Prélude...

Musique d'Ambiance

Le vent balayait la cité de la liberté doucement, comme s'il la berçait. C'était une de ces nuits agréables que l'on voit tant dans le désert, ce genre de nuit qui transforme Sigdil en cité féerique. Mais, tout n'était qu'illusion, dehors, à quelques centaines de mètres des fières murs de la ville, l'armée elfique attendait son heure, voulant réduire les forces libres à néant pour la seul et unique raisons qu'ils n'acceptaient pas leurs différences.
Cela avait toujours été ainsi on dirait, les sigdilites pourchassaient à jamais car ils ne pensaient pas autrement, parce qu'il croyait en la paix, parce qu'il voulait vivre libre...
Tout n'était donc que lutte et violence, la liberté s'était transformé en survie.

Assis sur l'un des créneaux, l'Olympien fixait l'horizon en attendait une quelconque attaque des eldars, maudites races qui n'acceptait pas que les leurs puissent s'allier avec des olympiens. Ce sang, ce sang qui coulait dans ses veines était censé être un cadeau des Dieux, être la symbolisation de leurs puissances, et pourtant, il n'apportait que haine et destruction.
Valten soupira et tendit l'une de ses mains au dessus du braseros, l'autre serrant fermement son arme de tir, il avait faim, la nourriture était rationné, la fatigue était constante et nombreux soldat ne reverrait plus jamais le sol si durement gagner de la liberté...Leur restait il un espoir?
Le vent souffla soudainement plus fort, emportant avec lui le sable du désert dans un tourbillon étrange. Les rebelles étaient tous habitués à de tel conditions de vie, rude, extrême, mais pas les elfes assaillant. Un léger sourire illumina alors le visage de Valten lorsqu'il relevait sur sa bouche un morceaux de tissu pour protéger son visage. Il n'y aurait pas d'assaut ce soir....

Les heures passèrent, le vent continuant de souffler, dans un léger hurlement fantomatique, certains disait que c'était naturel, d'autre qu'il s'agissait de la voie des morts, murmurant aux fidèles soldats des contrées libres des mots pleins d'espoir. On disait ce son apaisant, et c'était vrai que ce murmure continuel lui était agréable, comme mélodieux. Les premiers jours, il l'avait considéré comme maléfiques, presque dérangeant, mais maintenant, il le trouvait apaisant. Il lui sembla entendre une légère voie lui murmurer quelques paroles:
"Valten...Kazad..."
Quoi Kazad? Que voulait dire ce murmure? Soudain, L'olympien fut sortie de sa réflexion par ula voie familière d'un garde, ce dernier semblait à bout de souffle, il lâcha:

-Valten...Les Nains de Kazad! Ils sont là! Ils viennent nous aider!

L'olympien se leva, abandonnant l'arbalète contre le créneaux pour descendre quatre à quatre les marches qui le séparait de la cours. Se frayant en passage entre les gardes en liesse, Valten les aperçut, des soldats nains en armures complètes était là, la lueurs des torches faisait briller de mille feux les écailles de leur armures, donnant à la scène un air surréaliste. C'était un miracle! Comment avait il put traversé la tempête de sable?
Les rumeurs circulaient déjà, parlant de prodigue divin, on murmurait que les dieux avaient demandés à Hélios de faire lever le vent pour dissimuler les nains du regard des elfes et qu'un couloir où le vent ne passait pas avait été créé.
Un plan digne d'Athéna...

Révélation...

La cité des sables avait été sauvé par le courage des nains, une fois de plus. Plus que jamais, les deux peuples s'étaient unis dans une amitié bien plus résistante que n'importe quel métal.
Les derniers nains se préparaient pour le retours vers leur cité de Pierre, le peuple de Sidgil en liesse les avaient avait remercié du mieux qu'ils avaient put. Valten, encore couvert de sang, qui, n'était pas forcément celui de l'ennemie, fut transporté vers la tente des grands blessé, la plus part des personnes en ces lieux étaient mourant ou ne tardait pas à l'être. Valten savait qu'il risquait une fois de plus de ne pas revenir, et que seul le bon vouloir d'Hadès lui permettrais de vivre où mourir.
Il fut posé sur un lit, non loin d'un nain d'un âge vénérable, ce dernier non plus n'en avait plus pour longtemps, car, là ou Valten avait une large balafre au ventre, la jambe droite du nain était remplacé par un moignon sanguinolent et la moitié du visage avait été brûlé par quelques magies elfique.
Face à l'état pitoyable du vénérable maître des runes, du moins, c'est la fonction qu'il devait avoir vue le nombre de runes gravés sur son armure en lambeaux. L'olympien se sentait gêné, presque honteux, c'était ne partie de sa faute, du moins, de son peuple, s'ils avaient eut plus de force, ils auraient terrasser les envahisseurs seul.
Il murmura:

-Désolé....

