Amitiés improbable... | |
Topic visité 292 fois Dernière réponse le 05/02/2008 à 01:07 |
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Suite à la prise ratée de Luminaë, et à une escarmouche contre les Templiers, Galaad se retrouva dans Quatar à la suite d'un bref passage en enfer. Aelia, qui elle aussi était passé dans le royaume d'Hadès, se retrouvait quasiment à l'endroit même de sa mort en traversant la porte des âmes. Le nain se décida donc à aller chercher sa partenaire, qui se trouvait à la limite entre le territoire Sauvage et le territoire nain. Après un long voyage pour ses petites jambes, et la rencontre d'un jeune Olympien qui avait dût consommer un peu trop de violettes pour affronter le nain, Galaad retrouva Aelia au nord du bosquet que se disputaient Hommes Sauvages et Nains depuis de nombreuses années.
Entre temps, un traité, nommé Traité du fort du devoir, avait vu le jour entre Sauvages et Nains, visant à mettre un terme à de trop nombreuses années de guerre, et visant à s'assurer que cette fois si les termes du traité seraient respectés par les deux parties. C'est dans ces conditions que Galaad retouva Aelia, qui n'étaient pas vraiment seule quand il arriva. En effet, deux hommes sauvages, qu'il avait déjà rencontré, Loklimar et Saté, se trouvaient tout près de la position d'Aelia. C'était le moment de voir s'ils respecteraient les termes du contrat, car Galaad ne tenait pas à se battre contre ces deux personnes. Mais ils n'attaquèrent n'attaquèrent pas, et le nain vît deux sauvages de plus s'approcher. Deux elfes les accompagnaient, et si le traité n'était pas respecté, Galaad passerait vite fait de vie à trépas... Mais le traité allait au delà des éspérances de Galaad. Non seulement ni les Sauvages ni les elfes n'attaquèrent lui ou Aelia, mais en plus ils acceptèrent de l'accompagner vers l'est, où une bataille semblait avoir lieu. Cela semblait fou pour Galaad, autrefois des ennemis jurés, il se retrouvait en ballade avec Antépharès, Loklimar, Hockli, et avec des alliés de ceux-çi, pourtant ennemis de son peuple, Finrod et Polonëll Hal'Uechïr. Et pourtant une amitié allait naître entre les membres de ce groupe. Accompagné d'Aelia, les nouveaux alliés se dirigèrent vers l'est, où des combats entre Olympiens et Rebelles se faisaient entendre. Il arrivèrent rapidement sur les lieux, et tous ennemis communs des Olympiens, attaquèrent les Impériaux avec la même fougue. Dès les premières heures de combats, deux Olympiens tombèrent sous leurs coups et sorts. Parmis eux, l'ambassadeur Denoisel. Les Olympiens tombaient plus vite que la nuit tombe à la fin du jour, et tous les membres du groupe s'entraidaient gaiement pour envoyer leurs ennemis en enfers. Hommes sauvages, nain, elfes et olympien se soudèrent, et confiance et amitié grandissaient entre eux. Galaad Lanraaz, nain à taille variable: minuscule pour les géants, petits pour les Olympiens, Elfes et Hommes Sauvages, et... Grand pour les lutins. Faites vous votre propre idée.
Une hache? CQFDTC (Ce Qu'il faut dans ton ...) |
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Polonëll et Finrod, après de durs combats face aux zombies de Luminae et de courtes escarmouches contre les Templiers, décidèrent de rentrer à Na’helli, de retrouver leur foyer. L’homme sauvage Lokmilar, que les elfes connaissaient depuis bien longtemps, avait décidé de les accompagner et le petit groupe se retrouvait à disserter paisiblement sur le chemin du retour, restant néanmoins aux aguets, prêt à envoyer tout olympiens malvenus visiter les enfers.
