Legends of Olympia : La Litanie du Passé - La vie chez les Rocs
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La vie chez les Rocs
Topic visité 307 fois
Dernière réponse le 26/07/2006 à 22:54

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 04/04/2006 à 08:50

Cette partie fait suite à la chronique "L'Héritage des élément"


Chapitre X : LES ROCS DE ZAGNADAR
(an 2029 Saison du temps du réveil)

Mon père resta cinq jours à Zagnadar le plus souvent à la forge, mais il assista aussi à certains de mes entraînements. Puis, il repartit remerciant Aiolos pour tout et me souhaitant bonne chance pour la suite. Il avait longuement discuté avec Deflagrator.

Je continuais l’entraînement d’arrache pied. Les entraînements de Deflagrator devenaient de plus en plus intensifs, à la limite du géant. Pour ce qui était de l’entraînement en tournoi qui réunissait désormais Arual, Deflagrator, Hrimturs, et Mormus bien que je n’ai jamais gagné un tournoi j’arrivais très régulièrement en finale ou en demi-finale. Sur plus d’une vingtaine de participants, c’était honorable.

Nous arrivions à la fin de la saison du temps du réveil. La nature s’épanouissait, annonçant le chant du renouveau. Ce soir là, après l’entraînement, Deflagrator me dit :

-Demain, tu viendras à l’office. Tu te souviens encore où c’est ?
-Oui. Pourquoi ?
-Je pense que d’ici à la saison des fruits, tu seras en mesure d’intégrer l’armée comme tu le souhaites. Cependant, l’organisation principale de la ville s’appelle les Rocs de Zagnadar. Il serait bon que tu fasses un séjour chez eux avant de rejoindre l’armée régulière. Et puis, tout en étant à l’armée, tu feras parti des Rocs comme moi, qui suis le chef de l’armée permanente.


Je rentrais et annonçais la nouvelle à Aiolos. Il me confia alors :
-Et ben ! T’en a d’la chance.
-Pourquoi ? Tous les géants de Zagnadar ne passent pas par les Rocs dans leur vie ?
-Oh non ! Loin d’là ! Moi par exemple, j’ai jamais étais un Roc.
-Pourquoi cela ?
-Pas la trempe d’un militaire, qui z’ont dit. Mais, ton père l’en a été un. Et pas l’un des moindres.
-Vraiment ?
-Bien sûr ! Et pis, au moment d’accéder à un des plus haut grade de l’armée, il s’est retiré et il est venu travailler ici.
-Pourquoi est-ce qu’il n’a pas continué ?
-Il a rencontré ta mère. Et pis, quand t’es arrivé, ils sont partis de Zag’.


Le lendemain, je me rendais à l’office comme convenu. Hardaway et Deflagrator attendaient devant l’office. Je saluais Deflagrator et effectuais une petite courbette en signe de salut pour l’oracle. Puis ils m’accompagnèrent à l’intérieur où un vieux géant inscrit mon nom sur un registre qui semblait tout aussi vieux.

Nous sortions. Je m’imaginais mon accession aux Rocs de Zagnadar plus transcendante. J’en faisais part à Deflagrator qui me répondait alors :

-Et tout ce que tu as fait et enduré depuis que tu es arrivé, c’était de la rigolade peut être ?

Deflagrator partit dans un éclat de rire et l’oracle sourit.

En rentrant à la forge, j’eus la bonne surprise de voir qu’Aiolos avait préparé une petite fête en mon honneur avec les apprentis de la forge. Il me servit un verre d’un vin extrêmement fort qui s’appelait Côte du feu – 87. La fête battait son plein quand je m’évanouis, ne me réveillant que trois jours plus tard attachés à mon lit. Mais Aiolos ne voulut jamais m’expliquer ce qu’il s’était passé, rabâchant que s’était de sa faute et que nous reparlerions quand je serais plus mûr.

Quelques jours après, Deflagrator me confia ma première mission. Avec lui et quelques jeunes Rocs, nous devions inspecter les environs de Zagnadar. Nous débusquions deux ou trois nains qui présentaient leur visa en règle. Puis, descendant dans la plaine, notre groupe repéra un elfe. Comme il n’avait pas de papier, on le raccompagnait jusqu’à la limite du territoire Zagnadarien. Au retour, nous surprîmes un géant tentant de s’infiltrer dans Zagnadar. Deflagrator arrêta notre escarmouche et dit :
-C’est un géant banni très dangereux. Restez en arrière, je m’en occupe.

Il se jeta sur le géant et le mis en fuite en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

On fit ce genre de mission pendant six ou sept jours, après quoi Deflagrator m’annonça que mon entraînement avec lui était terminé, et que je pourrais intégrer l’armée permanente dès demain.




[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 04/04/2006 à 08:51

Chapitre XI : SALMINAR
(an 2029 Saison du chant du renouveau)

Nous étions à la fin de la saison du chant du renouveau. Cela faisait une vingtaine de jour que j’étais rentré dans l’armée. Jusque là j’avais fait beaucoup de mission de patrouille autour de Zagnadar. J’avais également intercepté un géant qui avait fait une tentative d’assassinat sur Mormus, même si les chances de l’assassin d’atteindre son objectif étaient risibles, Mormus me remercia chaleureusement.

Enfin, une mission d’envergure se profilait. On avait repéré un groupe d’olympiens près de nos frontières. Un groupe de l’armée avait tenté de savoir ce qu’ils venaient faire ici, mais des rixes avaient éclaté. Une escarmouche de sourceurs et de géants de l’armée de Zagnadar s’était rassemblé pour venir en aide au premier groupe.

J’arrivais sur le front avec Kolloceus karnage et Kraztet. On nous briefait. Apparemment, il s’agissait de guerriers indépendants des armées de Lardanium ou d’Ordenum mais comme me l’avait dit un jour Mormus :

-Faut savouère qu'à Lardharmonium, les choses elles esteuvent pô très claires point d'vue hiérarchie et organisation. Z'ont ben l'impératrice là mais z'ont tellement d'armées qu'personne y l'obéit à personne et qu'tout l'monde y fait un chouïa c'qu'y veut.

Cependant, ils n’avaient pas l’air surentraîné et n’opposaient guère de résistance si bien qu’en quelques jours, le conflit fut réglé. Je restais toutefois sur mes gardes avec Salminar, on pouvait s’attendre à tout.

L’impératrice était une personne très charismatique et autoritaire. Elle considérait les olympiens comme élus des dieux et, de ce fait, supérieurs aux autres races. Cela ne l’avait pas empêchée de se retourner contre ces même dieux en cherchant une arme capable de les mettre à mal alors qu’ils étaient les protecteurs des olympiens. Si un géant avait commis ce genre d’acte envers nos protecteurs, les éléments, il aurait été banni ou tué sur-le-champ, qu’il soit oracle ou mendiant.

Mais comme je l’ai déjà dit, Salminar est une personne très charismatique et autoritaire. Elle avait réussi à faire accepter à son peuple cette décision et seuls peu d’olympien la contestait même à Ordenum.

C’était quelqu’un que j’étais loin de porter dans mon cœur. Je l’avais déjà observée à la grande assemblée, où Deflagrator m’avait emmené une fois ou l’autre car c’était l’endroit où confluaient toutes les idées, toutes les opinions de notre monde. Elle avait toujours un air supérieur et un ton arrogant, entourée de ses paladins.

J’avais déjà songé plusieurs fois à rentrer dans la rébellion mais ce groupe, bien que plus accessible, m’intéressait moins que le chevaliers noirs, et ce que je faisais à Zagnadar me plaisait trop pour que je puisse me résoudre à tout laisser tomber du jour au lendemain. Je continuais donc à servir l’armée et Deflagrator du mieux que je le pouvais.*

Mais déjà, j’aspirai à de nouveaux horizons.




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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 04/04/2006 à 08:52

Chapitre XII : HARDAWAY
(an 2029)

Hardaway… L’oracle Hardaway… L’oracle de Zagnadar en cette année 2029. Un homme au passé bien sombre et mystérieux, en vérité. Il a été enlevé par des trafiquants d’esclave et est devenu un gladiateur redouté dans l’arène. Il a ramené ses armes, son trident, son filet et son bracelet de ce terrible endroit. Puis, après s’être enfuit et réfugié dans les campagnes géantes, il fut recueilli et suivi l’enseignement du précédent oracle, Manra.

