_ Halte! Nous y sommes!

Ce fut les premiers mots que je lança depuis mon départ de Lardanium, où j'avais ordonné à ce que l'Ordre, ainsi que les volontaires se rendent immédiatement à l'Est de la Cité, au-delà de la rivière, à la nouvelle frontière de Quatar.

Au delà de la rivière! Quelle idée saugrenue, me direz vous. Pourquoi revenir si vite dans ce maudit endroit, théâtre de la récente et sanglante bataille qui opposa l'Empire à cette bande hors-la-loi hérétique. Des odeurs de chairs putréfiés emplissaient les voix nasales, et nos pas s'enfonçaient dans la terre boueuse, imbibée de sang par endroit. Bref, un endroit curieux pour un pique-nique... Seul les Paladins avait répondu à mon appel, et probablement car il n'avait pas le choix. Qui irait de son plein gré si près de la frontière Quatarite? Pas grand monde, il faut l'avouer. Mais l'Ordre était là, au complet, et c'était le principal.

Mais le Seigneur de Lardanium ne se déplace pas en pareil endroit sans raison. Les Quatarites ne lui avaient jamais inspiré confiance, et un traité n'était vraiment pas suffisant pour dissiper cette méfiance. On n'arrête pas une horde de barbare sanguinaire, aveuglé par les paroles d'un pseudo dieu, avec des bouts de parchemins. Il fallait donc rester très vigilant, cette nouvelle frontière restait très fragile, et Ackron craignait une nouvelle attaque de Quatar. Malheureusement, il avait raison de se méfier...

Le char d'Hélios termina sa course derrière les grandes tours de Lardanium. Le soir tombait. Le moment propice pour une attaque...

Un sifflement arriva aux oreilles d'Ackron, suivit derrière lui d'un bruit sourd,puis d'un cri de surprise.

Lorsqu'il se retourna il aperçut Colorant, à terre, ayant de toute évidence évité de justesse un javelot d'une taille impressionnante. Il ne se passa que quelques secondes avant que deux autres javelots surgirent, l'un blessant cette fois le Paladin à terre. Les Quatarites étaient là!

Ackron retira Xiphus de son fourreau, avant de lancer:

_ Prenez garde! Les Quatarites sont là! Préparez-vous à riposter.

Il s'élança alors en avant, décidé à faire face. Trop de sang avait déjà coulé dans ces lieux. Il ne faut pas que cela recommence... A mesure qu'il s'avançait, des formes sombres apparaissaient. Il devina la silhouette de plusieurs géants, et d'un ou deux olympiens, ou elfes, trop sombre pour être plus précis. Les Paladins le suivait, tous était prêt à combattre.

Une des silhouettes s'avança à son tour. Ackron devina aisément de qui il s'agissait.

_ Hemsilk! L'Empire ne veut pas d'un nouveau conflit! Vous êtes sur notre territoire! Relisez votre traité, et fichez le camp!

_ Tu sais ce qu'on en fait, de ton traité? Répliqua la voix d'Hemsilk.

Plusieurs Paladins sautèrent en avant, de toute évidence animé d'une sérieuse envie d'en découdre. Plus d'autre option possible, la bataille commença, à l'endroit exacte de la frontière entre nos deux peuples. Le combat fut sanglant, et les Paladins n'allait pas tarder à se retrouver en infériorité numérique... Almeria tomba sous les coups d'Hemsilk, qui semblait s'en réjouir. Blayce, en plein milieu des troupes ennemis, n'allait pas tarder à la suivre...

Quelques paroles furent échangés entre le Général Quatarites et le Seigneur de Lardanium. Des paroles remplis de haine, de colère, mais qui permit la fin de la bataille. A l'initiative d'Ackron, il fut convenu d'un repli des deux troupes. Ce qui, fait surprenant pour des Hors-la-loi, s'opéra sans problèmes.

Le combat avait duré toute la nuit. Au petit matin, les Quatarites avaient disparu. Fatigué, mais satisfait, il annonça aux Paladins:

_ Et bien, pour ceux qui se demandait ce que nous faisions ici, vous avez maintenant votre réponse!

Mais cela ne peut continuer, nous devons trouver un moyen de sécuriser et de surveiller cette zone, sans que nous soyons dans l'obligation d'avoir systématiquement recours à l'Ordre...