« Salut les elfes, je peux me joindre à vous ? » Les deux rangers se retournèrent, surpris. Il s’agissait d’Antépharès, un puissant magicien de Luminae. A n’en pas douter, sa présence parmi eux sécuriserait grandement le voyage. Les contrées d’Olympia étaient parsemées d’embûches, les ordeniens ou lardaniens rodant souvent dans les environs. C’est ainsi que les voyageurs acceptèrent ce nouveau venu avec grand plaisir et que toute la troupe reprit sa marche en avant… « Attention, un Lanraaz au sud… - Bah normalement avec le traité ca devrait bien se passer non ? - Ya une olympienne avec lui… - Urk » Une olympienne… Malheureusement amie du nain… Polonell sera la main sur la poignée de son espadon, se retenant d’aller découper en morceau l’individu. Les olympiens… Une race persuadée de ses vertues supérieures… Ils ne méritaient que la mort, parfois un peu d’attention lorsqu’il s’agissait de négocier un traité, à la rigueur, mais une attention teintée de mépris en ce cas. Quand au quatarite, il ne lui inspirait pas grand-chose, sinon une profonde indifférence… Mais ce jour là les opinions de Polonëll envers deux habitants d’Olympia évoluèrent grandement. En effet, a peu prêt au même moment, un bataillon d’ordeniens jaillit à l’est de leur position, fuyant les combats avec les Rebelles. Les apercevant, l’un d’entre incita à l’assaut… Un ennemi commun en fait… Galaad Lanraaz, combattant vif et habile maints fois ennemis des hommes sauvages, proposa alors une alliance d'intérêt, le temps d’écraser la petite troupe approchant. Celle-ci fut acceptée, tout d’abord avec quelque grincements de dents, mais bientôt, au fur et à mesure que le combat se déroulait, avec de plus en plus d’entrain. L’opposition fut écrasée en un rien de temps et la petite troupe se reposa quelque instant, phrasant tranquillement, faisant doucement mais surement connaissance…. C’est alors qu’un templier apparut à l’horizon, ennemi de tous… Sa mort ne fut pas longue à décider et le groupe disparate s’approchât alors de lui, menacant et meurtrier, trouvant en cette cible commune un nouvel appel à l'union… [Sentinelle]
Elfe Noble |
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![]() ~ Adepte de la pédagogie à balles réelles ~ |
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Flash-back par rapport au récit en cours.
D’un pas rapide, la jeune Olympienne arriva au centre du petit campement improvisé. - Il faut y aller, nous ne pouvons pas laisser nos compatriotes en difficulté alors que nous ne sommes qu’à quelques jours de marche ! Sans attendre une réponse, elle se prépara à plier sa tente et son bagage. Herik regarda la jeune femme qui l’assistait depuis quelques saisons. Il grimaça en signe d’inquiétude. Il était ambassadeur, pas guerrier. Il n’avait pas une grande expérience du combat. Il grimaça de nouveau, se frotta les cheveux, puis regarda le ciel pour trouver conseil et courage. Mais le firmament divin ne lui apporta aucun réconfort. Il soupira et se leva. Sayuri avait raison, il fallait partir aider les soldats de l’Empire… Herik pourrait soutenir les blessés. Mais il espérait bien qu’il n’aurait pas à combattre. Quelques autres impériaux, dont Riyaréos, étaient avec eux au campement et se préparaient aussi à partir en renfort. Peut-être que l’arrivée de la nouvelle troupe impériale qu’ils allaient ainsi former suffira à faire fuir les ennemis. Le moment redouté arriva vite. Riyaréos s’était déjà positionné face à Dlog, ancien paladin, ancien confrère ambassadeur, mais désormais rebelle et ennemi de l’Empire. Les choses se précipitèrent. Herik n’eut pas le temps de mettre la main sur son arme ; Le danger apparut en un instant, mais il ne