Mais, il est surtout un géant du feu d’une grande bonté malgré ses airs bourrus et grognons. Il me donne l’impression de considérer tous les géants de Zagnadar un peu comme sa famille et est à l’écoute du moindre de leur problème, bien que paradoxalement, il supporte mal la faiblesse des gens. C’est un orateur de génie. Son langage est aussi affûté que sa lame, prêt à piquer l’adversaire au vif, et il les manie tous deux avec un inégalable panache. C’est un géant d’une grande clémence, même parfois trop grande à mon goût. Mais il sait retourner les situations à son avantage.

Cependant, s’il lance un coup de gueule, on n’a pas intérêt à se trouver dans les parages. Quand il est en colère, il est plus dévastateur qu’une tempête, qu’un incendie, qu’un raz de marée ou qu’un séisme, voir même plus que les quatre à la fois. Il a était imprégné par les éléments depuis longtemps et son affinité avec eux est phénoménale.

J’ai entendu dire qu’il avait une sœur, mais je ne l’ai jamais vue et je n’ai jamais pu vérifier si cela était exact.

Il m’avait déjà aidé à plusieurs reprises, autant à parfaire mon habileté au combat que mes connaissances historiques. Mais, il est difficile de savoir ce qu’il pense réellement. Son regard est souvent perdu dans le vide, comme s’il réfléchissait, pensait à une époque lointaine.

Il en savait pas mal sur moi. Nous avions beaucoup parlé durant mon rituel de la croix.

-Alors ta mère s’est fait tuer et c’est pour ça que tu veux devenir soldat ?
-Oui.
-ça ressemble fort à de la vengeance. Tu sais, tuer tous ceux que tu croiseras et que tu considéreras comme tes ennemis ne fera pas revenir ta mère.
-Je sais. Mais je veux pas que ça arrive à d’autre personne… de perdre leur maman.
-Et si tu tues un père de famille ! Comment crois-tu que son fils va réagir ? Il va vouloir faire comme toi. Il va vouloir se venger de toi. Puis, quelqu’un voudra te venger et ainsi de suite, ad vitam eternam, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de créatures à tuer sur Olympia. La vengeance est inutile, elle n’entraîne qu’une vengeance qui en entraînera une autre et ainsi de suite.


Avant même de connaître Deflagrator, on m’avait déjà enseigné une de ses leçons.

Leçon n°9 de Deflagrator : Ne combat que lorsque c’est nécessaire et ne laisse jamais la vengeance guider ton épée.

- Tu as un grand potentiel en toi. Ne le gâche pas
- C’est pour ça que je suis Deathscythe
-C’est vrai. Je me suis posé une question. Deathscythe ? Voici un nom bien étrange.


Je lui racontais alors l’histoire des Deathscythes de Tora.




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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 04/04/2006 à 08:52

Chapitre XIII : DEATHSCYTHE

Ceci se passait il y a environ mille ans, dans un village de géants, nommé Tora. Un grand guerrier appelé Deathscythe. Un soir, des pillards voulurent s’en prendre à ce petit village. Deathscythe sortit à l’entrée du village et les conjura de retourner d’où ils venaient et de laisser ce petit village en paix. Les pillards ricanèrent et attaquèrent. Deathscythe sortit son épée, et dans une furie noire, trancha bras, jambes, têtes à profusion de telle sorte que pas un seul pillard n’y survécu alors qu’il était plus d’une quarantaine. La légende prétend que quelques années plus tard, il donna son corps aux entités élémentaires contre l’assurance qu’il n’arriverait rien à Tora pendant 1000 ans. Depuis ce jour, quand un géant de Tora montre des prédispositions, il est considéré comme la réincarnation de Deathscythe de Tora, lui signifiant qu’il est un géant courageux, et qu’il est le plus apte à défendre le petit village.

Le second Deathscythe de Tora fut révélé lors de la guerre contre les Olympiens, en 1045. C’était un soldat de l’armée de Zagnadar, un des plus grand géants qu’Olympia n’ait jamais porté. Il atteignait les trois mètres cinquante. Durant cette guerre, ce géant tua plus d’une trentaine d’olympiens à lui seul, sans jamais être blessé. Quand la guerre fut terminée, malgré la défaite géante, ce géant fut considéré comme un héros par tout son village et obtenu le titre de deuxième Deathscythe. Il mourut le jour de son retour à Tora. En effet, les habitants de Tora lui avaient préparé une grande fête au cours de laquelle il but plus que de raison. Rentrant chez lui complètement ivre, il trébucha et incapable de se rattraper à cause de son état d’ébriété avancé, il n’eut pas le reflex de se rattraper avec ses mains et s’explosa la tête contre le sol. Elle venait de tomber d’une hauteur de trois mètres cinquante.

Le troisième Deathscythe arriva une centaine d’années après. Mais lui ce n’était pas un guerrier. C’était un docteur. Mais il aida tant les gens de Tora qu’il fut nommé troisième Deathscythe car les géants de Tora voyaient en lui un protecteur. Mais ce docteur se lamentait de voir le peuple géant se recroquevillé sur lui-même à cause d’une défaite. Il se rendait donc à Zagnadar pour demander à l’oracle de donner des ordres pour s’ouvrir aux autres civilisations. Mais, il fut considéré comme un hérétique et exilé au-delà du grand brouillard.

Le quatrième Deathscythe apparut 150 ans plus tard, pendant la guerre contre les elfes. Lui ne tua que peu d’ennemis, mais c’était un grand général et un fin stratège. Il mourut de vieillesse plus de 300 ans plus tard, il eut une vie étonnamment longue pour un géant.

Le cinquième Deathscythe est reconnu 200 ans après la mort du quatrième. Il empêche, comme le premier Deathscythe un groupe de pillard de piller le village. Mais lui n’en tue aucuns, il les décourage et les pillards se retirent. Le cinquième Deathscythe était un grand diplomate qui ouvrit plusieurs routes commerciales. Il est tué une centaine d’années plus tard lorsque ces mêmes pillards ré attaque le village de Tora, pour se procurer des gladiateurs pour les combats d’arènes.

Le sixième Deathscythe fait parti de ceux-là, ceux qui ont étaient enlevés pour en faire des gladiateurs. Ce géant devint un grand gladiateur à tel point que ses exploits sont revenus aux oreilles des habitants de Tora. Il obtint ainsi le titre de sixième Deathscythe de Tora. Il retourna dans son village natal quelques années plus tard, en 1991 quand les paladins démantelèrent le réseau de trafiquants d’esclave. Il fut tué par un lion géant qui menaçait le village, en 2022.

Je suis naît le vingt-huitième jour de la saison du temps du réveil de l’année 2010, dans un petit village nommé Tora. Je m’appelle Shura Hell, fils de Psi et de Almira Hell. Dès mon plus jeune âge, mon père m’initia à l’art de la forge et au combat, tandis que ma mère s’occupa de mon éducation et de mon érudition.

2020. Alors que je n’étais âgé que de dix ans je vis ma mère mourir sous mes yeux pour me défendre face à des pillards.

2022. Un lion d’une taille gigantesque terrorisait notre village. Il avait tué le sixième Deathscythe. Mon père était très malade et je ne pouvais me résigner à perdre la seule famille qu’il me restait. J’attendais chaque jour la nuit pour aller chercher des herbes médicinales pour guérir mon père. Ma mère, doctoresse m’avait appris les vertus curatives de certaines plantes et les rudiments de l’alchimie. Mais un jour alors que je cherchais ces plantes le lion me trouva. J’étais terrorisé. Mais je me décidais, je ne pouvais pas mourir ici. Je me jetais à terre entre ses pattes et me retrouver sous l’animal. Je sortais le couteau qui me servait à couper les racine et éventré l’animal. Un amas de boyaux me tomba dessus. Je passais plusieurs heures à essayer de me dépêtrer de la carcasse gigantesque. J’allai asphyxier, quand une main me sortit de là. C’était un ami de mon père qui savait que je sortais du village en cachette toutes les nuits, qui s’était inquiété de ne pas m’avoir vu rentrer. Il avait donc dépêché une équipe pour me venir en aide.

A la vue de mon exploit et en dépit de mon jeune âge, je reçus le titre de septième Deathscythe de Tora et ma faux, Arkan, de la part de mon père. On commença à me faire suivre un entraînement avec d’anciens soldats en retraite à Tora. Ainsi à l’âge de douze ans, le jeune géant Shura Hell disparut, pour laisser place à un assassin : Deathscythe. Ainsi, depuis ce temps, tous m’appellent ainsi.



