A la suite de ...




De longues saisons s'étaient écoulées depuis cette soirée mémorable. Légan était maintenant à Sigdil. Il avait échangé la blancheur des murs Lardaniens contre le souffle chaud des vents Sigdilites. De nombreuses choses avaient changé, inévitablement. Il ne voyait plus ses frères, les contacts avec ses parents étaient limités, et il n'avait plus les mêmes responsabilités. Il s'était habitué à cette nouvelle vie. Après un certain temps d'adaptation, forcément, mais il était désormais bel et bien Sigdilite. Il avait enfin pu tirer un trait sur sa première vie.

C'était du moins ce qu'on disait en le voyant ... La réalité est bien plus complexe. Si en apparence, Légan était quelqu'un de nouveau, il gardait quelques liens avec son ancienne vie. Et ce n'était pas uniquement les quelques lettres à ses frères ... Il s'était débarassé de nombreux sentiments à l'égard d'Olympiens Impériaux, il savait que cela lui coûterait la vie. Il avait abandonné ses reponsabilités, ses remords, sa colère. Il n'y avait au fond qu'une chose importante dont il n'avait su se séparer ...







Légan était ce soir là en train de veiller, calmement, dans sa chambre. La nuit était très reposante à Sigdil, la chaleur constante s'affaiblissait relativement, et un vent plutôt doux berçait les esprits des dormeurs. L'Olympien en profitait chaque fois que cela lui était possible. La ville était en grande partie endormie. De la taverne principale s'échappaient encore quelques voix, quelques rires éclatants, et on imaginait sans trop de difficulté la dose d'alcool qui avait du être absorbée pour en arriver là ... Il prit un sac posé sur sa commode, et sortit en fermant sa porte doucement.
Il marchait vite, une sorte de déformation professionnelle, mais très calmement, sans hâte. Son pas était des plus légers. Il passa les derniers murs de la Cité Rebelle, et se retrouva dans le Désert de Yaacov. Il avait une idée plutôt vague de l'endroit vers lequel il se dirigeait. Mais il avait fait d'énormes progrès, et l'environnement n'était plus si important que par le passé.

Il s'arrêta finalement lorsqu'un rocher lui parût convenable pour s'y adosser. Assis sur le sable, il se plaça de manière à ne pas sentir le vent. L'attribut d'Eole projetait du sable un peu partout, et si cela ne dérangeait plus Légan, il avait peur que ça abîme ce qu'il avait apporté. Il inspira profondément, jeta un oeil rêveur au ciel, et ouvrit enfin son sac. Les cordons en cuir délivrèrent la Lyre de sa prison de toile, et Légan s'en empara d'une main assurée et délicate. L'instrument n'avait pas été altéré par le temps qui s'était écoulé. Légan en prenait le plus grand soin. Il y tenait beaucoup. Il l'avait prise avec lui lorsqu'il avait du partir de Lardanium, et ce pour deux raisons. La première est qu'il avait besoin de cette Lyre, qu'elle faisait partie de lui maintenant. La seconde raison était que sa Lyre était son jardin secret. Personne ne connaissait son existence. Personne ne l'avait vu ou entendu jouer. Personne ne se doutait du pouvoir qu'elle avait sur lui. Personne.







Il avait aujourd'hui davantage de temps à lui consacrer. Il était moins pris par le temps, et s'exerçait par intervalles très irréguliers. Il était parfois sans en jouer pendant une saison entière, et la saison suivante il en jouait tous les soirs. Cela dépendait véritablement de ses états d'âme. Ce soir était différent. Il avait longtemps réfléchi, à l'acte, aux conséquences ... Il était prêt. Ou du moins, il l'espérait de tout son coeur.

Ce soir, il tenterait de rejouer la mélodie. Espérer la jouer d'un bout à l'autre était peut être présomptueux, mais il irait le plus loin possible.
Il souffla un grand coup. Un frisson le parcourut alors qu'il posait ses doigts sur les cordes, et il n'était pas du au froid. Il tira la première corde, son accord était bon. La toute première note s'échappa. Pure. Douce. Elle l'invitait à poursuivre. Légan était face au mur. Il continuerait.