vint pas des Rebelles. Une alliance d’Elfes de Na’helli et d’Hommes Sauvages de Luminae chargèrent sur lui. Un Nain de Quatar, aussi improbable qu’inattendu, les accompagnait. Leurs attaques simultanées et diversifiées furent terriblement efficaces. Sorts lumineux, coups de hache et grenades mirent l’Olympien à l’état d’agonie. Gisant face contre terre, hébété, il réalisa que la flaque dans laquelle baignait sa tête n’était pas de l’eau mais son propre sang. Les attaques avaient cessé. L’attention de l’ennemi avait peut-être été attirée ailleurs. Depuis combien de temps gisait-il au sol ? Quelques secondes ? Quelques minutes ? Quelques heures ? Impossible de répondre. La seule certitude était qu’il ne fallait pas rester ici. Fuir, il fallait fuir. Il poussa de ses bras contre le sol de toutes ses forces pour se lever. En vain. Ses forces l’avaient abandonné et bientôt elles seraient nulles. La mort, froide et patiente, le pénétrait doucement. Sans aucun sentiment, elle œuvrait à son macabre labeur. Herik cligna des yeux pour évacuer les picotements et le sang qui débordait de ses paupières. Sa vue se précisa un instant. Là devant lui, il y avait son sac. Son sac ! Le remède contre son agonie était à l’intérieur. Toujours gisant au sol, il fit ramper son bras droit jusqu’à son sac. Il l’agrippa et le ramena à lui. Il l’ouvrit maladroitement et en extrait une fiole. Mais le bouchon refusait de céder sous les fragiles impulsions de son pouce et son index. Maudissant ce bouchon rebelle, il approcha quand même la fiole à sa bouche. Il mordit le bouchon et le tira du mieux qu’il le pouvait. Le petit obstacle céda enfin. Le bouchon entre les dents ne masqua pas un léger sourire qui se dessina sur le visage de l’Olympien. Sourire vite effacé : le contenu de la fiole commençait à se déverser sur le sol. Herik cracha le bouchon et amena sans tarder le liquide jusqu’à son gosier. La vie réintégrait et réchauffait son corps. Enfin, les forces répondaient aux vœux de l’Olympien. Il vida une autre potion de santé dans la foulée. Il fallait faire vite. Il vit un Elfe qui rôdait dans les parages. Profitant de quelques buissons, il s’échappa vers le nord, espérant être aussi discret que possible. Il ne s’arrêtait que pour boire et reboire la vie qui jaillissait de ses fioles. Plusieurs heures s’étaient écoulées. L’espoir vint alors à son esprit. La route vers Ordenum serait longue. Mais elle lui semblait maintenant possible. Mais l’ennemi était vigilant. Cruel, le désespoir frappa Herik d’un coup. Une douleur aiguë lui vrilla le dos. Des Hommes Sauvages l’avaient rattrapé. Herik tombait à nouveau au sol. Etait-il réellement tombé ? Il ne sentait plus la douleur, ni le sol sous lui. Il crut voler un instant. Mais il chutait bel et bien, dans un abîme ténébreux. Il se sentit transporté dans un autre plan. Son esprit s’éveilla brutalement. N’était-ce qu’un rêve ? Non. Il réalisa avec désarroi que la noirceur des lieux était le royaume d’Hadès. Au loin, une faille de lumière révélait le passage pour retourner vers la vie, vers les terres d’Olympia. Pourquoi ? Pourquoi tant d’incompréhension et d’injustice ? Pourquoi retourner vers la cruauté de ce monde ? Les questions méritaient d’être posées. Toute sa vie, Herik avait favorisé le respect face à la haine, la parole face l’épée, la diplomatie face à la guerre. Alors pourquoi ? Pourquoi l’horreur l’avait-elle frappé en retour ? Herik ne savait plus ce qu’il voulait. Il s’assit au milieu des ténèbres pour méditer. [Ambassadeur d'Ordenum] |
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L'homme sauvage se promenait en compagnie de quelques autres Luminéens ainsi que de compagnons elfiques.
