Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Le début d'un long chemin...
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Le début d'un long chemin...
Topic visité 662 fois
Dernière réponse le 06/03/2006 à 19:24

elfe Par Fïna  le 01/01/2006 à 20:45

Fïna venait de quitter il y a peu son clan pour constater par elle même ce qu'elle avait pu entendre par le passé. Un chemin bien difficile l'attendait sûrement.

Son clan, composé essentiellement de Rangers, était peu connu et vivant très replié au fond de la forêt. Leur faible nombre leur avait permis de rester discret dans le passé et éviter ainsi la majeure partie des conflits entre clans.
Fïna avait donc fait ses adieux à son clan, leur promettant, comme tout elfe formé là bas, de respecter l'honneur des Rangers et faire valoir la grandeur du peuple elfe.

Fïna était une elfe élancée, de taille moyenne. La majeure partie de son corps était masqué par son armure, faite de plaques de cuir habillement cousues mais laissant tout de même apparaître ses formes. Une grande cape, de couleur sombre, la protégeait des intempéries et masquait, lorsque cela était utile, les armoiries de son clan, et son affinité au combat. Derrière ses longs cheveux bruns, on pouvait distingué le pommeau de son épée, sagement rengainer dans son fourreau, mais prêt à jaillir au moindre danger...
A la base de la lame, forgées par les siens, régnait les quelques mots : "La destinée d'un Ranger est forgée par sa lame", une maxime montrant toute la grandeur des Elfes des Lunes.
Enfin, délicatement attaché autour du coup, un pendentif reflétait sa féminité, mais aussi son totem animal : la chouette, un animal oeuvrant dans l'obscurité, adroit et incisif...


L'heure du départ était donc venue et Fïna s'approchait de la capitale elfique : Na'Helli. En pénétrant dans la cité, elle pris soin de masquer son totem animal et de recouvrir ses armoiries par sa cape. De l'extérieur, il n'y avait pas de doute, la capitale était grande, bien protégée par de puissantes tours, et les dires entendus par le passé semblait au premier abord infondé... avant de pénétrer dans la ville...

La porte franchie, un sentiment de vide...

Rien, il n'y avait rien dans cette ville, hormis un chantier où certains elfes se crevaient vaillamment à la tache, puis, un peu plus loin, une Halle, avait de permettre l'achat et la vente de ressources. Puis enfin, un bâtiment digne de ce nom : le donjon, synonyme du pouvoir de Na'Helli, demeure des hautes instances elfiques.


Une piètre halle, un chantier... voilà un peuple elfe bien rabaissé au seuil de manants... Seul le donjon est luxueux, normal pour ses hauts nobles de Na'Helli, visiblement sans aucune considération pour leur peuple.
Ni banque, pour ces malheureux travailleur, cela doit être le paradis des voleurs ici. Aucune forge, pas d'auberge pour les voyageurs qui n'ont qu'à dormir dans la boue.
Et aucune université, pas de culture. Mais où suis-je tombée ? Est-ce cela notre si grand peuple ? Un peuple vivant ici depuis des siècles, et qui n'a rien pu construire autre que la pauvreté ?
Les dires étaient donc fondés.

Fïna vadrouillait dans les faubourgs de la villes, ne découvrant aucune chose permettant de relever le niveau. Rien n'était fait pour le peuple.

Les elfes nobles, les instances de Na'Helli, tout le système politique et juridique semblait décadent dans cette soit-disant capitale.

Mais comment, en tant que simple Elfe des Lunes, rejetée par les Nobles, pouvait-on remettre en cause ce système, cette aberration, qui durait depuis tant d'année ?



elfe Par Thunziel  le 02/01/2006 à 13:35

Une suite???



elfe Par Fïna  le 02/01/2006 à 18:47

ça viendra, forcément...



elfe Par Fïna  le 03/01/2006 à 23:53

Fïna s'était exprimée il y a peu après de l'arbre des murmures, la place de discussion de Na'Helli, où de nombreux elfes, aussi bien Nobles que des Lunes avaient pu suivre ses critiques, les batiments insalubres pointés du doigt, si bien que la foule s'était rattroupé près d'elle.

Toujours en grande partie couverte par sa cape, seul le visage visible car il était peu concevable de faire de telles déclarations cachés bien longtemps, la Ranger senti néanmoins que la plupart des arrivants étaient d'origine noble, l'observant d'ores et déjà d'un regard bien noir. Après une telle annonce, Fïna s'éclipsa en vu de prendre un peu de repos.

Plus tard dans la soirée, elle appris que les hautes instances avaient annoncé la restauration des batiments de Na'Helli, jugés insalubres.

Elle ne put s'empecher de retourner sur la place précédente, déclarant vivement :


J'ai pu entendre l'intervention de Thyrias quelques temps après la ma constatation. Probablement un placebo, une illusion pour faire croire au peuple elfe que les constats ne sont pas vrais. Nous avons portant bel et bien accès à aucun service et aucune culture.
Une intervention tardive, poussé par un constat simple, pour ne pas perdre la face.

Celà s'appelle... le déclin...

On pouvait observer de la conviction dans ses yeux, à la fois marquée de colère envers les dirigeants qu'elle jugeait comme responsable de piètre états des batiments, mais aussi marquée d'incompréhension envers certains elfes qui soutenait ses constats et les responsabilités des gérants, mais ne remettaient pas en cause leur capacité à gouverner.

