Legends of Olympia : La Litanie du Passé - La vie aprés la mort...
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La vie aprés la mort...
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Dernière réponse le 10/04/2007 à 12:30

olymp Par Dolf  le 20/02/2006 à 16:50

Voici l’histoire de Dolf, un jeune olympien qui aurait pu avoir une vie banale, mais qui était promis à un bien curieux destin…

Ses parents habitaient dans une petite cabane vétuste située prés de la rivière non loin du territoire de Lardanium où Ils vivaient modestement.

La mère de Dolf était d’une beauté incomparable, un corps svelte et menue, elle prenait toujours tout du bon côté et son visage était constamment illuminé de son radieux sourire, ce qui n’était pas vraiment le trait de caractère que l’on retenait de son père. Nul ne saurait vous dire pourquoi elle s’est amourachée de ce personnage atypique…
Lui était rustre et n’inspirait guère de confiance, il faut dire qu’il était impressionnant, on aurait dit son corps taillé dans la roche et seules ses nombreuses cicatrices lui redonnaient un côté presque humain. En ces temps on pouvait deviner quel lourd passé pesait sur les épaules de cet homme…

Leur vie n’avait rien d’extraordinaire, les jours se suivaient et se ressemblaient sans que rien ne vienne troubler la tranquillité de leur idylle, sauf peut-être, une arrivée inattendue… Ils allaient avoir un bébé.
Elle était très heureuse de cet événement mais lui ne savait pas trop comment réagir, il n’avait jamais eu à l’esprit la venue d’un héritier… - d’autant plus qu’il n’avait rien à lui offrir à part une vie misérable, dépourvue de divertissements mais harassante de travail et de durs labeurs.

Les mois se succédèrent très rapidement et le jour tant appréhendé de l’accouchement arriva. C’était une nuit agitée, le ciel grondait et était entrecoupé d’éclairs. La pluie tombait drue et les volets claquaient violemment sur leurs montants faisant envoler au passage une vitre en éclats. Le père courut pour barricader la fenêtre et renversa au passage l’eau qu’il venait de faire chauffer, il éclata en jurons en voyant la bassine tournoyer au sol, bien qu’il ne savait même pas pourquoi il l’avait du faire chauffer autant d’eau, il avait tout simplement obéi à sa femme qui était en mauvaise posture. Ceci était un mauvais présage, l’accouchement se présentait mal…
Un râle surgit et il accourut aussitôt au chevet du lit conjugal. Le moment était venu, inéluctablement, le bébé allait sortir. Elle poussa un dernier cri qui semblait avoir arrêté le temps, le père en était resté immobile, les secondes paraissaient des minutes, il n’y avait plus bruits, même la tempête s’était en cet instant étouffée… Puis le silence insoutenable se rompit, un autre cri se fit entendre, mais celui-ci moins strident, c’était le cri de la vie. L’oxygène de l’air venait d’emplir les poumons du nouveau né et il exprimait cette sensation de vive voix.

La naissance tant redoutée venait d’avoir lieu et le bébé commençait à s’habituer à la vie extra-utérine, il était maintenant temps de partager ce bonheur avec celle qui avait enduré toutes ces souffrances, mais les craintes étaient fondées, l’accouchement s’était déroulé plus mal qu’à l’apparence. La mère de Dolf avait laissé sa vie pour lui donner la sienne…
La seule fois où le père de Dolf esquissait enfin se que l’on aurait pu prendre pour un sourire, ce sentiment nouveau pour lui perdit tout sens, il redevint livide et l’étincelle qui commença à briller dans ses yeux s’éteignit pour toujours. Marqué à jamais de la mort de sa femme, un coup d’épée lui aurait fait moins mal, le voilà maintenant seul, avec cet enfant dont il a toujours craint la venue. Il ne savait pas pourquoi, mais à présent il n’y avait plus l’ombre d’un doute.

Le ciel était dégagé, rien ne laisser percevoir la férocité de la tempête qui venait de faire rage, mise à part les quelques arbres couchés au sol. La plaine était calme, seule la rivière osait perturber l’atmosphère sinistre qui y régnait. La pleine lune éclairait une bien triste scène, au sommet d’une colline, un homme inhumait sa femme, elle seule qui donna un sens à sa vie, elle seule qui lui avait fait oublier son passé. Maintenant il était livré à lui-même, ne comprenant pas que l’on ait pu lui enlever la seule chose en quoi il tenait, il lui fallait un coupable et il était tout désigné. Son fils…
Ne pouvant l’accepter comme tel, il se jura quand même de s’en occuper, en souvenir de sa mère mais il ne s’agissait pas ici d’une faveur. Il allait en faire un homme tout comme lui-même fut éduqué ou plutôt dressé…




Il n'y a de bien et de mal que selon l'opinion qu'on a.

olymp Par Dolf  le 21/02/2006 à 08:45

L'apprentissage...


