant quel vivra dans nos cœurs !

Les insurgés poussèrent leurs cris de guerre propre à leur compagnie et redoublèrent d’ardeur, lentement, les évadés réussirent à balayer les gardes qui leur bloquaient la sortie….

Cette tentative désespérée permis aux rares olympiens survivants de fuir de la cité noire, peu rentrèrent chez eux, mais tous gardèrent en mémoire le nom de leur compagnon tombé. Valten devint capitaine et demanda qu’une campagne soit menée contre Quatar…L’Impératrice considéra les Hors-la-Loi comme une menace mineure et n’accorda pas de raquette du futur rebelle.
Maintenant comprend-t-elle peut être qu’elle aurait dut s’occuper des Catwës depuis longtemps…



[Ambassadeur Pour Kazad][7° compagnie]
Ne vous Battez pas pour vos vie!Ni pour votre famille!Ni pour votre Seigneur!
Non!Battez vous pour un Idéal...
Moi j'ai trouvé cet idéal

olymp Par Dlog  le 22/08/2007 à 22:17

Un très bon portrait de Quatar, quoiqu'en disent ses habitants!
C'est dingue Valten, on croirait que tu t'es réellement retrouvé devant les murs tellement ton récit se voit versé de réalisme!

Bravo, vraiment, une excellente chro.! :biz:



olymp Par Valten - Boulet de Sigdil  le 23/08/2007 à 18:07

niark, j'ai déja vu les murs!!



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