Le nain mutilé sembla réagir, il poussa un râle de douleur avant de se tourner vers Valten, son unique œil valide le fixant. Valten se sentait transpercé, comme si le nain lui sondait l'âme et l'esprit. D'une voie douloureuse mais encore forte, le valeureux maître des rune lâcha:

-Il n'y a pas à désolé sir Valten...Mon peuple à choisi d'aider les justes et je suis fière d'être tombé au nom de cela...Mais je ne me suis pas présenter, je suis le Maître des Rune Garkir...

Face au courage du dénommé Garkir, l'olympien ne pus s'empêcher de sentir en lui une profonde humilité, le courage du valeureux guerrier semblait sans borne, peut être Hadès lui accorderait il le droit de revisiter la surface d'olympia et d'abattre à nouveau des ennemis de son peuple. Comme s'il avait lut dans les pensée du jeune homme, le mourant souffla:

-J'ai fait mon temps...Mes rhumatismes me font horriblement souffrir par temps de pluie. Mais à Sigdil c'est vrai que la pluie est assez rare...

Le vénérable nain se mit à rire ainsi que Valten, mais le malheureux se mit soudainement à tousser, son rire se transformant en lente agonie alors qu'il se mettait à cracher une toux rauque et du sang. Valten resta silencieux, offrant pour seul réponse son mutisme si peu habituel. Une fois la quinte de toux du nain passé, ce dernier repris de plus belle comme si l'approche de sa mort lui délier la langue et, qu'avant de partir, il voulait se confier, ou du moins, aider...

-J'ai vue votre courage Valten face aux elfes, une bravoure rare et une endurance à la magie exceptionnel! Je...Puis-je essayer quelques chose?

Valten eut un air surpris, après tout, que risquait il? Le nain était mourant, lui non plus n'en avait pas pour très longtemps, il se sentait d'ailleurs incroyablement faible, il devait avoir le teint pâle, maladif. Mais quelques soit son apparence physique, le maître des runes ne semblait pas l'avoir relevé. Le "Bandit de Grand Chemin" comme se plaisait à le nommer le régent hocha la tête en signe d'affirmation.
Garkir pris alors doucement, de ses mains tremblante le bras du rebelle, et, souffla une légère incantation. Une rune apparut sur l'avant bras de Valten, elle rougeoya quelques instant, puis disparut aussi brutalement qu'elle était apparut; Le vieux nain eut un léger sourire satisfait, il hocha tête doucement en murmurant de sa voie brisée:

]-Oui...Les ancêtres ne mentent pas, vous êtes un Nain...Le maître des runes, sans même regarder le visage stupéfait de Valten continua,pas un nain de corps, mais un nain d'âme, les ancêtres voient en vous un homme qui le courage des nains, leur volonté de fer! et...

Le vénérable soldat eut à nouveau une affreuses quinte de toux et cracha au sol une gerbe de sang noirâtre, il s'allongea sur le lit et Valten, légèrement paniqué souffla:

-Je...Je n'ai rien d'un nain! Je...Je ne suis pas un de vos frère, mon courage n'a pas votre égale et j...

Le maître des runes le coupa soudainement, sa voie se fit à nouveau forte et claire, on aurait dit qu'il s'adressait à quelques jeunes nains juste avant la bataille, usant de sa voie charismatique pour emplir leur cœur de fière, de sens du devoir:

-Celui qui verse son sang à côté mes côté sera mon frère de bataille pour l'Eternité..

Puis vient alors le silence, le valeureux maîtres des runes venait d'expirer, sa voie forte et courageuse raisonnant encore dans la tête de l'infortuné sigdilite. Valten ferma à son tours les yeux, attendant que la mort face son office, dans son esprit, milles questions sans réponses...

***

Les limbes, lieux si charmant qu'Hadès semblait avoir décoré lui même, enfin, tout les goût sont dans la nature non? Valten avait expiré quelques heures après le valeureux maître des runes, il était là, attendant le jugement du seigneur de la mort pour aller où non rejoindre ses ancêtres. Une voie caverneuse se fit alors entendre:

-Valten! cela faisait longtemps...
-Pas assez à mon goût Hadès...
-Toujours aussi insolent
-Quand on aime on change pas...
-Bon, dis moi, cela fait longtemps que tu m'a pas envoyé quelqu'un...Mérites-tu vraiment de retourner sur Olympia?
-Qui mérite de revivre? Je ne suis qu'un alcoolique bon a rien...C'est toi le "Boss"...Moi je ne fait qu'attendre.