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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 08/04/2006 à 14:54

Chapitre XIV : LA GUERRE DU CLAN
(an 2029 Saison de la grande cuvée)

La saison de la grande cuvée touchait à sa fin. Une patrouille avait repéré plusieurs escarmouches elfes et avait rapporté la nouvelle à la caserne. Deflagrator était parti avec quelques hommes en mission diplomatique pour tenter de savoir ce qui se préparer. Il fut reçu à coups de flèches et de sorts. Deflagrator est le genre de géant à qui il faut éviter de chercher des noises. A peine fut-il rentré qu’il rassembla les membres de l’armée en ville et repartit à l’assaut de ce groupe d’elfe, envoyant des messagers aux soldats qu’il n’avait pu trouver dans les plus brefs délais. Deflagrator exécrait ceux qui répondaient à la négociation par le combat, et ne voulait qu’une chose : montrer à ces elfes impudents qu’ils n’avaient rien à gagner dans un affrontement.

J’étais chez mon père lorsqu’un messager entra sans frapper me recommandant de me rendre tout de suite à Zagnadar pour participer à une campagne contre les elfes. Si Deflagrator rappelait les soldats qu’il avait lui-même envoyés en permission, c’est qu’il devait se tramer quelque chose de grave pensais-je. De plus, il me semblait que nous étions plutôt en bon terme avec les elfes de Na’helli. Je retournais donc à Zagnadar. Je trouvais Deflagrator dans la ville en train de briefer de nouvelles recrues de l’armée. Je le laissais finir son explication et m’informais de la situation par la même occasion. Puis, voyant les jeunes recrues se disperser, je m’approchais et saluais mon général.

-Deathscythe, à vos ordres chef !
-Je suis heureux que tu ais pu te libérer. Bon pour résumer, on a un groupe d’elfe qui se cache à l’Est de la forêt de cendres. Hardaway s’est étonné de ce comportement agressif de ces elfes envers nous. Il a contacté Kaeniel et il semblerait qu’il s’agisse d’un clan d’elfes de lune. Nous voyant passer prés du bois, ils ont du juger que nous étions sur leur territoire et ils nous ont attaqués. Mais maintenant c’est nous qui allons les traquer dans la forêt.


Après ces quelques explications, nous sortions de la ville où nous attendaient les nouveaux soldats. Deflagrator et moi partions devant, suivis d’une horde de jeunes géants prêts au combat.

Après quelques jours de voyage, nous nous retrouvions au Nord de la forêt des cendres. Là, un autre groupe de soldats plus expérimentés de l’armée nous attendait.

- Conformément à vos ordres l’armée à été rassemblée ici. Dit Kraztet
-Très bien Kraztet. Dis aux autres d’aider les jeunes à monter leurs tentes. Death suis-moi !

Je suivais Deflagrator dans sa tante. Une fois à l’abri des oreilles indiscrètes, je le questionnais.

-Def ! Je croyais que les elfes se trouvaient à l’Est de la forêt. Tu peux m’expliquer ce qu’on fait au Nord ?
-Kaeniel ne cautionne pas leur comportement mais si ce clan d’elfes demande asile à Na’hell,i il ne leur refusera pas. Les elfes de lunes ont trop longtemps été traités comme inférieurs aux elfes nobles, Kaeniel tiens à rattraper le coup…
-Ok. Je vois. Tu veux leur couper leur retraite vers la ville, et les pousser vers Zag dans le meilleur des cas. Mais ils connaissent cette forêt dix fois mieux que nous, ils y vivent !
-J’y ais pensé. Mais, on va pas passer par la forêt, on va prendre le long du fleuve. De plus, la récente campagne de recrutement a permis de doublé les effectifs de l’armée et nous avons des guerriers expérimentés pour cadrer les jeunes. Je doute que tu te laisses massacrer par des elfes…


Il avait raison. Les géants étaient par nature des êtres très résistants. Ces elfes ne pourraient pas tuer l’un d’entre nous avec une simple embuscade, aussi novice soit-il. Je lui soumettais tout de même une dernière suggestion, tenant à mon idée de couper par la forêt.

-Et des guides elfes qui connaissent la forêt pour nous guider ?
-On ne sait pas dans quel camp ils seront. Comme je te l’ai dit Kaeniel ne les aidera pas mais il ne nous aidera pas non plus et je pense que les sentinelles sont capables de leurs venir en aide de leur propre chef, ce qui serait fâcheux. De plus, les elfes de lune n’aiment pas que l’on traîne dans leur forêt, c’est d’ailleurs là qu’est l’origine du conflit. Alors essayons de pulvériser ce clan sans nous en mettre d’autres à dos en plus.


Le lendemain, nous suivions le cours d’eau.



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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 08/04/2006 à 14:59

Chapitre XV : LA PROMESSE DU SOMBRECORCE
(an 2029 Saison des vents)

Nous n’avancions qu’à un rythme très lent à l’intérieur de ce marécage entre torrent et sous-bois. Même si les vétérans progressaient sans difficultés, il n’en était pas de même pour les nouvelles recrues qui retardaient beaucoup notre avancée. De plus, nous ne pouvions passer dans la rivière voire y nager pour nous y camoufler, Mormus et une dizaine de géants s’y étaient farouchement opposé, ce qui n’arrangeait rien : la végétation, même de faible taille nous ralentissait considérablement. Il nous faudrait pourtant combattre ce clan d’elfe de lune dans leur propre forêt, cette forêt.

Malgré le fait que nous évitions la forêt et que la végétation était si dense quelle parvenait même à dissimuler nos corps massifs même en lisière de la forêt, je me sentais observais. Certainement les sentinelles de Na’helli surveillaient-elles nos agissements, ce préparant à un possible changement de cible de notre part, leur ville. Parfois même, on croyait voir une ombre entre les arbres, qui disparaissait la seconde d’après. Plus nous approchions de notre cible, plus ces ombres et ces regards se faisaient omniprésents.

Nous avions désormais pénétré la forêt des cendres et avions pris plein Sud, puis à le vu de la capitale elfique, nous étions remonté vers le Nord-Est. Nous nous préparions au combat. Deflagrator avait formé une avant-garde qui devait pousser les elfes hors de leur forêt protectrice où nous étions en net désavantage et une arrière-garde qui devait intercepter les petits malins qui essaieraient de contourner nos troupes à la faveur des bois, pour se réfugier dans Na’helli. J’avançais donc à travers l’épais rideau végétal, en première ligne comme à mon habitude.

Je tranchais la végétation la plus dense et avançais à un bon rythme. Puis, la forêt se fit de plus en plus dégagée et je débouchais sur une clairière dans laquelle se trouvaient quelques maison et au milieu de celles-ci, un temple. Je restais sans voix. Un sifflement me tira de mes pensées, un sifflement caractéristique : des flèches ! J’effectuais des moulinets avec mon sabre pour les esquiver quel que soit leur angle d’attaque et je commençais la solidité du roc, attendant plus de renforts. Ma peau se couvrit d’une épaisse couche de granit noir comme le jais.

Quelques sorts m’atteignirent mais il ne me firent pas l’effet d’une piqûre. La solidité du roc établissait une armure vraiment très efficace, me permettant toutefois d’esquiver la plupart des flèches et d’encaisser les rares qui passaient au travers de ma vigilance. Mais je ne pourrais plus tenir très longtemps à ce rythme-là. Les deux géants qui me suivaient de près étaient déjà tombés sous les flèches ennemies. Qu’est-ce qui pouvait retenir l’arrière-garde de Deflagrator et le reste de l’avant garde comme ça ? Ma solidité du Roc pouvait encore tenir un certain temps, même indéfiniment grâce aux gants d’Hardaway, mais je dépensais trop d’énergie à esquiver et cela se ressentait sur ma défense.

Tentant de gagner du temps, j’arrêtais d’esquiver et concentrais tout ce qui me restait pour élever une barrière de terre, appliquant ainsi en pratique la leçon n°10 de Deflagrator.

Leçon n°10 de Deflagrator : Ne cherche pas le combat quand tu vois qu'il est perdu d'avance, et si c’est le cas, n'hésite pas à faire appel à tes amis, ils seront toujours là pour t'aider.