Il y avait déjà quelques mois, le seigneur Ackron avait contacté les citoyens de l’Empire sur le Temple afin d’obtenir leur aide pour la construction d’une tour de garde afin de prévenir toute attaque de la part des Quatarites sur la cité Blanche et contre l’Empire. En effet, les semaines précédentes, les olympiens avaient eu à essuyer plusieurs guerres contre le peuple d’Archéos, et dans des conditions pas toujours reluisantes pour les olympiens. L’empire devait donc se doter d’atouts décisifs en prévision d’une nouvelle guerre qui était inévitable.

Heureusement, une stratégie élaborée par des humains, et avec l’aide de quelques olympiens, permit de faire tomber la ville des Hors la Loi et de renverser l’avantage, évitant d’avoir à construire cette tour en catastrophe… le projet tomba donc un peu dans l’oubli jusqu’à récemment où l’Empire pouvait enfin compter sur le temps libre de soldats et de citoyens pour construire le mener à bien. Mais avant le début des travaux, et avant que Quatar ne tombe, il fallut d’abord regrouper et acheminer les différentes ressources aux sièges de guilde paladins de l’autre côté de la rivière à l’est de Lardanium, ce qui ne fut pas une mince affaire étant donné la quantité de ressources à transporter et la menace que faisait peser les Quatarites, très proches. Heureusement, Anarion, qui avait été nommé responsable de la mission d’acheminement des ressources par Ackron, pu compter sur la présence de quelques olympiens qui pouvaient facilement l’aider dans sa tâche et surtout assez rapidement.

La construction de la tour nécessitait 15 lingots de fers, pour les clous, les armes de défense, … 70 rondins de bois, notamment pour les échafaudages, les escaliers, le toit, les différentes poutres, … et enfin 70 tas de pierres pour les fondations et les murs. Cette construction nécessitait également 1500 Pos afin de payer l’architecte et les ouvriers qui prendraient part à la mise en place de la tour.

L’empire pu compter sur de nombreux hommes pour le transport des ressources : Dlog, Arcinial, Lomac, Anarion, Herik, Tom, Oanell, Maximilienne et quelques autres encore qui purent soit acheter les ressources et les envoyer aux sièges de guildes par un intermédiaire, soit acheminer directement les ressources par eux-mêmes et les entreposer dans les dépôts des sièges. Ainsi, la grande majorité des ressources purent être acheminées relativement rapidement. En effet, un mois et demi après l’intervention d’Ackron sur le Temple (HRP//15 jours IRL si je ne me trompe), la plupart des ressources étaient sur place. Mais la guerre contre les quatarites faisait rage et l’acheminement fut stoppé là, l’Empire ayant plus urgent à faire pour le moment, d’autant plus que la guerre semblait tourner à son avantage grâce à l’invasion de Quatar par un groupe qui avait contourné l’armée Quatarite par le nord. Les dernières ressources ne furent donc entreposées sur place qu’environ un mois plus tard, au retour d’Anarion de Quatar, qui était tombé quelques temps auparavant. L’olympien annonça donc la fin de l’acheminement sur le Temple :

Je viens de déposer les dernières ressources en bois qui manquaient au siège de guilde, nous pouvons maintenant entamer la construction de ce que de droit pour défendre les terres de l'Empire, bien que cela ne soit plus extrêmement nécessaire pour le moment au vu de la situation de Quatar.

Les Quatarites n’étant plus un danger, l’affaire traîna jusqu’à ce qu’Ackron donne de nouvelles directives à ce sujet. Les olympiens allaient pouvoir débuter la construction de la tour, d’autant plus que les Quatarites semblaient rôder près des frontières de l’Empire…

Il faisait nuit. Comme à son habitude dans sa tente, après avoir vérifier l’état des troupes et assigné quatre soldats à la garde, Lujan continuait le carnet de bord de son voyage. Il alluma une nouvelle bougie et commença à écrire.

