…Ou l’histoire de la formation de 3 jeunes géant .

PARTIE 1 : LES ORIGINES.

Un jour comme les autres, ou Methos observait le ciel se couvrir . Il maudissait par dessus tout la pluie. Mais son esprit était ailleurs, il marchait d’un pas lourd vers la grande place de Zagnadar ou un pigeon lui avait apporté un message l’avertissant qu’on avait besoin de ces services de Mentor.


Il aimait enseigner aux jeunes imberbes le maniement du sabre et la découverte de l’élément du feu.
Mais malheureusement ces derniers élèves étaient soit des chteusses des hautes montagnes de Zagnadar incapable de comprendre la moindre parole, soit des géants pris d’une crise aiguë de zombisme …


Il était noyé par ces pensées si bien qu’il avait maintenant la grande place en vue . La pluie était tombée a flot depuis et Methos était trempé aux os .


Il arriva enfin à trouver un abri, Deathscyte l’y attendait en compagnie d’autres géants . Une odeur d’aisselle de nain imprégnait cet abri de fortune. Odeur provenant sans doute de l’écurie quelques mètres plus loin se disait Methos .


Deathscyte salua son compère , fît quelques pas en arrière et laissa place aux autres géants .
Ils étaient au nombre de trois exactement.


-"Voilà TES élèves Methos !" Lança Deathscyte .


Trois élèves à la fois , cela s'annonçait mal ...

Un premier géant se détacha du groupe, Methos le reconnu , c’était une tête connu de Zagnadar , le fougueux Gnark .


Un second géant ou plutôt une géante s'avança ensuite, une jolie jeunotte pensait d’ailleurs Methos.
Elle se présenta rapidement, son nom était Fara .


L’odeur se fît alors plus oppressante, cela provenait de la seconde géante qui venait clore les présentations.
Encore une chteusse … grommelait Methos .
Il décrypta ces mots qu’il avait apprît a traduire lorsqu’il écoutait Mormus.
Il en déduit qu’elle s’appelait Pagh Wraith .


Methos inquiet des géants qu’on lui avait confié eu la soudaine bonne idée de se détacher de ces élèves pour quelques jours.

- "Bien les jeunes, votre première mission serra de cheminer ensemble vers le marais d’Alwestzag , réfléchissez bien et pensez a dire au revoir à vos parents car vous risquer de ne plus les voir de sitôt .
Je pars dès ce soir pour ma part et j’arriverai là bas bien avant vous.
On va dire que cette mission, Methos réfléchit alors plusieurs secondes , servira à tester votre sens de l’orientation et votre endurance et surtout pour apprendre à vous connaître ."



Methos salua alors de la tête ces élèves , tourna les talons et repartit sous la pluie en pestant le ciel …

gnark avait bien écouté les paroles de Methos, plutot inquiet et intimidé, il n'en avait perdu une goutte...
cela faisait plusieurs mois qu'il souhaité intégrer les rocs mais n'avait pas encore eu l'occasion de faire ses preuves...
il n'avait pourtant pas perdu de temps et avait continué a s'entrainer avec ardeur.
cette mission l'intriguait au plus haut point, il avait fait son paquetage et était pret a quitter zag pour plusieurs mois s'il le fallait...
a la fin du discours de Methos, il rejoignit ses deux collegues logés a la meme enseigne...
se présentant:

salut a vous, je suis gnark, j'ai deja eu l'occasion de vous croiser aux alentours de notre bonne vieille ville. j'espere que l'on aura l'occasion de se découvrir plus amplement tout au long de cette mission...

fit il accompagnant son discours d'un clin d'oeil loin d'etre lourd de sens meme si le charme de ses camarades n'etait pas sans le laisser indifférent...

Gné ?

Pagh avait quitté avec tristesse sa nouvelle patrie et maison. Depuis son arrivée de la chteuse abyssale, la chteuse encore plus profonde que la chteuse profonde, à Zagnadar, elle avait élu domicile entre quelques moellons de la fontaine à l'entrée de la cité, enfin pas trop près non plus parce qu'elle avait encore coincé entre deux neurones l'une des mises en garde de son grand'pa "tidiou qu'j't'dis faire gaffe à l'eau !! qu'c'est pas naturel et qu'ça fait partir not' protection naturelle !! tidiou d'éviter l'eau si't'veux pas mourir du soleil".
Adieu donc son oisive nouvelle existence adossée à quelques murs à taquiner la volaille locale, quelques briques portaient maintenant les splash et les plumes de ses exploits. Maintenant qu’elle s’rait un ROC et qu’ça l’faisait, mais qu’pour l’instant c’était encore les murs qui gagnaient.

Lusse Gnark. Qu’c’est Pagh qui t’causoit.
Qu’c’est qu’t’as dit quoi après ton nom ?
Qu’j’aime bien ton nom, qu’ça fait l’même bruit qu’les piafs de Zag quand ils r’contrent mes briques.

L’espace d’un instant, un blanc sourire éclatant zébra sa face maculée de la boue des marais voisins. Elle portait pour tout bagage son bâton, son lance-pierres, les quelques guenilles qui la couvraient depuis sa puberté et quelques rondins de bois qu’elle avait trouvé en route. En mâchouillant et chiquant les graines de violettes locales, elle ajouta.

Qu’c’est chouette les marais. Qu’l’eau d’ici elle m’plaît, elle m’protège bien.
Qu’on va r’masser des m’dragores pour qu’les ROC y nous laissent taquiner les chèvrefeuilles ?

Les chèvrefeuilles, c’est comme ça qu’son grand-pa appelait les elfes, une histoire d’affiliation et de caprins bouffeurs de verdure qu’elle avait pas comprise, mais ça, paraît qu’c’est normal.