Il reprit cette note pour enchainer, plus rapidement. Les notes se suivirent. Toutes si délicates. L'intensité des sons était très faible. Il ne fallait pas fournir un effort trop important si tôt. Il aurait besoin de toutes ses forces pour la suite, il fallait se ménager. Il ne s'était pas entraîné sur cette mélodie, et pourtant, les notes lui venaient naturellement, les unes après les autres. Comme si quelqu'un d'autre jouait à travers lui. Légan accordait toute sa concentration pour s'appliquer dans son oeuvre. Les notes gagnaient peu à peu en puissance, et l'Olympien en assurance. Jusque là, ça allait.

Pourtant, lorsqu'il commença la deuxième partie de cette mélodie, Légan ressentit une terrible sensation. La mélodie opérait, son travail débutait. Elle s'attaquait enfin au coeur du Sigdilite.
Légan n'allait pas se laissait abattre si facilement, non. Il ne pouvait pas. Il ne se le permettait pas. Il prit sur lui, et continua. La note aigüe se profilait. C'était sur cette note qu'il avait craqué la dernière fois. Elle était son repère principal. Les sons s'enchaînaient. Légan jouait vite. C'était le rythme qu'il savait juste. Il ignorait toujours d'où lui venait cette chanson. Car il était sur qu'il existait des paroles à cette mélodie. Il s'était surpris à fredonner quelques mots ... Mais si la mélodie était gravée au plus profond de lui, à la moindre note près, les paroles lui échappaient trop souvent. Ca ne faisait rien, la musique lui suffisait amplement. Et au vu des dégats qu'elle occasionnait, ce n'était peut être pas la peine d'y ajouter des paroles.

Le passage touchait à sa fin. La note si redoutée approchait. Elle semblait déjà flotter dans l'air, et menaçait Légan désormais. Il ferma les yeux pour continuer sa musique. Il voulait aller jusqu'au bout, passer cette note. Et il ne savait pas ce qu'il y avait après. Du moins, pas encore. Il savait que ses doigts joueraient encore, que l'enchaînement serait trouvé. Il la connaissait par coeur cette chanson ...







Mais encore une fois, la note le fit craquer. Il prit le temps de déposer précautionneusement sa Lyre dans son sac, puis il se recroquevilla sur lui même, toujours contre cette pierre, sur ce sable, et pleura. Encore. Il s'en voulait de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout. Pourquoi était il si vulnérable ?! Et surtout, d'où venait cette mélodie ?! Qui d'autre la connaissait ?! Et ... Pourquoi lui ... ?

La réponse approchait. Elle marchait vers Légan à petits pas. La nuit ne l'aidait pas à le retrouver, mais la musique l'avait appelée. Et cette fois, elle serait là.

Bonsoir ... dit elle timidement.

Légan ne s'attendait pas à une quelconque compagnie, et cette voix féminine le surprit. Il se retourna vivement.
Elle était enveloppée dans un long manteau, qui servait plutôt à la protéger du sable qu'autre chose. Ses cheveux déjà attachés par un simple élastique étaient ornés d'un ruban de soie. Légan se leva pour se placer face à elle, les yeux encore tout humides. D'un revers de main, il essuya quelques larmes qui menaçaient de couler, il s'attaquait à l'autre tandis que le premier oeil recommençait.
La jeune femme ne put retenir un sourire des plus Divins de s'échapper. Légan ne put lui rendre ...







Il inspira, reprit son souffle, et répondit.

Bonsoir ... Je .. Je peux faire quelque chose pour vous ?
On peut s'asseoir ?

Légan ne vit pas très bien où elle espérait s'asseoir au beau milieu du désert, mais elle se dirigea derrière le rocher et retira son manteau avant de s'asseoir. Légan se posta à deux mètres d'elle, et s'assit à son tour. Ses yeux étaient orangés. Elle était Olympienne. Une jeune Olympienne. Autour de 26 ans ... Elle avait un charme certain, mais il n'y prêtait pas attention. Elle était étrange. Elle semblait à la fois sûre d'elle, comme rassurée, à la manière de quelqu'un qui rentre chez lui après de longs mois sur les routes ... Elle paraissait en même temps totalement perdue, face à un monde qu'elle ne connaissait pas. Légan n'osait parler. Elle rompit le silence.