L’expédition se trouvait désormais au Nord de la forêt quatarienne. Il fit un croquis du chemin à emprunter. Il s’agissait tout simplement de la zone franche, possession olympienne acquis par le traité, contournant toute la forêt. Pour le moment, il n’y avait pas grand-chose à recenser. Lujan eut espéré trouver quelques plantes rares ou arbres de bonne qualité aux bords de la rivière. Il s’était trompé. Il eut espéré trouver quelques filons de minerai dans les terres froides d’Olympia. Pour le moment rien. Mais il ne souhaitait pas s’aventurer encore plus au Nord. Il faisait suffisamment froid comme ça.

Malgré les désillusions du début de l’expédition, le moral était au beau fixe et les jeunes volontaires oeuvraient avec ardeur. Il continua à écrire sur les petits détails qui rendaient les jours plus courts. Il continua à écrire mais ce soir était différent. Il présentait quelque chose. Quelque chose qu’il avait acquis lors des nombreux conflits auxquels il avait participé. Il posa sa plume, ferma les yeux et essaya de focaliser son attention.

Ses pensées divergeaient. Tantôt il pensa à son frère, tantôt à la sécurité de l’Empire. Mais une seule suffit pour le stopper net. Il reprit son carnet et regarda avec plus d’attention son croquis. Ses yeux restaient fixés sur un point : Quatar. Rien que le nom de cette cité remplissait les pensées de l’olympien de colère et de rage. Voilà ce qu’il n’allait pas. La présence proche de cette cité le rendait anxieux et il craignait à devoir affronter les forces Quatariennes avec seulement une poigné de soldats, dont certains ne feraient pas le poids face aux soldats expérimentés du dieu déchu. Il jura.

Aussitôt, il se rappela d’un projet d’élaboration pour la surveillance de cette frontière fragile entre Lardanium, la cité Blanche et Quatar, la cité des hors-la-loi. Des sièges de guilde avaient été construit afin d’assurer un ravitaillement constant pour les troupes impériales en cas de conflit. Maintenant ce qu’il faudrait, c’est un bâtiment capable de faire trembler l’ennemi, un bâtiment capable de montrer la supériorité de l’Empire sur ce rassemblement de damnés, un bâtiment capable d’assurer la défense du territoire olympien et d’avertir la présence d’êtres hostiles. Non pas ce qu’il faudrait mais ce qu’il faut pour l’Empire, c’est la construction du poste d’avant-garde.

Lujan calma son excitation. Il se faisait tard et demain il reprendrait la route. La bougie avait quasiment été consumée. Il se frotta les yeux, souffla sur la source de lumière et se coucha. Dans son sommeil, il ne pensa qu’à une chose : convaincre à la ré-ouverture du projet pour la construction de cet avant-poste.

Blayce foulait les plaines adjacentes au fleuve bordant Lardanium avec nervosité.
Il avait tant de fois combattue ici, était tombé sous les coups quatarites presque autant de fois...

Ces hors-la-loi adorateurs d'un Dieu déchu, qui osaient impunément manquer de respect à l'Empire.
Ils en avaient subi les conséquences il y a quelques temps… Il fallait maintenant réaliser un édifice qui montrerait clairement la force et la grandeur de l'Empire !



Une tour... Une tour qui serait motif de réconfort pour les soldats Impériaux en cas de nouvelle guerre, et au contraire qui dissuaderait ceux qui auraient la folie de marcher sur Lardanium.

L'idée avait été proposée, les matériaux étaient prêts, il fallait maintenant des bras pour qu'elle s'élève progressivement dans la plaine...


Blayce était sortis des Lymbes, et avait immédiatement repris le chemin qu'il avait bien souvent parcouru au cours de ces dernières années...

Le paladin était la sur le champ de bataille, dans cette zone tampon ou tant de sang avait été versé...

Il regardait ses compagnons et en direction de ses ennemis.

*Mais quand se décideront-ils à bâtir cette tour...*

Tant de temps perdu en palabre et si peu d'action, mais le sombre magicien savait que bientôt le temps viendrait....bientôt....

Il s'enroula dans sa cape quand le vent souffla dans la plaine

*bientôt....*

Et il alla rejoindre ses frères pour attendre encore et toujours

Après avoir passé les portes conduisant hors de Lardanium, le mage s'arrêta, pour profiter de l'instant.