Qu’c’est Pagh, et qu’j’y suis d’jà parti.

Quelque chose perturbait quand même la jeune Pagh. Toute cette peau exposée, surtout sur le géant qu’il appelait Fara et qui portait de habits bizarres sans peau d’bêtes avec une drôle d'odeur.

gnark écoutait attentivement ce que lui racontait sa nouvelle collegue, il se concentra du mieux qu'il put mais n'arriva pas a saisir l'integralité de son discours...elle devait provenir d'une montagne bien éloignée pour s'exprimer ainsi.
il reflechit un moment et lui réadressa la parole...

ce que je disais apres mon prénom?
euh...
la pointant du doigt
Pagh, Gnark, Fara poumpoum chevrefeuilles pas bô pas bô!

gnark se dit qu'il ferait mieux de cacher les livres qu'il avait dans son paquetage s'il ne voulait pas qu'elle le questionne sur l'utilité de ces objets étranges...

Fara était arrivée il y a quelque temps à Zagnadar. Elle avait été impressionée par la taille de la ville. Elle l'avait parcourue pour voir ce qui se cachait derrière ces hauts murs. Elle s'était tout de suite dirigée vers l'armurier: elle était en quête q'un équipement. Malheureusement sa bourse était trop maigre pour ce qu'elle envisageait. Elle alla donc ramasser de la caillasse et la revendre pour gagner de l'argent.
Elle croisa des géants arborants le blason des ROC. Elle se renseigna et découvrit que ces ROC s'occupaient de la défense de la ville et bien d'autres choses encore, elle décida donc de postuler.Un dénommé Methos devait s'occuper d'elle et de deux autres géants.

Salut vous deux !! Je me présente, je suis Fara. J'espère que le voyage va bien se passer ainsi que la suite des évènements.

Ils prirent la route en direction du marais. Ils s'entrainèrent à tour de rôle pour être prêts pour plus tard. Ils croisèrent quelques géants faisant partis des ROC. Fara remarqua que chacun était marqué par un élément. Elle n'avait pas encore fait son rituel de la croix mais elle avait hâte. Ils arrivèrent au marais et virent un géant du feu assit en train d'observer l'horizon, il s'agissait de Methos. Fara le sortir de sa rêverie.

Methos ? Nous sommes tous là et prêts à recevoir les premières infos.

chouettes chroniques!

PARTIE 2 : 1ERE MISSION , SOURCER UN JOUR , SOURCER TOUJOURS .

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Methos sursauta alors aux paroles de Fara il jeta rapidement un mégo qui sentait étrangement la violette .
Il était allongé au bords du marais et fixait les flammes de son feu de camp avec une lueur de bonheur dans ces yeux .


Methos attendais maintenant depuis plusieurs jours ces élèves au marais.

Ce temps lui avait permis de trouver quelque chose à faire pour occuper les jeunes et les faire progresser.

" Bien bien bien …. Tout d’abord bienvenu en ce lieu quelques peu étrange , lieu qui à connu beaucoup d’histoire qui à vu mourir beaucoup de héros et qui est surtout réputé pour son odeur oppressante ...."

"Ca aurra au moins le merite d'éviter le zombisme", rajouta dans sa barbe Methos .

"Cette nuit , reprit Methos, en fixant les flammes de mon feu de camp ,mon élément à guider mes pensées, et le -=FEU=- m’a fait une révélation …

J'ai décidé de vous mettre à l'épreuve ! Ces épreuves auront pour but de finaliser votre entrée chez les ROCs ! Ne vous attendez donc pas à une partie de plaisir.

Ces missions vous apprendront à travailler en équipe, à respecter les ordres du supérieur hiérarchique et surtout à comprendre et maîtriser votre élément dans toute les situations.
Toutes les valeurs qui ont fait la renommer des défenseurs de Zagnadar !

Tous est dit , on peut maintenant passer à votre première mission."

Methos tendis alors une carte gribouillé en hâte au géant du groupe : Gnark .

"Cette carte indique la position de l’objectif de la première mission : un plan de genévrier.
Votre mission est dans mettre plein votre sac et de ramener tout cela aux halls de Zagnadar .
Un seul conseil pour la suite : tâcher d’en ramener le maximum il vous serra plus utile que vous ne le pensez.

Voilà je me rends au dit genévrier, la seule difficulté est qu’il fait nuit et que je vous impose d’arriver avant les premières lueurs du jour, sinon considérez votre entrée chez les Rocs comme un échec.
Vos recherches débuteront lorsque vous ne me verrez plus au loin.
Faites preuves d’intelligence et d’esprit d’équipe.
Bonne chance … "

Methos partis dans la pénombre, direction plein nord alors que le plan de genévrier se trouvait plein sud. Il espérait se débarrasser définitivement de ces élèves .

