Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Découverte intéressante
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Découverte intéressante
Topic visité 242 fois
Dernière réponse le 12/03/2008 à 00:44

olymp Par Atali  le 27/02/2008 à 16:27

Tout le campement s'agitait, repliant tentes et bagages. Les derniers assauts hors la loi avaient eu raison de trop de soldats pour pouvoir tenir d'avantage. Le petit poste avancé retournait à présent à Lardanium.

« On peut encore tenir un peu! Les renforts arriveront! Si on part maintenant, ce poste ne pourra pas être reprit! » grondait Atali au chef de camp qui lui de son coté hurlait aux soldats de se dépêcher.

« Ecoute gamine! » lança finalement le chef de camp à Atali « T'es à peine en âge de porter une épée, n'imagine pas que tu peux donner des conseils strtégiques! Maintenant ou tu range ton équipement ou tu reste te faire broyer la tête toute seule! »

Restant sur place quelque instant, l'olympienne finit par céder à la colère :

« Et bien partez bande de lâche! »

C'est ainsi que la jeune Atali se retrouva seul dans un camp abandonné. Elle attendit une semaine entière que les hors la loi viennent, mais les seuls être vivants qu'elle put croiser furent des corbeaux et des lapins.
Vaincue par l'ennuis et la déception, l'olympienne finit par sortir du camp. Alors qu'elle entamait sa marche vers Lardanium, elle apperçu au loin une silouhette titubante venant du nord.

« Au mieux, un compagnon de voyage... Au pire, un pauvre gars ivre mort facil à détrousser! »

A mesure qu'Atali s'approchait, elle distinguait de mieux en mieux la personne. Il s'agissait d'un elfe à l'allure crasseuse. Des marques sur son visage laissaient deviner les torture que celui-ci avait enduré.

- Salut l'ami! Que viens tu faire si loin des territoires elfes? 

- ... 

- HohO! Tu m'écoutes?

L'elfe ne bougeait plus. Son visage marquait une expression de terreur.

- Hemsilk ...

- Quoi?! Je sais que j'ai rien d'une princesse mais de la à me prendre pour un homme!

- Non... Jamais il ne me retrouvera...

- Attends attends... De quoi tu parles? Je comprends rien à ton charibia!

-... ce regard... Non? C'est impossible....

Agacée, Atali empoigna le col de la tunique de l'elfe.

Ecoute moi bien vermine! Je ne sais pas qui tu es ni pour qui tu me prends, mais t'as interêt à faire dans le bref! Je viens de passer une semaine seule dans camp pourrit et j'ai pas envie de perdre plus de temps!

-... J'ai été prisonnier par les hordes du prim'Erath... Vous possèdez les mêmes traits que celui qui m'a fait enfermé... Hemsilk, maudit soit-il!

Atali marqua un temps d'arrêt. Il était vrai qu'elle n'avait jamais connu sont père, et l'idée qu'elle pourrait le retrouver traversa son esprit rapidement.

- Ton Hemsilk... Il est où? J'peux le trouver comment?

- Il mène les armées de Quatar d'une main de fer... Votre ressemblance est claire...

L'elfe afficha alors un sourrir édenté.

« Et ta tête peut donc couter son pesant d'or. »

Entendant c'est mots, Atali ne perdit pas de temps et empoignant son épée, elle enfonça sa lame dans le ventre de l'elfe. Celui-ci poussa un dernier cri avant de s'écrouler au sol.

« Quatar? Hum... Faut que j'aille voir ce Hemsilk... De plus il me doivent une semaine d'ennuis seule dans le camps! je ferai d'un pierre deux coup!"

Atali partie alors en direction du nord et quelques jours de marche plus tard, elle arriva enfin devant la forêt des Ombres.
Machant de long en large à la lisière de la forêt, l'olympienne hésitait à avancer plus. Ces connaissances sur cette région et des forêt en général étaient très faibles, il n'aurait pas était prudent de partir tête baissée. Elle cherchait une solution pour attirer Hemsilk en dehors de la forêt, quand une solution très simple lui vint :
Plaçant les mains de part et d'autre de sa bouche elle se mit à hurler de toutes ses forces :

« HEMSILK! SORT DE LA ESPÈCE DE LÂCHE! TU VAS RESTÉ CACHÉ COMME UN GOSSE?  JE TE FAIS SI PEUR? »

Marquant un arrêt et un sourrire de satisfaction, Atali attendit les bras croisés.