Mon plan fonctionna mais j’étais exténué. Je tombais à genoux, incapable de me relever. Pourvu que Deflagrator arrive bientôt. J’étais maintenant allongé dans un dôme de terre. J’entendais le fracas des sorts et des lames qui frappaient sur mon ultime bouclier. Soudain, un sort de glace frappa ma protection et en éclata une partie, une bonne quinzaine de flèches se glissèrent dans l’ouverture et allèrent se figer dans mon dos. Les rangers agrandissaient l’ouverture pour s’infiltrer à l’intérieur du dôme. Quand soudain, j’entendit un rugissement. Le côté opposé à celui ouvert par les elfes vola en éclat, une grande masse rouge passa au-dessus de moi et embrocha un des rangers. Deflagrator avait chargé. Comme dans un sursaut d’espoir à la vue de mon mentor, je me relevais et découpais un elfe à portée de sabre. Je me jetais ensuite derrière un vestige de ma protection pour éviter deux projectiles, rester un tant soit peu à couvert et récupérer un peu. Deflagrator et quelques géant de feu ou de terre étaient déjà sur les magiciens. Les géants de l’eau sortaient du sous bois tirant leurs projectiles avec une force dantesque, empalant souvent plusieurs cibles du même coup.

Je reprenais mon souffle, assénant un coup par-ci, un coup par-là, aux elfes voulant fuir vers la forêt. Mormus sortit de la forêt et m’adressa un sourire radieux alors que je poussais vers lui un elfe que j’avais planté de mes dagues pour qu’il l’achève. Puis, alors qu’il se dirigeait vers le champ de bataille, j’entendis un bruit dans les fourrés devant moi. Un ranger surgit du bosquet, sa lame ajustée pour toucher mon cœur. Trop épuisé et surpris pour réagir, je ne pouvais que voir le coup venir, quand soudain, l’elfe fut projeté au sol dans un grand fracas. Le choc avait du lui casser au moins une demi-douzaine de côtes. Deflagrator, avec un réflexe éclair venait de me sauver la vie. Mon mentor regarda les décombres de mon dôme. Il fronça les sourcils.

-Death ! Est-ce qu’il te reste assez d’énergie pour passer en Solidité du Roc ?

J’acquiesçais d’un signe de tête, et une fois encore une couche de granit noir recouvrit mon corps.

-C’est bien ce que je pensais. Tu es un Sombrécorce.
-Un quoi ?
- Un Sombrécorce. Il s’agit d’un clan de géant de terre dont la Solidité du Roc était d’un noir profond, comme la tienne. Ce clan a disparu pendant la grande guerre contre les elfes. Ils maîtrisaient la magie et étaient des spécialistes en médecine. Cela dit, ça n’a aucune incidence. Mis à part que tu as peut-être quelques prédispositions pour la magie et la médecine.


Cette phrase me rappela ma mère, doctoresse, pour qui les plantes n’avaient aucun secret. Puis, soudain, un détail me perturba.

-Def ? Tu as bien deviné mon origine à cause de la couleur de ma Solidité du Roc ?
-Oui
-Pourtant tu m’a déjà vu l’utiliser. Comment ce fait-il que tu ne l’ai jamais remarqué auparavant ?
-C’est étrange. Ça ne m’avait jamais frappé avant…je veux dire, la possibilité que tu sois un sombrécorce...Il y a des géants dont la solidité du roc et noire et qui n'ont rien à voir avec ce clan...c’est un voyant ton dôme de protection…C’est le genre de chose que faisait les Sombrécorces. Mais ce qui est étrange, c'est que d'aprés mais souvenir, les sombrécorces avaient les yeux noirs et les tiens sont rouges...


Deflagrator allait partir quand je l’interpellais. Je me relevais, sortais une dague de ma besace, me tranchais la paume de la main, puis, je dis :

-Quoi qu’il en soit, je jure sur ce sang que j’emploierais ma vie à protéger celui qui m’a sauvé la vie à deux reprises aujourd’hui ! Fait de moi ton garde du corps et ton lieutenant, je t’assure que tu n’auras pas à le regretter.
- Ayant été ton mentor, j’en suis sur moi aussi.




[on t'♥ Boss]

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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 08/04/2006 à 15:02

Chapitre XVI : LES SOMBRECORCES
(an 2029 Saison des vents)

On m’expliqua ensuite que le reste de l’avant-garde avait été pris dans une embuscade dans le sous bois. L’arrière garde avait renoncé au plan de départ en leur venant en aide. Puis, ma barrière de terre avait créé une diversion, incitant les elfes à revenir en arrière pour me neutraliser, craignant une attaque d’une grande ampleur. Deflagrator avait ainsi pu faire progresser notre armée désormais réunie vers la clairière. La grande majorité des elfes avait donc réussi à nous contourner et nous n’avions fait qu’une quinzaine de victimes et que trois ou quatre morts à déplorer. Ce conflit fut ensuite connu sous le nom de guerre du clan. Aucun géants ne sut jamais quel animal était leur totem. Mais une chose était sûre : ce n’était pas une guerre de grande envergure et de grande importance, elle ne marqua sans doute pas les esprits, mais ce jour-là, nous avions montré une chose : il ne faut mieux pas chercher l’armée géante.

Mais ce que m’avait dit Deflagrator m’intriguait. Qu’étaient, au juste, les sombrécorces ? Je me décidais à aller le demander à Deflagrator.

-hmmm…J’en sais pas grand chose, mis à part que c’était un clan de géant de terre très doué en magie et en médecine et dont la solidité du roc était noire, comme la tienne. Ils avaient des yeux aussi noirs que leur couche de roche protectrice. Et ils ont mystérieusement disparut pendant la grande guerre contre les elfes.
Le mieux serait que tu demande à l’Oracle. Lui, il doit en connaître un rayon à ce sujet.


Je partis donc voir l’oracle lui répétant ce que m’avait dit Deflagrator.

-hmmm…Je n’en sais pas beaucoup plus que Deflagrator. Mis à part qu’il s’agissait en fait d’un clan où l’on influençait les garçons pour qu’ils soient choisis par la terre et les filles pour qu’elles soient choisies par l’air. Ils n’autorisaient les mariages qu’entre géants de terre et géantes de l’air, pas forcément appartenant au clan d’ailleurs. Un géant de terre non sombrécorce pouvait intégrer ce clan s’il se mariait avec une géante de l’air sombrécorce. Ce clan a d’ailleurs créé des problèmes. A force de se refermer toujours sur les mêmes éléments, il s’est formé une variante des géants de terre dont la Solidité du Roc était d’obsidienne. Et Zag a eu des problème avec ce genre de clan…

-Oui, je sais. Deflagrator m’a parlé du RAI-CHE lors de ma formation.

-Mouais…Le mieux se serait encore que tu ailles voir aux caves vaudous. Les sombrécorces étaient de bons magiciens. Ils ont peut-être laissé des archives…


Je commençais à en avoir marre d’aller droite et gauche. J’arrivais aux caves, un peu énervé. Heureusement, cela fut à la hauteur de mes attentes, bien que le conservateur fut étonné de ma demande.

-Les sombrécorces ? Vous êtes la première personne à me demander un tel ouvrage. Il n’a plus du être consulté depuis la guerre contre les elfes et les hommes sauvages, et l’extinction du clan. Plus personne ne s’intéresse à une telle médecine depuis qu’elle a conduit ce même clan à sa ruine.
-Vous pourriez m’en dire plus.


Le conservateur afficha un large sourire, comme content de pouvoir faire partager sa science à un ignorant.

-Les sombrécorces utilisaient la médecine pour augmenter ou développer temporairement leurs capacités. Une de leurs potions les plus célèbre, parce qu’elle les conduisit à leur perte et qu’elle fut longtemps consommée dans les taverne de Zagnadar, était le Cote du feu –87. Baptisé ainsi parce que cet alcool à 87° est issu de vigne proche de l’autel du feu, il confère à celui qui le consomme une furieuse envie de sang à la première dose, une résistance et une force accrues à la deuxième dose et insensibilité totale à la troisième dose. Cependant, à chaque dose vous devenez un peu plus fou pour perdre complètement la raison au bout de la troisième dose. Ses effets durent trois jours pendant lesquels on peut combattre jours et nuits. Mais quand vous retrouvez la raison, vous endurez en un instant toutes les douleurs subies pendant que vous étiez sous l’effet du médicament. Ce clan fit grand usage de ce médicament pendant la guerre contre les elfes, à tel point que la majorité du clan mourut soit des combats, soit de douleur en se réveillant ou devinrent fous. Plus assez nombreux, les survivants dissolurent le clan.

-Je peux vous emprunter le livre ? Demandais-je au conservateur.

-oui à la condition que vous ne le gardiez pas plus d’une saison.


Je repartais avec l’ouvrage et me mis le soir même à préparer deux ou trois potions des plus basiques. J’attachais beaucoup d’importance à mes ancêtres et toutes les potions n’avaient pas l’air d’être aussi nocives que le Cote de feu. La plupart servaient uniquement à augmenter la force ou la vitesse sans effets secondaires indésirables.