Pagh Wraith avait écouté en silence le long monologue de l’homme qui était devenu leur mentor, silence seulement interrompu par les bruits nocturnes de la faune locale, les coassements des grenouilles, les stridulations des grillons et les bloublou joyeux des bulles qui remontaient à la surface de l’étang dans lequel elle trempait jusqu’à la taille.
Rapidement, elle fit le point sur les quelques mots qu’elle avait compris et retenus, elle allait devoir trouver du gnévrier avec Gnark et Qui-Sent-Bon pour devenir un Roc . Pour cequi était du discours de Methos sur les lueurs d’intelligence pour jouer en équipe aux échecs dans les halls de Zag, elle avait pas franchement tout compris, mais elle savait suivre les gens qui savait.
Pagh regarda vaguement le bout de chiffon griffonné que leur montrait Methos. Elle en avait déjà vu de semblable : ça servait aux gens intelligents pour qu’ils écrivent des trucs pour pas les oublier. Néanmoins, c’était son premier pas vers la ROCitude, aussi se mit elle en route.
Derrière elle les dernières flammes du feu de camp s’éteignaient la plongeant dans la pénombre la plus noire. D’un commun accord, les 3 jeunes gens s’étaient séparés afin d’augmenter leurs chances de trouver le gnévrier avant les premières lueurs du jour. Pour sa part, Pagh avait opté pour la direction opposée au départ de leur mentor, elle était peut-être pas très futée, mais elle savait pister un minimum des empreintes de géants dans la gadoue.
D’une voix de stentor qui fit taire les crapauds, elle entonna une chtite comptine de sa composition, d’un pour repousser le malaise naissant de se trouver toute seule, et de deux parce qu’elle avait déjà mangé son pigeon et qu’elle voyait qu’cette solution pour garder le contact avec ses compagnons :

(sur l’air d’Il était un petit navire)
Il étoit un p’tit marais, il étoit un p’tit marais,
Qu’Pagh n’avoit ja-ja-jamais barbotté, qu’Pagh n’avoit ja-ja-jamais barbotté, ohé ohé

Du gnévrier qu’on va trouver, du gnévrier qu’on va trouver,
Et d’gadoue se tar-tar-tartibouiller, et d’gadoue se tar-tar-tartibouiller, ohé ohé

Finalement la nuit et le marais crièrent grâce, et elle déboucha hors des fourrés humides.
Au loin, elle apercevait quelques géants, aussi prit-elle leur direction pour s’renseigner sur l’gnévrier.

la premiere mission emballait gnark...
il avait deja eu affaire a un plant de genévrier et il avait pu constater la force qu'il fallait pour en récolter.
certes ce n'etait pas comme taper sur la tete d'un elfe mais il allait pouvoir en ressortir plus fort...
il attrapa la carte que lui tendait methos et l'étudia...
il comprit peu à peu le sens qu'elle renfermait et se douta de la direction a prendre pour trouver le lieu tant convoité
une nuit...il fallait faire vite...
se tournant vers ses deux collegues pour leur faire part de ses découvertes il remarqua effaré que pagh avait deja décampé, qui plus est, dans la mauvaise direction...gnark tenta de la rappeler...en vain!
il s'adressa a fara:

fara, ce plant de genévrier, je crois savoir ou il se trouve, c'est par la en direction du sud pointant du doigt la direction, methos essaye de nous induire en erreur.
je vais partir de suite tu n'auras qu'a me rejoindre la bas, je pense pouvoir y arriver assez vite

gnark ramassa son paquetage et prit un chemin de traverse, il connaissait assez bien l'environnement du marais...
apres plusieurs heures de marche il sentit qu'il s'approchait...
ce qui l'entourait ressemblait étrangement à ce qui était dessiné sur la carte que lui avait donné methos...
il chercha dans la flore environnante le genévrier...
lorsqu'il buta sur quelque chose de dur. gnark s'écroula de tout son long et se retourna en pestant
zob!
la chose qu'il croyait tout d'abord etre une pierre n'était autre que methos qui s'etait assoupi a l'ombre du genévrier...
gnark qu'une profonde joie envahit, venait d'accomplir la quete dans les temps.
il s'alongea lui aussi aupres de l'arbre laissant methos dormir...
il espérait que les deux autres arriveraient assez vite, l'aube pointait le bout de son nez...

Fara avait écouté Methos avec attention. Ils devaient trouver un genévrier avec l'aide d'un carte qu'elle eut à peine le temps de bien voir. Pagh était partie rapidement, quand à Gnark il lui dit de le suivre et partit juste après. Elle se retrouva seule et prit la direction que Gnark avait prise. Le marais était un endroit insalubre et la nuit n'y arrangeait rien. Fara avait du mal à avancer, ses pieds s'enfonçaient dans l'eau et les moustiques l'envahissaient.
Fara fouilla dans son sac pour essayer de trouver quelque chose contre les piqures. Elle trouva das graines de violette qu'elle avait ramassé quelques temps avant. Elle se rappela avoir demandé à Methos, il y a quelques jours, à quoi servait les graines de violette. Elle les planta. Les fleurs apparurent rapidement, Fara s'en étonna. Elle les cueillit. Methos lui avait dit que l'on pouvait les fumer, mais elle ne connaissait pas les effets secondaires. Elle décida donc d'essayer.
Fara du se remettre en route. Mais elle avait du mal à mettre un pied devant l'autre et sa vue s'obstrua. Malgré tout elle arriva à bon port, elle apperçut Gnark et Methos allongé l'un à côté de l'autre. Elle se posa quelques questions. Elle comprit pourquoi Gnark était parti si vite. Elle rigola et espéra que Pagh arrive rapidement.

Toujours chantonnant à tue-tête, Pagh hata le pas vers des géants.
Bientôt, elle put vaguement distinguer leurs formes géantes à travers un étrange brouillard violacé qui les entourait.
Elle arriva enfin à leur niveau, toussota pour dissiper le parfum oppressant de la violette, et lança un vigoureux :

Gouuuuude Morninnnnngueuuuuh Miam-Miammmm

Pagh lança ses deux jambes en avant et chuta de ses presque trois mètres sur son généreux postérieur, puis poussa un immense éclat de rire.
Ensuite, elle fouilla son modeste paquetage et sortit quelques lamelles de viande malodorante qu'elle proposa à son entourage.

