Préambule



Le binôme... Une unité combattante primordiale lors des combats, deux combattants dévoués l'un pour l'autre évoluant dans un univers violent, usant de leur talent pour s'entre protéger et pour infliger un maximum de dégât à l'adversaire. Le binôme est une entité, lorsqu'il est connu, il est craint de ses ennemis, il apparaît et disparaît à sa guise... Mais qu'est ce qu'un bon binôme ? Qu'est ce qui fait sa force ? Comment opère t'il ? Un binôme ne peut se passer de règle, de commandement... Son efficacité réside en une stricte discipline, en une application résolu et infaillible des 10 commandements... Les 10 commandements du binôme... Dans ce manuel, nous avons décidé de vous en faire part, afin que vous aussi puissiez voir ce qui fait la force du binôme, ce qui en fait son existence. En se référant sans cesse à ces commandements, le binôme s'inscrit dans un esprit militaire concis, dans une infaillibilité guerrière... Le binôme ne fait qu'un et avance vers la victoire, les sens en éveil, l'esprit prêt à toute éventualité, sans peur de la mort, sans peur du repli. Appréciez vous même la finesse de la réflexion et les infinies possibilités qu'offrent les 10 commandements du binôme...

Premier commandement : Pour choisir sa proie, du flair il aura.



Une étape très importante lors d’un combat nécessite de repérer la cible idéale : pour cela il faut un certain sens de l’observation et une bonne dose de flair, en effet il est nécessaire de toujours s’assurer que l’individu choisi remplisse toutes les conditions faisant de lui le spécimen idéal... Il est notamment préférable de choisir une proie solitaire, isolé dans le combat, afin de la surprendre et de l'abattre sans craindre de contre-attaque immédiate (dans le cas contraire veuillez vous référer à la dernière partie de ce manuel). L'individu complexé, peu sur de lui, inquiet, peureux... etc, est également à choisir comme cible privilégiée, car il opposera une résistance moins grande... Pris dans la furie des combats, les alliés ne remarquerons pas ce manque de défense et ne se souviendront que de l'acte héroïque du binôme qui à contribué à éradiquer une vile menace. Le flair consiste également à déceler le potentiel des ennemis plus puissants, afin de prendre une décision à leur sujet. Il existe plusieurs issues à ces discussions, des choix qui peuvent s'avérer douloureux, difficile... Mais dans tous les cas, ce sera le flair, et lui seul, qui aura permis d'éviter un cruel manquement au 9ème commandement...

Deuxième commandement : Afin de surprendre sa proie, bien se camoufler il devra.



Une fois la proie repérée, il s’agit de trouver un moyen adéquat pour l’approcher sans éveiller ses soupçons. Les deux équipier doivent alors utiliser une technique de camouflage : plus qu’un simple déguisement, plus qu'un simple tour d'illusionniste... Il faut en fait se fondre dans la nature, ne faire qu’un avec elle, en devenir un élément indissociable. De nombreux outils peuvent être utilisés, tels que le bonnet de fougères ou la combinaison de feuilles mortes...

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Pour ceux que cela intéresse, la technique du camouflage peut également être utilisé dans un cadre plus personnel, permettant notamment de contempler l'elfette de ses rêves ( ou la géante, ou même la naine, cela relève en effet des goûts personnels, et je ne me permettrai pas de dire que certains goûts sont plus que contestables... ) sans qu'elle ne s'en appercoive. Néanmoins ceci n'entre plus dans le cadre du binôme, même si selon certaines rumeurs, le faible pourcentage de naine entraîne des opérations binomiales de ce genre dans les contrées de Kazad... Mais cela ne nous regarde pas, soyons en convaincu !

Nous ne nous appesantirons pas plus sur ce sujet, préférant laisser une grande liberté d'imagination et d'action aux jeunes prétendants désireux de tester cette belle et grande technique...

Nan mais dis donc, nous on sait bien ce que vous faites aux petits animaux de la forêt, et on n'en fait pas tout un plat ! On est pas des Olympiens, nan mais !

Troisième commandement : Pour atteindre sa proie, l'approche il travaillera.


Afin d'intervenir le plus rapidement possible, avec vivacité et adresse il existe plusieurs possibilités. La première se base sur un camouflage parfait et se nomme également couramment l'embuscade. Mais le camouflage n'intervient pas dans ce commandement.
Il est possible d’utiliser des méthodes plus réfléchies et nécessitant plus de travail et de préparation : l'approche est en fait initialement préméditée et arrangée afin d'utiliser au maximum les immentissimes capacités du binôme. Il existe plusieurs contextes d'approche. L'approche en combat, qui va en fait ressembler à une charge bestiale accompagnée de hurlements rageurs destinés à attirer l'attention de l'adversaire pendant que le camarade de combat se glisse calmement à l'opposer de la cible pour lui adresser un fatal coup d'estoc (et oui, tout en finesse).
Lorsque la cible n'est pas sur un champ de bataille, il est alors préférable de faire une approche en douceur... Pour un nain par exemple, approchez vous en lui disant que vous connaissez un super magasin avec des prix terribles sur les tonneaux de bière. L'individu est alors mis en confiance et la suite de l'attaque peut se faire plus facilement, avec notamment un contournement de l'adversaire pendant que le premier membre du binôme discute des prix. Bien sur, le mieux est de ne pas se faire repérer jusqu'au moment où l'on plante la lame dans le cou gras de notre proie... Enfin, tout cela n'est que théorique, il arrive que l'on tombe sur certains imprévus, et il faut alors coûte que coûte s'adapter pour ne pas compromettre les chances de succès...