Le temps avait repris son cours, les journées reprirent leur incessante succession puis ce fut les semaines, les mois et enfin les années qui défilaient. Dolf était devenu un petit homme, dés qu’il eut l’âge de marcher, il montra dès lors un certain goût pour l’aventure. Au fil du temps il connaissait déjà tous les recoins des alentours, menant une vie d’ermite il n’avait pas d’amis et n’avait d’ailleurs jamais vu d’autres personnes que son père. Cet homme si froid et sans cœur qui le rabrouait sans cesse et se montrait d’une effrayante cruauté, son père ne l’aimait pas et il le savait. Au fond de lui la profonde plaie laissée par la mort de sa mère ne s’était toujours pas cicatrisée et faisait inlassablement saigner son cœur. Il le reprochait perpétuellement et n’attendait qu’une chose, que celui-ci ait l’âge de tenir une arme pour qu’il puisse enfin s’acquitter de sa dette.

Le moment vint plus vite que prévu et lassait de devoir attendre, son père et lui forgea lui-même une épée à double tranchant ainsi qu’un bouclier. Tout deux aussi lourds que résistants, il les lui donna le soir même de leur création. Dolf accepta ces présents sans réelles convictions mais mieux ne valait pas les refuser. C’est ainsi que l’apprentissage débuta aussi bref que cela pouvait l’être, Dolf peinait à tenir son bouclier et arrivait avec toutes les peines du monde à décoller la pointe de l’épée écrasant le sol. Hélas son père ne se préoccupa guère des difficultés rencontrées par son fils.

- « Peut-être est-il encore trop jeune… Soit, meilleur en sera le dressage. » se disait t’il pour lui-même.

En effet, Dolf compris rapidement qu’il lui faudrait apprendre vite car son père ne lui faisait nul cadeau. Les coups étaient réellement portés et seuls les points vitaux restaient épargnés, dans un premier temps en tout cas… Un parfait contrôle du bouclier semblait être la meilleure prérogative, il pourrait ainsi parer les attaques de son père mais le maniement de l’épée était lui aussi primordial. Ne faire que recevoir les coups n’est pas une solution, il faut aussi savoir les rendre. La maîtrise de ses deux ustensiles était donc indissociable, qu’à cela ne tienne. Ils ne les quitteraient plus, il les avait toujours sur lui en quelque occasion que ce soit et à force de temps et d’inlassables entraînements, leur poids ne devint plus un fardeau. Ils faisaient dorénavant partie intégrante de Dolf. Le bouclier était le prolongement de son bras gauche et son épée celui de son bras droit.

Dolf n’avait plus rien d’un enfant. A l’âge où d’autres n’avaient encore approchés une arme ni de prêt ni de loin, lui en usé quotidiennement et avec une virtuosité déconcertante. C’est sous cette triste destinée que l’innocence d’une enfance gâchée disparu de son regard, ne laissant plus que haine et rage, les deux seuls sentiments que son père avait su lui inculquer. Son corps avait aussi changé, sa masse musculaire avait décuplée, on ne saurait plus déterminer son âge, d’ailleurs lui-même ne le connaîtrait sûrement jamais avec l’enseignement chaotique qu’on lui avait inculqué. Tant d’années s’étaient écoulées…



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olymp Par Dolf  le 21/02/2006 à 09:42

Prends ton destin en main...


- « A présent tu es un homme… »

Ces mots sonnèrent dans la tête de Dolf, il savait qu’à partir de ce moment les choses allaient changer. Le seul objectif que son père s’était donné venait de prendre fin. Il était devenu un homme mais qu’allait-il advenir de lui ? Libérer de sa dette, il était temps de mettre un terme à ce destin vandale…

- « Prépares-toi pour un combat ! »

Rien d’extraordinaire pour le moment, l’accoutumé en était toujours ainsi, un affrontement de plus parmi tant d’autres…

- « Un combat à mort ! »