Le voyage semblait débuter sans soucis jusqu'à ce qu'un étrange voyageur apparu. Il était encore loin, mais il s'agissait d'un nain. Lokmilar réfléchit un peu. Le traité avait été signé, mais la méfiance restait présente. Une olympienne l'accompagnait, pas simple de dire ce que cela pourrait donner. Réfléchissant un instant, il se dit que de toute manière, si le nain et l'olympienne voulaient attaquer, ils ne pouvaient sans doute que passer de vie à trépas dans les jours qui suivaient... Plus qu'à espérer qu'ils ne soient pas kamikazes. Sous l'oeil méfiant, le nain s'avançant et ne présenta aucun signe d'hostilité. Poursuivant son chemin, le groupe se retrouva face à un groupe d'olympiens d'Ordenum et Lardanium. Les relations diplomatiques entre les olympiens et les elfes ne semblaient pas être au meilleur de leur forme. Il semblait d'ailleurs en être de même pour le nain et l'olympienne. Pris d'un élan, l'homme sauvage chantonna: Sur le Nord d'Héliké On y cogne, on y cogne Sur le Nord d'Héliké On y cogne tous ensemble Les elfes cognent comme ça. Sur le Nord d'Héliké On y cogne, on y cogne Sur le Nord d'Héliké On y cogne tous ensemble Le nain et l'olympienne cognent comme ça. Sur le Nord d'Héliké On y cogne, on y cogne Sur le Nord d'Héliké On y cogne tous ensemble Les hommes sauvages lancent des sorts comme ça Sur le Nord d'Héliké On y cogne, on y cogne Sur le Nord d'Héliké On y cogne tous ensemble Les premiers olympiens furent assez longs à tuer, mais au fur et à mesure que les olympiens mourraient, le groupe commençait à s'organiser. Les attaques se conjuguaient. Les attaques semblaient devenir plus précises. Le groupe n'était réuni que pour s'attaquer à cet ennemi commun. Mais, quand même, combattre au coté de ce même nain qui une fois l'avait envoyé chez Hadès avait quelque chose de plutôt surprenant. De même combattre au coté d'une olympienne qui, à l'inverse, avait été envoyé en Enfer par l'homme sauvage était presque gênant. Curieux groupe quand même. Elfes, nain, olympienne et hommes sauvages combattants ensemble. Un souvenir inoubliable et mémorable qui n'avait pas dû se produire depuis longtemps et qui ne se reproduirait peut-être pas avant longtemps. Pourtant, le combat faisait rage, les attaques pleuvaient sur les ennemis qui tombaient les uns après les autres. Les frappes étaient très précises... ou presque... Lorsqu'ils virent un templier s'approcher, ils ne mirent pas longtemps à se mettre d'accord sur ce qu'ils allaient faire. Mais l'un des hommes sauvages semblait fatigué, peut-être avait-il tout donné dans les combats précédents? Toujours est-il qu'il manqua ses attaques magiques qui tombèrent sur un elfe du groupe... Les dégats ne semblaient pas trop porter à conséquence, mais Lokmilar ne parvint pas à s'empêcher de se moquer en chantonnant: Anté, tu dors Tu balances, tu balances tes sorts trop vite Anté, tu dors Tu balances, tu balances tes sorts trop fort Tu balances, tu balances tes sorts trop vite Tu balances, tu balances tes sorts trop fort Tu balances, tu balances tes sorts trop vite Tu balances, tu balances tes sorts trop fort Les dégats euh... collatéraux ne furent heureusement pas trop nombreux. Et l'elfe qui en fut la victime était heureusement assez solide. La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |
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Chapitre I "La rencontre"
La tentative des nains pour la prise de Luminaë avait avorté, la ville sortait enfin d’un cauchemar qui avait déjà eut lieu quelques années plus tôt. Bizarrement cette victoire créa l’envie chez le peuple des ombres, d’entretenir des relations de paix avec ceux des montagnes. Quelque chose chez les sauvages venait de changer, la vengeance venait de faire place à une certaine forme d’humanité et l’individualisme, à l’envie d’avancer ensemble dans une même direction… celle de la grandeur de la citée verte et celle de ses habitants. A peine le nouveau traité signé sans contrainte par les deux parties qu’un vent nouveau souffla en Luminaë. Tout le monde, absolument tout le monde voulu apporter sa pierre à l’édifice. Du plus vieux aux plus jeunes, du plus riche aux plus pauvres, du plus triste au plus gay ( ;o) il devrait pouvoir se reconnaitre). Des idées fusèrent de partout et c’est ainsi qu’il fût décidé d’envoyer des expéditions à différents lieus sur Olympia. Son ami Coloco était sûrement un des plus