Des gens qui ne prennent pas soin de leur ville, de la vie de ces habitants, et du respect de nos héritages, sont-ils dignes de diriger un peuple grand comme le notre ?

Une question qui resterait sans réponse jusqu'à l'intervention de Kaeniel, apaisant les tensions qui se faisait sentir, notamment après les menaces de Llyn, une Sentinelle.
Fïna avait sa main posée sur la garde de son arme depuis un moment déjà, cachée sous sa cape, et la lame déjà légèrement extraite de quelques centimètres, prête à se défendre.
Elle n'en aurait besoin, heureusement.

Suite à l'ensemble des discussions, qui furent plus que fatiguante, Fïna acheva sur une dernière phrase, évidemment faisant référence au règne des elfes nobles depuis trop longtemps, et ayant plongé Na'Helli dans cet état de chaos.


Les faits passés sont là. Nous devons faire avec. Mais un noble, je ne sais plus qui, à déclarer qu'il fallait oublier le passé.
Mais ne doit-on pas plutôt apprendre du passé ?

Fïna quitta ensuite la salle, maudite du regard par certains elfes, incomprises par d'autres, mais aussi discrètement contactée par ceux qui n'avaient pas les yeux voilés par les belles paroles des Sentinelles.

Cependant, elle était taraudée par la journée, avait-elle fait les bon choix ? L'ensemble de la population semblait aveuglée et malgré son intervention, peu de choses semblaient changer, même si certains prenaient conscience de certaines choses...

Puis se ressaissant, la tête droite, tenant le pendatif de son totem animal, elle murmura pour elle-même :


Mes actions ne seront pas sans conséquences. Le chemin sera difficile, mais nécessaire.
Je dois me faire discrète maintenant, et agir plus discrètement.

Puis Fïna se dissimula sous sa cape, l'arme sur la garde, tel l'apanache de ceux qui oeuvre dans l'ombre... tel une chouette, son totem animal...



elfe Par Nëlya Adrarielle  le 04/01/2006 à 18:08

HRP // C'est L'Arbre des Murmures et non la clairière aux secrets

Sinon comme toujours, j'aime beaucoup. Une suite ? //


Edit by 16 : correction effectuée.



elfe Par Fïna  le 05/01/2006 à 08:23

Fïna était ressorti de la ville il y a peu. La grande présence d'elfes, aussi bien nobles que d'elfes des Lunes, la forçait à rester en alerte au moindre déplacement.
Suite à ses dernières interventions auprès de l'arbre des murmures, il était probable que certains puissent d'ores et déjà vouloir la faire taire.

L'air frais de la forêt faisait vivre ses cheveux, dansant au milieu des quelques feuilles qui parcouraient leur destinée plus ou moins éloignée, un peu comme chacun. Certaines destinés semblent plus difficiles, mais contrairement à la nature, les elfes avaient, eux, le choix de suivre ou non leurs convictions les plus profondes.
Cet air, reposant et sinonyme d'écoulement du temps, incontrolable, parfois si long et parfois si lent, paraissait pourtant plus comme un ennemis aujourd'hui, autant pour les elfes nobles, contraint à la rapidité d'action, à cause de leurs erreurs de maintenance des batiments, mais aussi pour Fïna, dont les jours de calme commençaient probablement à être compté. A la différence, que le temps presse le gérants de Na'Helli à cause de leur passivité passée, et presse Fina par choix de ses convictions.


Un ébéniste qui ne se doute pas des méfaits de l'eau sur les batiments..., repensa-t-elle en souriant.

Cette air, cette fraicheur, le doux son le oiseaux, voilà un allié dans certains cas, mais ici qui troublait la concentration nécessaire pour rester en vie. Réalisant celà, Fïna durciça de nouveaux le regard puis guetta les alentours, se frayant un chemin parmis les nombreux elfes.

Soudainement, elle entendit quelques mots juste à coté, et dans un reflexe porta la main à son arme, avant de constater que l'elfe en question semblait pacifique, et n'était pas d'origine noble.
Elle esquissa un bref sourire en rengainant la portion de lame qui était déjà extraite du fourreau.


Excusez moi, que m'avez-vous vous demandé ?

L'elfe constata ainsi que la concentration du Ranger avait été basé sur les déplacements et les bruits de feuillages, des elfes, mais faisant abstraction des discussions alentoues. Il repondi au sourire de Fïna et repris ses présentations.

Je me nomme Kowu, frère de Lytharion, Elfe du clan du Loup, serviteur de Lüwo.

J'ai senti que vous étiez affiliée à un oiseau, et que vous serviez la cause de Gaver-Dor'vin et Dakon.
Je me demandais : si c'est bien le cas, pourrais-je vous accompagner vers Sigdil avec l'un des miens qui me rejoindra bientôt ? J'aimerai que mon clan soit allié aux votres, si cela est possible.

A l'entente du nom de Gaver, elle fit un signe à l'elfe en vérifiant qu'il n'y avait pas d'oreille indiscrète, puis le laissa continuer avant d'enfin pouvoir répondre à l'elfe des Lunes.

Pardonnez ma méfiance, mais certains noms ne sont pas les bienvenus aux alentours comme vous devez le savoir.
Je me nomme Fïna, elfe des Lunes du clan de la Chouette, comme vous avez pu très justement le ressentir.

Elle rejetta un oeil autour d'elfe avant de continuer à voix feutrée.