Les choses semblèrent se confondre tel l’égarement d’une pensée ne comprenant plus, voué au silence. Comme si d’un instant plus rien ne semblait coïncider avec l’habituelle vie, certes impitoyable mais à ce que l’issue du combat soit la mort… Peut-être est-ce tout simplement une autre machination de son père, trop vicieux de mettre à l’épreuve un quelconque courage venant de la part de son fils. Le temps n’était plus aux questions, la réflexion primait à présent sur l’instinct de survie face à un père qui entama une joute violente. Un rythme incessant où il n’y avait nul doute, l’un des deux devait mourir…

Les coups d’épée devenaient de plus en plus appuyés, les deux duellistes serraient les visages et donnaient tout ce qu’ils avaient sans la moindre hésitation. Les cris qu’ils poussaient à chaque coup d’épée porté témoignaient de la rage qui les animait, une rage si semblable dans un sens mais au combien différent... Les coups se faisaient toujours plus précis et ne cherchaient plus qu’à atteindre la moindre partie vitale qui mettrait un terme à ce combat de bête. Dolf ne pouvait se résoudre à tuer son père et son père voyait très clairement ce défaut. L’innocence du meurtre était une barrière encore jamais enfreinte et celui-ci le sentait pertinemment bien. Tant de retenue le mettait hors de lui et les coups pleuvaient de plus belle, inlassable.

- « C’est tout ce que tu sais faire ?! Ta mère serait-elle morte pour rien ?! »

Le sang de Dolf ne fit qu’un tour, il en fût de trop. Pourquoi avoir de la compassion pour quelqu’un qui vous déteste ? Il souhaite un combat à mort alors il ne sera plus déçu ! Dolf eu un étrange sourire au coin des lèvres, en finir aussi rapidement que possible. Faisant mine d’abandonner le combat en tournant le dos à son père, il espéra bien de sa part une vive réaction. Celui-ci ne se fit pas prier, la haine qui le rongeait eu raison de lui. Il se rua sur Dolf avec toute la rage qui l’habitait, tel un homme qui ne sait contrôler sa colère ne se contrôle pas lui-même, c’était bien l’effet escompté par Dolf et d’un coup d’épée circulaire il lui trancha l’abdomen…

Son père s’écroula à terre à demi conscient, il avait eu ce qu’il recherchait.

- « Maintenant je peux partir en paix, je rempli ma tâche… »

Dolf restait impassible, il venait de porter un coup mortel à son père mais n’éprouvait aucune tristesse ni remords.

- « Je savais que toi aussi tu aurais ça dans le sang… »

Que veut-il dire ?

- « Tes racines ne sont pas ici… »

Encore une ruse ?! Il vaut mieux rester sur ses gardes…

- « T’as mère t’a donné sa vie, voici le seul héritage que j’ai à te transmettre… »

Il tendit un morceau de tissu que Dolf se décida à prendre. A ce moment son père lui saisit le bras avec le peu de force qui lui restait.

- « Peut-être un jour comprendras-tu… »

Puis il s’écroula à nouveau au sol, Dolf pris un instant pour examiner ce morceau de tissu, que pouvait-il avoir de si mystérieux ? Il ne s’agissait à priori que d’un brassard, non, plutôt… un bandeau…sombre d’apparence… Il se retourna sur son père pour en savoir plus mais il était trop tard, il avait déjà rendu son dernier souffle…

Dolf compris qu’une nouvelle vie allait s’ouvrir à lui, il lui fallait trouver un but. Tout homme devait avoir un but, pour lui il s’agirait de trouver la signification de ce bandeau mais pour cela il lui fallait partir. Il enterra son père juste à côté de la sépulture de sa mère, il y avait bien longtemps qu’il n’y était plus venu… Il prit un moment pour se recueillir puis pris la route un peu au hasard, il décida de partir vers l’ouest…



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olymp Par Dolf  le 01/03/2006 à 09:35

Lardanium...


