Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Mon passé
Choix des forums  |  Revenir au forum  |  Page d'accueil

Mon passé
Topic visité 201 fois
Dernière réponse le 02/02/2006 à 18:48

hs Par Raven  le 31/01/2006 à 12:50

Permettez moi de vous conter ma modeste histoire.

Mon enfance parmi les autres Femmes et Hommes Sauvages s’est déroulée normalement, presque banalement, à un tel point qu’il serait inintéressant que je vous raconte mes dix-sept premières années. Je dirais simplement que j’ai, comme la plupart des personnes de mon peuple, développé une affinité particulière pour la magie.

Lors de ma dix-septième année j’ai eu le pressentiment que ma vie allait changer.
J’étais devenu un jeune Homme Sauvage d'une taille équivalente à celle des autres Sauvages, longiligne avec une pilosité peu développée par rapport à mes semblables. Je n’ai jamais eu pour seule compagnie que des personnes du peuple Sauvage et les rares étrangers qui passaient à Luminaë m’avaient jusqu’alors indifféré.
En dehors de Luminaë, mon terrain de jeu favori était la Forêt des Ombres. J’aimais y passer de longues heures à observer la nature ou à exercer mon mimétisme. Cela devint rapidement un centre d’intérêt majeur pour moi : la faune et la flore. Tant et si bien qu’il me vint l’idée de sortir du territoire que je connaissais tant pour d’une part en apprendre davantage sur la faune et la flore d’Olympia, et d’autre part découvrir de nouvelles personnes.
J’ai donc réfléchi à ma destination et Na’helli, la patrie de Elfes, m’a paru être une évidence. Ce choix était évident car les Elfes vivent au cœur de la Forêt des Cendres et ils entretiennent des liens privilégiés avec la nature. De plus aucun des autres peuples n’est tourné vers la nature comme les Elfes et les Hommes Sauvages.

J’ai préparé quelques affaires et je me suis promptement mis en route. Une fois sorti de la Forêt des Ombres je me rendis compte que je n’avais averti personne de mon départ. Mais qui avertir ? Je n’avais pas le sentiment de manquer à quelqu’un. Je connaissais de nombreux Hommes Sauvages mais sans m’être attaché particulièrement à l’un d’entre eux.

Je me suis donc mis en route vers le Sud Est. Mon voyage en direction de Na’helli dura deux semaines. Je n’eus aucun problème partculier sur le chemin.
J’ai croisé un groupe d’Olympiens en patrouille -étrangement loin de chez eux-, un géant seul mais lourdement armé et un groupe de trois nains qui convoyaient des tonneaux. Cela m’a permis de me faire une idée sur le physique de chaque race, sauf les Elfes chez qui j’arrivais.



/HRP La suite bientôt /HRP



hs Par Raven  le 01/02/2006 à 13:05

A la lisière de la Forêt des Cendres, je fus tout d’abord surpris par la luminosité de celle-ci car la Forêt des Ombres état nettement plus mystérieuse et peu de lumière y pénétrais. L’autre chose qui me surprit fut le sentiment d’activité et de vie qui régnait dans cette forêt : les animaux grouillaient aussi bien au sol que sur la canopée.

Mais aussitôt que je voulu continuer à avancer dans la forêt, quelqu’un m’accosta :
« Halte là ! »
L’Elfe qui se dressait devant moi était armé d’un arc de facture inhabituelle et de vêtements typiquement elfiques. Son anatomie ne me laissait pas penser que c’était une Elfe, j’en conclus donc que c’était un Elfe.
« Quelles sont les raisons de votre venue sur les terres elfiques ?
- Bonjour, je me présente, je suis Yolori. Je suis un jeune Homme Sauvage qui vient sur vos terres dans le seul but d’étudier la faune et la flore de cette région afin de parfaire mes connaissances. Mes intentions sont purement pacifiques mais si vous désirez pour quelque raison que ce soit que je quitte les lieux, je m’en irais.
- Je suis Kaeniel, je suis juge à Na’helli. Vous me semblez être une personne respectable et digne de confiance, c’est pourquoi je vous autorise à séjourner sur nos terres et dans notre cité. Mais je vous mets en garde : un seul faux pas et vous devrez quitter les lieux sur le champ.
- Le fameux Kaeniel l’ébéniste ? Je suis honoré de vous rencontrer et je vous remercie de m’accorder votre confiance et je m’emploierais à la conserver.
- Je préviendrais mes confrères de votre séjour sur le territoire de Na’helli. Permettez moi de vous conseiller de prendre une chambre à l’auberge, elles sont confortables et peu chères.
- Je vous remercie mais dans un premier temps je séjournerais dans la forêt et y passerait mes journées, si vous n’y voyez pas d’inconvénient bien sûr.
- Faites comme bon vous semble. Au revoir.
- Au revoir et merci encore. »

