Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Tred
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Dernière réponse le 10/04/2006 à 12:40

hs Par Tarlag  le 07/03/2006 à 17:48

Les soleils mourants inondaient de rouge la ville de Quatar. Tarlag aimait ce moment. La paix au milieu du chaos. La journée, comme la nuit, Quatar grouillait d'activité, seul le court instant du couché des soleils permettait de trouver un peu de calme.

Perché en haut de la muraille de la citadelle d'Obsidienne, Tarlag regardait le soleil. Immobile, on aurait put le prendre pour une gargouille.

Le soleil commençait à plonger derrière l'horizon. Il était l'heure.

Tarlag sauta de la muraille et s'engouffra dans les méandres de la ville. A l'approche d'un groupe de personnes il releva sa capuche, personne ne devait savoir qu'il était un Bandeaux Sombre. Il avait à faire se soir.

Tarlag aimait se promenait dans les ruelles de Quatar. Aucune autre ville ne lui était semblable. Les habitations avaient poussées dans le plus grand chaos. Des ruelles sombres et étroites serpentaient entre et des fois à travers les constructions. Pour le moment personne n'avait réussit à cartographier Quatar. Seul les habitants pouvaient se diriger sans problèmes. De toutes façons, qui serait assez fou pour venir ici. Cette pensé tira un sourire à Tarlag. Chaque quartier avait son organisation différente, tout dépendait du groupe qui en avait pris le contrôle. Certain pouvaient être traversés sans problèmes, d'autres nécessités une bonne protection.

Tarlag arrivait à la hauteur de Chez l'ours, un boucher elfe. Il était réputé pour faire de délicieuses cottes de veaux avec des restes de personnes vivantes. Après s'être assuré qu'il n'y avait personnes, Tarlag s'engouffra dans un bâtiment. Cette bâtisse qui n'attendait qu'un éternuement pour tomber servait d'entrer secrète pour un groupuscule de la ville, et aussi de raccourci pour gagner la place des pendus. Il monta au premier étage et sauta par une fenêtre. La place des Pendus s'étendait devant lui.

Le soleil avait à moitié disparu derrière l'horizon aussi Tarlag traversa rapidement la place. Il fallait qu'il se dépêche et il y avait un moyen d'aller plus vite, passer par les toits. Aussi il plongea dans une ruelle et grimpa sur un toit. Les joueuses de bassin de la ruelle le huèrent.

Il sauta de toits en toits jusqu'au moment ou le lieu du rendez vous fut en vu. Quelque chose n'allait pas. Une ombre n'était pas à sa place. Tarlag fit le tour d'une cheminé pour aller voire. Un olympien attendait sur un toit, arbalète à la main et une vu imprenable sur le point de rendez vous. Broco n'aurait jamais amené de quoi le tuer, ce n'était pas son genre.

Enfin c'était l'heure. Tarlag sauta du toit dans une ruelle et fit mine d'arriver calmement.
- Aëliss le silencieux, toujours pile à l'heure. La voix de l'olympien raisonna dans le petit jardin intérieur.
Aëliss était un des noms utilisé par Tarlag quand il veut cacher son identité. Il avait passé un pacte avec la guilde de la main froide pour qu'ils le protègent sous cette identité. Un bandeaux sombre était souvent mal vu lors de transaction d'objets rares, car ils utilisaient souvent leur pouvoir pour s'acquérir l'artefact à un pris dérisoire. Tarlag lui-même se servait de ce pouvoir de temps en temps.
- Broco le borgne, quelle joie de faire de nouveau affaire avec toi. Tarlag sauta dans les bras de l'olympien.
- Je ne te savais pas aussi sentimentale, murmura ce dernier le sourire aux lèvres.
- Et savais-tu qu'une arbalète nous regarde ? L'olympien tiqua et jeta un œil furtif sur les toits. L'homme sauvage lâcha aussitôt l'olympien et recula.
- Alors olympien, comment vont les affaires?
- Si tu prends l'objet que je veux te vendre au prix prévu ma retraite s'annonce sous un très bon jour, ricana le borgne. Et comment va la guilde de la main froide?
- Toujours aussi bien. Alors quelle est cette chose si extraordinaire que tu veux me vendre?
- On m'a dit que tu étais friand de vieux livres, alors j'ai quelque chose qui te fera énormément plaisir. Le traité sur les esprits et autres génies, et l'originale en plus.
- Quel est ton prix ?
- Tu sais j'ai eu du mal à l'avoir, puis les fous du quartier ouest veulent le récupérer…
- Donc en me le donnant tu te sauve la vie, le coupa Tarlag. Quel est ton prix ?
- Cents pièces d'or.
- Bien sur…
- Cinquante ?
- …
- Quarante mais pas moins.
- Allez va pour Quarante.
Tarlag allait lancer sa bourse à l'olympien quand il sentit un carreau d'arbalète s'approcher. Un saut de coté permis d'éviter facilement le projectile.
- C'est moi ou il veut le bouquin? Demanda Tarlag à son ami de l'autre coté du jardin.
- On dirait. Il va falloir réorganiser un rendez-vous.
Broco avait raison, déjà des hommes entraient dans le jardin.
- Pas si sur mon ami, sourit Tarlag. L'homme sauvage montra un bout du livre qu'il avait caché sous sa cape.
- Voleur ! L'olympien fouilla frénétiquement son sac à la recherche de son livre, mais il ne trouva qu'une bourse contenant au pesé une quarantaine de pièces d'or. Vaurien tu m'as fait peur ! A la prochaine mon ami !
- A la prochaine. Déjà l'homme sauvage regagnait les toits.