La première ville qu’il rencontra fut Lardanium, une ville magnifique. Il entendit dire qu’on l’appelait la cité blanche, ce nom lui plaisait et il le trouvait approprié. Tout était nouveau pour lui, c’est ainsi qu’il arpenta longuement les ruelles, s’étonnant de voir autant de monde. Un bâtiment attira son attention, non pas par son architecture dont il n’avait aucunes notions mais parce qu’il y avait une forte concentration d’olympiens, il s’agissait d’une taverne. Avec le temps passé à l’intérieur il y découvrit une arme encore plus vicieuse que l’épée, l’alcool…
L’esprit imbibé avec une fatigue certaine de son voyage, il chercha un endroit pour se reposer mais ses longues années de solitude le poussèrent à sortir de la ville pour s’isoler un moment. C’est ainsi qu’au prix de derniers efforts il trouva l’appui d’un arbre avant de se laisser guider par l’appel d’un profond sommeil. A son réveil il eu une drôle de surprise, il croisa du regard un petit énergumène et ne pu s’empêcher de le fixer avec béatitude, peut être les restes de cet alcool y faisait encore un effet…
Il était très différent des gens vivants à Lardanium, bien plus petit et arborait une barbe touffue. Mais l’individu n’aima pas le regard que lui portait Dolf et le lui fit comprendre en brandissant sa hache. Serait-ce la seule façon de se faire respecter ?
Dolf sortit donc son épée pour affronter ce curieux personnage, le combat ne fut pas long malgré la rapidité des évènements. Quelques échanges suffire bien qu’il n’était pas évident de se battre contre une personne de si petite taille, Dolf prit rapidement le dessus lorsque l’arrivée d’un olympien apparu. Celui-ci arrivait en courant et semblait vraisemblablement vouloir se joindre à la joute. Il suffit de cet instant d’inattention pour que l’opposant ne prenne la fuite dans l’épaisseur des bosquets environnants.



Inconnu :« Mince, il a réussi à se sauver ! »
Dolf : « Tu le connaissais ?! »
Inconnu : « Non, mais il n’avait rien à faire ici, d’autant plus si c’était pour frapper un frère ! »
Dolf : « Un frère ?! Tu vas vite en besogne ! On se connaît même pas ! »
Inconnu :« Toi t’es pas d’ici… Saches qu’à Lardanium, tous les olympiens sont solidaires et que lorsque l’un d’entre nous est en difficulté, nous nous devons de lui venir en aide. Je me présente, je m’appelle Magneus »
Dolf : « Moi en difficultés ?! Tu rigoles, je commençais tout juste à profiter de l’instant ! Moi c’est Dolf, et effectivement je ne suis pas d’ici. Mais dis moi… Pourquoi il était si petit ? »

Magneus éclata de rire…

Magneus : « C’était un nain, l’une des nombreuses races d’Olympia mais il était loin de son territoire et n’avait aucune autorisation pour circuler en territoire olympien et d’autant moins avec des intentions belliqueuses ! »
Dolf : « Un nain ? D’autres peuples ? Je ne suis pas au bout de mes surprises… »
Magneus : « Toi je sais pas d’où tu viens et je suis pas sûr de vouloir le savoir… »
Dolf : « Ca m’arrange… »
Magneus : « Bien, de toute façon je ne souhaite pas te créer de problèmes, mais dis moi quels sont tes projets à Lardanium ? »
Dolf : « Je ne sais pas encore, j’ai des questions auxquelles je voudrais donner des réponses mais je craint que ce ne soit ici que je les trouvent »
Magneus : « Si je peux te rendre service, n’hésite pas »

Dolf sentait qu’il pouvait avoir confiance en Magneus, il n’expliquait pas ce sentiment mais il voulait suivre l’instinct qui ne l’avait jamais trahi.

C’est ainsi que Dolf se fit son premier ami, ils décidèrent d’un commun accord de se perfectionner ensemble. Magneus manipulait son épée très habilement lui aussi, l’entraînement n’en étant que plus intéressant. Le soir il se mettaient autour d’un feu et discutaient. Dolf avait soif de savoir, il demanda à Magneus de lui expliquer ce qu’il y avait en dehors de Lardanium et c’est ainsi qu’il apprit que de nombreuses races toutes aussi différentes les unes des autres vivaient aux quatre coins d’Olympia, des nains, des elfes, des hommes sauvages, des géants et même d’étranges Olympiens avec pour chacun un vaste royaume.

Tant de choses à découvrir, il allait donc falloir visiter toutes ces contrées lointaines pour espérer comprendre… mais par où commencer ?!



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olymp Par Dolf  le 02/03/2006 à 09:04

La croisée des chemins...


Un jour qu’il traînait en ville à la recherche de nourriture et quelques indices, il fut surpris de voir Magneus accourir vers lui.