Ma présence ici est dans un simple but de constat, afin de conforter ma voie qui est celle de... Gaver, un illustre Ranger bien conscient des réalités de notre peuple...

Mais en effet, la salpêtre est bien plus difficile à récolter, mais elle sera bien utile pour la reconstruction.

Cette dernière phrase surprena Kowu avant que Fïna ne désigne une elfe noble du regard : Sylia Leïthael, qui se promenait dans les evirons. Une fois le danger passé, elle reprit.

Les lieux ne sont pas sûrs. L'une des prochaines étapes sera en effet de partir pour Sigdil, suivre la voie de mon guide, Gaver, afin d'y rencontrer Dakon, qui, je pense, est un homme de confiance puisque Gaver n'a pas hésité à le rejoindre.
Mais ce départ ne sera pas immédiat, pas encore...

Les elfes restèrent ensembles, à une distance respectable afin de ne pas attirer les soupsons parmis les elfes nobles. Personne n'avait entendu leur conversation.
Kowu semblait être un elfe grand de coeur, adepte du clan du Loup, et digne de confiance, en espérant que Fïna n'avait pas fait une erreur en lui confessant ses convictions intimes, mais qui serait révélée un jour ou l'autre. Mais pas tout de suite, il restait encore des choses à faire à Na'Helli, et conserver ses convictions les plus profondes secrètes était encore nécessaire...



elfe Par Fïna  le 07/01/2006 à 17:17

hrp : un grand MERCI à Elisenda pour la correction du nom du forum ^^



elfe Par Fïna  le 07/01/2006 à 17:17

Quelque peu éloignée de l'agitation, s'estompant avec le temps, une partie des elfes s'en allant de la capitale en vue de trouver des ressources, et avec la distance, Fïna pu enfin se poser tranquillement sous un arbre, le regard tout de même dirigé du coté de Na'Helli afin de ne pas avoir de mauvaise surprise.

Assise sur l'arbre fraiche, elle pris son arme, sagement rangé dans son fourreau, et la posa en appuie sur son épaule plutôt que sur l'arbre, afin de garder cette proximité, vitale dans certain cas. Durant les conflits, beaucoup sont morts par abus de confiance, ou inadvertance.

Peu de temps après, un elfe, s'assiea de l'autre coté de l'arbre, plaçant son épée de la même manière que Fïna. Pour qui aurait l'oeil aguerri, il serai aisé de constater par les gardes des deux armes, qu'elles provenait d'un même forgeron, d'un même clan, mais nul doute qu'un elfe qui aurait fait ce constat l'aurait probablement payé de sa peau...

Pendant quelques minutes, les deux âmes restèrent muettes, se recueillant sous les tendres bienfaits de la forêt, des vertus d'apaisement et de récupération.

Puis l'elfe engagea la discussion, depuis son coté de tronc, sans tourner la tête, suveillant son coté de l'arbre.


- Le grand sage du clan vient de mourir cette nuit... Mais je sais que tu ne pleureras point.

- La nature reprend ce qu'elle donne, elle reste maître du monde, répondit-elle.

- Si l'université et son savoir avait été accessible, peut être que nous aurions pu le soigner. Mais ce n'est pas certain, loin de là. Son grand age n'arrangeait rien. Cependant, même la fermeture des batiments a peut être été un frein pour nous, il ne doit point y avoir de vengeance spécifique à celà, jeune disciple.

- Ne vous inquietez pas, maître, il n'y a point de haine. Les simples constats que nous faisons depuis tant d'année. Des constats de déclin, d'absence d'activité des autorités, et la fermeture des batiments prncipaux, ceux qui font notre essor, n'est qu'une suite logique à toutes ces déconvenues, représenter un un échec globale et néfaste.

Le grand calme dans les propos des deux rangers en parlant de sujet si importants auraient surpris plus d'un elfe, mais il faisait nul doute que le maître et le disciple se comprenaient, autant au niveau sprituel qu'émotif.

La nuit tombait peu à peu, et les deux elfes n'avaient pas bougé. Les oiseaux cessait de chanter, regagnant leur nid, et le monde diurne laissait petit à petit place aux êtres nocturnes. On pouvait entendre une chouette dans l'arbre sous lequel siégeaient les deux elfes, tel un signe.

Le passé avait été dur pour le clan de la Chouette, qui ne comptait désormais plus qu'une dizaine de membres. Ils avaient pourtant été plus nombreux dans le passé... mais les guerres de clan en avaient voulu autrement.
Alors que Fïna était encore jeune et ne maniait pas encore l'épée, des guerres de clans ont eu lieu, produisant de grands dégats parmis les membres du clan. Beaucoup étaient tombé...
Suite à cette déconvenue, il avait été décidé par les sages et les maîtres d'armes qu'il était préférable pour la survie lors des prochaines joutes entre clan que celui de la Chouette se fasse discret. Chose qui fut faite lors des derniers affrontement, et les derniers membres du clan furent préservés. C'est durnt cette période que Fïna effectua ses classes de Ranger, et suivi ainsi la formation de la nouvelle génération.

La chouette posé dans l'arbre se fit entendre une nouvelle fois, et le maître repris la parole.


- Fïna, si je suis venue, en plus de t'apprendre cette mort, c'est aussi pour savoir si tu comptes suivre a voie... Tu fais parti de cette génération qui doit sonner le réveil de la Chouette.