L'adaptation, c'est un grand coup dans la gueule ?
Chronique très sympathique!

Quatrième commandement : Pour attaquer sa proie, se coordonner il devra.


La coordination… Une étape importante précédant la mise à mort. L’efficacité du binôme réside dans sa capacité à condenser son action dans un intervalle de temps extrêmement réduit, et ce afin de ne laisser aucune chance à son adversaire. Prenons un exemple de la vie courante, un olympien, de préférence rebelle, dégoupillant une grenade pour la lancer sur un pauvre groupe d’elfe sans défense… Le binôme n’hesite pas un instant. Stimulant par des appels stridents les elfes postés aux alentours, il décrit en quelque mot les attaques à porter. Fort d’un sens inné de la stratégie, il détermine rapidement les forces et faiblesses de son adversaire et, profitant de son attitude offensive, il attaque avec promptitude, talent, génie et en parfaite synchronisation. Les gestes sont parfaits, l’attaque est excellente. La cible est en générale prise par surprise, stupéfaite par la réactivité, l’efficacité, la vitesse d’action et de coordination des forces qui l’attaque. La coordination va de paire avec les autres commandements. Ceux-ci sont tous indissociable les un des autres et nécessite une parfaite maîtrise binomiale, comme vous pouvez le constater en les découvrant.

[hrp/ Spéciale dédicace à Clint ]

Cinquième commandement : Au bon moment le coup de grâce il donnera.


Le coup de grâce est l’étape décisive, la consécration suprême venant récompenser le travail accompli.
Tout d’abord il faut choisir quel membre du binôme aura l’honneur d’effectuer cet acte noble et indispensable. Pour cela nous avons recensé plusieurs méthodes existantes, allant du traditionnel tirage au sort à l’aide d’une piecette à des méthodes plus originales telles que la courte barbe (méthode optimisée si la victime est un nain !).
Quoi qu’il en soit il est conseillé de passer un minimum de temps sur cette étape, en effet il serait stupide que la victime puisse s’échapper pendant ce temps …
Bref lorsque le membre désigné à enfin le champ libre, il dispose de toute une palette de techniques et d’outils afin de faire son office dans les conditions les plus agréables qu’il soit.
Nous n’allons pas rentrer dans les détails afin de ne pas choquer le jeune public, mais sachez que ces techniques sont très diverses : tandis que certains testeront leur dextérité à l’aide de gros cailloux, d’autres se jettent sur l’ennemi agonisant en portant de grands coups de massues ou de haches (la rapière n’est pas un bon choix dans ce cas précis, il serait dommage d’être trop emporté par sa fougue et de briser la lame), on parle même d’un elfe ayant un jour utilisé une pioche, mais cette information est à vérifier.
En conclusion, dans cette approche finale, deux points sont à retenir :
- les membres du binôme ne sont pas des sadiques ! le travail doit etre fait rapidement et proprement (oubliez la pioche)
- le plus important : la classe l’emporte sur l’efficacité. Pour reprendre un célèbre philosophe elfe qui a dit un jour, quoi que vous fassiez, faites le avec classe, cela s’adapte particulièrement à ce type d’actions (pour plus d’informations veuillez vous reporter au 9eme commandement).

Sixième commandement : En toute circonstance, preuve de finesse il fera.


La finesse… Loin de nous l’image du binôme sauvage qui écrase son espadon dans un grognement burlesque, laissant éclater sa joie par une éructation grotesque et barbare après avoir anéantit son adversaire… Non… Le binôme se doit d’être fin. Car c’est dans la finesse que naît la classe et la classe reste primordiale. Ainsi, chaque membre du binôme doit cultiver la délicatesse, et ce dans l’application de chacune de ses attaques, dans la réalisation de chacun des commandements…
Prenons un contre exemple : le géant. D’après certaine rumeur, celui-ci s’acharne parfois sur sa cible en le piétinant lourdement, faisant usage de sa masse et d’un déhanchement ridicule pour faire perdre à son adversaire toute contenance… Le géant saute et broie sans aucune délicatesse. Le résultat est là me direz vous, certes, mais le géant perd ici toute image de civilisation et ceux qui l’entoure considère son action comme un acte bas et bestial. Il perd ainsi un soutien qui aurait pu être très important.
Le binôme agira quand à lui par de léger coup d’espadon, quelque rocaille et de légers sorts, amenant la mort par des voix subtiles. L’entourage constate le raffinement et ne peut alors se permettre de nier la civilité et la classe certaine du binôme, ce qui lui permet de coller avec le plus de précision possible au neuvième commandement, dont nous vous ferons bientôt part.