Dolf : « Qu’est-ce qui t’arrive ? Quelqu’un te pourchasse ?! Encore ce nain ?! Il est où ?!»
Magneus : « Non, ce n’est pas ça, l’un de mes frères d’arme et venu me quérir, j’ai une grande nouvelle pour toi… »
Dolf : « Oui, je t’écoute…»
Magneus : « Mon dirigeant m’a investi d’une mission, je dois escorter un groupe d’Olympiens… »
Dolf : « Tu dois… partir…et c’est ça la grande nouvelle ?!»
Magneus : « Attends ! Ce groupe est un peu particulier pour ainsi dire… La découverte des autres royaumes d’Olympia…n’est pas ce que tu recherches toi aussi ? Je pourrais te présenter à eux et peut-être, pourrais-tu aussi te joindre… »

Les yeux de Dolf s’illuminèrent aussitôt, il allait pouvoir poursuivre sa quête, mais tout n’était pas encore joué, encore fallait-il convaincre ces olympiens de l’accepter à leurs côtés…

Dolf : « Où sont-ils ?»
Magneus : « Suis moi, ils finissent de se préparer… »

Ils arrivèrent à proximité du campement de fortune où s’était installé le groupe, ils étaient trois et semblaient à vue d’œil pouvoir être dignes de confiance, de toues façons Dolf n’avait guère le choix et surtout pas le temps de se poser des questions, il s’approcha donc des présents..

Dolf : « Salut tout le monde, comment allez-vous..?»

Le groupe ne s’attendait pas à cette intrusion, et, était surpris de la désinvolture du fauteur de troubles.
Magneus lui se tapa le front avec la paume de la main, désespéré de voir maladresse dont faisait preuve son camarade, il décida de prendre les choses en main.


Magneus : « Je vous présente Dolf ; c’est un compagnon bien brave mais qui à beaucoup à apprendre sur certains points. Il désire se joindre à nous, votre voyage l’intéresse. »

Les trois comparses jaugèrent Dolf du regard et l’un d’eux pris la parole

Inconnu : « Sais-tu que ce ne sera pas un voyage facile ?»
Dolf : « La peur n’évite pas le danger, et puis de toutes façons, je partirais, que ce soit avec ou sans vous. Mais si ce voyage est si périlleux, il serait judicieux pour tout le monde d’unir nos forces. Je veux juste sillonner Olympia, et vous pourrez me faire confiance, je n’ai qu’une parole. »

L’Olympien interrogea du regard ses autres compagnons, l’air visiblement amusé de faire une telle rencontre. Une improbable nouvelle qui redonnait un certain intérêt pour la suite des évènements.

Inconnu : « Et bien soit Dolf, bienvenu dans le groupe. Je suis Ash et voici mes compagnons, Diego et Clint. Nous allons prendre la route d’ici peu de temps, je te conseillerai d’aller te préparer et de nous rejoindre ici mêmes dés que possible, nous ne t’attendrons peut être pas... »

Dolf répondit d’un ton sûr et déterminé…

Dolf : « Je suis prêt !»

Ash sourit, encore un voyageur bien plus soucieux que son Diego. Enfin beaucoup restait encore à apprendre et ils auraient suffisamment le temps pour le découvrir. C’est ainsi que Dolf commença sa quête du savoir. Où étaient enfouies ses racines ? Quelle était la signification de ce bandeau ? Le chemin vers la vérité promettait d’être long et emplie d’une tortueuse destinée…



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olymp Par Dolf  le 06/10/2006 à 14:24

Une rencontre improbable…


Dolf était fier de faire route avec ses nouveaux compagnons, des amis, il n’en avait jamais eu dans son enfance, c’est une drôle de sensation que de savoir que l’on est entouré de personnes sur qui l’on peut compter. Dolf se laisse envahir par cette béatitude et profite du voyage pour apprécier le panorama. Tout l’émerveille, la faune et la flore environnantes le captivent, il reste ébahi devant une plante avant que Magneus ne le rabroue.

Magneus : « Dolf ! il serait temps de s’activer ! »
Dolf : « On peut quand même prendre le temps d’admirer le paysage non ?! »
Magneus : « Je ne te savais pas si bucolique… »
Dolf : « Ha non Magneus, j’ai promis de ne plus boire d’alcool ! »
Magneus : « … » air dépité
Magneus : « Reprenons la route, je te signale que d’un, on a même pas encore quitté le territoire de Lardanium, de deux, Ash, Clint et Diego ont déjà pas mal d’avance sur nous et de trois c’est une ortie que tu est en train d’admirer ! Et je te conseille de pas trop la tripoter…»
Dolf : « C’est bon, on y va… »

Magneus et Dolf avaient effectivement pris du retard sur le groupe, Ash ne plaisantait pas quand il disait qu’ils n’attendraient pas...