- Vous me posez la question, mais la réponse vous est déjà connu.

- Soit, c'est la réponse qu'attendait le clan. Je ne pourrai malheureusement te suivre dans l'immédiat dans cette voie, puisque je me dois de retourner au clan.... depuis la mort du sage, certains doivent pouvoir s'appuer sur moi.

- En espérant restez attentif aux signes de notre totem et à ses enseignement...


La nuit était totalement tombé, et la chouette s'envola à la chasse depuis l'arbre. Le maître se leva, puis s'en alla, marchant calmement, repartant d'où il était venu au travers de la forêt. Peu de temps après, Fïna fit de même, se dirigeant du coté opposé, vers la capitale.



elfe Par Fïna  le 11/01/2006 à 23:03

Le calme, puis la tempête...


Celà faisait quelques jours que Fïna avait discuté avec son maître, et depuis, la chemin était bien plus clair, et après les critiques, les manipulations allaient apparaitre avant de quitter la cité...

Fïna marchait tranquillement, rejoingant le petit groupe avec lequel elle passait une partie de son temps à s'entrainer, avant d'entendre ouïr des discussions concernant le commerce.


- Il faut ouvrir des voies comerciales avec les nains.

Une occasion en or pour nuire au pouvoir actuellement et tenter de faire réagir les foules. En effet, le commerce ne semblait pas être la priorité des dirigeants, celà était une nouvelle voie pour montrer à tous encore le refus de progrès de Kaeniel. Mais là n'était pas la subitilité de l'intervention...

Fïna prit donc logiquement le parti des elfes qui souhaitait commercer, mais contrairement à ce qu'aurait penser certains, qu'elle servait les intérêts de Na'Helli, il en était tout autre. Fïna, en pousant les actions commerciales avec les nains espéraient ainsi privée Na'Helli d'une grande cargaison de bois dans l'immédiat pour donner en tribut aux nains.... et ainsi ralentir la reconstruction et discréditer les hautes instances elfes pour leur lenteur, ajoutée à celle déjà observée...
Avec de la "chance", les nains pilleraient les elfes par simple plaisir, et celà se traduirait en perte sèche pour Na'Helli, sans voie de commerce. Il n'y aurait plus qu'à ajouter que si les Sentinelles avaient daigné s'impliquer et escorter les elfes, celà aurait été plus profitable.

Ceci fait, Fïna quitta la petite assemblée, prête à rendre contact avec les nains malgré les remarques désobligeantes d'une Sentienelle envers leur idée.


Décidemment, les elfes ne peuvent rien proposer sans être contredit par ce pouvoir autoritaire...


Près de Fïna, alors que la nuit tombait, un jeune lapin courait au milieu de la forêt, apparemment affolé. Qu'il était mignon ce joli lapin, tout blanc et donc visible de loin. Il tournait en rond, sautait par dessus les racines, tendait les oreilles au dessus des feuillages. Un danger était imminent pour lui, c'était sûr... Cet être diurne semblait appeuré, puis totalement paniquer, se mit à pousser de petits cris aigues... une abération qui indiquait clairement sa position !!

Tient, mais que fait-il ce mignon petit lapin. Tout propre, tout rayonnant, on croirait qu'il vit dans le luxe. Bien engraissé, il ne doit pas faire grand chose pour sa collectvité.

Le lapin poussait des cries de plus en plus poussés.

Toi, tu as peur dans l'adversité, peur de ce que tu ne connais pas, de ce qui peut te contredire. Tu me fais vraiment penser à un certain ébéniste...

Alerter par les cris, une présence se fit sentir dans l'arbre reignant au dessus du jeune lapin. Deux yeux grand ouvert, un hullulement... c'était une chouette. Le lapin senti la présence et se tu, mais trop tard... un faible couinement... le lapin s'envola dans les serres de la chouette...

Encore un signe...
Gaver... Mon épée sera l'une des tiennes. Ta voie, ma destinée...



elfe Par Fïna  le 14/01/2006 à 00:22

HRP// J'ai voulu changé de style pour varier un peu, donc je tente un point de vue extérieur : celui d'un écureuil.
Pourquoi un écureuil ? Aucune idée, c'est le troisième qui m'est venu en tête après le lapin (déjà utilisé au dessus), la grenouille (ça craint), puis voila l'écureuil ^^.



Un petit écureuil se promenait en bordure de forêt. Il était plutôt dodu avec une longue queue pleine de poil, toujours dressée sur ces deux pattes arrières, à guetter aux alentours. Son doux pelage roux ne le camouflait que peu, mais il ne s'en souciant guère.
Avide de noisette, il parti à la cueillette, soutant par dessus les racines des arbres, se faufilant entre les jambes des elfes environnants.

La forêt était fort encombré ces derniers et le jeune animal avait toute les peines à se frayer sereinement un chemin. Il se rappelait notamment de sa mésaventure de la veille : un elfe plutôt pressé lui avait marché sur la queue... et bien entendu, aucune excuse n'avait été proféré par la suite. Quel incivisme envers les autres habitants de la forêt.

Enfin bref, à force d'effort, le noisetier le plus réputé du coin apparaissait au loin (quelques mètres) derrière quelques brousailles. Enfin la nourritue de la journée était à protée de papattes. L'écureuil grimpa au tronc, fit l'équilibriste sur un branche et en fit tomber quelques noisettes avant de redescendre.

