Construction de l'école de Guerre.

Cela faisait maintenant plusieurs jours, voire quelques saisons que les géants de Zagnadar s’activaient à collecter des ressources pour pouvoir construire de nouveaux bâtiments à Zagnadar, tel une banque, une forge, une université, etc. Il avait été choisi, après de longues discussions sur la Montagne des Grondements, et aux vus des ressources que nous possédions déjà, que l’Ecole de guerre sera le premier bâtiment construit à Zagnadar.

Dès que la décision fut prise, Hardaway débloqua les fonds accumulé pour payer les matières premières. Les commerçants des Halles étaient chargés de livrer le bois, la caillasse et les autres matières sur l’emplacement ou serait construit l’école de guerre et le chantier allait pouvoir commencer. Tous les géants présent à Zagnadar furent convié à aider à la construction de l’édifice.

Les géants s’activèrent donc à la tâche. Il fallait assembler toutes ces matières, chacun avait un rôle bien précis, pour que l’avancement des travaux soit rapide ; deux à la charpente, quatre tailleurs de pierres pour les murs et deux décorateurs pour l’intérieur de l’école. Tous se coordonnèrent, prenant au sérieux ce chantier pour qu’il soit le plus parfait possible.

Au bout de quelques jours, le chantier fut terminé, le délais était raisonnable et les ouvriers géants avait fait du beau boulot.

Une lourde porte en bois, entouré de métal pour la solidifier, des murs en pierre taillé, parfaitement linéaire, d’une beauté incomparable. Un toit en ardoise, celle-ci trouvé dans les hauteurs des montagnes de Zagnadar. A l’intérieur, un sol en pavé non-scellé qui s’entrechoque sous le poids des géants marchant dessus. Un plafond parsemé de poutre donnant un air rustique au lieu. L’école de guerre est divisée en 4 pièces, une par élément.
Les murs sont recouverts d’armes, de tableau représentant des scènes de guerre, des parchemins historiques ; on trouve aussi quelques hublots qui éclaire légèrement les pièces par des faisceaux de lumières, créant des zones d’ombres et donnant un air mystérieux à cet école.

Chaque pièce est à la couleur de son élément. Elles possèdent tout le matériel nécessaire à la formation, des mannequins pour s’exercer. Bien sur, tout ceci sous le joug d’instructeur maîtrisant parfaitement toutes ces techniques.

Ceux-ci attendait que leurs premiers élèves entrent dans l’école et apprennent les compétences liées à leurs élément…

Construction de la nouvelle forge

Deathscythe se tenait sur ce qui allait bientôt être la forge de Zagnadar. Une dizaine de Rocs affluait vers lui.

Hardaway voudraient qu’on se charge de construire ce bâtiment. Mais il a une affaire urgente à régler, affaire de politicaille…donc il a confié la gestion des travaux à Deflagrator, … et moi-même. Alors commençons ça tout de suite.

Il suivit les instructions de l’oracle à la lettre. Le premier groupe s’occupait d’élever les murs, un second groupe se chargeait de la structure du bâtiment et de la charpente, un troisième groupe enfin se chargeait des cheminées et du mobilier de travail.

Les bras puissants de Morgoth et de Mormus découpaient les troncs en planche comme si c’était du beurre. Deflagrator, Orphée et Deathscythe mettaient leur habituelle coordination et dextérité au combat au service d’une cause plus « constructive », et se révélaient d’une habileté et d’une vitesse déconcertantes pour assembler les planches et les poutres, ainsi que pour marcher en équilibre dans les airs tels des funambules. Gourlx et Penn les sourceurs, grâce à leur force herculéenne, soulevaient de lourds et massifs blocs de pierre afin d’ériger les cheminées.

Au bout de quelques jours de travail, Hardaway fit son apparition.
-hé ben ! Z’êtes pas en avance Boss ! Lui lança Deflagrator.

-Non mais je vois que vous avez fait du bon boulot. En effet, un bâtiment complètement neuf se dressait à présent devant lui. Il ne restait plus qu’à meubler. Au fait, où est Deathscythe son vrai boulot ne va commencer que maintenant.

-Oui Boss?? Cria ce dernier à l’entente de son nom. Alors que Deflagrator expliquait à Hardaway que Deathscythe était sur le toit en train de vérifier la solidité et la stabilité de la structure.