Magneus : « Il sont près du bosquet là-bas, mais… pourquoi ils se sont arrêtés... ? Ils nous attendent sûrement, dépêches toi Dolf ! »
Dolf se grattant un peu partout…: « Ok, ok, Magneus, je comprends pas ce qui m’arrive…»
Magneus pouffant: « C’est rien, c’est l’air de la campagne… »

Magneus et Dolf arrivèrent à hauteur du bosquet et rejoignirent enfin leurs compagnons, ils s’étonnèrent de les voir tous les trois en train de discuter les yeux rivés vers le ciel…
Les entendant arrivés, Ash vint à leur rencontre, voyant Dolf se gratter les bras rougis et boutonneux, il se tourna vers Magneus…

Ash : « Ortie.. ? »
Magneus se contenta d’hocher la tête en tentant vainement de cacher son rictus…
Dolf : « Ca va, c’est pas drôle, je pouvais pas savoir… »
Non content d’être encore un fois la risée du groupe, il tentant de retourner la situation d’un ton railleur…
Dolf : « Et vous ? Vous parlez aux oiseaux ?! »

Montrant Diego et Clint du doigt, Dolf perdit tout à coup son sourire et vis avec qui ils discutaient...
Dolf resta bouche bée et ce fut certainement mieux ainsi...


Ash : « Nous sommes tombés sur ce groupe de géants à la lisière de la forêt, ils n’ont pas d’intentions belliqueuses et parlent d’organiser un tournoi, tout le monde peut y participer, nous vous attendions justement afin de leur donner une réponse°»

Magneus : « Pourquoi pas, ceci pourrait être fort intéressant, qu’en dis-tu Dolf ? »

Dolf ne répondit pas, il était encore impressionné par cette vision, il ne se serait jamais imaginé rencontrer pareille créature en parcourant Olympia.

Le petit groupe d’Olympiens établit un campement de fortune à l’orée de la forêt afin de se reposer un peu, Dolf en avait grand besoin, il lui fallait se remettre de ses émotions. Magneus lui avait déjà parlé de ce peuple, mais Dolf pensait qu’il exagéré en les décrivant, la réalité l’assomma.
Le voyage promettait bien des surprises, d’ailleurs à peine Dolf s’eût-il habitué à la compagnie des géants que deux nouveaux individus s’approchèrent du campement.
Il s’agissait de deux pèlerins à première vue et plus précisément d’un homme et d’une femme…
Et quelle femme, celle-ci était sublime, un simple regard sur elle ne pouvait qu’apaiser l’âme.
Elle fit la requête de se joindre à nous pour la nuit et nul ne pensa à la refuser.
Le deuxième pèlerin restait un peu plus en retrait, non pas méfiant mais plutôt observateur, Magneus le reconnu bien vite, il fit un bond et courra s’agenouiller devant lui...

Magneus : «°Zeus ?! Vous ici ? Je n’ose croire de vous avoir en face de moi...Vous ne me connaissez certainement pas, mais, j’ai il y a longtemps fait le souhait de pouvoir un jour vous servir, devenir votre lame, votre meilleur représentant… Accordez moi votre bénédiction pour que je puisse espérer un jour, devenir l’un de vos protecteurs… »

Sur ces dernières paroles, la prêtresse fit une moue de mécontentement.

Minuit : «°Je suis navrée, Messire, mais il semble que l'une des places que vous revendiquez est déjà prise. »

La scène semblait amusé Zeus…

Zeus : «°On dirait que ma prêtresse préférée tient à sa place! C'est une bonne chose!
Il y a ici de quoi nous amuser, peut être pourriez vous nous divertir si l’envie vous en dit. »


Minuit et Magneus décidèrent ainsi de faire équipe lors de ce tournoi, tout deux chercheraient sans doute à épater le plus possible Zeus.

