Une Leïthael peut en cacher une autre... | |
Topic visité 300 fois Dernière réponse le 13/09/2008 à 22:41 |
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*Cette scène se passe avant les jeux olympiques... Ouais ca parait évident sur quelque petit détails mais je précise quand même, juste pour le style*
Considérons le contexte ergonomiquement, comme une sorte de transition calme dans un contexte plus avenant. Comment évaluer la chose positivement ? Nous dirons que je dissertais tranquillement avec Sylia dans une taverne plus ou moins bien fréquentée afin d’échanger sur les différentes facettes du pouvoir consulique. C’était donc avec un esprit travailliste que nous discutions avec entrain, détaillant et égrenant un à un les aspects multiples du pouvoir central na’hellien auquel j’étais maintenant confronté… « Mais bordel puisque je te dis que je l’avais pas volé ce collier… on me l’avait… offert… - Ah… - Quoi ? - Nan rien… C’est très… très plausible… » Nous étions donc repartis sur des considérations futiles, nous égarant dans les méandres du passé tumultueux de la jeune noble qui voulait devenir consul à la place du consul pour d’obscures raisons en forme de recherche de reconnaissance… Enfin, une vie syliesque en somme… Charmante, attentionnée et tout et tout… Mais passons… Deuxième phase, le remplissage de verre, pour la douzième fois consécutive, d’un geste sûr un brin tremblant, une larme d’émotion perlant sur mon visage calme et serein, les yeux tristes et langoureux de la jeune ex-consule se posant sur les dernières gouttes s’écoulant doucement dans son verre. Nous contemplions la triste fin de cette bouteille, décédée entre les mains de deux elfes incognitos… Personne ne saurait jamais comment elle avait cédé, personne ne connaîtrait sa vaillance, sa résistance, ses dernières paroles… Sylia avait bu et rebuvait, le tout avec sa classe habituelle… quant à moi je la suivais, le tout avec mon découragement blasé habituel. Pourquoi nous retrouvions nous ici ? Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas passé une soirée en tête à tête avec ma chère et adorable cousine. C’était d’ailleurs elle qui l’avait proposé… Hum… Elle devait encore avoir quelque chose à demander… A moins que Nippalür n’ait encore fait une connerie… A moins que ça ne soit enfin l’aveu de sa relation pitoyable avec Fingolfin… Bwarf elle me raconterait bien assez vite… Pour le moment concentration… « Z’alors bon quoi… Tu nous en recommandes une de bouteille ? Elle manque d’absinthe cette soirée t’sais… » Et forcement, c’était moi qui allait devoir payer… Mais où allait le monde… Les mains sur les tempes je cherchais vainement dans mon esprit embrumé par les vapeurs éthyliques une idée quelconque pouvant me sortir de cette spirale infernale de bouteilles absynthiesques. Non pas que la solde d’un consul soit dérisoire, au contraire, mais plutôt que la technique d’extorsion de fonds de mon humble cousine n’était pas fort subtile ce soir, dans le cas présent elle était même plutôt grasse, voir d’une grossièreté indéfinissable… Phase trois, changer de sujet… changer de sujet… changer de…. « Alors elle vient c’te bouteille cousin ? - T’sais faut pas trop que t’abuses de la boisson là… Tu devrais avoir une saine vie afin de préparer au mieux les Jos - Hum ? - Ben oué j’pense à toi ma cousine adorée, je veux te voir couronnée de laurier tu penses bien… - Baaaaah… » S’ensuivit alors un haussement de sourcil réprobateur, une sorte d’abattement passager bien vite transformé en un sourire niais aux allures de danger, un sourire porteur de nouvelles idées plus fourbes les une que les autres… Un sourire de Leïthael en fait… Illùman avait le même quand il cherchait quel sort balancer sur les bons na’helliens après s’être planqué derrière un olympien benêt… Bah, pourquoi y penser… Aucun avenir ce mage… Quand aux ancêtres, mieux valait s’en tenir éloigné, car les plus jeunes tenaient bien leur caractère de quelqu’un… Restait la petite Iliana, qui semblait plus saine que les autres… Mais fallait-il encore se méfier de l’aspect extérieur, une Leïthael charmante pouvait en cacher une fourbe… Iliana… Iliana…Iliana… Oh mais diantre, quel magnifique sujet… Une petite avec de l’avenir… Changement de sujeeeeet… « Tiens, j’ai voyagé avec ta cousine ou nièce ou je sais pas