Tu n'as jamais été très bavard. Ca au moins, ça n'a pas changé ...

Le ton de sa voix trahissait un stress grandissant, une appréhension pas encore tout à fait maîtrisée. Ses yeux se plongèrent dans ceux de Légan pour y trouver la moindre trace de réconfort, la moindre prise à laquelle elle pourrait se rattacher. Ca aurait dérangé Légan ... s'il n'était pas en train de faire la même chose.

Tu as énormément grandi, mais à part ça ...

L'Olympienne risqua une seconde phrase. Légan la regardait maintenant avec des yeux perplexes. Sa musique, et désormais une Olympienne déjantée qui prétendait le connaître ... Il était temps que sa soirée s'achève.
Elle eut un bref découragement, et soupira.

Tu ne sembles pas me reconnaître ... Ne me dites pas que j'ai fait tout ça pour rien !

Cette dernière parole ne semblait pas adressée au Sigdilite. Elle avait levé les yeux au Ciel et avait parlé plus fort. Elle resta quelques secondes comme ça, et revint à elle. Légan continuait de la regarder.

Son visage avait encore changé. Elle souriait presque. Elle se voulait la plus rassurante possible.







Reprenons au début, Légan. J'aurais du commencer ainsi, mais une partie de moi croyait encore ... C'est la part d'enfance que j'ai gardé en moi.
Je m'appelle Jylian. Jylian Falk.

Elle avait finalement dit ces deux mots. Son prénom, et son nom de famille. Elle était soulagée. C'était loin d'être le cas de Légan. Toujours cet imprévu, toujours quand il ne fallait pas !

Tu ... Vous êtes ma cousine ?

Jylian fit non de la tête.

Ta soeur. A toi, et à Shaolan et Lujan ... Tu les connais au moins eux ?!
Oui, oui ... Mais .. euh .. tu .. je ... Pourquoi ?

Elle eut un nouveau sourire.

Si tu veux bien, j'aimerais poursuivre cette discussion ailleurs ... C'est possible ?

Ca, c'était déjà plus dans les cordes de Légan.

Oui, pas de problème. Je ... C'est par là.

Si Jylian était réellement sa soeur, il pourrait l'emmener à Sigdil.







Le voyage se fit calmement. Légan n'osait pas parler. Il profitait de la marche pour penser à autre chose. Jylian l'avait peut être senti, quoiqu'il en soit, elle respecta ce silence. Elle se doutait que ce n'était pas simple à entendre. On vit plus d'une vingtaine d'années, et on se découvre une grande soeur ...
Les murs de la Cité Libre se rapprochaient, et les deux Olympiens ne mirent que peu de temps à les gagner. Les gardes ne posèrent pas de question quand Légan entra, même s'il était accompagné. Il se dirigea directement dans sa chambre, elle le suivait.
La porte se ferma toujours aussi doucement, et les deux occupants ôtèrent leurs manteaux. La température était très agréable, même si le stress procurait quelques sensations de chaleur à Légan.
Il fit semblant se s'affairer, pour retarder au maximum l'heure fatidique où ils reparleraient. Et puis finalement, ce fut lui qui ouvrit la bouche le premier.

Je veux savoir ...

Elle s'assit sur le lit de Légan, il était debout, appuyé sur son bureau, elle commença.

J'ai 27 ans. Tu en as 25, Shaolan à peine 23 et Lujan 20. Je suis votre grande soeur. Je me doutais que tes frères ne se souviendraient pas de moi, même si j'ai quelques doutes pour Shao ... Mais toi, ca m'étonne ... Enfin, on a tous les deux grandi, on a changé, on a vécu des choses.

Légan ne parlerait pas. Il essayait de se remémorer son enfance avec ses parents et ses frères. Il n'avait jamais été question d'une soeur.

Tant pis. Il ne me reste plus qu'à reprendre. Cela fait près de deux ans que je te cherche. Tu es difficile à attraper tu sais ?