La récolte avait été bonne et l'heure du retour avait sonné. L'écureuil, bien chargé, se faufila au travers d'un buisson, mais lorsqu'il fallut en sortir, il reçu un liquide chaud l'aveuglant...
Au bout de quelques temps, se frottant le visage avec ces petites pattes, il retira le fluide et retrouva l'usage de ses sens visuels... pour constater qu'il avait été éclaboussé par du sang...

Une elfe était effondrée près de lui, et le petit écureuil avait eu bien chaud, manquant de se faire écraser. Non loin gisait un autre cadavre. S'en approchant furtiviment, l'écureuil senti que sa température était bien plus fraiche : c'était le premier cadavre, entouré d'elfes dont les propriétés olfactives s'apparentaient au corbeau, mais aussi à l'lfe qui avait failli lui tomber dessus... Le clan du corbeau avait donc assassiné le premier elfe, puis avait perdu l'un des leur...

Mais qui était donc ce premier elfe, et qui avait abattu l'elfe du clan du corbeau ?

Dans le but de résoudre le chantier qui régnait prêt de son noisetier, l'écureuil se rapprocha du cadavre le plus froid. Pas de doute, c'était un elfe des lunes lui aussi. Il ne sentait pas l'odeur de la ville, excepté une petite lettre, sentant légèrement la cire : celle du sceau des instances de Na'Helli : l'homme avait dû être banni et prévenu par cette lettre du juge.

Il ne manquait plus que le deuxième coupable, celui ou celle qui avait abattu le permier coupable, une vengeance probablement.

A ce moment là, l'écureuil fit un sursaut énorme... l'éclat de lame métallique l'avait surpris... Se tournant vers la direction que son ouie indiquait, il pu apercevoir au loin une elfe à l'odeur de chouette se battre avec le clan du corbeau. Il n'y avait aucun doute, c'était elle qui avait projetté le sang de l'elfe morte sur le jeune écureuil...

Afin de garantir son espace vital, donc son noisetier, l'écureuil surveilla la scène de loin, apercevant la jeune elfe s'éloigner de la cité, en direction du désert... un lieu où lui, jeune écureuil, ne risquait pas de s'aventurer... il n'y a pas de noisetier la bas...



Par Google  

elfe Par Thunziel  le 14/01/2006 à 11:27

Hrp: super chro, j'adore les écureils^^^^Bonne idée pour la vision de quelqu'un d'autre!



elfe Par Polonëll Hal'Uechïr  le 14/01/2006 à 14:49

Hrp : Ah oui c'est bien sympa le coup de l'écureuil ! Ca change ! par contre c'est zoli les lapins, snif, c'est tragique de les voir se faire abattre par une chouette



[Sentinelle]
Elfe Noble

elfe Par Kyrion Hîr-Minuial  le 14/01/2006 à 15:06

hrp// Très bonne chro Fïna et originale niveau écureuil ^^.

ça permet de te connaitre encore mieux, même si j'avais deviné certaines choses avant de lire la chro .

Continue. Et n'hésite pas à utiliser word, y'a quelques fautes de frappes qui pourraient être enlevées par une relecture .



Frère de Necrid.
Sentinelle.
Ambassadeur auprès des Olympiens.

elfe Par Fïna  le 14/01/2006 à 17:52

J'utilise OpenOffice, mais c'est vrai que niveau correcteur d'orthographe, il vaut pas Kro$oft Word...

Mais merci bien pour ces appréciations.



elfe Par Fïna  le 18/01/2006 à 00:06

Les péripéties passées, deux cadavres ayant souillés la forêt, celui de Stavros laissé par le clan du corbeau, puis celui d'Elenora abattu par Fïna, cette dernière avait poursuivi sa route avec Kowu et Kayl.

Le départ de la forêt était un moment intense, encore jamais vécu par la jeune elfe. Alors qu'ils quittaient les dernières parcelles de forêt, le soleil se levant par la même occasion, par dessus les arbres dégageant ainsi une luminosité onctueuse et reposante, les trois elfes jettèrent un oeil en arrière avant de laisser Na'Helli à son propre sort.
Pour Fïna, bannie de la cité, la route était toute tracée, mais depuis fort longtemps, et la rencontre avec son maître il y a peu l'avait conforté dans cette voie.

Une route, passant de l'étape de végétation dense, à faible... puis le sable du désert... Une voie qui avait été suivie par le passé par Gaver, l'elfe noble promis au trône, mais qui préféra la voie de la forêt, formant un groupe d'elfe des Lunes. Cette voie, c'était celle de la rebellion, des actions dans l'ombre, toujours caché, toujours traqué, mais oeuvrant pour les elfes, contre le pouvoir.
Une voie où la reconnaissance n'est pas connue.
Une voie où la mort est proche, mais la vie si intense, la liberté si grande... par des convictions si poignantes...

Ce chemin, c'était celui de Sigdil, la jeune cité dirigée par Dakon, secondé par Gaver lui même. Un bien bel bras droit pour cet Olympien qui avait su acquerir son amitié. Nul doute que ce Dakon devait être un grand homme, dont les valeurs et le sens de l'honneur seraient les fondations de la cité Rebelle.