Qu't'en veux ? Qu'c'est d'la bonne barbaque bien fraîche d'y a pas deux s'maines. Nan ? Qu'ça va pas Fara, qu't'es toute bleue ?

Il y avait foule autour du massif de g'névrier, quelques géants de passage restaient pour voir les cours particuliers que distillaient Methos entre deux bouffées de violettes :

Je vous ai laissé quelques rochers -kof kof- Prenez-les pour casser quelques grosses branches -kof kof- ça vous sera plus facile.

Pagh et Fara essayèrent bien de suivre les conseils embrumés de leur mentor. Les rochers semblaient néanmoins bizarres, peu appropriés à la tache sus-nommée. Perplexes, Fara trouva la réponse :

Ah, il y a une inscription gravée dessus :
Made in Zagnadar, caillasse à usage unique, si vous arrivez à me lire et que vous n'êtes pas le lanceur c'est que vous êtes trop prés et que vous allez avoir très bientôt un énorme mal de crâne.
C'est des rochers de rechange, on peut rien faire avec.

Pagh reprit alors son bâton et commença le difficile labeur de faire tomber quelques baies en frappant sur le tronc. Sa force était encore celle d'une jeune géante, aussi tous ses efforts se soldaient souvent par quelques copeaux de bois et des épines tombant des branches. Mais elle sentait le regard vitreux de son mentor secrètement l'encourager, aussi tous, ils continuaient de s'acharner à la besogne.
Après deux jours, un être frêle et minuscule, précédé d'une fragrance rosé et d'un mouvement de cape, fit son apparition dans le bosqué d'arbres. Elle saisit quelques mots : Olympienne, Ambassadrice, Hardaway, Visa... mais toujours aucune nouvelle d'une bonne bouffe.

Made in Zagnadar, caillasse à usage unique, si vous arrivez à me lire et que vous n'êtes pas le lanceur c'est que vous êtes trop prés et que vous allez avoir très bientôt un énorme mal de crâne.

J'adore ! Pagh Wraith, continue !

Cela faisait maintenant un grosse poignée calleuse et géante de jours que Pagh, Fara, Gnark et un nouveau venu Chimaira suaient sang et eau à la besogne sous les ronflements d'encouragement de leur mentor Methos. La récolte était particulièrement fastidieuse, les baies les plus juteuses et attirantes étaient aussi celles les plus à l'abri de prédateurs au coeur des arbres épineux.

AAAAAARRRRRRG, maaais ma baieee. Ssssaloupiaud d'rongeur.

Une Pagh échevelée et hirsute, couverte d'épines, en équilibre sur des branches bancales, venait de se faire chourraver ses baies par un écureuil narquois. Dépitée, elle se ravisa sur quelques baies plus accueillantes.

Chemin faisant entre les arbres griffus, ses poches se remplissaient et elle se trouva bientôt chargée à bloc devant une branche pleine de promesses et de fruits gorgés de soleil. Ni une, ni deux (trop compliqué), elle enfourna les baies dans sa bouche grande ouverte, pour le temps du retour.
La tête relevée, elle rebroussa chemin, l'équilibre précaire mais néanmoins assuré, quand soudain... le sol disparu et Pagh battant vainement des bras sans la moindre branche de salut s'affaissa tête la première dans un grand giclement entre ses lèvres de jus noir et sirupeux, accompagné par les ricanements moqueurs d'une famille de rongeurs.

Faloupiaud d'fongeu. F'aurai fotre feau.

Après quelques heures très constructives à faire fuir la faune locale à coup de cris et de chants guerriers ponctués de borborygmes et de gargouillements digestifs, Pagh retourna au campement des apprentis ROCs, le teint cireux et l'haleine peu ragoutante.

Qu'Methos. Qu'j'm'sentois pas biench. Qu'j'm'en allois dégobillasser. Beuarrrk.

Cependant, l'ambiance au camp était loin d'être guillerette. Methos et Hardaway pliaient leur paquetage et incitaient les néophytes à décamper sur le champ pour retrouver la quiétude des murs de Zagnadar.

Des bouffe-laitues se rapprochent par le sud et vous n'êtes pas de taille. Pliez vos affaires et allez rapporter votre récolte à Zagnadar, nous vous couvront.

Fara, Gnark et Chimaira prirent immédiatement le chemin du retour, non sans essuyer quelques tirs d'archers chèvrefeuilles invisibles. Pagh, elle, prit la direction du marais, histoire de se rafraichir les idées et de se purger la bedaine. C'est avec joie qu'elle barbotta dans la boue et ingurgita l'eau saumatre, avant d'enfin reprendre la direction de Zagnadar.
La route était pénible, Pagh se trimballait pierres rugueuses et baies qui lui provoquaient de l'urticaire et des renvois à chaque fois qu'elle y pensait. Heureusement, il y avait les graines de violettes...

G'névrier, pas bon. Violette, bon.
Faut qu'j'cause à Methos. Qu'c'est dur à digérer d'venir un ROC.
Et f'drait qu'on r'place les pigeons d'Zag par des zécureuils, ouais, qu'ça plairoit 'achement d'm'r'cevoir de messages par des zécureuils et d'les taquiner entre deux grosses caillases.

Pierrefendre était avant tout une petite communauté de chasseurs mais quelques Géants avaient choisi de se lancer depuis plusieurs générations dans l'élevage. On était cependant loin des troupeaux dociles et charnus que les Olympiens faisaient se multiplier. Ici dans ce village, on se contentait de bétail moins fragile, qui aimait soit les pentes abruptes des abords des Falaises de Zag, soit les plaines herbeuses qui verdissaient un court moment de l'année à l'Est.