« Je recommence dans une heure! Il finira bien par sortir! »



olymp Par Hemsilk  le 02/03/2008 à 20:27

Eh bien il pese son poids l'ami..

L'Olympien arrivait a la sortie d'un sentier et portait sur son dos tant bien que mal un jeune sanglier.. Epuisé par la charge, le chemin parcouru et la chasse qui fut longue, il finit par poser le gibier a terre.. Le Catwe s'assit dessus puis ouvrit une gourde d'eau qu'il gardait près de sa ceinture..

Et dire qu'il me reste au moins 30 minutes de marche avant d'arriver a la cité.. Bah, je rencontrerai forcement une patrouille pour m'aider..

Trois gorgées et un quart d'heure plus tard, il reprit la route, mais le fardeau semblait s'alourdir a chaque nouveau pas..

Pffff j'y arriverai jamais, j'aurais pas du aller chasser ce genre de bête la.. Mais bon en y reflechissant quand je serai devant une bonne cuisse roti..

Soudain il sauta de joie alors qu'il apperçut un de ses hommes..

Miracle.. Hey toi la bas viens me filler un coup de main!!

Le soldat sembla alors soulagé a la vue de son superieur..

Ah vous tombez bien Général!!
Depuis 2 heures y'a une folle dans la plaine qui hurle votre nom en vous traitant de lache.. Elle a pas l'air bien vieille.. Mais bon je n'ai pas pris de risques inutiles et j'ai appelé la garde.. Ils vont arriver d'une seconde a l'autre..


Hemsilk mit a terre sa proie avec soulagement, car son epaule le faisait souffrir.. Il posa egalement son arc et ses fleches puis se tourna vers la sentinelle..

Bon tu me ramenes tout ça chez moi et quand tu croiseras la patrouille tu leur diras de ne pas intervenir je m'occupe de cette affaire j'ai besoin de me changer les idées..

Sur ce, le Catwe ramassa sans sourciller l'arc puis le sanglier et reparti vers le coeur de la foret.. Hemsilk quand a lui, prit la direction de la plaine en silence la tete tournée vers les faibles rayons de soleil que filtraient la vegetation plutot dense..
Arrivé devant la plaine il put distinguer en effet une tres jeune olympienne..

Mais faut il etre suicidaire pour venir ici.. Non seulement elle est seule, elle ne semble meme pas bien armé et le comble elle me cherche des noises!!
Pffff quel gachis.. Bah, ça fera un parasite Imperial de moins sur Olympia..


Il marcha tranquillement vers la fille qui le remarqua des sa sortie de la foret.. Apparament elle scrutait le moindre mouvement dans cette direction.. Une fois qu'il fut assez proche pour voir la couleur de ses yeux, il s'immobilisa puis d'une voix neutre il declara sans laisser le temps a la fillette de s'expliquer:

Tu dois etre bien courageuse ou totallement folle pour venir en de tels lieux.. Enfin bon tu as choisi ton destin, bien qu'il risque d'etre bien court maintenant..
Tu voulais que je viennes?? Eh bien voila je suis la!! Maintenant je ne suis pas venu pour rien.. Degaines si tu tiens a ta vie!!


Il passa rapidement sa main sur son fourreau et debuta sans attendre le duel..
Le combat n'eut evidemment aucune surprise.. Le Hors la Loi s'amusait avec sa proie en la blessant legerement et a plusieurs reprises.. Mais toute chose a une fin et c'est ce qu'il dut se dire car il la desarma d'un violent coup d'épée.. La jeune olympienne effrayée, recula pour sa plus grande malchance, et trebucha sur une pierre..

Maintenant on va connaitre le denouement de cette courte histoire..

Il abbatit alors son arme sur la fille pour lui infliger le coup de grâce..



L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence..
Profitons-en et brûlons nos ennemis avec!

olymp Par Atali  le 04/03/2008 à 00:25

La lame fonça droit en direction d’Atali.
Une giclée de sang vint éclabousser les vêtements de chasse du catwë.