enthousiastes, on le voyait courir partout et conseiller tout le monde. Son bon sens et sa présence pendant la guerre, avait fait de lui un personnage reconnu et apprécié de tous et c’est sans difficulté que la majeure partie de la jeunesse Luminéenne se proposa pour partir avec lui découvrir le monde au-delà de la forêt protectrice. Antéphares devait les accompagner… il ne le fit pas ! Son destin allait prendre un tout autre chemin… Durand la guerre avec les nains, bon nombre de disciples de Gaïa étaient absents étant partis à l’autre bout d’Olympia, donner un coup de main aux elfes découvreurs d’une mine emplie de cristaux de mana et de créatures énormes faites de boues et de pierres. Les cristaux étaient vitaux pour son peuple et l’anéantissement des Golems était bien parti mais une terrible nouvelle vint contrarier le peuple sauvage. Le dernier des monstres avait rendu l’âme mais avait auparavant emporté bon nombre de disciple aidé également par quelques olympiens parmi les plus fourbes. Deux sauvages fourniraient ce qu’ils pourraient à leur ville. Bien trop peu… Une décision s’imposait alors à lui et à d’autres, les plus rapides se devaient de se rendre au plus vite à cette grotte si importante à leurs yeux. Un maximum de cristaux devait rejoindre Luminaë. Lokmilar était déjà partis accompagnant Polonëll Hal'Uechïr et son fidèle Finrod, deux elfes ayant aidé à se débarrasser du cadeau empoisonné d’un certain Père Notwel. Il fallait faire vite, hors de question de traverser Olympia seul. Il les rattrapa un peu plus loin à l’est et se proposa de les accompagner. Polonëll se retourna alors cherchant la personne qui venait de les héler, le vit et l’invita à se joindre au petit groupe lui faisant part de l’importance qu’il accordait à sa présence ce qui ne manqua pas de le flatter et c’est ainsi qu’il intégra le petit groupe parti pour un voyage incertain. Durand quelques lunes, le trajet se passa sans encombre ce n’empêchait pas la petite bande de rester vigilant. Tout le monde savait que traverser Olympia n’était pas sans risque et que les rencontres étaient le plus souvent pas des plus agréables. Soudain l’alerte fût donnée, un danger potentiel venait d’être repéré. Un nain… et pas des moindres, un membre de la famille Lanraaz accompagné d’une jeune olympienne. Galaad…, c’est Galaad et il n’est pas seul, une olympienne l’accompagne ! Rien que le fait d’entendre ce nom lui fit redresser tous les poils recouvrant son corps. D’instinct il se mit en position d’attaque, toute son énergie dirigée vers un de ses pires ennemis. Il ne savait que trop qu’avec lui il fallait frapper le premier. Le voyant particulièrement tendu et prêt à vomir sa haine, Polonëll en fin diplomate qu’il est, calma Antéphares. Tout doux Anté, vous avez un traité à respecter tout deux. Allons en paix vers eux et voyons ce qu’il se passe. Sereinement et sans animosité tous s’avancèrent vers Aelia et Galaad. Lui, méfiant, préféra rester à distance. Ce qu’il vit et entendis le laissa circonspect, le nain et l’olympienne ne parurent ni surpris ni même apeuré par la présence des deux races qu’ils étaient sensés haïr réciproquement. Mieux, c’est Galaad lui-même qui les invita à les rejoindre cordialement. Il ne pouvait en croire ses yeux, depuis bien longtemps il ne pensait plus qu’il était possible qu’un nain puisse faire preuve d’autant d’ouverture d’esprit surtout portant fièrement le nom de Lanraaz. Encore emprunt de méfiance Antéphares s’approcha. Il ne pût s’empêcher de penser alors aux combats épiques qu’il avait mené quand il était plus jeune contre cette fratrie redoutable. Il s’en était toujours très bien sorti et il savait qu’il avait causé quelques tourments à cette famille. Plus récemment encore, il avait abattu un de ses frères participant à la tentative de prise de Luminaë. Comment Galaad allait il réagir à la vue du sauvage ? Il ne tarderait pas à le savoir… |
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Chapitre II "Ensemble"