trop quoi dernièrement… - Laquelle ? - Bah la petite Iliana… - Et ? » Question pertinente… Néanmoins, quitte à avoir enfin trouvé un sujet, autant pousser l’avantage jusqu’au bout. La jeune elfe était charmante, parler d’elle ne ferait pas de mal... Et cela éviterait à Sylia de penser fourbement pendant quelque temps… Une bonne idée en somme… « Bah j’sais po elle est mignonnette comme tout… Bon elle a tendance à attirer les rennes zombies, mais à part ça très stylée… - … - Faudrait que je fasse plus ample connaissance, histoire de connaître un peu le personnage… Tu dois bien la connaître toi non ? - Ben oué mais… » Bon, stratégie peu convaincante… La contre attaque s’imposait… Sylia allait bientôt en revenir à ses idées de bouteille, me porter une estocade fatale et j’allais céder devant la pression inimaginable de la petite elfe. Comme le coup d’espadon était peu recommandé, je me trouvais désormais démuni face à elle… Il fallait donc agir au plus vite pour contrer la pesante menace… Mais quelle plaie cela pouvait être parfois cette cousine… « Tu sais depuis que Lya a décidé de disparaître j’sais pas où, j’me retrouve avec Finrod comme unique camarade, très sympa hein, j’dis pas… Mais ça manque de féminité… - Bah regarde ce soir, je suis là… » Grand sourire fourbe, le seuil de rupture était presque atteint… Il était temps d'utiliser les grands moyens... « J’aspire à mieux qu’une cousinique compagnie en terme de féminité tu sais… » Silence, grands yeux ébahis… Voilà qui était parfait, mon plan semblait enfin porter ses fruits, j’allais peut-être pouvoir gagner du temps… « Et… Et tu penses à Iliana ? - Bah oué… pourquoi pas ? » [Sentinelle]
Elfe Noble |
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- Ha ha ha ha ha ha ha ! Il pense à Iliana !
Tout en hurlant et s’esclaffant, Sylia réfléchissait du mieux que le lui permettait son cerveau compte tenu de son état actuel et de la complexité de la question qui lui avait été soumise : lentement, trèèès lentement, mais à peu près sûrement. La première conclusion que son esprit vint à former se présenta comme ceci : « Intéressé que je par l’cousin, si décide le mieux maximum est un Iliana de le garder de soutenir ou non est de discrétion. ». Autrement dit, si l’on remet les mots dans l’ordre (ce qu’elle s’employa à faire par la suite au prix de nombre de secondes et éclats de rire supplémentaires) : « Si l’cousin est intéressé par Iliana, que je décide ou non de le soutenir le mieux est de garder un maximum de discrétion. ». La deuxième pensée construite ne manqua pas de succéder à la première : « Trop tard. ». Effectivement la quasi totalité du bar était maintenant tournée vers nos deux elfes de prestige. Sylia, déjà bien rouge, s’empourpra davantage sous les regards amusés tandis que Polonëll, rouge aussi, s’efforçait de garder contenance en tapotant la table de ses doigts fins et menaçants. - S’cuse moi. J’ai ptètre parlé un peu fort. D’un autre côté ‘savent pas qui nous sommes ! T’inquiète pas Pol… Ici elle fut interrompue par un mouvement bref mais non moins significatif du Consul Nah’ellien, et jugea bon de se murer pour quelque temps dans le silence. Alors un à un les regards s’en retournèrent à leurs chopes de bière, l’attention se détourna, la tranquillité revint. - Fiou, on l’a échappé belle hein cousin ! Et euh… étais-tu sérieux au sujet de ma nièce Leïthael ? - Ben je pense, oui… - Hm. Après cet argument digne des plus grands rhétoriciens de toute l’Histoire d’Olympia, mais constatant avec stupéfaction qu’il n’avait pas eu un effet monstre, Sylia décida de plutôt passer à l’action. Pour ce faire elle se saisit de la bouteille vide, se leva et la fracassa contre le mur, mettant cette fois-ci un terme définitif à sa tragique existence de bouteille anonyme évoquée plus haut. - TU TOUCHES PAS A MA NIECE ! |
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[Pour les lecteurs romantiques, signalons que les dernières paroles de la bouteille furent : « Clangling ! ». Très précisément.] |
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Bah dis donc... C'est que y'a de l'inceste parmi les cousins ![]() Honte sur les familles nobles de Na'helli ! La décadence est là ! *court dans les rues avec des casseroles* Sinon pauvre bouteille... Et ensuite, la suite ![]() Frère de Necrid.