« RAAAH ! »

Une douleur vive traversa la jambe d’Hemsilk. Restant quelques secondes sur place, il réalisa ce qu’il venait de se passer : l’olympienne n’avait pas essayé d’esquiver le coup, elle avait saisit la lame dans son élan pour orienter la frappe en dehors des points vitaux. Atali regardait Hemsilk avec un sourire de satisfaction malgré une expression trahissant une douleur vive. La main en sang, elle tenait la lame du catwë qui avait finit sa course en se plantant juste en dessous de ces cotes. Son autre main tenait un petit couteau qu’elle avait enfoncé à travers la botte de son adversaire.

« Sale petite vipère ! » hurla Hemsilk tout en retirant son épée du corps d’Atali. Il fit un pas en arrière et perdit l’équilibre tant la douleur dans sa jambe était forte. Sa tête se mit à tourner. Plus aucun doute, il s’agissait bien des effets que peuvent causer certaines herbes utilisées pour anesthésier. Hemsilk se retrouva alors au sol à quelques mètres d’Atali qui était alors incapable de se lever.

« Laisser l’ennemis vous toucher pour créer une ouverture… Soyez tous maudits impériaux ! »

« T’énerve pas ! J’ai pas trouvé assez de cigüe pour faire un poison assez puissant pour te tuer… »

La jeune fille et le catwë ne pouvaient pas continuer le combat dans leur état actuel. Allongés à quelques mètre l’un de l’autre, ils étaient comme cloués au sol : l’un par le poison, l’autre par la blessure. Tout deux se concentraient pour récupérer leurs forces au plus vite : le premier debout achèverait l’autre.

Une heure passa dans le silence le plus complet quand Atali interpela Hemsilk :

- Alors comme ça c’est toi Hemsilk ? J’ai l’impression d’être venue pour rien !

- Comment ça « venue pour rien » ? T’es bien venue en hurlant que tu voulais une bonne leçon ? C’est chose faite ! J’en finirais avec toi aussi tôt que possible !

-C’est pas te combattre que je voulais… Je voulais juste te voir. Mais j’ai pas trouvé de moyens de te faire sortir de cette forêt autrement qu’en te provoquant !

- Me voir ?! Haha ! Et que voulais-tu voir ? Les Impériaux t’ont monté la tête de légendes à propos des terrifiants catwës, et en gamine sans cervelle t’as voulu vérifier par toi même ?

-Non.

-Alors quoi ?

-Ai-je les traits de ceux de ta lignée ?

Hemsilk marqua une pause tant la question de l’olympienne le surprit. Levant péniblement la tête, il regarda vers Atali.

-T’as les cheveux semblables à ceux de ma sœur Kostisse, et assez de courage pour être une vraie catwë… Mais t’es encore plus stupide que tout les impériaux réunis… Donc pas possible !

Le silence se réinstalla pendant de longues minutes avant qu’Atali n’interpelle encore le catwë :

« J’ai abandonné mon rattachement. Pour le moment je n’appartiens à aucune armée. Si tu me prends comme élève je te montrerai que je peux faire preuve de réflexion. Je suis sûre que ton jugement changera et que tu prendras ma question plus au sérieux ! »

N’ayant pas de réponse, Atali cria au Hors la loi :

« Tu m’écoutes ? »

L’épée d’Hemsilk vint alors se planter à quelques centimètres de la tête de la jeune fille. Le catwë avait réussit à se lever. Regardant Atali toujours dans l’incapacité de bouger, il lui lança :

« Tu te dis pouvoir appartenir à ma famille alors ? Nous verrons ça ! Je te donne deux jours et deux nuit à partir de maintenant pour me rapporter cette épée à Quatar. Si tu y arrives, j’envisagerai de considérer ta question. Si tu échoue, prie pour ne plus croiser ma route, parce que je ne tomberai pas deux fois dans le même piège ! »

Sur ces mots, le catwë se dirigea d’un pas engourdit en direction de la forêt, laissant Atali seule avec l’épée.



olymp Par Atali  le 12/03/2008 à 00:44

Atali avait déchiré une manche de sa tunique afin de constituer une compresse pour stopper l’hémorragie. Elle se traina jusqu’au pied d’un arbre et s’adossa contre celui-ci. Les choses n’avait pas du tout tourné comme elle espérait. Elle savait que le temps que lui avait laissé Hemsilk pour trouver Quatar était bien trop court… Blessée et sans aide, ces chances étaient nulles.