Depuis ce jour, il traîne toujours une ou deux fioles de potion dans ma besace.



[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 19:11

Chapitre XVII : L’ARMEE
(an 2029 Saison des vents)

Nous étions dans le dernier tiers de la saison des vents. Cela faisait une dizaine de jours que nous étions rentrés de la forêt des cendres et déjà nous retournions au combat. Il y avait eu une altercation entre nos sourceurs et des hors-la-loi au sud de la forêt de l’oubli, à propos d’un champ de ciguë que les deux camps contestaient. Mormus avait demandé l’intervention de l’armée, las de proposé des compris (un peu à son avantage) que les hommes de Shadow ne cessaient de rejeter.

Deflagrator avait donc rassemblé l’armée et nous avions repoussé les quelques sourceurs quatarites qui se trouvaient là, nous attendant à des représailles de la part de leur armée. Nous n’avions pas eu de problèmes majeurs, du moins le pensait-on. Deux soldats de notre propre armée s’étaient lancés dans un duel fratricide pour une banale histoire d’or volé sur un cadavre. Et bien que nous les ayons séparés, et forcés à se faire des excuses, il se produisit un fait encore plus grave. Quelques jours après cette altercation, on les retrouvait à se battre en pleine ville.

Deflagrator pris la décision de fermement réglementer toute action d’un membre de l’armée. Les idées fusaient dans ma tête. Je lui en faisais donc part :
-A mon avis, certains caractères ne sont pas fait pour aller de mise.
-Je suis tout à fait d’accord, mais ils font tous deux partis de l’armée et il serait injuste d’en garder un et pas l’autre.
-Tu as raison mais rien ne nous empêche de les séparés !
-Et tu comptes t’y prendre comment ? En les prenant en alternance ?


J’avais noté une pointe d’ironie dans sa voix :

- En fait, j’ai eu une idée pour une nouvelle organisation plus efficace de l’armée.


Deflagrator me regarda avec de grands yeux. Je reprenais.

-Je pense qu’il faudrait diviser l’armée en groupe de quatre ou cinq géants. Chacun de ses groupes pourrait se focaliser sur une cible, augmentant ainsi les chances de l’abattre rapidement. Et nous pourrions ainsi éviter les incompatibilités d’humeur. Bien sur, il faudrait faire des groupes assez équilibrés au niveau des éléments et des capacités. Par exemple, ne pas faire un groupe ou sont regroupés les quatre gardiens élémentaires. Deflagrator ouvrit la bouche comme pour me contredire. C’est une image bien sur. On pourrait également demander à l’ordre des chamans d’affilier un de leurs membres à chaque groupe. Je crois qu’il serait parfois utile de pouvoir affaiblir un ennemi par la magie.
-C’est une excellente idée Death ! J’avais déjà pensé à la question est en était venue à une conclusion proche de la tienne.
-Merci chef ! Selon moi il faudrait que les groupes soient composés d’un géant de l’eau, d’un géant de l’air vraisemblablement membre de l’ordre des chamans et soit d’un géant de la terre et de deux du feu ou l’inverse.
-Oui ce serait parfait, mais nous ne disposons pas de beaucoup d’aqueux et d’aériens et nous avons une très, très forte proportion de géants du feu. Tu es vraiment plein de ressources Deathscythe !
-Je ne fais qu’appliquer ton enseignement !

Leçon n°8 de Deflagrator: Un problème réglé est un problème de moins et cela s’applique autant au combat, qu’à la gestion d’une armée et à la vie de tous les jours.

-Excellent, excellent. Cependant, tu m’as dit vouloir faire des équipes équilibrées, mais face à un ennemi très puissant, nous aurions besoin d’une équipe regroupant une élite. Contre un ennemi de cette trempe, une équipe équilibrée n’aurait aucune chance. Les moins forts ne pourraient même pas le toucher.


Je n’avais plus de réparties, m’étonnant de ne pas avoir envisagé cette possibilité. Deflagrator était vraiment un grand stratège à qui rien n’échappait. Il ajouta :

-Et je pense qu’avec les progrès que tu as fait, tu serais le bienvenu dans cette équipe. D’autre part, j’aimerais te confier une nouvelle mission.



[on t'♥ Boss]

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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 19:19

Chapitre XVIII : PREMIER COURS
(an 2029 Saison des pluies)

Deflagrator m’avait donc confié une nouvelle tâche, celle de former une jeune recrue de l’armée. Je devais le rejoindre à la caserne le lendemain matin.

J’entrais en trombe, essoufflé, dans la salle d’entraînement de la caserne. J’y surprenais Morgoth en train de soupeser une arbalète, qu’il remettait en vitesse à sa place me voyant entrer dans la pièce. Il devait m’y attendre depuis dix bonnes minutes.

-Excuse-moi pour mon retard ! Tu dois être Morgoth ! J’ai du passer voir Deflagrator ce matin…Enfin bref, …Je cumule les emplois, en plus de l’armée, je travaille aussi un peu à la forge, et j’ai travaillé tard hier soir. Bien commençons…


Je m’avançais vers mon élève et sortais un rouleau de parchemin de ma besace. Je me mis à lire à haute voix :

Leçon n°1 de Deflagrator : Ne sous-estime jamais ton adversaire.

Leçon n°2 de Deflagrator : Ne compte jamais sur un tiers pour régler un duel.

Leçon n°3 de Deflagrator : Qui ne tente rien n’a rien. Si tu ne t’engage pas à fond dans un combat tu n’as aucune chance de le gagner.

Leçon n°4 de Deflagrator : Evite de fêter ta victoire et vérifie d’abord que ton adversaire est vraiment mort.

Leçon n°5 de Deflagrator : Si ton adversaire s’énerve facilement, utilise sa susceptibilité à ton avantage.

Leçon n°6 de Deflagrator : Tous vient à point qui sait attendre. Personne n’est parfait. Si tu peux contenir les coups de ton adversaire, attend qu’il te dévoile ses failles.

Leçon n°7 de Deflagrator : Il vaut mieux savoir rester dans l’ombre et dévoiler sa lumière au moment opportun dans un combat. Ne dévoile jamais trop vites tes forces, se serait un atout pour ton adversaire

Leçon n°8 de Deflagrator: Un problème réglé est un problème de moins et cela s’applique autant au combat, qu’à la gestion d’une armée et à la vie de tous les jours.

Leçon n°9 de Deflagrator : Ne combat que lorsque c’est nécessaire et ne laisse jamais la vengeance guider ton épée.

Leçon n°10 de Deflagrator : Ne cherche pas le combat quand tu vois qu'il est perdu d'avance, et si c’est le cas, n'hésite pas à faire appel à tes amis, ils seront toujours là pour t'aider.

-J’ai appris ces quelques règles il y a quelques années.


Je marquais un petit temps d’arrêt, observant mon élève qui n’avait pas l’air très convaincu. Forcément, je n’étais qu’un très jeune mentor et je venais de lui lancer les règles de morale et d’analyse d’un guerrier aguerri. Je reprenais pour lui faire comprendre ce que représenter vraiment ces règles :

-Si tu arrives à les respecter en combat, tu deviendras un guerrier redoutable et cela que tu sois bretteur, tireur ou magicien. Tu me diras que certaines se « contredisent » ou qu’il est difficile de les appliquer simultanément… Mais c’est la que réside toute la subtilité et la personnalité d’un guerrier… En te fiant plus à certaines règles qu’à d’autres, tu vas développer ton propre style, ta propre manière d’appréhender un combat.

-Tu dois sûrement te dire que mon entraînement et trop « théorique », en fait, c’est parce que tu es mon premier élève donc je vais devoir me faire la main sur toi, désolé. Tu dois avoir compris que Deflagrator a été mon mentor. T’as pas idée des trucs qu’il a pour entraîner ses élèves…enfin, tu vas pas tarder à être au courant.

-Bon voilà ! Assez parler de moi. Un de mes formateurs à qui Deflagrator avait confié la tache d’augmenter ma force m’a dit un jour, la première chose qu’il faut faire avec un élève, c’est parler pour voir quel est son tempérament, et adapter l’entraînement à ce tempérament…ma force n’a jamais augmenté mais ce formateur m’a appris bien des choses. Donc parle-moi de toi…Et que se soit bien clair, considère-moi comme ami avant de me considérer comme mentor.


J’allais enfin laisser mon élève en placer une, quand je remarquais une rapière à la ceinture de celui-ci.

-T’es pas tireur à la base toi ? Dis-je d’un air étonné pointant l’arme du menton.