La forêt s'éloignait peu à peu, semblant paraitre dorénavant aussi grande qu'un simple fourret. La douceur de la végétation, de la mousse, des herbes fraiches et du vent humide laissait place à une étendue de sable fin, un soleil omniprésent et ensuquant. L'humidité était présente, mais ne provenait plus de l'environnement, mais bel et bien de la transpiration, poisseuse. La chaleur du désert étouffait les trois elfes. Sous la chaleur, Fïna finit ses quelques ultimes gouttes d'eau, desserait son armure de cuir et se protégea du soleil sous sa cape.

Puis enfin, une dune, une cité...
Sigdil apparaissait au loin. Les trois elfes se regardèrent, heureux d'enfin en finir avec cette marche exténueuse, sous ce climat aride. Une grande porte se dressait face à eux, puis après un bref instant, le regard rempli de conviction, ils poussèrent la porte et prièrent place dans l'enceinte de la ville.

Ce n'était pas la foule de Na'Helli, ni l'air frais de la forêt, mais un lieu envoutant, où de grandes choses, de grandes décisions auraient lieu. Cette jeune ville symbolisant cet élan nouveau, cette voie commune entre les elfes et les olympiens à lutter face à leurs dirigeants.



elfe Par Thunziel  le 18/01/2006 à 07:33

toujours aussi bien!!



elfe Par Fïna  le 02/03/2006 à 23:07

L'allégence.

Trois elfes entrèrent dans la cité. Ils étaient visiblement exténués par un long voyage, et par le manque d'habitude face à la chaleur régnante.
Le groupe était composé de deux hommes et une femme, tous d'origine elfe des Lunes, leurs totems animal apparant.. Les deux premiers étaient originaires du clan du Loup, alors que Fïna, portant une lourde épée, tenait dans l'autre main son totem de la Chouette.

S'approchant du chantier, elle ota la capuche qui la protégeait du soleil et laissa ainsi apparaitre une longue chevelure brune. Elle fit un rapide tour d'horizon de l'assemblée et constata qu'elle était plutôt inhabituelle car formée par une humaine, race dont les elfes ne connaissaient que peu de choses voir ignorait leur existence. Non loin de cette dame d'une grande élégance, siégeait Zeus, Dieu du Ciel, en personne. Selon les informations qui avaient pu circuler au sujet de Dakon, ce dernier aurait déjà communiquer avec certains dieux et celà laissait ainsi fortement présagé que l'Olympien à ces cotés n'était autre que le sir Dakon, le fidèle ami de Gaver.

A la vue des elfes, l'Olympien dégaina sa lame en signe de pouvoir, prêt à chasser les intrus. A ce geste, Fïna fit de même, alertant ainsi l'Olympien, puis contre toute attente de ce dernier, s'ageunouilla, tendant son arme vers l'Olympien à deux mains, la tête baissée.



Bonjour seigneur Dakon.

Je me prénomme Fïna et me présente aujourd'hui devant vous afin d'honorer la voie suivie par le mentor de tout un clan : Gaver.

Comme j'en ai déjà prété serment dans le passé vis à vis de Gaver, je le renouvelle ici face à vous, afin de pouvoir suivre à vos cotés cette quête difficile mais nécessaire afin de faire valoir nos convictions et redorer le blason de nos peuples respectifs.

Sir Dakon, cette arme sera vôtre, et son bras sera l'executeur de vos décisions.



elfe Par Fïna  le 03/03/2006 à 00:04

Le conflit des Grandes Fosses...

Bien du temps s'était déroulé, et après avoir escorté une gente dame accompagnée d'un personnage, non des moins charismatique, le dieu des dieux lui même, la petite troupe formée par Dakon, Fïna, Nygaëll et Illùman s'approcha d'une position des plus stratégiques du désert.

L'endroit se situait au nord de Sigdil, recouvert d'un sable fin et brulant, mais abriter par l'ombre des montagne qui jallonait le lopin de désert. Malgré ces monts, la compagnie ne pouvait espérer trouver refuge à l'ombre en ces heures caniculaire, où l'ombre même d'un elfe se résumait à sa plus simple expression, d'une petite tache entre les jambes et donc l'obscurité était plus que partielle par les nombreuses réflexions... le soleil, partout, même où l'on souhaitait l'éviter.

C'est alors qu'un doux courant d'air vint bercer les doux cheveux des elfes transpirant, les attirant vers l'entrée d'une petite mine, apparemment bien paisible, et surtout très fraiche. Fïna, ainsi que ses accolites s'engoufrèrent dans le courant appaisant... avant de suffoquer...
La mine était surpeuplée de sourceur, des géants, tranquillement installés dans le fond droit, et totalement de l'autre coté, des vieilles connaissances pour Fïna : une quinzaine d'alchimistes ténébreux, au coté du clan du corbeau, ceux là même qui avaient commis un meurtre dans la forêt des Cendres, qui dont le meurtrier en question avait du répondre de ces actes sous la lame de Fïna. Celà ne présageait rien de bon.
Néanmoins, l'accès aux ressources étant trop dense, Illùman et Fïna se retirèrent, préférant la chaleur du soleil, plutot que le mélange entre la chaleur corporel et l'humidité de la grotte. Peu de temps après, une pierre fut ejectée vers l'extérieur de la mine, un mot y étant attaché. La courte missive de Dakon déplorait la mort de Nygaell, abattu dans la journée par les achimistes qui n'avaient de ténbreux, que la noirceur de leur coeur.

Aussitôt lu, aussitôt dans la foule...

