(Ceci est la suite des voyages d'Iliana et Thyrias, mais en solo )


"Quand ça veut pas... ça veut vraiment pas !"


Ressortant des enfers, Iliana était véritablement vexée.
Dans son esprit, les flèches, le renne... et la rose se mélangeaient dans un cortège de malchance qu’elle ne pouvait plus supporter.

Elle avait besoin de marcher. De partir, loin.
Et seule.

Elle avait à peine formulé l’idée qu’elle était déjà aux Ruines de Tyrdras. (car la vélocité de notre elfette préférée était à la mesure de la légende des Leïthael, ajoutez à cela un entraînement soutenu à la course à pieds déjà évoqué plus tôt...)
Décidant alors de retourner à Luminae, ville qu’elle n’avait que trop peu visité à son goût, elle fit une demande de visa auprès du conseil. (leçon retenue de sa précédente visite à Quatar, pour sûr)


Poursuivant son chemin tête baissée, elle n’avait pas remarqué le groupe de Sentinelles dont elle s’était approchée, jusqu’à ce que deux d’entre eux s’adressent à elle, lui conseillant la prudence sur la route, en raison des nains qui traînaient dans le coin.

Après une brève discussion, Iliana finit par accepter la proposition des deux compères, Polonëll et Finrod, qui voulaient l’escorter jusqu’à Luminae. Recevant une missive de Saté qui lui accordait son visa, elle se dit que la chance avait finalement tourné, et écrivit même à son oncle pour le rassurer.


Les trois elfes allaient se mettre en route lorsqu’un autre elfe présent interpella Polonëll.
- Hello Polonëll ! De retour ? Qui est cette charmante elfette qui t'accompagne ? Serait ce la cousine de Sylia ?

Iliana intervint aussitôt.
- Sylia c'est ma tata ! Moi je m'appelle Iliana, et toi ?
- Bonjour belle Iliana, moi c'est Thranduil de la famille Elanessë. A l'occasion tu passeras mes salutations à ta tata !

Le cœur d’Iliana venait de frapper un grand coup dans sa poitrine. Les yeux brillants, elle demanda...
- Elanessë ?! Comme Fingolfin ?

Polonëll regarda aussitôt la jeune elfette, ayant sans doute remarqué son trouble.
- Ne me dit pas que tu es une admiratrice de cet... hum... individu... - s’adressant ensuite à Thranduil - D'ailleurs c'est ton frère, cet hurluberlu de Fingolfin ?
- Oui, comme Fingolfin, c'est notre petit frère à moi et Feanaro, répondit simplement Thranduil à l’attention d’Iliana. Eeeeeet oui Polonëll, Fingo à choisi une voie pour le moins... hummmm... surprenante ! N'est ce pas Feanaro !?
- Ouaip Fingo toujours dans les mauvais plans, souligna ce dernier.

La jeune elfe tentait de se défendre face à la remarque de Polonëll, manquant de rougir.
- Nan ! Je... euh... lui ai juste proposé de l'aider... pour son problème... c'est tout !
- Bof... Faut le laisser comme ça, ça sera la vedette du cirque de Na'helli...

Iliana secoua la tête et se remit en marche, visiblement en désaccord avec ses compagnons de route. Ludmar la précédait, guettant les alentours.
- Toujours rien devant !

Et pourtant... Quelques heures plus tard, Iliana le vit s’écrouler sous une montagne de coups, de flèches et de sorts. Les assaillants étaient aisément identifiables au symbole plaqué sur leur armure...
- Des Templiers ! Ludmaaaar !!

Les Templiers. Iliana mit quelques secondes à réaliser ce que leur présence signifiait.
Polonëll s’approcha de la jeune elfe, la sortant de sa torpeur.
- Passe au sud sans trop d’exposer, on te couvre.

Elle s’exécuta, d’un pas peu assuré, dans un état second. Réalisant qu’elle n’était pas seule, car un géant et un homme sauvage se trouvaient là, elle les alerta de la présence des Olympiens, et ils décidèrent de grossir les rangs elfiques.

Les Templiers...
Le prénom de l’un d’entre eux revenait doucement dans la mémoire d’Iliana, insidieusement.
Il était le sujet d’une promesse faite à Fingolfin.

Le Templier Orime, l’olympien à l’origine des malheurs de son ami.

Elle l’interpella aussitôt.
- Templier !

La jeune fille conta une histoire familière au mage olympien. Lui confia la peine de Fingolfin, telle qu’elle l’avait ressentie. Tenta de lui faire entendre raison, afin qu’il brise la malédiction qu’il avait proféré.

En vain.

L’olympien, cependant, lui proposa une alternative. Celle-ci impliquait un sacrifice, auquel Iliana ne pouvait se résoudre. Aussi déclina-t-elle sa proposition, mettant fin à la discussion.


La tristesse s’empara de la jeune elfe. Elle avait échoué, n’avait pu tenir sa promesse, alors que cette occasion inespérée s’était présentée.
La mort dans l’âme, elle écrit une missive à l’intention de son ami.

« Cher Fingolfin,

Les nouvelles que je t’apporte ne sont pas des plus réjouissantes, hélas.

[...]Des Templiers nous ont attaqué...
Parmi eux se trouve Orime.