Morgoth sourit à cette très juste remarque.

-Tout d'abord, il faut que je te conte mon affinité avec les éléments.

-Tout jeune encore, je croyais avoir plus d'affinité envers le feu.
Mais un jour que je me promenais le long d'un pic, près d'un torrent, j'ai glissé. Une chute terrible d'au moins 20 mètres. Tout droit dans le torrent. Je ne me souviens plus très bien, j'étais un peu sonné. Mais, quand je revins à moi, j'étais au fond de l'eau. C'est l'eau elle-même qui me souleva et me porta sur la terre ferme. J'avais pendant tout ce temps dévalé la montagne. Cela devait faire de longues minutes que j'étais resté sous l'eau.

-Pour la rapière, je vais m'expliquer. Normalement je devrais avoir un arc mais je pense qu'il n'est pas bon de trop se spécialiser. C'est pourquoi je maîtrise en même temps le corps à corps et l'attaque à distance. Je rêve aussi de maîtriser un peu la magie.

Je trouve la rapière très bien. Elle est plus facile a manier que lapluaprt des armes de contacts et me permet de me debrouiller même dans ce domaine ou je n’excelle pourtant pas..


Je grimaçais puis me passais une main sur le visage.

Comme je te comprends, mon disciple…Comme je te comprends !
Qui n’a jamais rêvé de maîtriser toutes les techniques, tous les styles de combats. Je te concéderais également que plus on se spécialise, plus on s’affaiblit …et c’est la mort.

Mais,… c’est exactement pour cette raison que Deflagrator a accepté mon conseil d’organiser l’armée en groupe de 5 : 1 géant du feu bretteur, 1 géant de la terre bretteur, 1 géant de l’eau tireur, un géant de l’air magicien et un cinquième géant pour être sûr de tuer n’importe quelle cible en une salve d’attaques.

Le groupe doit se diversifier, pas l’individu. Il faut mieux être excellent quelque part que médiocre partout.

De plus, autant, développer ses talent de tireur quand on est bretteur, je comprends, c’est d’ailleurs pour ça que je combats aux dagues. Cela permet d’occuper la cible avec des jets tout en se rapprochant d’elle furtivement. Autant l’inverse me semble inutile.

Tu peux t’entraîner autant que tu veux, tu ne pourras pas rivaliser avec moi, si tu veux également devenir un bon tireur. Les seuls contre qui cela pourrait t’être utile, ce serait des olympiens archer ou magicien, et s’ils se sont bien spécialisés, ils seront bien plus efficaces que toi. Quelqu’un qui peut esquiver une flèche, esquive un coup sans problème…la flèche et bien plus rapide…

Au lieu de t’épuiser à développer tes techniques de combats corps à corps tu devrais te spécialiser. Selon moi trois voies s’ouvrent à un tireur.

La plus risquée : le tireur tueur. Dans ce cas, il faut développer ta force et ta vitesse de frappe. Dans cette stratégie, ton but c’est de tuer l’autre avant qu’il ne te tue, très pratique en duel, cette solution équivaut à une mort rapide sur un champ de bataille, si tu es pris pour cible par plusieurs adversaires. Vu ton affinité avec le feu, c’est celle vers laquelle du tendrais.

La plus sûre : Le tireur défensif. Dans ce cas, il faut développer ta résistance aussi bien magique que physique et ton endurance. Ici le but c’est d’occuper un adversaire à distance, et d’encaisser pendant que des bretteurs tueurs vont lui porter des coups.

La plus sensée : C’est de faire une fusion des deux. L’accélération du métabolisme est quelque chose de très intéressant dont je suis moi-même partisan. Ainsi que de la résistance magique.

Quant à la magie, je pensais également m’y mettre dans quelques années. Mes parents étaient tout deux magicien,s et crois moi, pour nous les géants d’eau et de terre, il n’y a que la bénédiction qui soit presque entièrement à notre portée.

D’autre part, vu notre force naturelle, une arme qui ne te permet de l'utiliser au maximum, comme un arc ou une rapière, n’est pas un choix judicieux, selon moi. Personnellement si j’étais tireur, je prendrai un rocher, un javelot ou un bolas.






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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 20:25

Chapitre XIX : PREMIERE MISSION
(an 2029 Saison des pluies)

Au second cours, j’abordais le sujet du rituel. Mon élève arriva, plongé dans ses pensées de telle sorte qu’il passa à coté de moi sans me voir. Je l’interpellais.

-Ca va? Lui demandais-je.

-Oui, ça va. J'ai beaucoup réfléchi, beaucoup médité. Tu sais, je crois que j'ai pris ma décision. Il prit une grande inspiration
Je vais devenir... Il hésita comment dis-tu déjà?... ah oui, un tireur DEFENSIF.
Je pense que c'est la meilleure solution. De toute manière, j'ai déjà une très bonne santé.
Et puis ça me tente d'être endurant. Mais j'ai l'impression que ça va me demander beaucoup d'entraînement.


Je souris.
-Je suis heureux que mes conseils aient pu t'aider, mais tu sais, c'est mon rôle de mentor.

-Oui, heu... à propos de l'arc, j'avais déjà pensé le remplacer par un bon gros rocher typiquement géant. Mais, je trouve aussi que le rocher a un gros inconvénient. Il est quasi-impossible de parer les coups avec ça. Mais c'est sûrement pour ça qu'il faut améliorer notre défense.

Pour la rapière, je pense la vendre tout en en tirant un bon prix. J'ai aussi de l'argent à la banque. Qu'est-ce que tu me conseille d'acheter ? Une autre arme de combat rapproché ou alors un objet plus défensif comme les vêtements renforcés. J'ai aussi pensé à l'anneau de Jade. Il a l'air d'un objet intéressant.

-Pour le rocher, je confirme ce que j’ai dit c’est un bon choix autant pour frapper que pour sourcer. Pour son problème d’esquive excuse-moi de te le dire comme ça, mais je pensais que t’étais un peu plus dégourdi. Si tu augmente ta résistance, c’est pas pour parer, c’est pour encaisser. Il me semblait déjà t’avoir dit qu’il était inutile de développer le corps a corps si tu étais tireur.

-Ensuite, comme seconde arme, je te conseil le lance-pierre et ceci pour deux raisons :
La première c’est qu’en temps de guerre, tu ne pourras pas retourner chercher des munitions et il te suffit de te baisser pour trouver une munition pour cette arme..
La seconde c’est qu’il réduit ta force. Eh oui ça peut avoir des avantages ! Pour s’entraîner avec des amis, c’est parfait. Tu ne risque pas de les blesser sérieusement. C’est aussi l’une des raisons qui fait que j’ai des dagues.
Comme armure, je te conseille la poupée vaudou ou la robe d’archimage si tu es sur de t’orienter vers la magie mais une robe d’une telle facture coûte chère ! 1200pièces d’or. Donc réfléchis-y bien avant. La poupée vaudou n’est qu’au tiers du prix.


Je passais une main dans mes cheveux et me grattais la tête.

-As-tu déjà passé ton rituel de la croix ? A 16 ans ça m’étonnerait, mais je demande toujours. Tu m’as parlé de tes affinités avec les éléments mais tu ne pas dit si l’un d’entre eux t’avais choisis. J’ai longtemps était tenté par l’eau et le feu moi aussi…Le feu… quel élément attractif. Sais-tu que l’on dit que lorsqu’un géant du feu utilise ses capacités à son maximum, son feu intérieur devient si intense qu’il brûle jusqu’à son paroxysme et le consume de l’intérieur ? J’ai passé mon rituel à 19 ans, c’est à dire, il y a un peu plus d’un an.

Mon âge venait de faire tiquer mon élève.

-Et c’est à la suite de ceci que Deflagrator m’a pris comme élève.

-J'aimerais en connaître un peu plus sur cette cérémonie. Je sais qu'il faut faire des offrandes sur les différents autels des éléments, ce qui nous permet d'entamer sa vie adulte. Je serais honoré que tu m'aide à préparer mon passage vers ma vie adulte.

-Donc tu n’as pas encore passé ton rituel de la croix…hmm…intéressant, je vais donc te guider à travers cette « épreuves » car s’en est une.
Concernant ton choix de tireur défensif, je suis ravi que tu es suivi la voie de la sagesse.


Puis un sourire maléfique s’illumina sur mon visage.

-Mais c’est également, bien évidemment en résistance que Deflagrator utilisait ses pires entraînements. Profite bien de ton voyage, c’est peut être le dernier que tu feras avant longtemps. Je ne sais pas si je te l’ai déjà dit mais,… Je tandis ma main droite vers mon élève et retirai mon gant noir pour dévoiler une horrible cicatrice de brûlure.
- Deflagrator m’a brisé la main droite à mon premier entraînement.

