Carnets de voyage de Tayo | |
Topic visité 176 fois Dernière réponse le 15/02/2006 à 18:12 |
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Extrait des mémoires de Tayo, datés du 11 de la saison des vents de l'année 1198 du calendrier géant
Depuis plusieurs décennies déjà, la rancœur et la honte poussent mes frères à harceler et brutaliser nos plus grand érudits, qui sont bien souvent contraint à l'exil. Je me suis moi même comporté comme eux, jusque il y a peu encore... Que l'air me pardonne un jour cette félonie. C'était avant que je ne rencontre Gouiziek, un sage parmi les sages, banni à vie de Zagnadar par la colère de mes frères pour avoir osé pointer du doigt leur obscurantisme, et que je sauvais de la mort, sans savoir qui il était, lors d'une longue expédition de chasse en solitaire dans les plaines de l'ouest. Je le rencontrait alors qu'un grand loup l'avait acculé en haut dune falaise, et qu'il menaçait de lui sauter à la gorge. Gouiziek n'avait en main qu'un bâton de marche, et tentait vainement de maintenir le loup à distance. Alors à l'affût d'un gibier sur un promomptoir environnant, je descendit à toutes jambes vers le vieux géant, qui semblait faiblir à vue d'œil tandis que je courrait dans sa direction. Je me mis alors à pousser les plus terribles hurlements que je put produire produire, ce qui eut pour effet de détourner l'attention du loup de sa proie suffisamment pour que je m'approche à portée de tir de lui, et que le vieillard ne reprenne son souffle et sans doute un peu de courage. Je m'arrêtait, et sans avoir le temps de reprendre mon souffle, j'encochait une flèche à mon arc, et visait le loup, qui, surpris, reçu ma première flèche dans son flanc droit, au dessus de sa patte arrière. Poussant un glapissement de surprise, il me fixa un court moment, semblant hésiter quand à savoir si il devait s'occuper de mon cas, ou battre en retraite. Il prit son parti lorsqu'il me vit encocher un deuxième trait , qu'il esquiva facilement, ainsi que les deux suivants. Bien que je m'approchait entre chaque flèche, il semblait prendre un malin plaisir à me montrer qu'il était en mesure d'esquiver mes traits et de maintenir Gouiziek dos au précipice comme si je n'eusse pas été là... Puis comme je m'approchait toujours, et que je n'était plus qu'à une dizaine de toises de lui, je tirait une quatrième flèche, qu'il esquiva tout aussi facilement que les deux précédente, toutefois, me voyant faire encore quelques pas vers lui, et sortir mon épée, il dut sentir que face à elle, il risquait plus que le léger boitement qui lui imposerait mon premier trait. Aussi m'abandonna-t-il sa proie, non sans rester à distance raisonnable pour nous observer, ce qu'il continua de faire pendant les trois jours suivant avant de se lasser. Après m'être assuré que l'importun ne reviendrait pas de sitôt, j'allait m'enquérir de l'état de Gouiziek, qui s'était effondré dès que le loup s'était éloigné. La pauvre hère, épuisée, s'était déjà endormi, mais ne semblait pas avoir de plus graves blessures que les nombreuses égratignures qui lui courraient le long des jambes, sûrement des souvenirs de courses pressées à travers des buissons épineux qui parsèment la région. Je hissait alors le vieillard sur mes épaules, et regagnait mon campement de fortune, et l'installait près du feu. Alors qu'au dehors, le vent soufflait si fort que toutes mes tentatives pour ramener du gibier furent vaines, aussi je me résignait à rester dans mon abri de fortune. Par bonheur, j'avait suivi les préceptes de mon vieux père qui préconisait de toujours construire des abris suffisamment solides pour subir un siège... souvenir lointain de ses expéditions guerrières, sans doute. Toujours est il que je passait le plus clair de mon temps au chevet de Gouiziek, les premiers jours, je lui racontait les dernières nouvelles de Zagnadar, tandis qu'il ne pouvait pas encore parler de trop. Durant les jours qui suivirent, tandis qu'il reprenait des forces prodigieusement vite pour un géant d'un âge aussi avancé, nous nous lançâmes dans de grandes discussions sur notre peuple, et il me fit part de ses craintes pour lui, mais nous discutâmes aussi d'un grand nombre d'autres sujets. Et toujours Gouiziek semblait tout savoir sur le sujet, tel un puits de connaissance qui jamais ne se tarit. Il me fit notamment part de ses recherches dans le domaines du chamanisme, qu'il avait du continuer à effectuer dans le plus grand secret, après que les autorité de Zagnadar ne le lui ait interdit, car, selon Gouiziek, le souvenir des rudes combats contre les elfes et les Hommes-Sauvages ont laissés trop de traces dans les mémoires pour que la magie soit vue d'un bon œil parmi les géants. Pourtant à l'en croire, il était tout près de parvenir à créer un nouveau sort... Et c'est à ce moment qu'il fut chassé de Zagnadar, lorsque ses recherches furent mises à jour. [Les trois pages suivantes semblent avoir étées arrachées] On t'♥ Boss :)
[Gardien élementaire -=AIR=-] [Roc de Zagnadar - Tête de Pioche] Shaman |