La dualité des mots que j'adresse à notre mère n'exprime qu'au mieux ce que je ressens...

La construction d'un temple en l'honneur et pour implorer notre pardon au Dieu des Océans s'est déroulée sans soucis, où nous avons vu les mêmes acteurs que lors de nos prières à la Chaine des Dieux.
Ce temple et ce dieu que nous chériront témoignera de la foi que nous avons pour notre mère, mère des dieux et de toute vie.

Les architectes avaient bien répondus à notre demande de permettre plusieurs pièces, l'entrée était bâtie sur un modèle fort inhabituel pour une bâtisse de notre peuple : Vu sa position, il avait fallu consolider le sol au moyen de pierre, créant un certain dallage pour l'intérieur du temple.

J'avais pris l'habitude de déambuler dans ce couloir unique : l'entrée dans le temple se faisait par une pièce longiforme : elle s'étalait en longueur mais ne dépassait pas deux mètres de large, il faut bien avouer de toute façon que c'était bien suffisant pour s'y faufiler, les habitants de Luminae, même s'ils éprouvaient un certain respect pour le nouveau bâtiment, n'étaient pas prêt à trouver dans ce temple un refuge, quelle que soit la raison. Il n'y avait donc jamais foule et nous pouvions aisément nous y croiser.
Arrivé au bout de ces quelques mètres de marche, nous avions trois choix : la gauche, la droite et droit devant. Celle en face de moi à l'instant était celle réservée au Dieu des Océans, plus grande que les autres, elle avait été bâtie sur ce que nous savions des bâtisses Olympiennes, en mésentente avec nos constructions habituelles. Pour y pallier, parce que ce temple devait rester un "Temple Sauvage", la pièce de droite était certes plus petites, mais bien plus vivantes, nous y avions recréé une petite forêt, cette pièce serait celle que nous réserverions à Gaïa, mère des Enfants Sauvages.

Mais aujourd'hui, c'était la dernière qui m'intéressait, les bâtisseurs y avaient bien pensé et d'autres hommes sauvages également, il manquait un dernier élément à ce temple, et je le transportais depuis bien trop longtemps. Il y avait devant moi ce petit promontoire, tout était prêt, et elle ne se mit pas à scintiller lorsque je la posai... Aucun changement en moi, peut être que cette solution n'était pas celle qui allait nous sauver

Je quittai l'endroit, nous avions à faire pour répondre à l'appel de nos alliés...
Cependant, à ma sortie du temple, je découvris que la Mer d'Emeraude était agitée, rien ne se passait, et pourtant, quelque chose était en train de changer... ou de revenir à la normale...
Peut être que ce Dieu avait bien hérité de notre Mère à tous un coeur lui aussi...