-Bien. Nous allons partir en voyage chez les elfes. J’ai des matières premières à aller leur vendre, et puis c’est aussi mon boulot que de te former aux relations avec les autres peuples d’Olympia. Profites-en pour ramener des offrandes pour ton rituel.


Morgoth semblait fou de joie.

Le voyage se passa sans accident notable, cependant, pour tester l’endurance de Morgoth, je proposais une course de Na’helli à Zagnadar. Nous étions au coude à coude jusqu’au pied de la montagne de Zagnadar, quand je vis un autour dans le ciel. Mon père m’envoyait un message.











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Par Google  

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 21:56

Chapitre XX : REVELATION
(an 2029 Saison de l’engourdissement)

Mon père voulait que je le rejoigne au plus vite à Tora sans donner plus d’explications. Je m’excusais auprès de mon élève, lui demandant de réfléchir aux offrandes qu’il pourrait bien faire à chaque élément mais qu’il n’entreprenne rien avant mon retour.

Après une dizaine de jours de marche, j’atteignais enfin Tora. Je ne le remarquais pas mais, dans la rue, tout le monde me jetait des regards en coin. Je me dirigeais vers la forge, heureux de revoir mon père, quand entrant dans la forge, je vis cinq villageois attroupés autour de son lit. Je courrais, les bousculant, pour voir ce qui se tramait. Mon père était alité et avait l’air mourant. A ma vue, il sourit.

-Que l’air soit loué ! Il a exaucé ma prière ! Tentant de se relever, il chassa les villageois. Sortez ! Je dois parler à mon fils !…Seul à seul… Puis il s’évanouit sur son lit.

Je le laissais se reposer et me rendais à l’auberge pour manger un morceau. Je questionnais l’aubergiste sur ce qui était arriver à mon père. Selon plusieurs villageois, il était sortit une nuit et en était revenu exténué et mal en point, depuis ce jour son état empirait de jour en jour. Il priait tous les jours pour que les entités élémentaires lui permettent de vivre jusqu’à mon retour. Quand je rentrais à la forge, mon père m’attendait, assis sur son lit, appuyé sur une longue épée.

-Sais-tu pourquoi je suis venu vivre dans ce village ? Me demanda-t-il.
-Pour pouvoir m’élever loin de la ville…Je suis désolé, je l’ai appris par Aiolos.
Il esquissa un sourire.
-Par où commencer ?Il y a tant à te dire et je ne dispose que de si peu de temps. Le plus important, c’est que tu dois toujours conserver cette arme et ne jamais la montrer à personne ! C’est bien compris !
-Oui…Je crois…


Il me tendit l’épée que je pris. Elle était translucide, percée de 7 hexagones et semblait pouvoir se fendre en son milieu par un ingénieux mécanisme.

-Bien, je vais pouvoir t’expliquer…Cela fait plus de mille ans que les Hell vivent à Tora. Déjà à cette époque, ils étaient les forgerons de Tora. Et ce fameux Deathscythe en qui tout les villageois reconnaisse un héros, et qui est devenu une légende au point que l’on nomme quelqu’un du village de son nom,… nous sommes en fait une branche de sa descendance. Ironie du sort tout cela ?

Il marqua une pause, m’observant comme pour que j’assimile toutes ces nouvelles informations, mais le plus gros restait à venir.

Autrefois c’était une grande ville, un peu moins importante que la Zagnadar de l’époque. Ce qui faisait sa force c’est qu’elle accueillait des personnes de toutes races. Ça je l’ai appris le jour de mon mariage, quand mon père m’a remis cette épée. Aujourd’hui je vais bientôt mourir, alors je te la remets à mon tour. Elle est chargée d’histoires, d’histoires sombres et lugubres. Mais elle est le symbole de notre famille…

Pendant toute la nuit, il me parla, me contant l’histoire du premier Deathscythe. Au petit matin, je regardais mon père, sur son lit, épuisé par le récit de longue haleine qu’il venait de me faire.

-Cela nous a pris du temps, mais il était nécessaire que tu saches tout ça. Maintenant je peux mourir en paix. Il soupira. Maintenant prend l’épée et part. Cache là aux yeux de tous et transmet là à tes enfants, comme je te la transmets aujourd’hui pour que la mémoire des anciens subsiste à travers les âges.
-Mais…papa…
-Pas de mais. J’espère que tu viendras me voir de temps en temps…


Puis ses yeux se fermèrent. Je pris l’épée que j’enroulais dans un linge et je sortis. Dehors, les géants que mon père avait chassés attendaient toujours.

-Il est mort. Leur dis-je. Mais il a pu me transmettre ses dernières volontés. Il veut être enterré dans le caveau des Hell sur la butte à l’extérieur du village. Il m’a bien sûr légué sa forge, mais je n’en ai pas l’utilité. Je la donne à qui en a besoin à la condition que cette personne m’accueille si je reviens voir mon père.

Un des plus jeunes apprentis de mon père pris donc soin de la maison m’assurant que je serai toujours le bienvenu. Et moi, je repartis vers Zagnadar, le cœur lourd.

En rentrant, je cachais l’épée dans ma chambre à la forge dans un double fond de l’armoire que j’avais fabriqué, en attendant de lui trouver meilleure cachette.





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geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 22:08

Chapitre XXI : LE RITUEL DE MORGOTH
(an 2030 Saison du temps du réveil)

J’étais de retour à la caserne. Morgoth coura vers moi.

-Vous voilà de retour à Zagnadar.

Le géant était très heureux de retrouver son mentor. Cela signifiait que sa préparation au rituel de la croix allait commencer. Puis Morgoth se tourna vers Zagnadar.

-Tu n'es pas la citée où je suis né mais tu es bel et bien la plus belle. Je vais enfin pouvoir accomplir l'acte le plus important de ma vie de géant: le rituel de la croix

-Les éléments, me voilà. Le feu, la puissance destructrice, la terre la puissance protectrice, l'air la puissance magique et l'eau la puissance tranquille.


Puis il se tourna vers moi.

-Je me sens enfin près à accomplir mon rituel. A partir de demain, je consacrerai un jour pour chaque élément, puis je me préparerai à accomplir le rituel.

-Je veux que lors de la nouvelle année, je sois considéré tel un adulte. J'ai ramené de mon voyage en Olympia de quoi confectionner une offrande pour chacun des éléments.


Son visage était éclairé par un grand sourire.

Le lendemain, dès l'aube.

-Aujourd'hui, ce sera le jour de la Terre. Il est l'Elément de mon mentor et symbolise à l'intérieure de moi la protection. C'est pourquoi je vais confectionner une tunique protectrice, qui sera étroitement liée à cet élément.

Il sortit d'un sac à dos plusieurs petites bourses. Mais l'on entendait pas le cliquetis des pièces qui s'entrechoquent. Il ouvrit la première. Elle avait une petite étiquette dorée accrochée à un cordon.

-Dans chacune de ces bourses, j'ai ramené des échantillons de terre de tous les coins d'Olympia, ainsi que du minerais. Ici,levant une bourse rouge de la terre proche de Lardanium. Là de la terre des hommes sauvages, celle là vient de petites montagnes...

Puis il en prit une, brodée de fils d'or.

-Dans celle-ci, il y a deux pierres. Une blanche de mon village et une de Zagnadar.

C'était de l'ambre.

-J'en ferais un médaillon. Grâce à des fils de lins tressés, à de la mandragore elfique et autres plantes, qui sont les fruits de ton élément, je pourrais confectionner la tunique.

Et il rentra dans Zagnadar.

Depuis que j’avais parlé avec lui de son rituel, mon élève restait introuvable.

-ça y est! Il croit que parce qu’il passe son rituel il n’est plus nécessaire de suivre les cours. Et comment je l’aide moi, s’il se cache tout le temps… Par le feu! Je vais lui mettre les points sur les "i" à cet imbécile de disciple.

Je me rendit donc chez mon disciple qui m’ouvrit la mine réjouit et me tendit un vêtement.

-C’est moi qui l'ai fait! Pour ton élément.

Je restai bouche bée, mon élève me tendait une cote de maille.. oui mais pas en maille, en pierre...

-Ce sera mon cadeau à l'autel de la terre.

Bien... dit je d'un souffle court. Et tu as une idée de ce que tu vas offrir aux autres éléments. T’as sans doute du trouver un truc magique chez les elfes qui conviendrait bien à l'air?

