Par Haiiael Leïthael le 27/01/2008 à 19:28 Ce matin là, elle avait déposé son blason de Sentinelles sur ce qui lui servait de table dans sa modeste chambre.
Ce matin là, elle avait emballé deux ou trois vêtements dans son drap. Vérifiant que son arc avait la ficelle bien tendue, que ses flèches étaient soigneusement rangées dans son carquois, elle fit un dernier tour de sa chambre, d’un coup d’œil impatient.
Impatient car elle avait décidé de partir, loin, à l’aventure, sans personne.
Et donc, c’est ce fameux matin qu’elle partit, sans donner d’explications à personne et laissant son blason seul dans sa chambre, avec tous les souvenirs...
Le soleil n’était pas encore levé, mais déjà quelques elfes traînaient les pieds pour se rendre à leurs diverses occupations, ou rentraient chez eux après une soirée – ou une nuit plutôt – bien arrosée. Mais personne ne regardait l’elfe avec sa capuche remontée sur la tête, un drap en guise de sac passé sur son épaule, le carquois pendu à sa ceinture et l’arc à la main. Personne ne s’en inquiétait car rare étaient les personnes qui la connaissaient. Et c’est donc sans problème qu’elle arriva aux portes de Na’Helli, dans la forêt.
Et c’est ainsi qu’elle vécu, pendant des mois. Une petite caverne qui avait du servir à un animal auparavant était maintenant libre. Elle se l’appropria, lui servant de toit pour les jours de pluie et de vent. Mangeant de ses chasses, vivant de ses promenades en forêt.
Mais l’ennui la prit rapidement. Car seule, elle n’avait personne à qui parler, avec qui s’amuser. Na’Helli et les elfes commencèrent à lui manquer.
Alors, un autre matin, quelques mois après ce matin là, elle rassembla à nouveau ses affaires. Les flèches dans son carquois étaient d’une moins bonne qualité, elle avait du apprendre à les tailler elle-même. La ficelle de son arc était usée et ne se tendait plus correctement. Certains de ses vêtements étaient troués par endroit. Elle-même avait la peau plus bronzée qu’auparavant.
Mais son esprit était rempli d’une richesse que nul autre elfe de Na’Helli pouvait connaître.
Et c’est ainsi qu’elle arriva aux portes de la ville. Telle une mendiante avec son équipement de pauvre qualité et ses vêtements troués. Elle déambula dans les rues quelques heures, ne reconnaissant aucun visage.
C’est cet autre matin qu’elle arriva devant la porte de sa maison, intacte. Elle y entra et soupira. Elle était de retour. Et quand elle entra dans sa chambre, le blason avait disparu.
Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.
Cet autre matin, elle allait devoir se mettre à la recherche de certaines de ses connaissances...
Ce matin là, elle avait emballé deux ou trois vêtements dans son drap. Vérifiant que son arc avait la ficelle bien tendue, que ses flèches étaient soigneusement rangées dans son carquois, elle fit un dernier tour de sa chambre, d’un coup d’œil impatient.
Impatient car elle avait décidé de partir, loin, à l’aventure, sans personne.
Et donc, c’est ce fameux matin qu’elle partit, sans donner d’explications à personne et laissant son blason seul dans sa chambre, avec tous les souvenirs...
Le soleil n’était pas encore levé, mais déjà quelques elfes traînaient les pieds pour se rendre à leurs diverses occupations, ou rentraient chez eux après une soirée – ou une nuit plutôt – bien arrosée. Mais personne ne regardait l’elfe avec sa capuche remontée sur la tête, un drap en guise de sac passé sur son épaule, le carquois pendu à sa ceinture et l’arc à la main. Personne ne s’en inquiétait car rare étaient les personnes qui la connaissaient. Et c’est donc sans problème qu’elle arriva aux portes de Na’Helli, dans la forêt.
Et c’est ainsi qu’elle vécu, pendant des mois. Une petite caverne qui avait du servir à un animal auparavant était maintenant libre. Elle se l’appropria, lui servant de toit pour les jours de pluie et de vent. Mangeant de ses chasses, vivant de ses promenades en forêt.
Mais l’ennui la prit rapidement. Car seule, elle n’avait personne à qui parler, avec qui s’amuser. Na’Helli et les elfes commencèrent à lui manquer.
Alors, un autre matin, quelques mois après ce matin là, elle rassembla à nouveau ses affaires. Les flèches dans son carquois étaient d’une moins bonne qualité, elle avait du apprendre à les tailler elle-même. La ficelle de son arc était usée et ne se tendait plus correctement. Certains de ses vêtements étaient troués par endroit. Elle-même avait la peau plus bronzée qu’auparavant.
Mais son esprit était rempli d’une richesse que nul autre elfe de Na’Helli pouvait connaître.
Et c’est ainsi qu’elle arriva aux portes de la ville. Telle une mendiante avec son équipement de pauvre qualité et ses vêtements troués. Elle déambula dans les rues quelques heures, ne reconnaissant aucun visage.
C’est cet autre matin qu’elle arriva devant la porte de sa maison, intacte. Elle y entra et soupira. Elle était de retour. Et quand elle entra dans sa chambre, le blason avait disparu.
Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.
Cet autre matin, elle allait devoir se mettre à la recherche de certaines de ses connaissances...