Aelia et Galaad firent part au groupe qu’un bataillon d’olympien rebroussait chemin après avoir subit une contre attaque rebelle et qu’aux vues de notre position, ils nous tomberaient immanquablement dessus. C’est ainsi qu’une alliance de circonstance contre l’ennemi commun venait de naitre. Visiblement tous le monde étaient excités et pressés de voir cette équipe, si hétéroclite, de quoi elle était capable. Le nain, pressé d’en découdre, ne tenait plus en place. Allez, qui veut s’entraîner avec moi ? Lâcha t’il. C’était l’occasion rêvait pour Anté de savoir quel degré de confiance il pouvait avoir. L’entraînement fût viril mais correct, Galaad venait de gagner des points. Le sauvage ne le regarderait plus de la même façon, une étape cruciale venait d’être franchie et les combats à venir n’en seraient plus que sereins. Le lendemain matin tous furent réveillés par l’alerte donnée par Finrod. Important nuage de poussière à l’ouest… Ils arrivent !!! Tous eurent le réflexe de jeter leur regard vers Luminaë. Euhhh… C’est plutôt de l’autre coté.Fit un Finrod tout penaud, en difficulté avec les points cardinaux. Ils s’avancèrent alors tous dans la direction opposée à celle proposé par l’elfe, pour se rendre compte qu’en effet, une faction de quelques olympiens composée de jeunes recrues étaient menée par l’ambassadeur d' Ordenum : Erik Denoisel ainsi que de Riyareos. Un plan d’attaque fut mis en place immédiatement où l’ambassadeur était la cible principale. La surprise et la fulgurance devaient faciliter le travail et c’est qui fut fait. Avant même que les olympiens ne comprennent ce qu’il leur arrive, une pluie de grenades et de sorts vinrent les sortir de leur torpeur. La charge de Polonëll et de Finrod accompagnés de Galaad ne leur laissa pas le temps de réagir. Beaucoup de jeune olympien moururent sans même sans rendre compte, d’autres complètement terrorisés fuirent comme ils purent. Erik, gravement atteint tentait comme il pouvait de se cacher. Peut être pensa t’il y être arrivé quand il dût entendre le sifflement des piqués des rapaces à Hockli. Sa vue aussi exceptionnelle que ses oiseaux venait de condamner le mourant. Riyareos étrangement ne tenta pas de fuir, à peine s’éloigna t’il de quelques lieues pour faire face à un rebelle. Sa chance était passée. Laissez m’en un, je veux leur faire la peau où qu’ils sont ? Visiblement, la vitesse d’exécution avait également surpris Aelia qui arrivait maintenant sur un terrain nettoyé. A pu !Lui signala Antéphares Pareil !Enchaîna Polo Ils lui proposèrent bien quelques fuyards. Je tape pas sur la guimauve !!!Répondit elle frustrée. Après quelque temps, son caractère d’olympienne disparu pour montrer à nouveau son visage de jeune fille enjoué. Elle aura très bientôt à faire avec un personnage beaucoup plus à sa convenance. Le lendemain, Lokmilar mit fin aux jours de Riyaréos. Sans qu’on sache pourquoi il n’avait tenté de s’en sortir. Le calme était revenu et le petit groupe en profitait encore plus pour fêter ses succès. Hockli avait également été accepté sans difficulté, tout le monde était ravi et fier d’être ensemble. Quelque chose s’était passée entre eux et chacun appréciait le moment présent, tous souhaitaient au plus profond d’entre eux que cela dure longtemps mais personne n’étaient dupe, viendrait le moment où la séparation arriverait et alors, qu’adviendra t’il de cette connivence voire de cette amitié naissante ? Chacun au plus profond d’eux aurai aimé avoir la réponse mais personne ne la détenait vraiment. Après une nuit plutôt courte et riche en échange et confidences ils se remirent en route, Antéphares marchand devant. Soudain des voix, à peine audible. Progressant discrètement dans les hautes herbes le sauvage aperçu deux autres olympiens dont l’un en imposait par sa prestance et sa tenue. Il ne les connaissait pas ne les ayant jamais vu. Rapidement il alla en faire part au reste de l’équipe décrivant du mieux qu’il pût l’homme rencontrer. Un templier, c’est un templier. Qui est ce ?La voix d’aelia était teinté de crainte, de mépris et d’un désir de vengeance particulièrement fort. Faut aller voir à qui on a à faire ! Tous se dirigèrent vers ce mystérieux personnage. Arcinial… oui c’est bien lui ! Antéphares ne le connaissant pas, compris qu’il avait à faire à quelqu’un d’important chez les olympiens et particulièrement dangereux. L’équipe était rodée maintenant mais ce soir là ils mirent un soin particulier pour échafauder leur plan d’attaque. La nuit fût longue car la tension était perceptible et la nervosité ne favorisait pas au repos. C’est fatigué qu’Anté se leva ce matin là, l’idée qu’il ne fallait pas louper son coup l’avait travaillé toute la nuit. Sa principale peur était qu’Arcinial s’en sorte et ne fasse payer le prix fort à un de ses compagnons, l’échec n’était donc pas