L'olympien s'assit au sol, attendant la sentence qu'il lui serait accorder. Cette dernière se fit d'ailleurs attendre, Hadès semblait quelques peu...Amusé par la réponse de l'olympien. En faite, les gens trouve que le seigneur de la Mort est méchant, mais non, après tout il ne fait que son "devoir", rien de plus, rien de moins.
Une fois l'hilarité du Dieu passé, et je peux vous dire, entendre Hadès rire, c'est quelques peu effrayant, Hadès soupira et ajouta en créant une sorte de porte :

-Allez, retourne sur Olympia! j'ai bien besoin de rire de temps en temps....Il parait que ça fait maigrir! hohohoho!!

Le Dieu des enfers repartie dans fou rire qui laissa quelques peu Valten perplexe, franchement, s'il n'était juste bon qu'a faire rire les Dieux. Enfin, au moins il avait une utilité. Il fit quelques pas pour s'approcher de la porte, l'hilarité d'Hadès raisonnant toujours dans les enfers, le son de la voei caverneuse rebondissant sur les parois de pierre, il ne lui restait que quelques centimètres à parcourir avant de sortir quand il s'arrêta et souffla d'une voie assez rauque:

-Seigneur Hadès...Je...
-Tu as de la famille qui s'est exilé vers Kazad il y a bien longtemps.Je ne puis t'apporter plus de réponses...

L'olympien hocha la tête et traversa le portail, furieux de la réponse, il détestait le fait de se sentir si insignifiant face aux Dieux. Mais, c'était d'ailleurs tant de savoir et de pouvoir qui faisait des Dieux des Dieux...

Ambassadeur...

Sigdil avait été sauvé une fois de plus, le calme était revenu, une trêve relative avait été signé entre les elfes et les rebelles. Valten était une fois de plus revenue des enfers, et la saison s'annonçait radieuse.
La 7° compagnie à laquelle notre "héros" était affecté se préparait pour quelques recherchent et récoltent de ressources. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des Mondes.
L'évènement des plus important arriva, les hautes fonctions de la ville était redistribué, permettant ainsi aux rebelles volontaires de s'engager dans la vie politique de la cité.
Sur la place du forum, le régent faisait un discoure quelques peu élogieux sur les anciens ambassadeur et exhortant les rebelles à s'engager encore plus dans la vie de la cité. Valten avait été ambassadeur auprès de Zagnadar, hô, rien de glorieux à son actif, juste quelques discutions de courtoisie, quelques visas accordé notamment à son ami Deathscythe qui les avait bien aidé contre les forces eldars, mais sinon pas grand chose.
Lorsque vient le tours de redistribuer les fonctions, Valten avait toujours, au fond de lui même, cette arrière pensée pour Garkir, le valeureux maître des runes.
Il postulât alors pour la place d'ambassadeur auprès du peuple Nain. Sa demande fut traité de façon positive et Bahel', ancien ambassadeur lui céda la place en prenant celle d'ambassadeur auprès des Géants. Une sorte d'échange standard.

La politique ne se fit pas attendre, quelques temps après la nomination en tant qu'ambassadeur, Valten appris l'élection de Gimbar comme Roi des nais après l'abdication de son prédécesseur. Il s'empressa de faire part de son soutient de Sigdil et lui demanda s'il pouvait venir visiter la forteresse naine pour officiellement visiter et entretenir de bonne relation avec le peuple de pierre et officieusement, pour son propre but, en savoir plus sur une partie de ses ancêtres...
Le Nouveau roi des Nain, Grimbar répondu favorablement à sa venue à Kazad. Il lui fit cependant part de sa volonté d'anéantir les enfants de Gaïa facteur de tant de souffrance pour son peuple.
Après quelques discutions à ce sujet avec le Régent, Valten obtint le droit de partir aider ses alliées nains dans leur campagne, il demanda quelques volontaires, uniquement ceux qui pouvait supporter l'assaut magique des Hommes sauvages.
Se fut sans surprise que que certains des elfes de Sigdil se présentèrent, il y eut Nygaël, Illùman, mais aussi la ravissante Eleni, avec sa peau d'ivoire, se visage si...
Hum, je m'égare...
Une fois le groupe de volontaire rassemblés, les rebelles partirent vers Luminae, bien déterminé à montrer leur soutient aux nains, et, dans le cœur de Valten, l'espoir secret de mieux comprendre son passé...