Il huma l'air.
Le vent balayait les plaines olympienne devant ses yeux, faisant doucement bruisser les herbes. Un vent portant des rumeurs de bataille, l'odeur caractéristique des zones de combat. Le sang versé sur l'herbe, la sueur des guerriers qui s'affrontent, les chairs brulées par les sortilèges, et les particules de métal qui envahisse l'air quand le fer se croise. Une nouvelle fois les Paladins faisaient face aux ennemis de l'Empire.

Kel n'avait pas revu de Paladin depuis de longs mois. La fureur des affrontements lui aurait presque manqué.


Il se souvenait.
A peine était-il arrivé à Lardanium de sa longue mission chez les Humains, qu'il avait reçu les ordres. Construire une tour, pour asseoir la domination de l'Empire sur une zone trop souvent contestée. Un choix judicieux. La chose promettait d'être complexe, Quatar ne laisserait certainement pas la construction se dérouler pour le mieux.
Il avait à peine eut le temps de s'équiper.


Il sortit de ses pensées et regarda à nouveaux les plaines olympiennes. Il sourit. Trop longtemps il avait été éloigné de ses terres natales. Trop longtemps il était resté loin des combats. Sa main gauche le démangeait, la magie affluait en lui, en résonance à sa volonté.

"En route"
Il relut son ordre de mission pour connaître la position du chantier, rangea son bourdon et ajusta sa robe pour faciliter ses mouvement, et il s'élança dans la plaine pour rejoindre l'Ordre.



Jamais il n'avait été aussi excité par ce qui l'attendait.

Un bruit courait ... ou plutot une rumeur.
L'empire olympien souhaiter se protéger des qutarites. Comment ? Par la construction d'une tour ! Une tour symbole de l'empire, symbole de sécurité et de surveillance.

Excité par une idée qu'il approuvait à 100%, Ëlowda décida qu'il se rendrait sur les lieux en question après avoir vendu ses ressources en bois à l'empire.


Puis, en y repensant, il se dit que cette oeuvre allait demander beaucoup de sueur et de bras pour arriver à son terme ... et qu'encore peu d'olympien semblait connaitre la nouvelle !!

Il décida alors de s'adosser contre un des murs de la ville, au soleil et prit sa plume dans le but d'écrire LA nouvelle à toutes ses connaissances.

Ayant fait le compte des ressources nécessaires pour la construction de la Tour de garde, La Fédération du Commerce et de l'Artisanat Olympien estimait qu'une tour ne suffisait pas pour des ennemis aussi redoutables et aussi proches de la Ville Blanche. Aussi elle envoya Alexvodka prévenir le Seigneur Ackron du danger potentiel.

- Seigneur, je suis ravi que la contribution de chacun des Olympiens ont prouvé leur attachement à leur ville et à la sécurité de chaque citoyen. Cependant, si un tel projet voit le jour, je vous suggèrerais de prévoir une seconde juste après. En effet, au vu de l'expérience de ces Hors-la-loi, ils sont capable de concevoir une machine de guerre qui pourrait détruire les bâtiments aussi protégés qu'ils soient. Ainsi avec deux tours, l'une pourrait protéger l'autre des assauts ennemis. Par delà d'une défense ferme il faut que l'ennemi redoute à tout jamais en passant par là. Deux noms me sont venus je pensais à Charybde et Scylla. Deux tours fort redoutées symbolisées par deux terribles monstres que nos Dieux connaissent bien. Qu'en pensez-vous?

La nuit tombait déjà. Le froid commencait à se faire vraiment sentir en cette heure tardive. Après avoir traverser une partie du territoire humain, l'éxpédition menée par le Seigneur Falk contournait la Foret Oubliée par le Nord Est en direction du territoire Géant. Khéryan n'avait jamais eu l'habitude de vivre dans de pareilles conditions. A vrai dire c'était la première fois qu'il s'aventurait si loin au Nord de la capitale. Cependant, il n'était pas encore l'heure de faire une halte, l'olympien devait se hater vers l'Est, pour s'éloigner de la Foret bordant Quatar.

En s'approchant à quelques lieues de la Foret Oubliée, une partie des olympiens de l'expédition firent une sombre rencontre. Archéos, le dieu déchu. En guise d'avertissement, il s'attaqua à Alexvodka qui avait pris les devants pour ouvrir la route aux plus jeunes. Mais son intention n'était guère d'engager un combat contre les membres de l'expédition. C'était un avertissement, et bientôt, comme le groupe s'éloignait de la foret, Archéos les laissa partir sans demander son reste.

