A qu'ils sont beaux, a qu'ils sont grands, a qu'ils sont forts... | |
Topic visité 254 fois Dernière réponse le 02/11/2007 à 21:00 |
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Raconter est une chose, oeuvrer en est une autre. Il est dit que les olympiens tenteraient toujours de venir effleurer les doux feuillages de notre belle forêt. Comment l'expliquer ? Année après année ils revenaient, variant le nombre, la manière et les alliés, semblant vouloir nous laisser comme un message. Ils venaient faire étalage de leur talents guerriers, de leur organisation légendaire et de leur force impitoyable. En braves élus des Dieux qu'ils étaient, ils sentaient ou pressentaient qu'il était nécessaire de venir ainsi s'exhiber à la lisière de notre territoire, quitte à se ridiculiser. Bien heureusement pour eux, le ridicule ne semblait pas attirer le courroux des Dieux, néanmoins, pousser à son extrême, nous pouvons affirmer qu'il tue.
Ces pensées m'effleure car, alors que nous combattions au sud de nos terres contre un ennemi d'une force hallucinante, ces terribles élus, fiers et vaillants, en avaient profité pour s'introduire lâchement sur nos terres, estimant sans doute qu'il était fort glorieux d'abattre des elfes isolés tandis que l'élite de notre armée était au prise avec un autre adversaire. Et par malheur je me promenai par là, accompagné de mon cher binôme Finrod, d'Elthraën et de cette charmante Naïri... Fichtre quelle bienheureuse surprise, de magnifiques individus tout frais, sveltes, beaux, musclés, courageux, guerriers, et ce sur notre route ! Si j'avais été à tendance homosexuel, nul doute que je serai immédiatement tombé sous le charme de ces gays compagnons. Nous laissâmes donc tout le loisir à Nairï de contempler la stature des terribles et valeureux combattants et nous nous concentrâmes quand à nous à faire une rapide analyse de la situation dramatique dans laquelle nous nous trouvions, pauvres, faibles et pitoyables elfes que nous étions. Les troupes adverses avançaient tranquillement dans notre direction, sûre de leur incommensurable puissance, longeant doucement la forêt des Cendres. Les arbres semblaient vouloir les repousser de leurs ombres menaçantes, le sifflement du vent dans leur branches engendrant un lugubre gémissement plaintif. Ils ne semblaient pas apprécier le style décontracté et fier de nos invités, qui à douze contre un avait réussit avec un réel talent à contenir les assauts d'un mage d'une puissance dévastatrice. Mais ils nous semblaient bien trop nombreux, et ce n'était pas le soutien inconditionnel des arbres qui allaient nous permettre de les vaincre...Ce surnombre certain nous amena donc à envisager un repli stratégique qui nous permettrait de contenir l'ennemi, ou tout du moins d'essayer, n'oublions pas leur force ahurissante, le temps que les renforts affluent dans notre direction. Mais comment vous expliquer ? La première chose qu'ils firent fut de tenter d'abattre l'un de leurs. Cela devait être un faux, ou un leurre, bref, au final l'individu concerné s'éloigna au sud de notre position et fut achever par un elfe aussi banni que lui. La compassion inter-banni ne semble pas exister non plus sur notre pauvre monde... Toujours est il que nos délicats invités se retrouvèrent alors entre amis et n'hésitèrent plus à lancer les hostilités sur nos valeureuses personnes. « Dites les gens, si vous voulez vraiment des champignons on peut vous les vendre hein ? » Ma tentative d'apaisement ne pris pas, le chef de cette bande de gaie luron ayant sans doute préféré développer son aspect play-boy stylé que son sens de l'humour. Au vue de la grimace dont il nous gratifia et des quelques paroles qu'il proféra, je pense même être en mesure de dire qu'il n'apprécia pas. Ceci n'est bien sûr qu'un avis personnel, et il est inutile de dire que dans de telle condition, mes sens pouvaient être fortement atténués par une peur indescriptible... Ou par de la