Pendant ce temps, Dolf avait observé toute la scène sans piper mot, mais une question le turlupinait…

Dolf : «°Euh… Ash ? »
Avant même de tourner la tête vers Dolf, Ash sentait qu’il allait vivre un moment profond et solennel…
Ash°: «°Oui Dolf..? »
Dolf°: «°C’est qui ce Zeus...? »
Ash°: «°Chut ! Pas si fort… »
Dolf°: «°Quoi ? J’ai dit une bêtise..?° »
Après tout, Ash lui-même ne l’avait pas reconnu, mais le connaissait-il au moins de nom…
Ash°: «°Non Dolf, mais pour certaines personnes, ne pas savoir de qui il s’agit est un affront, tu es ici en présence d’un dieu…»
Dolf : « Ha…»
Après un court instant de réflexion et surtout d'hésitation…
Dolf : «…Et c’est quoi un dieu..? »
Ash resta époustouflé devant tant d’ignorance
Dolf : « Là j’ai dit une bêtise…, c’est ça..? »
Le silence de Ash voulait en dire long…



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olymp Par Dolf  le 24/01/2007 à 15:10

Le voyage continue…


Quelle déception ce fut pour Dolf lorsqu’il apprit que le tournoi était annulé, un soit disant problème d’intendance entre les organisateurs à ce qu’il avait compris. Et bien soit, il n’aurait pas l’occasion de s’amuser ni surtout de jauger les compétences de cette race jusqu’alors inconnue pour lui…


Ash : «°Et bien il ne nous reste plus qu’a reprendre la route compagnons ! »

Affaires sur le dos, c’est ainsi qu’ils reprirent tous la route, comme ils étaient venus et non mécontents d’avoir quand même pu festoyer avec autant de personnes aussi différentes qu’intéressantes.

Ash, Diego, Clint, Magneus et Dolf marchèrent ainsi vers les lointaines terres du Sud-Ouest d’Olympia. La réalité est qu’ils se dirigeaient lentement vers Kazad a Gorog, la soi disante ville des nains. Dans le hasard de leur voyage, ils rencontrèrent un nain vraisemblablement de très mauvaise humeur…
Entre une course particulièrement fumante et quelques insultes lancées à tout va, le tableau paraissait clair. Un homme sauvage venait de lui faire les poches sûrement encore lourdes d’or. Dans leur intérêt, le petit groupe prit rapidement parti pour le nain et parvinrent tant bien que mal à récupérer ensemble l’or. Quelques brefs remerciements et la révélation d’un nom : Grog. Un nain visiblement désireux d’incorporer la renommée Garde de Pierre. Cela ne voulait bien sur rien dire pour Dolf mais il était enjoué de voir ce nain raconter la fierté que ce serait pour lui.

Grog : « Bon, assez parlé de moi. Dites-moi, que faites vous aussi loin de vos terres..? »
Ash : « Et bien nous… »
Dolf : « Nous parcourons Olympia à la découverte de toutes ses cités… »

Dolf avait coupé la parole à Ash, cela ne lui ressemblait pas et ses compagnons en étaient étonnés.
Même Grog fut surpris de cette réaction...


Grog : « …Bien, et quelle est plus précisément votre destination ? »
Dolf : « Nous sommes en route pour ta cité, Kozad a Garog »
Grog : « Je pense que tu veux parler de KA-zad a GO-rog, mais avez-vous seulement pensé à faire une demande de visa.. ? »

Dolf se rendit vite compte que prendre les devants n’était pas chose si aisée, il avait écorché le nom de la ville où il était sensé se rendre et était dépassé à la première question que lui posait le nain. Il se tourna vers Ash, l’air hagard pour lui faire comprendre qu’il devait prendre le relais mais celui-ci n’avait pas suivi la suite de la discussion. Sans s’en apercevoir, ils étaient arrivés non loin du désert de Yaacov et Ash fixait le Sud/Est avec obstination.
Personne n’osa l’interrompre dans sa méditation quand soudain il rompit son silence.


Ash : « Kazad a Gorog attendra, c’est là-bas que je dois me rendre » dit-il en pointant le désert du doigt…
Dolf pour Grog : « Il y a quoi là-bas.. ? »
Grog : « Sigdil… la cité des rebelles…»
Ash : « Et Dakon ! Leur seigneur, il aura certainement des réponses pour moi !»
Dolf : « Bon, bah c’est parti…»
Grog : « Laissez moi vous accompagner, votre venue risque de les inquiéter, ils n’aiment pas trop les olympiens de Lardanium, la présence d’un nain avec vous les apaisera peut-être…»

Le groupe fit marche en direction de Sigdil, cette destination avait l’air de tenir à cœur à Ash.
Il cherchait apparemment des réponses et pensait pouvoir les trouver là-bas, Dolf en trouverait peut-être aussi…




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olymp Par Dolf  le 24/01/2007 à 15:18

Sigdil...