Le Voyage...

Musique d'Ambiance

Bien que le vent charriait quelques grains de sables, le temps semblait cependant assez propice pour voyager, de toute façon, il fallait qu'ils partent, ils devaient payer leur dette de sang au peuples Nains.
Ajustant ses bottes, Valten observa quelques instants ses frères et sœur d'armes, il sentaient dans leur cœur une foi indestructible qu'était la liberté, oui, il était fière d'appartenir à ce bastion qui créer des héros.
Notre "héros" ajusta son foulard puis fixa une dernière fois la citée des Sables, Sigdil... Elle était magnifique cette citée, Ses hautes tours rappelant l'architecture elfique, ses formes élégantes et pourtant si meurtrières en faisait un véritable joyau dans ces contrées arides. On soufflait sur Olympia que Lardanium était la plus belle des villes, mais à cet instant, alors que le soleil illuminé la cité des Sables, dans un reflet doré envoûtant, Valten sut, il sut que nul homme ne pouvait prétendre pareil idiotie après avoir vue la citadelle de la liberté, cette dernière se dressant fièrement, provoquant le courroux des puissantes nations, vaillante, indestructible. Oui, la liberté, voilà ce que l'on voyait à travers ces hautes tours...
Peut être ne la reverrait il pas, peut être mourrait il au combat et que cette fois Hadès en aurait marre de le laisser retourner sur Olympia. Mais quelques soit son destin, il devait partir là-bas, il le sentait, c'était viscérale.
Valten hocha la tête face à ses compagnons, le groupe se mit en marche vers l'Ouest, toujours vers l'Ouest...
Le chemin fut calme, tranquille, presque serein, il y eut cependant une rencontre quelques peu tendu avec des elfes de Nah'elli qui à leur tours allez à Luminae, mais cette dernière se passa sans incident, si on excepte la mort d'une des rebelle, mais l'auteur de cet attentat ne fut pas laissé en reste.
Après plusieurs jours de marches, ils arrivèrent à un point de rendez-vous, certains nains avaient établis leur campement, un cessez le feu était en discutions, Il restait donc l'attente, l'attente de la décision des puissants....

Précision de l'Auteur:
La musique d'Ambiance est issue du jeu Vandal heart
Je les dédie spécialement à Dolf, Clint, Diego, Eleni et l'ancien joueur de Dakon qui m'a fait découvrir ces superbes musiques.

Bonus 1
Pour ceux qui se demande la langue utiliser dans la deuxième musique, il s'agit d'un mélange de Croate/serbe et de français.
les paroles originale:

Kad bi svi
Ljudi cjelog svjeta
Znali da djeci treba mir
Dusa u igri puna snage u slobodi
Nada u buduci miran san
C'est la vie mon ami
U sjaju je vidi I neba I nas
Tuga svjeta ne gori neka ljubav se rodi
Mon ami
I kad se pada po stoji nada
C'est la vie mon ami
Sve ce to jednom prekriti svjet
Moja dusa ne gori neka vjecnost se rodi
Mon ami

et leur théorique traduction en Anglais:

When all the people of the world could know that children need peace
A soul at play full of strength in its freedom
Hope for a future with peaceful dreams
C'est la vie mon ami
In the light she is seen in heaven and in us
The woes of this world do not burn let love be born
Mon Ami
And when you fall stand up and have hope
C'ets la vie mon Ami
Eventually all this the world will overcome
My soul doesn't burn let eternity be born
Mon ami....

Bonus 2

Sigdil vue par Bahel' (je n'ai pas vue de meilleur image, pour représenté la ville de la liberté, alors bravo Bahel'!!

Désolé Valten pour le "déterrage" mais je suis dans ma période de rattrapage des chroniques à lire, là!

Tu termines sur un "bravo Bahel'!!" tout élogieux; à moi maintenant de te retourner la pareille!
Cette chronique est magnifique, et je te le dis de tout coeur!
Pleine de poésie, de douceur et de...je ne sais pas, d'un sentiment fort! C'est une très bonne surprise!
La meilleure chronique de Valten (enfin je veux dire, c'est celle que je préfère quoi!). Bravo, franchement, et merci pour ce moment où l'on se rend compte de la réelle personnalité du Juste.
C'est grâce à des gens comme Valten que l'on fait la distinction entre l'apparence et l'âme.
Je te tires ma révérance, mon ami.