« Que dois-je faire maintenant ? »

L’olympienne regardait pensivement la plaine. Son foyer ne lui avait jamais parut aussi loin. Elle s’imaginait rentrant à Lardanium avec ses compagnons d’armes, accueillis par l’impératrice elle-même les félicitant de leur courage… Mais cette brève évasion lui fut bien vite enlevée : la réalité en était tout autre. Son chef de section devait avoir signalé sa désertion, ses compagnons devaient la maudire pour son entêtement ; et elle, seule si loin des terres olympiennes ne tiendrait surement pas plus d’une semaine avec son état actuel.

Les Titans disparaissaient à l’horizon. La nuit s’annonçait longue et froide.
« Si je ne bouge pas, je ne passerais pas la nuit. J’ai trop perdu maintenant pour faire demi-tour ! » songea Atali, « Hemsilk, qui que tu sois vraiment pour moi, je n’abandonnerais pas pour si peu ! »

Réunissant toute son énergie, l’olympienne se dressa sur ses jambes et alla arracher l’épée que lui avait laissé le catwë. Gardant sa main sur sa blessure pour qu’elle ne s’ouvre d’avantage, Atali s’enfonça dans la forêt des Ombres.
Elle savait que la moindre escarmouche lui serait fatale, mais sa détermination était telle que même sa blessure ne la ralentissait pas dans sa marche.
Les arbres torturés aux figures de morts de la forêt maudite formaient un vrai labyrinthe. L’obscurité ne cessait de croitre, seul l’astre lunaire laissait apparaitre un espoir de lumière entre le passage de deux nuages. Une odeur de putréfaction flottait en ce lieu où le silence se brisait seulement par les cris des animaux nocturnes.
La jeune fille marcha toute la nuit au hasard des chemins qui lui permettaient d’avancer. Elle s’écroula de fatigue à l’aube pour ne se réveiller qu’à la fin du cycle des Titans.
Cette nuit était maintenant la limite pour retrouver Quatar et Hemsilk. Serrant la poignée de l’épée du catwë, Atali se répétait qu’elle n’abandonnerait pas.
Les heures passaient mais aucun indice ne se présentait à elle. Les premières lueurs du jour commençaient à paraitre.

« J’ai encore le temps ! »

Courant à toutes jambes dans le dédale de la forêt, ignorant sa blessure qui se rouvrait, l’olympienne n’abandonnerait pas jusqu’à son dernier souffle.

La fin approchait. La vue d’Atali se troublait. Elle sentait ses jambes devenir lourdes, son corps s’engourdir.
Fermant les yeux, elle quitterait la vie dans cette course perdue.

« Je ne pensais vraiment pas que tu viendrais… »

Cette voix, Atali n’espérait plus l’entendre.

« La vie est précieuse ! Tu ne devrais pas tenter Adès ainsi ! »

Les incantations d’une prière de guérison résonnaient dans la tête d’Atali. Ouvrant les yeux, elle reprenait conscience du monde qui l’entourait : elle était allongée au milieu d’une clairière. Les Titans devaient être à leur zénith car la lumière se faisait légèrement gênante. Hemsilk était agenouillé à ses cotés et était en train de réaliser une prière qui avait pour effet de refermer légèrement la plaie de l’olympienne.

« J’ai échoué… Non ? »

« Il est impossible de trouver Quatar seul et non préparé. Cette épreuve n’avait d’autre but que de ma laisser du temps. »

Hemsilk se redressa et tendit la main à Atali :

« Lève-toi. Tu vas me suivre à Quatar car il y a des choses que je veux voir avec toi. »

Attrapant la main du catwë, l’olympienne se leva péniblement sans un mot. Hemsilk passa alors un bandeau autour des yeux d’Atali afin que celle-ci soit en complète cécité.