- Descend voir !
Une fois le géant descendu à ses cotés, l’Oracle lui demanda :

-Il me semble que ton père était forgeron et que toi-même tu as fait ton apprentissage à l’ancienne forge de Zagnadar ? non ?

-Exact !

-Est-ce que tu pourrais aménager cette forge de la même manière que celle de ton père ? Si tu en as encore un souvenir assez précis.

-Cette forge à besoin d’un plus grand potentiel de production parce qu’elle désert une vile entière. Comme tu le vois, j’ai déjà demandé à une équipe de construire quatre cheminées. Pour quatre foyers. Ces quatre foyers ont un diamètre plus important que celui des deux cheminées que contenait l’ancienne forge de Zag. Ainsi on va pouvoir mettre jusqu’à six enclumes par cheminées contre trois dans l’ancienne forge. Si on trouve assez de main d’œuvre bien sûr. On va également aller chercher de la pierre aux halles pour construire quatre grands bacs à eau pour refroidir les pièces forgées. Je pense qu’il faudrait qu’ils fassent trois à quatre mètres, pour que trois ou quatre géants puissent y plonger leur ouvrage sans se gêner. On a déjà placé les aiguisoirs.


-Parfait ! Je crois que je vais mettre la main à la pâte moi aussi.

Quelques jours plus tard, un bâtiment conçu pour le rendement s’élevait dans Zagnadar.

Construction de l'école de magie:

Depuis le bas de la montagne, on pouvait voir une succession de brouettes pleines de terre et de caillasses sortir de Zagnadar, déverser leur contenu du haut des falaises, et retourner dans la ville. Ce ballet incessant d'aller-retours entre les portes de la ville et la falaise n'était pourtant que le signe précurseur de l'intense activité qui régnait dans Zag lorsque vous avez franchi la porte sud.


Devant vos yeux ébahis, Zagnadar s'agite de manière encore plus inhabituelle et désordonnée que d'habitude, le tout dans un joyeux brouhaha. L'un amène des pierres depuis les halles, un autre des poutrelles en fer tout juste sorties de la forge, tandis qu'un autre encore tente de se frayer un chemin vers la porte avec sa brouetté de caillasse, menant un cortège de brouettes aux roues grinçantes, et débordantes de terre.

Intrigué, vous remontez la piste, chose aisée s' il en est, puisqu'une traînée de terre sillonne les rues de Zag entre la porte sud et le chantier! Et quel chantier, pardi! Jamais on n'avait vu pareil chantier dans Zagnadar! Des sacs entiers de terre sortent des boyaux de la terre! Certain badauds, en plaisantant, prétendent même qu'à force de creuser, on arrivera chez Hadès en lui-même! Bien que pures fabulations, la quantité de terre extraite est clairement impressionnante! Les mêmes plaisantins en étaient maintenant à dire qu'il faudrait y réfléchir à deux fois avant de sauter trop fort dans Zagnadar, de peur de voir toute la ville s'effondrer sur cette souricière, avant de raconter comment les vieux shamans de la ville sont déjà venus prendre possession de leur futures demeures, en pleine nuit, par crainte de la lumière du soleil, raconte-t-on. Faisant fi de ces plaisanteries et autres rumeurs, vous vous avancez, et, profitant du retour d'un convoi de brouettes, vous en profitez pour vous glissez à l'intérieur des caves, sans attirer l'attention des badauds et des gardes.

A peine franchi le mur d'enceinte des caves, vous êtes surpris de ne voir qu'une ridicule pagode s'élever devant vous. Ses murs en pierre supportent un toit de chaume, et la porte est tout juste assez grande pour vous laisser passer sans baisser la tête. Aucune fenêtre n'éclaire la pièce, mais quatre torches, aux quatre coins de la salle, tenue par quatre statues illuminant la pièce. En regardant plus attentivement les statues vous vous apercevez que ce sont les représentation des quatre éléments: un aigle pour l'air, un ours pour la terre, un lion pour le feu, et une sirène pour l'eau.

Au beau milieu de la salle s'ouvre une volée de marches, que vous vous apprêtez à descendre, lorsque qu'un géant, que vous supposez être un contremaître, vous hèle, et vous aboie de redescendre une pile de sacs vides qui traînent non loin de vos pieds, au fond des caves. Pour ne pas attirer l'attention, vous vous exécutez en silence, et entamez la descente dans la fraîcheur des entrailles de la terre, en suivant un escalier carrelé de mosaïques.