Après un court échange avec l'arbalétrier et une dague en moins, Tarlag put regagner tranquillement la citadelle d'Obsidienne.



elfe Par Adsannair Vuepercante  le 07/03/2006 à 18:21

Hé bien ... que dire :| ...

J'espere très bientot une suite !



hs Par Tarlag  le 10/04/2006 à 12:40

Tarlag était assit à l'ombre sur la terrasse des Trois Ruisseaux. Ses corbeaux à coté de lui cela faisait déjà plusieurs heures qu'il lisait Le traité sur les esprits et autres génies. Il lui avait fallu plusieurs mois et l'aide du bibliothécaire de la citadelle pour arriver à déchiffrer la langue archaïque qu'avait utilisé l'auteur pour coucher son savoir sur les pages du livre.

~~

Les esprits ou les génies existent. Ils vivent en marge de notre "plan" dans ce que j'appelle le monde des esprits. Ils peuvent intervenir dans notre monde mais uniquement de façon détournée, dévier une flèche, faire tomber un caillou… D'après mes recherches il existe deux grandes catégories d'esprits : les libres et les gardiens. Les gardiens, ou les protecteurs sont liés aux vivants. Chaque être vivant a un gardien qui veille sur lui. La vie de l'esprit est totalement liée à celle de l'être, si l'être meurt l'esprit le suit. L'autre catégorie est faite des esprits qui ont réussit à s'émanciper de leur "vivant". La plus part d'entres eux étaient liés à des êtres qui avaient un très longue vie, comme des elfes ou des hommes sauvages. Ces esprits sont les plus dangereux et les plus utils. Connaître leur nom est une chose très dangereuse et les faire obéir l'est d'autant plus. C'est pour cela que je conseil d'invoquer son esprit gardien en premier, car il pourra ensuite vous guider dans le monde des esprits et il ne vous fera aucun mal.
~~

Contrairement à certains préjugés une invocation d'esprit n'est pas une chose extraordinaire. Il n'y a ni explosion ni effets lumineux. Pour invoquer un esprit il faut connaître son nom. Une fois son nom connu il suffit de le dire à haute voix pour que celui apparaisse. Mais un esprit ne donne pas facilement son vrai nom. Car une fois le vrai nom d'un esprit connu celui-ci est obligé de venir lorsqu'il est appelé. Il n'est pas obligé de vous servir, ni de vous dire l'entière vérité, juste de venir.
Vous allez me dire c'est très facile d'invoquer un esprit ou un géni ? Une fois son nom connu oui. Mais le plus dure est de connaître son vrai nom. Pour connaître le nom d'un esprit il faut aller le chercher. Pour cela il faut aller dans le monde des esprits.
~~

Quelques pages plus tard Tarlag trouva comment aller dans le monde des esprits et les règles à respecter.

Tarlag attendit la fermeture pour aller s'installer sur sa terrasse personnelle. Le ciel était illuminé, la belle se promenait et ses prétendants paradaient à sa suite. Le lac aux pieds des Trois Ruisseaux servait de miroir à cette cour céleste. Le spectacle était merveilleux.
Il avait allumé un petit feu selon la méthode indiqué dans le livre. Atteindre le monde des esprits était une chose facile selon le livre. Le plus dure était de ne pas y rester emprisonné. La fumée du petit feu avait quelque chose d'hypnotique. Elle dansait dans l'aire avant de rejoindre le firmament. Assit Tarlag, envia l'espace d'un instant la beauté et la liberté de cette fumée. Elle virevoltait et tournait autour de l'homme sauvage. S respiration se bloqua, il ne pouvait plus qu'inspirer. Il ne sentait plus ses poumons ce vider. Cela le préoccupa l'espace d'un instant, mais la nuit était trop belle. La fumée l'appelait. Il la suivi. Il monta dans les cieux, dansant, virevoltant. Ce fut si facile. Arrivait dans l'infinité noir du ciel il monta sur une étoile. Olympia s'étendait en bas, les gens dormaient. Tarlag se demandait si on pouvait le voir de là où il était. Il sauta sur une autre étoile, puis une autre. Il prit soudain compte des esprits qui le regardait. Tous lui murmuraient à l'oreille. Des paroles si réconfortante, si pleines de joie que Tarlag faillit leur répondre. Une main se posa sur sa bouche. Elle était froide. Un homme sauvage se dressait face à lui. Dans ses yeux Tarlag vu tout de suite qu'il était son gardien.
- Tu es mon gardien…
- … rentre chez toi.
- Mais, donne moi ai moins ton nom
- Rentre chez toi, tu n'es pas prêt.

Tarlag se réveilla en sursaut. Le petit feu devant lui était mort et déjà les soleils entamaient leurs courses dans le ciel. La tristesse envahie l'homme sauvage. Il avait été rejeté par son gardien, par son âme. Il ne devait exister de plus grande humiliation.
Il resta longtemps allongé sur la terrasse. C'est en se levant que lui revint à l'esprit le mot que son gardien avait gravé dans son esprit: Tred.