- D'la chèfre et du bichon ch'fais mon bon meuchieu ! Avait déclaré le vieux Mâchemolle, un surnom qui lui venait des dents qu'il avait perdues très jeune pour cause de duel de fiançailles râté, son ex-future-douce l'ayant étendu à la deuxième relance.
Heureusement pour lui, le garde qui faisait sa ronde l'avait souvent entendu parler, du moins gémir sur son sort ou dire du mal de ses voisins, donc il n'eut pas de difficulté à faire abstraction des problèmes de diction du vieux Géant.

Si le fermier avait interpellé la milice de Pierrefendre, c'est que son cas était selon lui désespéré, en tout cas encore plus que d'habitude.
En une saison, il avait perdu déjà quelques biquettes, dont les carcasses à moitié dévorées jonchaient régulièrement le sol à l'aube, mais le prédateur semblait s'attaquer même aux bisons, infligeant des morsures étranges. Les troupeaux perturbés ne fournissaient presque plus de lait et l'anxiété donnait à la viande un goût aigre.
Oh bien sûr il avait surveillé les parages, restant des nuits entières aux aguets, mais c'était toujours la même chose. Tout était calme, puis d'un seul coup le bétail s'affolait. Des meuglements, des coups de sabots, mais dans la panique impossible de voir l'intrus. Le vieux resta relativement discret sur le fait que sa vue n'était plus celle d'un jeune géant de l'Eau.
Mais la tragédie de Mâchemolle ne s'arrêtait pas là. Milekha avait disparu. La bisonne, issue d'une filiation choyée dans cette ferme depuis l'arrière arrière-grand-père qui s'était peu à peu domestiquée sans perdre les qualités de sa nature sauvage, rapportait les principaux revenus du cheptel.
Le garde avait constaté des traces de l'animal qui s'éloignait, mais du mammifère pas de nouvelles.
Avait-elle été effrayée et s'était-elle échappée ? Ou chassée et tuée loin dans la plaine ? A moins que la chose qui s'en prenait au troupeau l'ait enlevée pour la dévorer plus tard dans son antre ?... Le pauvre éleveur se rongeait les sangs, la perte de cette bisonne ruinerait sûrement son exploitation !

Lorsque la milice de Pierrefendre renvoya les parchemins d'informations à Zagnadar, Méthos y trouva une excellente mission à faire remplir à son groupe de novices. Tous se mirent en route.

Et dans une cave obscure un Géant ricana, laissant les os de ses colliers s'entrechoquer sur son torse dans un bruissement malveillant.

PARTIE 3 :
2ème MISSION : RAM'NEZ MOI MA MILEKHA NON'DEDIOU

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Methos se trouvait au centre d'un groupe de géant .
Il les surplombais d'une tête au moins .
Tous avaient la tête levé vers lui et l'écoutaient avec interêt

- Héhé salut les jeunes ,tout d'abord je tiens à vous féliciter pour avoir ramené du genevrié ,j'vois que vous êtes des coriaces !

Par contre si je vous ai réuni ici c'est pas pour vous lécher vos joli bottes de 7 lieux toute neuve pendant une heure puisqu'elles sont déjà toute propre.


Methos lacha un petit ricanement et enchaina.

- 'vas falloir les salir les jeunes pour me prouver que vous êtes digne d'être accepté chez les ROCS !!!

C'est pour ça que j'vous ai reunis , la milice de Pierrefendre nous à envoyé un pigeon en nous demandans de résoudre le problème d'un chteusse de là haut .

Methos leur narra alors l'histoire du vieux Machemolle .
Les jeunes baillait au fur et à mesure que Methos parlait , ce qui eu dont de le froissé ...!

- Bien , on va couper cour , vous aurrez tous comprît qu'on vas devoir certainement se frotter à beaucoup plus fort que nous pour sauver cette pauvre bisonne de son cruel destin !

- Donc, pensez à appliquer des pommades sur vos griffures de genevrier ,à soigner vos crampes dût au trajet , à dire aurevoir à vos parents parce que .....

ON DECOLLE DANS 10 MIN , PAS UNE DE PLUS !!! RENDEZ VOUS ICI ! DISPOSEZ !


Methos regardait avec plaisir les jeunes paniquer et courrir dans toutes les directions.

gnark avait baillé tout le long du récit de methos pour se réveiller précipitamment lorsqu'il en tendit:

ON DECOLLE DANS 10 MIN , PAS UNE DE PLUS !!! RENDEZ VOUS ICI ! DISPOSEZ !

il détalla du plus vite qu'il put afin de préparer le peu d'affaires nécessaires
chemin faisant il se questionna quand à l'identité de ce machemolle, il réfléchit entre autre sur le possible lien de parenté de pagh avec ce fermier puisque tout deux parlaient un phrasé particulier et tout deux étaient en étroit lien avec la terre...
bof on verra plus tard, a près tout c'est peut etre la bisonne son aieulle...

Chimaira fut retenue aux portes de Zagnadar par une affaire qui lui tenait à coeur...
Chimaira est désormais en route et se questionne sur cette bête qu'il doit rencontrer...la pression monte à l'approche de la rencontre et Chimaira espère être à la hauteur pour pouvoir montrer aux Rocs qu'il est digne de faire parti de leur rang.