La tentative de Jylian pour détendre l'atmosphère fut un échec complet, mais elle ne désespéra pas pour autant.

De ce que j'ai appris tout au long de mon voyage, Papa et Maman n'ont pas été très sincères avec vous trois.

Elle sortit de la poche de son manteau un paquet de lettres abîmées. Les enveloppes n'avaient pas été ouvertes, mais une grande partie semblaient brûlées.
Devant le regard interrogé de Légan, elle expliqua.

Voici quelques lettres que j'ai pu sauver, ou presque. Ce ne sont que des lettres que je vous avais envoyées, à toi et tes frères. Maman a refusé que vous les lisiez. Je ne sais pas exactement pourquoi. J'estime que vous auriez du savoir la vérité, pas elle visiblement. Je suis allé chez nous il y a un an, peut être plus. Tu aurais du voir la tête qu'ils ont faite ... J'étais loin d'être la bienvenue. Ces lettres sont tout ce que j'ai pu récupérer.






Légan ouvrit la bouche, sa soeur se tut pour le laisser parler.

Pourquoi tu es venue me chercher, moi, et pas Lujan et Shaolan ?

Légan avait parlé le plus doucement possible, pesant chacun de ses mots avec attention.

Ce n'est pas si simple. C'est une seconde histoire. J'ai du quitter la maison familiale quand j'avais 11 ans. Tu en avais 9.

Légan compta rapidement. Shaolan avait alors 7 ans, et Lujan 4 ...

C'est une sale histoire. Tu n'as pas besoin de savoir. Crois moi.

Ce n'était pas dans ses habitudes, mais cette fois, le Rebelle n'insista pas.

Je n'ai jamais voulu vous abandonner. Vous êtes la seule chose qui me rattache à cette famille, à ce nom. J'avais d'ailleurs arrêté de le porter. Jusqu'à ce que j'entame mes recherches sur vous, et sur toi ... Maman a choisi de m'oublier, et a souhaité que vous fassiez de même.

Elle marqua un temps d'arrêt, et reprit.

Elle a réussi ...

Légan alla s'asseoir près d'elle, pour l'encourager à continuer. Elle osa un regard vers son frère, et poursuivit.

Elle a tout fait pour m'effacer de vos mémoires. Ca a commencé en jetant tous mes objets, tout ce que j'avais pu faire, en brûlant tout ce qui me rattachait de près ou de loin à la maison. Ma chambre a été vidée, et refaite entièrement. Tout a été fait pour qu'il n'y ait plus la moindre trace de moi. Mais cela ne suffisait pas, évidemment. Papa l'aida. Ensemble, ils redoublèrent d'efforts, et vous reprenaient dès que vous prononciez mon prénom, dès que vous pensiez à moi, dès que vous parliez de moi. Il suffisait que vous vous rapprochiez d'une discussion où j'aurais pu apparaître pour que le sujet de conversation change.
Petit à petit, ils sont arrivés à leurs fins. Vous m'avez oubliée. Je ne peux pas vous en vouloir. Vous étiez jeunes. Je l'étais moins. J'avais grandi plus vite, surtout après cette histoire ...

Elle jeta un oeil à la chambre de Légan. Un faible désordre s'y trouvait, mais la pièce était dans l'ensemble convenablement rangée.

On ne peut pas revenir en arrière Légan. Alors j'ai décidé de venir vous chercher. Ca m'a pris du temps, pour me convaincre que c'était possible, pour que je trouve la force en moi pour essayer. Mais Il m'a aidé. Je n'ai cessé de prier pour que vous n'effaciez pas toute trace de moi dans votre mémoire. C'est Lui qui m'a guidée vers toi. Tandis que tout m'abandonnait, Il a su répondre présent à mon appel. Le Soleil s'est levé pour moi, et il ne se couchera pas tant que je ne serai pas à vos côtés, à tous les trois.

Elle plongea ses yeux orangés dans ceux de Légan.

Aide moi à poursuivre ce que j'ai commencé. Il m'a menée jusqu'à toi, mais je sais que c'était plus simple avec toi qu'avec Shaolan ou Lujan. Tu n'as pas tout oublié de moi ...