Fïna pénétra dans la mine, avant de constater le corps de Nygaell gisant à terre, et que les ténébreux avaient bloqué la sortie après son entrée... Dos à dos avec Dakon, Fïna sorti lentement sa lame, jaugeant du regard ses adversaires armés de batons et de sarbacanes, incapable de parvenir à toucher la ranger et le champion sur leur terrain. Les deux rebelles esquivèrent l'ensemble des attaques des quinze alchimistes avant de se décider à porter l'assaut... Quelques passes, et les fines lames s'enfonçèrent dans l'elfe protégeant la sortie. Un ultime assaut du ranger, et la sortie était couverte de sang, mais grande ouverte.


Voila comment s'était engagé ce combat, qui malgré le repli de Dakon et Fïna, ne faisait que commencer. Une longue lutte pour l'accès à cette position stratégique... Mais celà n'était sans compter l'intervention d'un petit groupe de mercenaires Rebelle, mené par Ryback, et qui mirent Dakon à mort à cinq contre un malgré la fatique du champion. Seul le repli était désormais envisageable pour Fïna.
Ce fut seulement après le désagrément causé par ce groupe, tous abattu, que les Rebelles purent enfin retourner prendre leur revenche, dans un combat équitable à cinq contre quinze... et malgré ce grand nombre, les alchimistes ténébreux furent tous mis à mort. Tous, à l'exception peut être d'un fuyard qui avait aperçu deux nains venir prêter main forte par plaisir de tuer des elfes, et par l'arrivée tant attendu de Shana, la jeune olympienne.

Les ténébreux n'étant plus, et la mine étant enfin dégagée... enfin, c'est ce qui était cru lorsqu'un groupe d'elfe surgit de nouveau. Encore et encore, des elfes préférant le sable chaud et la mine froide à leur cité Na'Helli : le clan des phenix.

Certains d'entres eux semblaient raisonnable, à l'image d'Horkal, le premier à ouvrir des négociations, cependant, la fougue de certains vint rapidement rompre les efforts des elfes pacifiques, et dans l'élan, Polonell, probablement le plus dangeureux, fut abattu sous la lourde lame de Fïna. Attirée vers le nord, Fïna se rendit vite compte de son erreur, et le corps de l'elfe gisant à terre, sous l'épée couverte de sans de la rebelle, n'était pas fait pour apaiser... peu de temps suivi et Fïna fut sujette à la grande dextérité de Finrod et Huan avant de recevoir un ultime coup qui lui fit perdre tout sensation...



L'elfe ouvrit les yeux peu après. Tout était noir...




olymp Par Dakon  le 03/03/2006 à 23:51

Les fosses, dernier lieu d’un affrontement qui éteignit l’élan des Sigdilites. Combien étaient t’ils ? Trop pour que plient les hommes de Dakon, leurs ardeurs venaient de trouver une limite dans ce désert de sang. Le reproche de n’avoir pu les retenir dans la bataille meurtrissait le cœur de l’Olympien qui faisait aujourd’hui face à l’attroupement irréfléchi de ces êtres. Aussi discret qu’ils pouvaient l’être, les voir eux l’irrité plus qu’autre chose. Ils assouvissaient leur vengeance, hélas il fallu qu’il en soit autrement. Hasard d’une coïncidence, bien d’autres Elfes s’étaient ligués pour protéger cette étrange secte d’Alchimistes. Trop méfiant et soucieux, une autre raison se cachait encore derrière cette sinistre mascarade. Il y avait la présence autre que celle de ces Elfes, un autre peuple des forêts traversant à l’abri des regards cette région. Cette idée le mena à songer la réelle raison de tout, pourtant il était impossible de croire à autre chose que ce qu'il avait lui même assisté de ses propres yeux...

Dakon avait ordonné sans la moindre contestation le retrait de ses hommes survivants, le plus proche de l’entrée souterraine menant aux fosses… Là, debout faisant face à cette multitude avec sa poignée de braves à bout de force, cette situation faisait émerger d’étranges sentiments de vécu. Dakon venait une nouvelle fois de faillir, telle cette époque où la majeure partie de ces suivants périrent sous le poids des armées de l’Empire. Une faiblesse qu’il devait une nouvelle fois admettre pour en ressortir, peut être, vivant. Vivre oui, une des rares conditions qu’il s’était imposé pour que vienne le jour où enfin, il pourrait restituer tout ce que les siens endurèrent…

Le vent, de son souffle puissant faisait gronder sa présence par les dunes s’envolant dans un voile brouillé. La steppe aride devenait lentement épaisse, elle qui n’était que le reflet parfait d’un espace infini… Un signe guère peu anodin aux oreilles de l’Olympien bien avisé de ces terres. Une chance oui, c’était la seule qu’il leur restait à présent… Subir l’assaut d’une tempête des sables, le souffle infernal de la saison était leur dernier espoir. D’un même regard coléreux qu’il accorda à ses assaillants, cet individu qui ne semer que la confusion et la crainte d'approcher plus au vue de ses méthodes de combat, montrer bien son inébranlable détermination dans ses actions. Les Elfes les avaient trahis depuis le début, ces alchimistes avaient sûrement masqués toute vérité pour en finir définitivement avec les Rebelles, ils avaient ainsi en parti réussi. Les fosses venaient de perdre définitivement tout contact naturel avec le peuple de Sigdil, maudit soient les futurs inquisiteurs de cette terre.