Dans le silence pesant, et l'atmosphère humide du sous-sol, vous comptez les marches au fur et à mesure de votre descente. Arrivé au bas de l'escalier, vous en êtes à 268 marches. Vous n'osez même pas imaginer la quantité de terre et de roche en suspend au dessus de votre tête, et retenue par ces traverses de bois et de fer. Vous vous avancez dans le boyau éclairé par des torches placées à intervalles réguliers le long des murs, projetant des ombres tremblantes dans toute la galerie. Au bout de trois torches, vous arrivez à un embranchement, et devant vous la galerie se sépare en trois. Devant vous, elle s'ouvre sur un grande pièce circulaire, dont vous estimez le diamètre à une bonne trentaine de mètres; vous sifflotez entre vos dent, cela explique une bonne partie de la terre extraite! Au centre de cette pièce trône un piédestal rectangulaire en pierre que vous supposez être un autel sacrificiel.

A droite et à gauche, deux coursives semblent contourner la salle principale. Vous vous engagez du côté gauche, curieux de voir ce que vous réserve la suite de votre visite. Le couloir s'incurve rapidement sur la droite comme vous l'aviez pressenti, vous contournez la grande salle. Sur votre gauche, à une dizaine de pas, se trouve une porte basse. Poussé par la curiosité, vous rentrez, et jetez un coup d'œil inquisiteur à l'intérieur de la salle. Vous parcourez la pièce des yeux sans rien voir d'intéressant lorsque vous entendez psalmodier dans un coin sombre, vous vous retournez, et plissant les yeux, vous apercevez un vieux géant au visage décharné, qui vous observe d'un air qui n'est guère pour vous inspirer la confiance, et qui tient entre ses mains une poupée vaudou. Alors que vous sortez de la pièce sans un mot, vous sentez comme un souffle glacé sur votre nuque. Vous retournant instinctivement, vous ne voyez rien d'autre que le vieux qui vous rigole au nez de ses quelques dents restantes.

Hâtant le pas pour vous éloigner au plus vite de cet horrible vieillard, vous trébuchez malencontreusement contre une pierre qui traînait par terre. En vous relevant, vous jureriez avoir entendu un ricanement sortir de l'alcôve du vieillard. Tandis que vous poursuivez votre chemin, de sombres pensées s'immiscent dans votre esprit; serait-ce là l'œuvre du vieux? Dans le doute, vous vous jurez que plus jamais vous ne dérangerez un vieillard! Et encore moins encore si ce vieillard est un shaman...

Continuant votre chemin, vous passez devant une quinzaine de portes sur votre gauche, la plupart fermées, et que vous n'osez pas ouvrir, d'autres ouvertes, révélant des salles de toutes tailles, allant de la petite chambre à la bibliothèque, en passant par le dortoir et la cuisine. Tandis que vous vous demandez comment diables feront les cuistot pour évacuer la fumée des feux, vous finissez par arriver de nouveau à l'embranchement. Cette fois ci, vous décidez de pénétrer dans la grande salle circulaire.

Le souffle vous manque lorsque vous arrivez au centre de la salle; au dessous de votre tête, le plafond est en forme de coupole, qui doit bien être à 15m au dessus de votre tête. Là, juste devant vous, se trouve l'autel sacrificiel; un large bloc de pierre noire, au grain particulièrement lisse, que vous identifiez comme du marbre noir. Tandis que vous contournez l'autel, vous admirez les travail des sculpteurs, qui sculptent la roche des parois des diverses histoires shamaniques, et de gigantesques fresques les représentant.

Alors que vous restiez bouche bée devant ce magnificient spectacle, un géant avec un casque sur la tête vient vous interpeller, et remarquant que vous n'êtes pas un ouvrier, vous harangue et vous somme de partir avant qu'il ne vous arrive un « asquident 'ed chantier », vous demandant un court instant si ce géant avait simplement la plaisanterie facile, vous préférez ne pas attendre de le savoir en voyant l'expression on ne saurait plus sérieuse de son visage.

Déçu de ne pas avoir eu le temps de pousser plus avant votre visite, vous repartez vers les escalier, en vous écartant du passage de deux ouvriers qui transportent des mannequins en bois, vers les petites salles. En émergeant de l'escalier, vous clignez plusieurs fois des yeux avant de vous habituer de nouveau à la lumière du jour.

Tandis que vous sortez du mur d'enceinte, vous entendez que les caves sont terminée, et que seules certaines décorations restent à faire. Et que les géants pourront les visiter librement à partir de demain.