Une fois la permission des anciens obtenue, une fois équipé grâce à son mécène, Justus pris la direction des montagnes et du petit groupe qui les gravissait à l’heure actuelle pour trouver le prédateur qui hantait la région.
Un pigeon devait les prévenir de son arrivée prochaine. Pourtant Justus ne voulait pas trop les retarder ni même nuire à la mission de quelque façon que ce fut. Chaque jour, la bête pouvait encore attaquer un troupeau ou mettre en danger un membre du peuple des géants, de son peuple. Il pensa à sa petite sœur et cette pensée seule influa l’énergie dans son corps musclé.
Il courut donc, nanti de ses bottes de sept lieux, avec la grâce propre aux géants de l’eau, sa foulée régulière avala la distance qui le séparait de ses futurs compagnons, il avait raté les premiers pas du groupe, le moment ou celui-ci se fédère et devient une escouade des Rocs plutôt qu’un ramassis de fermiers tout juste sortis de leur cambrousse.
Chemin faisant, Justus vit au loin une masse puissante, un corps qui avait connu la guerre, qui avait affronté des adversaires et n’avait pas connu la défaite, son cœur manqua deux battements, il ralentit son allure, Hardaway, l’oracle, de son pas tranquille de seigneur de la terre des géants, avançait sur son chemin, venant dans sa direction. Justus s’arrêta alors, observant le titan. Dans les légendes, on dit que les paroles d’une telle légende restent gravées dans l’esprit de celui qui l’écoute, si c’est vrai, alors Justus devint sourd car l’enfant en lui resta pétrifié d’émerveillement alors qu’Hardaway lui parlait. Il était question de mission le rappelant à Zagnadar, de la mission et peut être d’autres choses.
Justus remercia en bafouillant quelque peu l’oracle et l’observa un long moment s’éloigner.
Enfin, au matin du troisième jour, il les vit enfin. Ils étaient dans leur campement, profitant des conseils d’un des anciens qui les guiderait.
Son sang battait ses tempes, ses yeux étaient rouges de la fatigue accumulée. Hors de question de se présenter comme ça, avec ce degré de lassitude, il ne serait qu’un poids et le groupe ne semblait pas vraiment en mouvement, attendant quelque chose ou quelqu’un. Peut être avait-il reçu un pigeon entre temps ? Un autre compagnon.
Il avisa un conifère, repéra une pomme de pin, la fit tourner un peu sur sa tige et s’allongea sous l’arbre pour un sommeil réparateur. Peu après la pomme chuta, réveillant le géant.
Justus, prit son courage à deux mains et vint à la rencontre du groupe
- Je vous salue, compagnons, j’ai obtenu l’autorisation de me joindre à vous pour cette quête.
Tandis qu’il parlait, il ne pouvait s’empêcher de tirer sur sa moustache, signe chez lui de grande nervosité.
- J’espère me montrer à la hauteur et je suis désolé si c’est mon arrivée qui vous a retardé.
Il inclina la tête à l’attention de chacun des géants présents.
- je me nomme Justus Parangon.

A compter de ce moment l’accueil qu’il recevra dépend des autres.

La jeune Antinia fait partit de l'expédition

Antinia marmone
J'ai mal aux pattes à force de marcher !
Mes petits pettos, eux , ils ne sont pas solides comme un roc !
Enfin c'est pas grave, continuons à marcher ...

Methos Endhor :
Allez on continue les recherches, ceux qui m'ont détroussé au nord avec moi et les autres au sud

Antinia marmone
Bien sur, comme par hazard, les voleurs le suivent et les géants honnètes partent seuls au casse pipe !
Ou alors ... ou alors il va les "entrainer" nos compagnons détrousseurs à sa manière

Antinia un peu effrayée
Aller trouvons cette bestiole

Après la mission au marais, Methos les réunissait déjà pour une autre quête. Fara était épuisée mais se traina tant bien que mal au lieu de rendez vous. Il leur expliqua leur prochain but: sauver une bisonne et tuer le prédateur et en plus il faudra aller dans les montagnes à l'est. Fara n'était pas très entousiaste, elle aurait préférée prendre plus de temps pour se reposer, mais elle n'avait pas le choix, elle voulait entrer chez les ROCS!

Elle se dirigea donc chez l'armurier pour trouver une bonne arme. Une fois chose faite, elle alla à l'école de guerre puis alla au point de rendez vous donné par Methos.Quelques géants étaient déjà là, et d'autres jeunes avait rejoins l'expédition.Ils attendirent les derniers puis partirent enfin.

Le chemin était long et fatiguant, certains géants avaient du mal à suivre le pas. Mais le paysage valait le coup d'oeil: on apercevait au loin, les montagnes recouvertes par la brume, c'était magnifique mais à la fois terrifiant sachant ce qui les attendaient. Fara frissona, la nuit commençait à tomber. Elle se recouvrit de sa cape bien chaude et continua à marcher. Methos proposa de monter un campement pour se restaurer et se reposer, car les jours qui allaient suivre seraient durs. Ils se mirent tous au travail, et ils furent vite autour du feu en train de manger et de se réchauffer. Fara alla vite se coucher.

Alors qu'elle était en proie à beau rêve, elle fut réveillée par les paroles d'un géant. Elle ouvrit les yeux, leva le tete et l'observa.Elle ne l'avait jamais vu et comprit ses paroles peu à peu: il rejoignait le groupe pour l'expédition.Fara se leva et alla saluer le nouvel arrivant

Enchantée Justus, moi c'est Fara. Bienvenu parmis nous, j'espère que le "voyage" jusqu'ici n'était pas trop dur.

La tete souillée de terre

Mouais ... moi on ma dit de fouiller, je fouille

Se secoue les cheveux, de la terre tombe en s'effritant

Bon aller j'y retourne, je vais encore creuser, fouiller, gratter, pour trouver cette bestiole.

