Vivre, pour un principe. | |
Topic visité 182 fois Dernière réponse le 07/02/2008 à 03:01 |
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Depuis de nombreux jours les plaines situées au Nord-Est de Sigdil servaient de champ de bataille à deux armées. L'une était composée d'Elfe de Na'helli ainsi que du peuple de Gaïa, la seconde comptait dans ses rangs les guerriers de Kazad a Gorog aux côtés des Sigdilites.
Chargeant farouchement leurs adversaires les Nains ouvrirent de multiples fois les lignes ennemis. Les explosions des grenades plongeaient leurs cibles dans la confusion, s'en suivait un véritable déluge de hache. Rien ne semblait être assez solide pour résister à la force des guerriers Nains. La brèche créée permit aux Sigdilites les plus rapides de s'engouffrer avec aisance dans les rangs adverses, pour ensuite se reculer précipitamment, laissant naître derrière eux de puissantes explosions de sable. Brûlant les regards et engourdissant la magie, les ouvreurs laissaient ainsi place aux Sigdilites plus lourdement équipés. Les lames de la liberté emportèrent de nombreuses vies, la bataille semblait sourire à l'armée Naine et Sigdilite. Pourtant tout cela ne suffit pas à arrêter l'armée adverse. L'effet de surprise s'estompant les alchimistes elfiques se ressaisirent. Faisant naître la magie entre leurs mains, une première vague de sort vint faire reculer les Sigdilites ainsi que les Nains, blessant même certain d'entre eux grièvement. Pendant que la seconde vague d'elfe faisait appel à la force des éléments leurs alliés inspiraient la force de Gaïa pour la canaliser en une vague de soin, celle-ci venant régénérer au moment propice les elfes blessés par l'assaut adverse. La chance tourna, au plus grand malheur des Nains et Soldats de la Liberté. Ce fut ainsi pendant de nombreuse saison, certains Sigdilites se plaisaient à dire qu'Arès lui-même veillait à ce que le carnage Nano-Elfico-Sigdilito-Sauvageon (oui ça n'existe pas) ne s'arrête pas. Jusqu'au soir du 36ème jours de la saison des vents où Dakon fit transmettre l'ordre de repli. Les Sigdiltes et les Nains avaient beau combattre avec toute l'ardeur qu'ils pouvaient fournir, leurs adversaires étaient trop nombreux pour que cette bataille puisse être remportée. (¯`·. Dévot de la Liberté
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile." [Sigdil] |
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Bien Bahel', tu vas faire remonter nos stats de chro pour la faction ![]() [Famille Falk]
La Liberté est enfin à portée ! |
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Les astres avaient laissé place aux voiles de la déesse Nyx lorsqu'une explosion se fit entendre à quelques lieux au Nord de Sigdil.
Un cri de douleur vient déchirer le silence de la nuit alors qu'un corps retombe lourdement sur le sol. Un grognement se fait entendre au moment où la silhouette se redresse douloureusement à l'aide de ses bras. La tête tombante, l'être redresse lentement son visage. Derrière les mèches de cheveux blancs-argentées deux opales violacées apparaissent, celles-ci observant un point fixe, Sigdil. Il est là ! La voix d'un elfe derrière lui, Bahel' n'aura donc aucun répit ce soir. Le souffle encore coupé, l'Olympien s'élance. Putain de... A peine a-t-il recommencé à courir qu'une pierre acérée vient lacérer l'un de ses bras. La douleur fait renaître un afflux d'adrénaline, permettant au Sigdilite de mettre un peu plus à mal ses muscles pour se rapprocher de sa Cité. L'Olympien perd peu à peu la sensation de ses jambes alors que la sueur vient se mêler au sang s'échappant de ses nombreuses blessures. La cité était à quelques mètres lorsque le ciel se déchira pour frapper Bahel' de sa foudre. S'effondrant au sol le Sigdilite sentit une répugnante odeur de chair cramée, s'en était trop pour lui. Le gibier est à terre faites-vous plaisir ! Entendit-il crier derrière lui. Gibier ? Depuis quand était-il rabaissé à ce niveau ? Son honneur piqué à vif Bahel' se redressa en grognant, passant soudainement du stade de mourant au sol à celui de mourant en plein sprint. Allez vous faire mettre, tarlouzes... Gémit-il tout en bondissant en avant. Un instant il crut que ses jambes ne le supporteraient pas mais celles-ci ne l'abandonnèrent pas, la porte était à quelques pas. D'un élan désespéré Bahel' se jeta dans l'ouverture. Retombant brutalement contre les pavés de la cité il n'eut pas la force d'amortir sa chute. Un grincement lui fit comprendre que les portes se refermaient derrière lui, le protégeant ainsi de ses attaquants. Ses traits s'étirèrent lentement en un sourire alors que l'Olympien soupirer de soulagement : Baisés... Sa vision se troubla lui faisant comprendre qu'il sombrait dans l'inconscience. (¯`·. Dévot de la Liberté
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile." [Sigdil] |
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Désolé Bahel'..toi aussi tu y passes: je suis dans ma période de rattrapage des chroniques à lire, là!
J'en profite pour te dire que j'adore le nouveau Bahel'! Sans rire! D'un olympien froid, hargneux et méticulateur, il devient tout d'un coup un olympien déjà plus ouvert d'esprit (logique tu me diras..on sait ce que ça fait de passer de l'autre côté du mur!^^) et toujours aussi méticulateur, mais sans la haine, la hargne ni la froideur qui vont avec! J'imagine trop la scène pour cette "petite" traque! Merci c'est bien sympa! ![]() |