L’Olympien laissa flotter sa lame d’ébène, déchirant le vent dans un désagréable sifflement. Cet instant que peut être même personne ne pourrait percevoir face à la fureur des cieux, où le son d’une voix surgissait bientôt de nulle part.

- Elfes, vous avez fait le choix de protéger ces individus sans prendre conscience de leurs actes. La rapidité de ces évènements à certainement eu raisons de vos actions, je tâcherai de garder en mémoire ce jour lorsque nous reparlerons de l’une de vos quelconque négociation. Je vous laisse le soin de vous pencher sur la réelle image de vos frères.

L’Olympien se laissa aux yeux de tous happer par le souffle de la tempête. Un évènement cruel qui s’était lentement dessiné sous les combattants trop peu conscient de la réalité qui les entouraient. Il allait falloir trouver un abri rapidement si la volonté de vivre demeurait encore en l’esprit de chacun. Qu’était devenu ces être insensés ? Cette idée s’effaça de votre esprit dès le moment où vous, vous êtes rendus compte d’un danger bien plus éminent.


Nous reviendrons.



En un homme repose le sacrifice d’innombrables vies, en un homme surgira la volonté d’une nation.

Pour Sigdil, vivre libre ou mourir !

elfe Par Thunziel  le 04/03/2006 à 10:49

Très très bien continuez comme ça, j'espere qu'il y aura d'autre évenements à lire...



Par Google  

elfe Par Fïna  le 05/03/2006 à 14:12

Le monde de l'introspection...


L'obscurité, la terre brulée, l'odeur putride, et tout ceci à perte de vue. Celà ne faisait doute, Je n'étais plus sur Olympia. Les faits proches me semblaient si lointain et l'effort de mémoire surhumain. Pourtant, cet effort devait être fait, afin de choisir la bonne voie.

Je regardais mes mains avec effroi... elles étaient noirs, synonyme de la mort, de la décomposition des membres, de mon âme. A moins que ce n'était que l'obscurité ambiante qui me donnait cette impression. Le doute planait, mais l'anxiété pesait. Je scrutais les environs, tout mon corps. Noir, tout était noir.
Dans cet univers de terreur, je saisi mon amulette de chouette, la seule qui pouvait me guider, me récomforté. La saisissant, je constata avec stupeur qu'elle était le seul objet à avoir conserver son éclat.


Pourquoi n'est-il pas obscure ? Celà signifie donc que ma peau est réellement noire ?

Contre toute attente, une voie ce fit entendre à cette question.

L'obscurité n'est que la facette qui ne guide pas ta voie...

Qui ? Qui est là ?

Je me retourna vivement, dans toute les directions, mais personne. Aurais-je pu rêver cette voie ? Est-elle issu de mon subconscient ?

Je m'assis un temps, dans la terre sombre et les cailloux douloureux, observant avec attention l'amulette dont l'éclat ne faisait nul doute. Puis repensant à la phrase qui avait surgit de nulle part, je songeais qu'une voie, une destinée, ne pouvait pas être forgée par un unique élément. Dès lors, je me mis à la recherche de tous les éléments qui resplendissaient dans cette obscurité dont j'avais totalement fait abstraction maintenant, concentrée sur ce qui pouvait être vu comme la solution.
J'analysais tous mes objets, un à un, en séparant quelque uns de coté, finissant totalement nue afin de ne vraiment rien oublié qui aurait pu se retrouver cacher sur mes vêtements.

Après m'être re-habillée à cause du vent frais qui caraissait tout mon corps, j'avais enfin pu trier quelques objets qui paraissaient de toute beauté dans cette obscurité.

Devant moi se trouvait donc mon amulette, celle de mon clan, symbol de mes origines elfiques, d'un clan des Lunes, celui de la chouette. Il indiquait que tout ce que je ferai serait voué à cette affiliation, qu'il serait une origine, mais peut être aussi un objectif.
Le second objet qui luissait dans le noir était la base de la lame de son arme, sur laquelle était gravé les quelques mots : "La destinée d'un Ranger est forgée par sa lame", une maxime montrant toute la grandeur des Elfes des Lunes, et le mode d'action qui m'avait été offert par mon apprentissage.
J'avais aussi séparé certaines pièces d'or parmis toutes celles qui étaient en ma possession. Les pièces frappées de Na'Helli étaient sombres, alors que celles de Sigdil étaient resplendissantes. Au coté de mon blason qui luisait aussi, ma voie semblait bien se confirmer vers Sigdil, la blason représentant ma voie, et l'or symbolisant l'énergie que je devrai mettre afin de faire resplendir cette cité et la rendre forte.

Tous ces objets ne pouvaient que me conforter dans cette voie, celle qui était mené par Gaver, mon guide.

Forte de cette confirmation, je saisi mon épée et me dirigeai vers une sortie qui apparaissait maintenant clairement, une direction pour Sigdil, afin d'y rejoindre Dakon et d'y faire valloir nos convictions, malgrès notre faible nombre. Les grandes choses ne pouvaient s'accomplir que dans la douleur, mais maintenant que cette voie était confirmée, cette douleur serait supporté...






//hrp : Voila, un petit récit première personne pour changer et cloturer cette introduction chez les rebelles.
En espérant que vous y avez pris plaisir.



elfe Par Elwë  le 06/03/2006 à 19:24

Mais c'est très interessant tout cela, je vais pas dire que je suis surpris, je les connaissait tes talents de narratrice.

J'adore!!!



Elwë
[Clan du Loup]