Plus tôt

Justus s’approcha de la géante, souriant de toutes ses dents, enfin pour le peu qu’on pouvait voir au travers de ses gauloises.
- salut à toi, Fara, enchanté de te connaître, pour répondre à ta question, le périple fut long et éprouvant mais pas vraiment dangereux et je le déplore.
Tandis qu’il parlait il tendit le bras pour un salut martial typique des peuples guerriers.
- par contre toi, tu me sembles exténuée, tu as la chance d’être là depuis le début ?


Plus tard

Cela faisait maintenant trois jours que, parti vers le nord avec le groupe de Methos, Justus traquait la bête.
Les battues ne donnaient rien, en outre le relief même causait des tracas au géant, entre deux vallons il perdait parfois de vu ses compagnons et leur mentor, or chaque séparation était une occasion pour le prédateur dont c’était le domaine de transformer les chasseurs en proies.
Justus assura sa prise sur son rocher et s’accroupit, pour la centième fois au moins, à la recherche de traces..
Décidément il manquait de précision sur l’animal ,si s’en était un, soucieux de ne pas ennuyer ses futurs consorts Rocs, il avait évité certaines questions mais cela ne l’aidait pas désormais.
Dommage qu’il n’ait pas emmené un des molosses de son père, avoir Bouba avec lui l’aurait rassuré et aidé.
Justus se releva, fit jouer ses cervicales et observa les environs.. dans son groupe on ne communiquait que par intermittence lorsque la hasard faisait que ‘l’on soit suffisamment proche.
D’un pas décidé il prit la direction de Methos
- dites elle ressemble à quoi votre créature ?

Methos et son petit groupe de valeureux jeunots escaladaient maintenant péniblement les crêtes escarpés , les pentes enneigés . Ils glissaient , trébuchaient , s'aidaient à se relever mais montaient toujours de plus en plus haut.

Un nouveau pallié avait été franchi , une magnifique clairière s'annonçait devant eux , signe de repos .

Methos humait l'air a plein poumon pour reprendre son souffle , mais l'expulsa avec violence lorsque son sens de l'odorat lui indiqua une odeur répugnante : celle de la mort !
Ils approchaient maintenant du but , bien rapidement l'un des jeunes vînt lui indiquer des traces de sang sur l'herbe .

Ils suivirent les traces qui menaient à une petite grotte encaissée .



Le petit groupe pénetra dans la grotte sombre, ils étaient serré l'un contre l'autre de manière à scruter tous les angles de la grotte .

L'odeur se faisait de plus en plus oppressante et les géants redoublaient de vigilance , le moindre bruit , une goutte d'eau les faisaient sursautés .

Quand tout à coup l'un des géants trebucha sur un rocher . Un rocher mou et massif .

Tout les géants présents montèrent leur torche le plus haut possible afin d'éclairer toute la grotte .

La stupéfaction se lît alors sur leur visage .

Des carcasses d'animaux jonchaient le sol et au centre le rocher mou et massif était un bison .

Ou plutôt une bisonne ! MILEKHA était là , morte au milieu des os , toalement intact , de la bave au coin de la bouche et les yeux injectés de sang.


Les géants restaient là, perplexe, et se questionnaient :

Pourquoi était elle dans cette état ?
Pourquoi le prédateur l'aurrait elle laissé là intact dans la grotte?
Pourquoi ne présente elle aucune marque de blessure ?

Bayo avait rejoint le groupe de recherche depuis quelques jours déjà lorsque la macabre découverte fut faite. Alors qu'il entrait dans la grotte, une odeur de mort assailli ses sens.

Le gardien de l'-=AIR=- pensa tout d'abord que l'odeur épouvantable de la grotte était la seule cause de son malaise, mais très vite, il perçut quelque chose d'autre, quelque chose dont il était très familier. Cette sensation.. était-il possible que...


Afin d'en avoir le cœur net, Bayo fit appel à son élément protecteur, l'-=AIR=- pour créer un petit vent dans la grotte, et chasser quelque peu l'odeur pestilentielle. Une fois que de l'air frais eu remplacé l'atmosphère nauséabonde, la sensation se fit certitude. Ce lieu sentait la magie noire. C'est d'une voix grave que Bayo annonça sa découverte

- Cette pauvre vache à été envoûtée. Mes sens ne sauraient me tromper, je ne connais que trop bien cette sensation. Quelqu'un à jeté le mauvais sort sur cette chose. Un sort puissant, que même la mort n'a pu dissiper complètement. Il faudrait que je l'examine de plus près pour en savoir d'avantage...

La dissection n'avait jamais été son fort... Ce découpage de chair, tout ce sang qui coule, cela lui avait toujours inspiré le dégoût et valu de subir les moqueries des Maîtres Vaudou de Zagnadar, ces vieux séniles qui ne semblent prendre plaisir qu'en torturant autrui ou en ayant les mains dans le sang... le sang des autres de préférence.

Il regarda Methos, et poussa un long soupir. Ils avaient fait beaucoup de route, et s'étaient donnés du mal pour trouver cette vache, aussi, il se résolut à devoir faire le sale travail. Pourquoi n'y avait-il pas dans le lot un jeune Aérien qu'il aurait pu charger de cette tache ingrate à titre d'exercice? Décidément, avoir des élèves avait aussi du bon dans certaines circonstances. Mais cette fois, il était le seul à pouvoir le faire, aussi, il retroussa ses manches, et fit une rapide prière à -=AIR=-.


Il sortit de son bagage une petite pochette en cuir, qu'il déroula précautionneusement sur le sol, près de la pauvre Milheka. Il plaça soigneusement le scalpel tout à gauche de la pochette de cuir, suivi des écarteurs, puis des pinces, et continua le rituel immuable des Shamans préparant leur dissection. Une fois tout son matériel préparé, il fit une nouvelle fois appel à -=AIR=- pour générer un léger courant d'air en continu dans la grotte.