haine, de la violence et des envies de meurtre... Je ne sais... Une volée de grenades aussi diverses les une que les autres fut alors projetée sur nos pauvres et frêles personnes, les bourreaux ricanant déjà du sort cruel auquel il nous soumettait, un rictus dégénératif de joie intense se peignant déjà sur leur trait. Oh ! A moins que cet air s'apparente plutôt à une surprise non contenu. Diantre, TROIS elfes, DIX grenades, pas de blessé... Dur moment, dur vérité... Des elfes mutants ? Ils furent sans doute passablement énervé par cet échec de leur assaut respectif et entreprirent alors de nous assaillir violemment. Bruit de féraille, choc des épées, poussière, gémissement de douleur... Je vis bientôt les guerriers olympiens déferler sur nous en une masse groupée et compacte, l'image même de la cohésion... Dieu que c'était beau... « Finrod, le type là-bas, je l'ai salement amoché, dégomme le moi - Pas de soucis binôme, mais faudra aussi qu'on se fasse cette lopette de mago, il me fait du mal - On voit ça tout à l'heure copain t'inquiète.. - J'ai l'air de m'inquiéter ? » Et les premiers olympiens tombèrent sous nos coups. Le combat durait, chaque instant nous rapprochant davantage de l'arrivée des troupes elfes. C'est alors que je me rappelai du présent de Sylia, de son offre, de son cadeau digne d'une gaufre tartinée de chocolat fondu à la noisette... Une grenade qu'elle avait ramassée sur un cadavre nain lors de leur dernière visite prêt de chez nous. A défaut de leur faire du mal, elle les fouillait... J'avais ce jour là découvert l'utilité de notre consule sur un front... Un instant magique... L'ennemi avançant en rang serré pour briser notre défense au plus vite, j'en profitai et lançai le projectile qui vînt exploser sur les ennemis accompagné d'un déflagration assourdissante. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Elthraen jeter à son tour un explosif, accentuant par là même les blessures infligées... Un nuage de poussière s'éleva alors au dessus des troupes adverses. Je pus facilement entendre les hurlement des blessés qui se repliaient, les cris de colère des ennemis... Je distinguai difficilement leur position, entouré d'un noir nuage de fumée nauséabond, l'odeur de chair brûlée s'alliant à celle du salpêtre en un cocktail infâme... Un sourd grondement répondit bientôt à nos attaques. De nouvelles grenades s'écrasaient auprès de nous, creusant d'énormes cratères dans la prairie herbeuse, soulevant des gerbes de terres venant s'écraser sur les armures polies. Je restais plaqué au sol, attendant la suite des événements, l'arme au point, prêt à bondir à la moindre ouverture. L'air était lourd de menace et de haine... [Sentinelle]
Elfe Noble |
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Bravo ! Balgor Dargoath
Les Sourceurs de Zag Contremaître |
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Argh, j'y crois pas... Mettre dans un même paragraphe "Sylia", "grenade" et "magique"... J'vais faire une crise d'allergie ! |
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Incroyable, même dans une chronique elfique, on parle encore du terrible Cormag ! (le type qui se fait butter par les "siens")
Tout à fait sympathique ta chro sinon ![]() |
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Comme d'habitude, c'est moisi, et j'sais pas pourquoi, quand apparaissent les mots "Polonëll", "Finrod" et "Sylia", ça devient encore plus pourri. ![]() En revanche, un espoir d'amélioration reste permis si l'on retrouve dans ta chro les mots "mage" ou "Necrid". [Sentinelle]
[Juge suppléant] Faites ce que vous voulez, mais faites-le avec style. Car le style est la seule chose qui importe. |
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Beau, ouai ... Grand, aussi ... Et fort, bien évidemment !
C'est tout moi sa ![]() Belle chro sinon ![]() [Paladin de l'Empire] |
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Que dire, sinon Waou, du grand art! |