Sentinelle. Ambassadeur auprès des Olympiens. |
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Ah mais non, pas d'affolement Kyrion. Polonëll est mon cousin mais il n'a aucun lien de parenté avec Iliana ! Vois-tu Polonëll est mon cousin côté maternel (c'pour ça que c'est pas un Leïthael), tandis qu'Iliana est ma nièce dans la branche paternelle (c'pour ça que c'est une Leïthael)...
Tu ne savais pas que les familles nobles c'était grand et compliqué ? La tienne est morte ou quoi ? ![]() |
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- Qu'est ce que vous avez dit ?!?
- Ah... Oups... Rien rien, Mademoiselle... - Sisisisi !!! Je vous ai entendu parler de moi, à l'instant ! Iliana s'était levée d'un bond, poings sur la table de la taverne, penchée en avant, le regard inquisiteur tourné vers... vers... le fin fond de la salle, ce qui fait une sacrée bonne distance. Oui, après tout, c'est une elfe, elle a donc l'ouïe fine. Surtout elle. Les deux pauvres bougres pris pour cible s'étaient reculés avec prudence, mais la rencontre de leurs dos courbés - par la crainte de la tempête qui les menaçait - avec le mur empêchait désormais toute retraite. Et qu'importait de reculer... quand Iliana haussait la voix, c'était suffisamment strident pour que même les humains basés dans leur campement enneigé en perçoivent parfois les notes les plus aiguës. Enfin... C'est ce qui se raconte. En l'occurrence, ce qu'on raconte à son sujet, c'est bien ce qui l'intéresse. Elle avait d'ailleurs traversé la salle à la vitesse d'une Leïthael en furie, et rejoint les deux camarades. - Répétez im-mé-dia-te-ment ce que vous venez de dire !!! - Hé ben... - Et bieeeeen ? Les deux compères s'expliquèrent. - On disait juste que Polonëll, il tapait pas dans le bas de gamme... - Ca oué, la Miss Olympe en personne... - Remarque elle l'était pas encore. Mais bon, à l'époque elle était déjà bien mignonne... - Ah ça oui... Fin... Hem... L'incendie qui crépitait dans les pupilles de l'elfe suffit à leur intimer le silence. - Qu'est ce que c'est que cette histoire ?! - Bah... Un soir, Polonëll et votre tante Sylia sont venus ici... Et après plusieurs verres, on les a entendu parler de vous... Ils voulaient rester discrets, mais bon, ce genre d'endroits... - Bref ! - Oui... Toujours est-il que Sylia a montré les crocs... Et leur entrevue s'est terminée avec fracas ! "Tu touches pas à ma pièce !" qu'elle lui a crié... ou... "à ma graisse !"... nan, c'était "Tu touches pas à mes fesses !" ...Rah. Je sais plus. Iliana laissa échapper un long soupir, mais le deuxième intervint. - Mais nan ! C'était "Tu touches pas à ma nièce !" - Ou alors... "à ma tresse"... mais j'suis vraiment pas sûr... ( A suivre ![]() |
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- Toc toc... Enfin je te trouve ! Qu’est ce que tu fabriques ici ?