Après quelques lieues supplémentaires, Khéryan décida enfin de s'arrêter. Certes, le climat se réchauffait jour après jour à mesure qu'ils descendaient vers le Sud, mais la fatigue ajoutée à cela rendait le voyage difficile pour le jeune Olympien. Il faisait maintenant nuit noire. Après un début de voyage plaisant voire agréable, Khéryan commencait à se lasser de ces longues marches à travers Olympia. Mais il n'avait aucune raison de se plaindre et cela il le savait. Une autre mission avait été confiée à l'Empire. D'une utilité toute aussi importante, et surement bien plus périlleuse.

Il y a des jours de cela, le Seigneur Ackron et ses paladins ainsi que quelques autres volontaires s'étaient rendu à l'est de la rivière dans l'idée de bâtir une Tour de Garde pour se prémunir contre les attaques des Quatarites. La tâche n'était pas aisée, et les laquais d'Archéos la compliquait encore plus. Khéryan avait eu vent des dernières nouvelles sur le Temple. Alors que les Paladins étaient à peine arrivée à l'endroit de la construction, ils furent attaqués par les Quatarites. Cela montrait bien l'utilité d'une telle tour pour la sécurité de l'Empire : jamais des traités et des paroles n'arrêteront ces barbares de Quatar. Le Seigneur Ackron avait vu juste en accélerant la mise en place du projet : une surveillance constante de ce côté là était plus que requise.

Khéryan commencait à somnoler, il murmura, en s'adressant à lui même...

« J'éspère simplement qu'ils n'ont pas trop de problèmes, là-bas... Que les Dieux guident le Seigneur Ackron et l'Ordre à la réussite. On ne sait pas jusqu'où peut aller la sournoiserie et la traitrise des Exécuteurs. Et on ne peut être certain qu'une Tour de Garde arrêtera leur soif de sang et de bataille... »

Porte sud de Lardanium.

Phalange Impériale, en route...

Nous n'étions pas bien nombreux, notre groupe venant à peine d'émerger.
Mais il était de notre devoir envers le peuple de l’empire de montrer que les plus jeunes peuvent aussi se rendre utile.

Prendre chemin pour la frontière Quatarite, cela devait être un coup du destin.

Moi, ancien Quatarite, lorsque j’accompagnais mon mentor.
Moi qui avait quitté l’Empire qui ne prêtait aucune importance aux nouveaux guerriers.
Moi qui l’ai combattu pour lui montrer que même les plus jeunes savait être utile.

Aujourd’hui me voici ici, ordonnant à la Phalange Impériale de faire marche vers l’est.
La Phalange Impériale, nouveaux bras armées au service du peuple de l’Empire,
constitué en grande parties de soldats venant à peine de s’enrôler pour la bataille.

Le destin se joue de moi, il y a peu j’affrontais mon mentor et sa famille au sud d’Ordenum,
et me voici aujourd’hui, marchant le bras armé vers les frontière que j’ai défendu de nombreuses fois.

Dépêchons nous les amis, je n’aime pas me faire attendre…

Quelques jours plus tard,
nous voici arrivé à l'avant poste des Paladins,
et quelques kilometres plus loin se tenaient des paladins.
La phalange impériale etait donc arrivée, la frontière de l'empire était devant nous, et par la même occasion la frontière quatarite.

Nous sommes arrivés soldats, en formation, montrons que l'on peut compter sur la phalange impériale...

Défendre ce lieu, et le sécurisé, pour les constructions...

Cela faisait déjà pas mal de temps que nous étions rassemblés près de la frontière quatarite. Et l'action se faisait attendre : pas d'attaques de quatarites, quant à la tour aucune nouvelle n'avait filtré depuis bien longtemps.
Tous ensemble, nous étions restés groupé jusqu'une semaine auparavant. Quelqu'un s'était mis en marche vers Lardanium. Savait-il quelque chose que nous ignorions ? Etait-il simplement ennuyé ? ... Je ne le savais pas. Dans le doute, toute la troupe partit en direction de Lardanium avec l'horrible impression que tout ce chemin, toute cette attente, tout ce temps donné à l'empire n'avait peut-être servit à rien !