L’ayant reconnu, j’ai eu une discussion avec lui à ton sujet. [...]
Il n’a donné qu’une seule alternative possible à ta malédiction, mais je ne peux m’y résoudre, à moins...

[...]

Je vais séjourner à Luminae quelques temps... J'ignore quand je reviendrai à Na'helli.

Pardonne-moi,
Iliana Leïthael. »


Alors qu’elle terminait sa lettre, Polonëll revint auprès d’elle.
- L’escarmouche s’achève.
- Quant à moi, je viens de finir de discuter avec Orime, le templier responsable de l’état de Fingolfin... Nous pouvons donc repartir ?
- Oui... Autant de pas prendre de risques. Que t’as raconté Orime ?

Une chouette hulotte vint se poser sur le bras tendu de la jeune elfe. Elle caressa l'animal, avant d'accrocher délicatement à sa patte un petit parchemin, noué d'un fil de soie vert et or.

Le regard vert de l'elfe fixa longuement les insondables yeux noirs du rapace, qui s'envola en direction de Na'Helli. Iliana se tourna ensuite vers Polonëll, la main posée sur son coeur, le regard voilé.
- Orime m'a répondu exactement comme je m'y attendais... J'ai besoin de réfléchir quelques temps à ses propos avant de pouvoir en parler, je te prie de m'en excuser.

Elle sembla reprendre ses esprits quelques instants.
- Partons à Luminae...

Arrivant rapidement en vue des marais, Iliana aperçut Saté, et le salua d’une révérence.
- Conseiller Saté !
- Salutations Iliana, tout va bien ?


(Alors là, attention, chers lecteurs, nous entrons dans la partie dite cocasse de cette chronique, à savoir le « Quand ça veut pas... ça veut vraiment pas ! »

Ou comment après une énième mort violente – et injustifiée, comme toutes les précédentes, d’ailleurs – une jeune fille entame un périple hyper dangereux de près de trois semaines, où elle se fait des nouveaux amis, où elle survit à une attaque des Templiers et où elle est ultra-motivée, prête à sauver le monde... - ou tout du moins Fingolfin, c’est déjà pas mal... - bref, après ces événements et tout le RP que la joueuse a pondu derrière...

Elle meurt... pour rien.

Accrochez-vous.)


Visiblement éprouvée par le voyage et les trop nombreuses émotions qu’elle ressentait, la jeune elfe se contenta de hocher la tête en guise de réponse, n’aspirant qu’à un repos bien mérité.

Aussi entra-t-elle dans la ville d’un pas décidé, pour tomber nez à nez avec... un renne !

Enfin, plus qu’un renne... un renne zombifié, dont le regard cruel, les dents acérées et les sabots ensanglantés étaient bien loin de l’image qu’elle avait gardée du précédent renne qu’elle avait croisé à Na’helli (rappelons-le, juste avant de mourir sous les flèches d’un géant).
- Boule de poil... ça croque sous la dent !


Iliana fit un bond de côté, poussant un cri de surprise. Autour d’elle, les hommes sauvages fixaient l’animal, cherchant apparemment le meilleur moyen d’en venir à bout.
Parmi eux, le zombie d’un de leurs semblables, à l’aspect aussi répugnant que le renne zombie, évoluait en grognant.

Le regard de la jeune elfe revint pourtant rapidement à ce dernier, alors qu’il s’approchait d’elle. Elle sourit timidement, l’haleine putride qu’il dégageait manquant de lui faire perdre connaissance.
- Gentiiiil... Gentil petit...

Polonëll entra en trombe dans la ville, averti du danger par sa protégée. Avant d’asséner de puissants coups à la menace zombie (et non pas fantôme), il eut ces quelques mots...
- Gare à toi Iliana...

Gare à elle, aucun souci. La jeune elfe ne bougeait plus d’un cil, évitant même de défier du regard l’animal, afin de ne pas le provoquer.

Peine perdue.
En quelques secondes d’une violence inouïe, l’animal l’avait mortellement blessée.

Iliana, agonisante, eut un dernier regard empli d’une profonde tristesse envers Polonëll...

Elle entrouvrit ses lèvres, tentant d’articuler un mot, mais s’éteignit.

(Ca vous la coupe, hein ?

A suivre. Ou fin. Je sais pas trop, en fait. On verra .)

Joyeux Noël Iliana :biz:

En tout cas tu nous as laissé un jolie cadeau Iliana, merci...

La poisse Iliana >_<.

Enfin la chronique est très bien. Pour ton voyage, nhésite pas à demander à tata et à ses amis. On pourra faire route ensemble ^^.

Diantre...Quel fourbe ce renne...Il aurait pu me taper à la place d'Illiana...
Moi j'l'aime bien cette petite à un enorme défaut prêt
Sinon très chronique très sympa (normal ca parle de polo).

De toute façon Polo, c'est rien qu'un méchant !

Et il n'y a qu'Iliana qui me comprenne et veuille m'aider, c'est l'elfe idéale ! Iliana tu es formidableeeeeee !!! <3

^^

Très bien écrit, et très sympathique à lire, continue ainsi !

(Dautant plus que ça parle de Fingo. Et que ca peut permettre de le sauver !)

Tu sais pas ce que je fais en privé pour toi même si pour l'instant ça marche pas mon ptit fingo.