« Dame Shadow ne tolèrera ta présence seulement si tu es dans l’incapacité de localiser ta position. Tu devras me suivre comme mon ombre. Si tu t’éloigne trop, la mort t’attend. »

Atali attrapa à tâtons la manche du hors la loi.

« Je te suivrai. »

Le temps passe différemment quand les repères visuels sont coupés. Hemsilk n’adressa pas la parole à Atali du voyage, sauf pour lui dire de se dépêcher quand celle-ci trébuchait sur une racine. Elle estima que la marche dura toute une journée avant de commencer à entendre les rumeurs sinistres d’une ville recluse du monde.
Quatar.
Atali brûlait d’envie de retirer son bandeau, mais elle savait à quoi s’en tenir. Sa curiosité devait avant tout se porter sur la question qui l’avait fait venir en ces lieux.
Marchants hurlant les mérites de leur marchandise. Le pas cadencé des patrouilles circulant dans les rues. Les implorations de quelques mendiants. Atali imaginait les scènes que tous ces sons lui évoquaient.
L’olympienne s’agrippait aussi fort que possible à la manche d’Hemsilk. Celui-ci marchait d’un pas rapide difficile à suivre. De plus les coups d’épaules des passants qu’Atali ne pouvait éviter rendaient la tache d’autant plus difficile.

« Tu resteras dans mes appartements les quelques jours que nous passerons ici. » lança Hemsilk. « Une servante s’occupera de toi quand je ne pourrais le faire, mais je t’interdis de retirer ton bandeau quelque en soit la raison. »

Quatar devait être assez étendue imagina Atali en estimant le temps entre son entrée dans la ville et le moment où Hemsilk la fit entrer dans une pièce. Une servante vint alors prendre le relais en lui expliquant où se situait son lit et la table ou elle pourrait trouver à manger.

« Je resterais toujours à vos cotés dans les appartements du général. Si vous désirez quelque chose demandez moi. Le général repassera ce soir pour discuter avec vous. »


Les rumeurs de la ville se taisaient doucement, le soir arrivait.
Hemsilk fit sortir la servante et vint s’assoir en face d’Atali.

« Beaucoup de questions doivent trouver une réponse. Aussi je vais commencer par répondre à la tienne : tout semble correspondre pour que nous ayons un lien… Mais je veux savoir une chose… »

L’olympien attrapa le bras droit d’Atali et en dégagea la manche pour laisser apparaître un tatouage aux formes emmêlées.

- D’où tiens-tu ce dessin ?

- Je l’ai toujours eu… Enfin selon ma mère, c’est une marque d’affection qu’aurait fait mon père avant de disparaître… Pourquoi ? Que sais-tu de ce dessin?

- Dans les quelques traces que j’ai de mon père, j’ai déjà vu ce dessin. De plus on ne peut nier la ressemblance de tes traits avec les miens et même ceux de ma sœur…

Hemsilk marqua une pose avant de reprendre :

- Sous quel nom réponds-tu ?

-Atali.

- Quel est ton âge ?

- 127 saisons.

- D’où viens-tu exactement ?

-Lardanium.

- Ecoute moi, Atali, ce que je vais te dire risque de te paraitre invraisemblable, mais que ce soit ce dessin sur ton bras, notre ressemblance physique ou ton âge… Surtout ton âge… Tout me laisse penser que nous ayons le même père. Les derniers indices que j’ai trouvés à son sujet montraient qu’il aurait séjourné à Lardanium il y’a maintenant une quinzaine d’années avant de disparaître à nouveau… La coïncidence est trop grande !

Hemsilk examina encore le tatouage d’Atali.

-Le symbole d’une famille ne se pose jamais sans but ; aussi je vais te faire une proposition : reste avec moi le temps que nous découvrions la signification de tous ces secrets ; je te formerai aux arts de la guerre comme tu le souhaitais et te donnerai une place au sein de Quatar.

Atali paraissait bouleversée par les paroles du catwë, mais elle finit par afficher un sourire et dire :

-Je te l’ai déjà dit… Je te suivrai.

L’avenir est une chose incertaine qui bien souvent surprend. Ce jour là, Hemsilk et Atali en furent témoin. Le lendemain Atali fut conduite devant Shadow afin de recevoir un jugement lui permettant de retirer son bandeau et de commencer une quête sur son passé.