- Hein ? Rien ! - Ca fait une plombe que t'es enfermée dans la bibliothèque, soeurette... - Je fais... des recherches. - C'est quoi ces bouquins... "Arbre généalogique de la famille Leïthael"... - Elessaaaaar ! Donne çaaaa ! - Bon, bon... - Pardon. J'voulais pas crier. - Tu viens manger ? - Bientôt... - ... - C'est promis. Quelques temps plus tard... - Iliana ? - ZZZZzzzZZZZzzz - Hé ! Réveille-toi ! - Nyuh ? Quoi ? On est attaqués ? J’vais mouriiiiir ! - Nan, c’est encore moi. - Pffiou... - Ca fait une heure que je t’attends pour manger. - Ah... Hem... Je suis désolée. - Tiens, débarbouille-toi... - Pourquoi ? - Tu t’es endormie sur un bouquin, ta joue est marquée. - Flute, merci. - Tu veux bien me dire ce que tu fabriques ici maintenant ? - C’est à cause de Polonëll Hal’Uechïr... - Le Consul ? - Vi. Il paraît que... je lui plais. - Etonnant. Mais quel rapport avec tes recherches ? - Bah... J’voulais être bien sûre que l’on n’avait aucun lien de parenté direct... - Et ? - C’est bon ! Il est le fils de la sœur de la mère de Sylia, donc son cousin du côté maternel, tout va bien ! Tiens, tu savais que notre lien de parenté avec tata Sylia remonte en fait de nos grands-parents paternels, Celedhel et Reane ? Le père de Sylia est en fait de frère de Celedhel, Dùnedhel ! - Heu... Tu peux me répéter ça plus doucement ? - Bah quoi, c’est simple, non ? - On va dire que ma mémoire est encore défaillante, alors. Iliana déposa un baiser sur le front de son frère. - Le principal, c’est que tu sois de nouveau parmi nous. Allez, il est temps pour moi de changer de tenue ! - Pour ? - Aller saluer le Consul... ! Je ne vais tout de même pas me présenter habillée ainsi, et décoiffée de surcroît... - Iliana ? - Oui ? - Avant de sortir, tu n’aurais pas oublié quelque chose ? - Hmmm... Non... - Tu vas ranger le bazar que t’as mis ici !!! - Roooh... (A suivre) |
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Polonëll était assis en face de son grand bureau, pensif et passablement énervé. La récente incursion des géants sur les terres Na’heliennes et la large défaite qui en avait découlé lui posaient un gros problème... De bêtes et moches géants qui les assaillent... Comment peut on se faire à ce point décimer ? Et bien tout simplement en étant encore plus bêtes et encore plus moches qu’eux, ce qui sur ce combat avait été le cas... Enfin pour la laideur non, l’elfe n’était quand même pas tombé si bas...
Ainsi Polonëll supputait... Il ressassait sans cesse ces sombres pensées sans trouver de réponse à ses questions... Le tas de benêts ne manquerait sans doute pas de revenir, et il fallait que ce jour là, les Na’helliens redeviennent enfin ce qu’ils étaient... Du gros travail en perspective... Toc toc toc Le Consul redressa la tête et fronça un sourcil de manière significative : il n’attendait personne à cette heure. Qui donc pouvait venir le déranger ? Peut-être que Finrod avait enfin trouvé un stratagème pour éradiquer la vermine qui résidait au nord-est de la belle forêt des Cendres... Toc toc toc Ah oui... Il n’avait rien répondu... Mais pourquoi donc les portiers ne lui avaient pas annoncé l’arrivée de quelqu’un... Bizarre cela... Mais bref, il fallait qu’il se décide à répondre... Et quitte à parler, autant faire simple... « Moui entrez... » La porte s’ouvrit alors laissant entrer une elfe des plus charmantes, tout au moins à ce qu’en jugea Polonëll, et cette elfe des plus charmantes était loin d’être inconnue... Iliana, la fan des rennes zombies... Iliana, la nièce de Sylia... Et petite Iliana semblait être devenue grande... Le jeune noble eut un regard admiratif pour la nouvelle arrivante avant de se reprendre et de laisser place à beaucoup plus de contenance... « Les yeux... faut que je la regarde dans les yeux » proféra-t-il intérieurement, comme pour se donner une sorte de ligne de bonne conduite... Important la bonne conduite, surtout en ce lieu... « Hum... Quel bon vent t’amène, Iliana ? » Polonëll vit un léger sourire s’esquisser sur le visage de l’elfe. Elle semblait quelque peu hésitante, incertaine... Cette habitude dans la noblesse laissait rarement présager quelque chose de bon... Ou bien elle voulait demander quelque chose, ou bien elle avait besoin de quelque chose, ce qui en soit revenait au même, à quelque subtilité près... « En fait... Juste un vent de taverne... » Un vent de taverne...Alors là, il n’y avait pas moultes possibilités... Son esprit vagabonda immédiatement parmi les noms des Sentinelles en permission... « Necrid a encore fait des siennes ?... Il n’a blessé personne au moins ? - Ce n’est pas tout à fait de cela que je veux parler... - Ah... Fingolfin a fait peur à des enfants alors ? - Non plus... - Alors donc... Explique-toi... » La jeune elfe s’empourpra légèrement, ne sachant trop que dire... C’est à ce moment là que Polonëll se rappela d’une discussion de taverne, avec une certaine Sylia, parlant d’une certaine Iliana... L’étrange teinte rouge de la jeune Leïthael gagna alors doucement le visage du consul. Il s’enfonça confortablement dans sa chaise avant d’ajouter d’une voix moins assurée... « Tu as parlé à ta tante récemment ? » [Sentinelle]
Elfe Noble |