- Attention, ça risque de sentir vraiment mauvais, je vous conseille de ne pas respirer cela...

Bayo saisit alors le scalpel et fit une entaille nette partant de la gorge du bison jusqu'à son abdomen, et entrepris d'ouvrir la bête. Un sang épais et noir se mis à couler alors que le Shaman continuait à découper les chairs. Enfin, à l'aide de ses pinces écarteuses, Bayo écarta l'épaisse couche de graisse et de peau du bison et mis à jour les organes de Milheka. Comme annoncé, une odeur bien pire que celle qui régnait dans la grotte lors de leur arrivée se dégagea du cadavre, provoquant quelques haut-le-cœur chez les géants.

- La décomposition est déjà bien avancée, la Rigor Mortis à déjà fait son œuvre, je dirais que le cadavre est là depuis plusieurs jours déjà, sans doute entre une et deux semaines, au vu de ces asticots dans les tissus.

Continuant sa dissection:

- Le foie est dilaté, cela confirme la malédiction, voyons voir ce que nous révèle son estomac...

Bayo entailla l'estomac de haut en bas, et un mélange de sang coagulé, de chair grouillants d'insectes et d'os apparut à ses yeux. Après un léger haut-le-cœur qu'il dissimula sous une quinte de toux, il sortit un des os de l'estomac et l'observa de plus près:

- Des os dans son estomac, dis donc Methos, c'est un bison cannibale que tu nous as déniché là! Vu la forme des petits os que je vois là, et vu leur nombre, je dirais que ta Milheka à dégusté plusieurs de ses congénères...

Se relevant, et sortant de la grotte à l'air libre

- Je ne peut pas vous dire ce qui à provoquer ces accès de cannibalisme chez cette bisone, mais il y a un Shaman derrière cela, et sacrément doué encore, je n'avais jamais vu un tel effet sur un aussi gros animal... Je ne sais même pas si j'arriverais à cet effet si j'y passait les 3 saisons à venir...

Je crois que ton pauvre fermier va avoir une mauvaise surprise Methos.

Methos sursauta aux dires de Bayo et manqua de créer une avalanche sur les pentes en contrebas.

-Voilà bien un rapport étrange mais un rapport qu’il ne faut pas prendre à la légère !
Nous allons donc de ce pas le porter au prêt du vieux Mâchemolle qui vas avoir du mal à avaler cette version des faits !

La petite communauté de géant se mit rapidement en route , ils dévalèrent les pentes enneigés de la montagne avec une tel rapidité qu’ils avaient maintenant en vue la belle Zagnadar.

Mais leur objectif , la petite cité de Pierrefendre était toute proche , à quelques centaines de pas de géants , une odeur indescriptible commençait à prendre place , un mélange de crotin de centaure , d’esselle de troll et de panard de nain . Elle trahisait la présence de la jolie petite cité encastré dans une montagne , avec à ces pieds d’immenses champs à perte de vue .

Les bisons meuglaient à tue-tête à notre arrivée .
Magnifique alarme naturelle , pensa Methos.
Bien rapidement , la milice de Pierrefendre vînt à notre rencontre avec leur accent bien connu.

-Hey les gârs , kel bon’air k’ramène des Rocs ed’Zag dans c’te cité ?

-Saluation mon frère , nous vennons apportez notre rapport sur la disparition de la bisonne du vieux Mâchemolle.

-K’j’comprennions pas c’t’histoire ,mais q’j’save ou qu’l’habite et k’jemmenions toé et ta troupette !

Methos et les jeunes suivirent les gardes avec distance car ils maniaient leurs lances avec des gestes brusques , d’ailleurs leurs côtes de maille étaient étripés sur les côtés.
Ils étaient maintenant devant la grande hutte du vieillard qui sentait le fromage.
Les gardes frappèrent à la porte et le vieillard ouvrit , il avait le dos courbés par le poid des années.

-Oï ,kes’ki s’pas encore ? Z’aviez r’trouvez ma Milekha nondediou ?

Methos invita alors le chteusse à s’asseoir sur un banc et lui raconta tout en détails , la bisonne dans la grotte , les cadavres , l’envoutement …

Le vieux Mâchemolle baissa la tête et fondit en larme.

-Koment kj’avions fair’ pour producter l’meilleur fromtèque des plaines ed’Zag main’tnant !?

Methos prît alors rapidement la parole , il fût sensible aux paroles du vieux géant qui n’avait connu dans sa vie que ses bisonnes et ses fromages.Milekha était tout pour lui.

-Voyons ressaisissez vous ! Auriez vous eu un différent avec un shaman dernièrement ?

-Un chatmagne , kesteusse qu’ce truc ‘dédiou ?
J’avions bien ‘zusse un géant qu’eusse voulum’rachter ma Milheka , mais j’avions r’fusé , pas b’soin ed ‘roupette moé ! Qu’létè r’parti avec sa rid’ hicule robe et son rid’hicule ricanage.

-Hummm … Je pense pouvoir dire que c’est lui qui à envouté votre bisonne et qui la rendu folle !
Pourriez-vous m’indiquer ou il habite ?!? Nous allons lui faire payer tout ce qu’il vous à fait !

-K’j’vous eusse dit qu’javions pas b’soin d’roupette ! Défouragez le , qu’ça m’suffira !
Qu’l’habitage une ‘ridicul grotte en contrebassage d’la cité ! Pret ed marais qui pouère Alwestzag

Le vieillard leur expliqua la route une dernière fois et le valeureux groupe se mît en route …