Il reprit sa ronde aussitôt après. J’étais content du premier contact que j’ai pu établir avec les Elfes. Mais la rencontre d’une seule personne ne permet pas de se faire une idée du comportement de tout le peuple.

Je restais sur une très bonne impression et je poursuivais mon chemin à l’intérieur de la Forêt des Cendres.



/HRP Je remercie Kaeniel de m'avoir permi de publier ces lignes et de m'avoir conseillé /HRP



hs Par Raven  le 02/02/2006 à 18:48

Je me suis mis en quête d’un endroit qui serait celui où je pourrais dormir lors de ma phase d’étude.
J’ai cherché à retrouver un peu du confort que j’avais à Luminaë en cherchant un arbre que je connaissais. Il y avait des saules, des chênes, des frênes, des hêtres et encore beaucoup d’autres espèces que je connaissais ou non mais j’eu décidé d’élire domicile dans un platane.

Les platanes ont des feuilles larges et un feuillage imposant ce qui fait qu’en cas d’intempérie on peut s’abriter dessous sans aucun problème. Et puis leurs troncs sont larges ce qui offre plus de confort aux Hommes Sauvages quand ils se cachent dans les troncs. Il n’y avait pas une grande quantité de platanes dans la partie de la forêt où j’étais mais ils n’étaient pas rares pour autant. Je n’ai pas choisi de m’établir dans un arbre vigoureux et sain car cela me donnait l’impression de simplement profiter de l’arbre comme un parasite. Je voulais établir avec l’arbre que j’aurais choisi une relation symbiotique de laquelle lui et moi aurions tiré parti : il m’offrait protection contre les assaillants et moi je l’aidais soit à croître soit à guérir.

Les animaux de l’endroit où j’avais élu domicile étaient très actifs et nombreux. Cela était normal car c’était la fin du Chant du Renouveau.
De nombreuses espèces étaient accompagnées de leurs petits tels les écureuils, les perdrix, les chevreuils ou encore les lièvres sauvages. Les arbustes et les fleurs sauvages arboraient leurs nouveaux feuillages ce qui emplissait l’air de senteurs agréables. L’environnement sonore était fort chargé par le chant des nombreux oiseaux, le bruissement des feuilles au gré du vent et la course des animaux parmi les jeunes pousses.

Cette atmosphère paisible a été troublée par l’arrivée d’un groupe d’oiseaux que je trouvais assez sinistres : des corbeaux.
Je les ai observé longuement, assez longuement pour m’apercevoir qu’ils étaient venus pour nicher. Cela me surprit car la plupart des espèces prenaient déjà soin de leurs petits. Le groupe était constitué de douze individus.
Je pensais les corbeaux solitaires mais mes observations me firent changer d’avis. Il semblait qu’en plus d’être organisés en groupe, les corbeaux vivaient en couple car le groupe s’était approprié six arbres et chacun d’entre eux était occupé par deux individus. Ils se sont affairés dans un premier temps à édifier leurs nids, le mâle et la femelle récoltant ensemble les brindilles qui leurs convenaient le plus. Ils mirent environ une semaine à construire leurs nids.

Ensuite les femelles ont pondu puis couvé leurs œufs, tout en étant régulièrement approvisionnées en nourriture par leurs conjoints. Puis après deux semaines de couvée, j’ai pu entendre les premiers piaillements, signe que la nouvelle génération était là.
Chaque couple avait entre trois et cinq petits ce qui portait l’effectif du groupe à trente-cinq individus. Après l’éclosion de leur premier œuf, chaque couple entrait dans une période d’activité intensive car il fallait nourrir les nouveaux-nés. Le mâle et le femelle se relayaient afin d’être le plus efficace possible et cela causa la mort de deux femelles et d’un mâle adultes dans trois couples différents. Cela était sans compter la mortalité infantile non négligeable à cause de la compétition qui existait entre les petits qui cherchaient à s’approprier de plus grandes chances de survie que leurs frères.