C’est la gorge sèche et le pas lourd que Dolf peinait à avancer, le vent se faisait de plus en plus virulent et le sable qu’il charriait venait le fouetter avec rage.
Il fallait être fou pour être venu s’installer ici, Dolf en était venu à se demander s’il y avait vraiment une cité bâtie dans ce désert et quant bien même il y en aurait une, celle-ci devait certainement plus ressembler à un bivouac qu’à la forteresse décrite dans ses souvenirs.
Imprenable disait-on, introuvable plutôt !
La réalité vint interrompre ses sarcasmes, à force de persévérance, ils y étaient parvenus, les murs de Sigdil se dressaient devant eux, colossaux, les rafales de sable venaient s’écraser à leurs flancs, imperturbables.
Dolf crut d’abord au fruit de son imagination, il n’était pas possible qu’un tel édifice ne soit pas visible de plus loin, il ne pouvait s’agir que d’un mirage, mais c’est une flèche qui vint se planter à ses pieds qui lui fit reprendre ses esprits.
Les tempêtes de sable offrent à Sigdil un véritable camouflage naturel mais nul ne se trouve à l’abri de ses archers, rien alentours pour se mettre à découvert mise à part des bancs de sable qui ne cessent de se mouvoir au gré du vent.
Ils étaient impuissants, seule la rémission leur sauverait la vie.
Ils s’annoncent et déclarent leurs intentions sans que rien ne se passe, seul signe réconfortant, il n’y a pas eu de nouvelle flèche décochée, quand soudain les majestueuses portes de Sigdil s’ouvrirent à eux.
Le doute s’empara de Dolf, et si ceci n’était qu’un piége ?
Mais le sort en était déjà jeté, il n’avait pas fait toute cette route pour renoncer si prés du but et puis après tout, les archers auraient pu éliminer toute menace éventuelle sans la moindre peine.
C’est donc sans trop d’hésitation que le groupe pénétra dans la cité de sable…

Une fois les portes refermées derrière eux, plus rien ne laissé présumer la puissance de la tempête sévissant dehors, les murs monumentaux de la cité la préservaient de l’agression du désert et tout y était paisible.

La ville n’était pas très développée mais le minimum vital était présent.
Ash fut mené à la demeure de Dakon pendant que l’on proposa au reste du groupe de se restaurer.

Après une bonne nuit de sommeil, Ash rejoignit le groupe et leur annonça qu’il fallait se remettre en route, il demanda à qui bon le voudrait de l’accompagner et ce fut sans surprise que tout le monde accepta.

Dolf ne pu tout de même s’empêcher d’interpeller Ash...


Dolf : « Ash ! Nous venons à peine d’arriver, aurions nous bravés les forces de la nature pour repartir aussitôt ?!»
Ash : « Je suis venu ici pour chercher des réponses Dolf, et j’en ai eu, il me reste maintenant une chose à régler mais je dois pour ceci reprendre la route…»
Dolf : « Et mes réponses à moi ? Comment ferais-je pour les trouver si je n’ai même pas le temps de les chercher ?!»
Ash : « Je suis désolé Dolf, mais mon affaire est pressante, je dois la régler au plus tôt, saches que tu n’es pas obligé de nous suivre, si tu le souhaite, tu peux nous attendre ici, je ne penses pas que cela dérangera Dakon du moment que tu te montres utile» Il esquissa un sourire
Dolf : « Vous attendre ? Vous comptez donc revenir ?»
Ash : « Bien sûr, je sens que j’ai encore de grandes choses à faire ici»
Dolf : « Et bien soit, je vous attendrez donc ici, il me semble qu’ils ont besoin de main d’œuvre pour reconstruire la ville»
Ash : « Très bien Dolf, nous nous reverrons bientôt»
Dolf : « Soyez prudents…»

Ils reprirent tous la route en direction de Lardanium, Ash avait un message pour Ackron…
Dolf eu des remords de ne pas suivre ses compagnons mais il ne pouvait pas passer son temps à arpenter Olympia, il devait comprendre le secret que renfermé le bandeau que lui avait légué son père…
En attendant, il fallait se faire bien voir des rebelles, il fit un tour sur lui-même pour mieux jauger de l’ampleur des travaux à accomplir.


Dolf pour lui-même : « Bon, bah y a du boulot»

Puis il se dirigea vers le chantier le plus proche…



Il n'y a de bien et de mal que selon l'opinion qu'on a.

olymp Par Dolf  le 10/04/2007 à 12:20

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