Jylian se leva, et se dirigea vers la fenêtre. Dos à Légan, elle plaça une main sur son ventre, et leva la paume de l'autre main vers le ciel. Elle se balançait doucement, lentement, et toujours sur le même rythme.

Une voix pure s'éleva. D'abord doucement. Les mots se suivaient sur un air que Légan redoutait. Jylian était la réponse qu'il attendait. Il n'était plus seul. Sa Lyre était près de lui, le cordon était desserré, l'instrument attendait que son propriétaire joue. Jylian s'arrêta après la première phrase. Lorsqu'elle se retourna, ses yeux brillaient et une larme coulait délicatement sur sa joue. Légan était effondré. Son corps entier tremblait, mais ses mains étaient parfaitement stables. Il se saisit de la Lyre, et d'un hochement de tête, lança le signal. L'Art prit sa place. La Mélodie et la Chanson étaient enfin réunies. Rassemblées. Comme deux joyaux qui fusionnent pour n'en former qu'un, plus beau, plus fort. Jylian chantait à merveille, le timbre de sa voix s'accordait étonnament avec la manière qu'avait Légan de jouer. Les notes accompagnaient la chanson qu'interprétait sa soeur aînée. Les deux Falk étaient pris d'une chaleur inconnue. Le Soleil veillait sur eux, et ses Muses souriaient. Apollon pouvait être fier de sa disciple. Elle avait accompli sa première tache. Légan savourait l'instant qu'il passait avec elle. Il l'avait appelée ... ce soir là, grâce à sa Lyre. L'instrument d'Apollon ...

Sigdil vivait un moment magique. Alors que tous dormaient, et pendant que le tavernier rangeait les dernières chaises de son établissement, une lueur dorée éclatait dans une petite pièce du Batiment Rebelle.







Légan n'avait plus peur de la note aigüe. Il n'avait plus peur de la Mélodie, car elle était maintenant complétée. Les couplets se suivirent, et au moment d'atteindre ce palier, Jylian posa un regard sur son jeune frère. Elle était profondément soulagée d'être avec lui. Il se souvenait d'elle. Malgré tout ce qu'avaient pu tenter leurs parents, il se souvenait. La mémoire peut être modifiée, mais les liens du coeur sont ineffaçables. Légan avait survécu au manque de sa soeur en retenant cette mélodie, celle qu'elle chantait, si souvent, le soir venu. Des bribes de souvenirs remontaient à lui. De ce soir, où Jylian avait voulu montrer à Légan qu'elle avait bien appris sa leçon d'astronomie, et avait montré les constellations à son frère. De cette nuit, où Légan, terrorisé par un orage, avait pu trouver réconfort auprès d'elle. De ce matin, où elle était sortie en pleurant avec un petit sac, sa robe trop étonnament déchirée, quelques gouttes de sang coulant sur ses jambes de jeune fille ...

Super... C'est trop pour moi!
Je suis dégouté, mon ego pourra jamais se remettre de ça, d'abord Bleu, ensuite toi, qui publiez des super chros...
Je vais me pendre...

Quand j'ai vu la longueur de la chro j'me suis dit " punaise c'est pas possible que je lise tout " mais en faite ça se lit bien une fois qu'on a mit le nez dedans ^^
Bon sinon désolé mais j'aime pas la fin de ta chro, j'm'attend au pire si tu fais une éventuel suite :/ (mais sinon ça va c'pas mal )

Y a pas de suite, c'est la fin. Tu pourrais m'expliquer ce qui va pas avec ma fin, que j'm'améliore ?^^

Les sous-entendus qu'inspirent les gouttes de sang sur les cuisses d'une jeune fille ! J'aime pas !

Je ne voulais pas "rompre" le calme et la douceur de la chronique.
Je ne voulais pas exprimer clairement cette situation.

Moi je la trouve parfaite et encore merci pour le suspens que tu m'as fait enduré C'est une de tes plus belles chros avec une qui date de l'été dernier...

Le début de celle la date aussi de l'été dernier ...