permit. Le plan était simple ; Polonëll s’avancerait vers lui à découvert, discutant calmement avec lui pour qu’il baisse sa garde et sa vigilance tombante, il donnerait le signal pour une attaque synchronisée et surtout fatale. Tous prirent position, les magiciens en retraits, planqué dans les herbes pour Galaad, derrière une grosse souche pour Finrod. Seul Polonëll s’avança calmement sans se cacher pour ne pas surprendre le Templier. Une discutions s’engagea entre l’elfe et Arcinial, le sauvage n’arrivant pas à comprendre le sens des mots employés. Non pas qu’il ne puisse entendre mais son esprit n’arrivant pas à se concentrer, naviguant sur la position de ses amis puis sur celle d’arcinial, sur les mains de Polonëll prêtent à donner le signal, sur la sueur qui lui coulait sur le visage lui brûlant les yeux, sur la peur de ne pas être à la hauteur. Du coup il ne vit même pas venir le signal, ce sont les rugissements d’assaut de Galaad et de Finrod qui lui fit comprendre qu’il était temps. Mais contrairement à son habitude, là il se précipita et envoya toute sa puissance magique sans maîtrise aucune. Un grand cri de douleur couvrit les coups assenés par ses amis à l’olympien, il sut immédiatement qu’ils n’appartenaient pas au templier. Il comprit en ouvrant les yeux que quelque chose de terrible venait de se passer, jamais de sa vie il n’avait jeté de sorts les yeux fermés et pourtant ce jour venait d’arriver. La dépouille d’Arcinial gisait au sol, visiblement sans avoir eu le temps de souffrir. Polonëll se tenait à ses cotés, à genoux, la tête baissée tentant péniblement de contenir la souffrance qui l’habitait, soutenu par Galaad et son ami Finrod jetant un regard accusateur vers Antéphares. Mais qu’as-tu fait !!? Il ne le savait pas lui-même. Pourtant la position des traces de serres qui avaient lacéré les chairs de Polonëll ne laissait planer aucun doute, c’était bien lui qui avait lâché ses aigles sur le dos de l’elfe. L’horrible vérité lui apparu telle qu’elle, la fatigue, la peur de mal faire lui avait oté tous ses moyens. Il voulu s’excuser mais ne bafouilla que des sons inextinguibles pendant que tout le monde s’affairaient autour de l’elfe blessé et c’est Polo lui-même qui rassura tout le monde. Ca va aller, je suis de bonne constitution. Reprend toi Anté, avec tes soins je serai rapidement sur pied ! S’exclama t’il en souriant. Le magicien était tellement secoué que pendant un bref instant, il crut voir débarquer Zeus lui-même vociférant des menaces à l’encontre des ses amis et disparaître aussi vite qu’il était apparu. Antéphares retrouva son calme et promit : Ne t’inquiète pas mon ami, je me ressaisie et te soigne immédiatement ! En disant ces mots, il ne pu s’empêcher de penser de ce qu’il se serait passé si les serres meurtrières avaient atteint Galaad, il était juste à coté et les blessures auraient été sûrement plus grave et peut être fatale. Cette relation d’amitié et de confiance qui avait mis quelques temps à s’installer entre tous, aurait elle résisté ? Ce n’était pas la peine d’y penser, ce n’était pas arrivé et la situation actuelle était suffisamment difficile à gérer pour lui. L’état de Polo ne présentant plus trop d’inquiétude, le groupe ne mit pas très longtemps à railler et à se moquer du sauvage coupable de maladresse mais il fallait en passer par là et ne vaut il pas mieux se faire chambrer par des amis plutôt que par ses ennemis ? Même si l’un d’eux, sûrement troubadour de son état, en profita pour créer une chansonnette à la gloire du groupe et d’antéphares !!? |
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Belles Chroniques, j'aime beaucoup, elles se complêtent toutes et on arrive à avoir une vision complète de la situation.
(Héhé, Anté qui allucine en voyant Zeus... ![]() Aux pratiquants de la pêche a la sardine: "A vos chaloupes..." |
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HRP// C'était pas une hallu... ![]() Galaad Lanraaz, nain à taille variable: minuscule pour les géants, petits pour les Olympiens, Elfes et Hommes Sauvages, et... Grand pour les lutins. Faites vous votre propre idée.
Une hache? CQFDTC (Ce Qu'il faut dans ton ...) |
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hrp/ Pour ma part je le savais et c'est bien ça qui m'a fait rire ![]() Aux pratiquants de la pêche a la sardine: "A vos chaloupes..." |
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