Morgtoh était fier que sa tunique me plaise à son mentor. Il me la montra les moindres détails.

-Ici, c'est de l'ambre que j'ai trouvé dans Zagnadar. Je l'ai cerclée d'une pierre blanche. A la lueur de la lune, le pendentif brille. C'est pourquoi j'aimerais passer mon rituel le soir.

-Pour ce qui est des prochaines offrandes, je vais garder le secret, mais je peux te dire que tu seras étonné, surtout par l'offrande à l'air. Et ce n'est pas quelque chose d'elfique, c'est une pure invention de ma part.

-Mais demain, ce n'est pas le jour de l'Elément air, c'est celui du feu.

-Je vais me mettre au travail cette nuit et toute la matinée. J'espère pouvoir te montrer le résultat demain vers la tombée de la nuit.


Je sortis. Tard dans la soirée, des coups de marteaux retentirent, empêchant les géants aux alentours de dormir. Comme prévu, Morgoth avait quasiment fini son travail vers midi. Il paraissait fier de lui.

-Alors, c'est comment... Lui demandais-je de derrière la porte. Aller ! Ouvre-moi !
-Non, non. Je t'ai dis que je te le montrerai ce soir. En plus je n'ai pas totalement fini.


Mon tempérament curieux me poussa à regarder par le trou de la serrure. Je ne vis qu'un reflet doré. A l'intérieur, Morgtoh tenait dans ses mains une sorte de poignard plutôt une dague. Elle était assez étrange.

Enfin, au bout de quelques heures, en fin d'après midi, il avait fini. Il ouvrit la porte. Son mentor était parti depuis longtemps. Il le chercha à la forge mais il ne le trouva pas. Tout à coup il entendit un léger ronflement qui semblait provenir de l’étage supérieur. Il monta les escaliers qui se prolongeaient en un cours couloir avec trois portes, une à droite, une à gauche et une en face. Les ronflements semblaient provenir de la porte d’en face. Il l’ouvrit une porte située derrière le bureau et il trouva son mentor en train de dormir.

-C'est bon j'ai fini.
-Hein quoi? Ah alors c'est quoi.


Le jeune géant sortit de son manteau une dague dans un fourreau de forme très étrange et richement ornée. Puis il dégaina.

-Voilà mon offrande pour l'Elément du feu. Je l'ai fabriquée grâce à un nain que j'ai croisé sur la route. Il m'a échangé un peu d'or contre des gemmes de nos montagnes. Puis grâce aux elfes, j'ai appris à fabriquer de fines lames, bien plus légères que les épées de nos forges.

La dague jetait des reflets dorés. Elle représentait une flamme. Morgoth ouvrit une fenêtre et lorsque les rayons du soleil couchant la frappèrent, elle brilla de mille feux

Je n ‘étais déjà pas très content de m’être fait réveiller mais voilà que par-dessus tout mon élève insultait les forgerons de Zagnadar et de ce fait mon père, Aiolos et moi.

-Raaah...arrête de critiquer nos forgerons! Nous, on ne fait que des armes standard, si tu veux une arme sur mesure, ça coûte un paquet! Et tous les géants n'ont pas une telle somme à investir! Donc on fait des armes standard.

-Il faut dire aussi que les matière pour réaliser de tels chef-d’œuvres sont rares... mais mon père qui était lui aussi forgeron m'a montrer quelque matériaux insolites qui sont du plus bel effet comme...du sang d'elfe par exemple...ça donne de superbe reflets rouge-dorée à une lame que de la forgée dans du sang d'elfe et ça améliore sa résistance...mais les elfes sont pas trop d'accord en général..
.Ricanais-je

-Ce sera demain que tu auras la plus grosse surprise. C'est l'offrande de l'air. Mais promets-moi de ne pas essayer de chercher ce que ça va être, hein...

Puis il sortit. Il alla se coucher, car il avait peu dormi cette nuit. Dans sa chambre, on pouvait voir un curieux plan dans un parchemin, de grandes surfaces de tissu et de longues perches en bois. Mais je ne savais pas de quoi il en retournait. Au bout de quelques heures de sommeil, il se remit à l’œuvre mais en silence. C'était un travail de minutie mais qui avait l'air prometteur vu les grands sourires qui faisaient rayonner le visage du géant.

Au milieu de la nuit, il sortit pour parler à Bayo.

-Est-ce que demain, en fin d'après-midi, je pourrais monter dans votre tour?
-Pour quoi faire?
lui demanda le mentor.
-C'est un secret.
-Et que dois-je faire d'autre?
-Vous pourriez, lorsque tout sera près, appeler Deathscythe et l'amener dans la cour.
-Si tu veux.


Puis il rentra dans sa chambre et continua son ouvrage. Comme promis, le lendemain, il alla voir le mentor de l'air.

-C'est bon j'ai fini.

Il montra un drôle d'engin, un peu plus grand que la taille d'un géant, fait de draps et de perches de bois creuses.

-Et à quoi ça sert? Dit Bayo en désigna du menton la chose.

-Je vais en faire une démonstration tout de suite, dès que vous serez dehors.

Bayo sortit de son bureau et m’amena dans la cour de la caserne. Pendant ce temps, Morgoth déplia sa machine. Elle était assez large et possédait des accroches spéciales pour les mains et les jambes.

-Voilà mon offrande à l'air ! Cria Morgoth à la fenêtre de la tour.
-Et qu'est-ce que tu vas faire ? Lui criais-je.

Mais Morgoth enjambait déjà le rebord. Puis il fixa l'étrange engin sur son dos.

-Je me lance. Dit-il en fermant les yeux.

Il se lâcha dans le vide et commença à planer. Il était heureux et criait de joie. Mais celle-ci fut de courte durée. A peine quelques mètres plus tard, il commença à tomber en piquet. Il tomba dans la cour, pile poil sur moi.

-BAYO! Hurlais-je me dégageant de mon disciple.

Bayo ne pouvait retenir son fou rire.

-Que je t'y reprenne pas à balancer des sorts de bras fracturé sur mes élèves... surtout dans de telles circonstances...

-Bof...
dit Bayo entre deux éclats de rire.. .Y'avait quoi? 20 mètre à tout casser. Et en plus...T'étais là!. Et il ria de plus belle.
-Je te parle pas de ça! Tu crois que c'est une façon de l'encourager pour son rituel.

Bayo commençait à se calmer. Faire ça a mon premier élève, j’étais hors d e moi.

-T'en fais toute une histoire... T'aurais du voir ta tête... Et Bayo repartit dans un nouveau fou rire.
-Pff...En tout cas, félicitation Morgoth... c'est trés...aérien. ...Enfin, tu aurais pu simplement lui offrir de quoi faire une blague qui soit vraiment bonne...vu comme certain ici honore leur élément... Je jetais un regard en coin à Bayo.

Il y eu un grand raclement de gorge.

-rhemhem... Arrêter de vous chamailler comme ça...bientôt les élèves seront plus mature que les mentors ici. Hrimthurs venait de couper court à la discussion.
-C'est cela, c'est cela,... dit Bayo.
-Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de voir ton offrande à l'eau. C'est ton élément de prédilection donc je pense que tu vas faire preuve de tout autant de créativité que pour l'air. Conclu-je.

Morgoth, lui, ne riait pas du tout, il était sonné. Il ne se réveilla que plus tard dans la nuit. L’ayant veillé, je lui racontais toute l'histoire. Morgoth sourit. Il n'en voulait pas trop à Bayo bien qu'à cause de cette mauvaise chute, il ne pourrait pas travailler le lendemain.

-Je suis désolé mais je pense que j'aurai un peu de retard à la préparation du rituel. De plus, je cherche encore une meilleure idée pour mon Elément. Il faut que je fasse mieux que voler.

-Ne t'en fait pas !
Lui répondis-je. Ce n'est qu'un petit contre temps. Et il vaut mieux que tu fasses quelque chose de réussi et mettre plus de temps que confectionner quelque chose à la va-vite.

-Oui, tu as sans doute raison.

Et il s'endormit, très fatigué par les péripéties de la journée




[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 22:37

Chapitre XXII : ENTRE CIEL ET TERRE
(an 2030 Saison du temps du réveil)


Ce matin là, Morgoth se réveillait, la tête enroulée dans un bandage. La chute n’avait pas été si grave mais elle avait laissé quelques séquelles. Mais pas question pour le géant de chômer sa journée. C’était le dernier jour de préparation du rituel et pour l’eau, son élément jusqu’alors préféré, il fallait faire une digne offrande.
J’étais venu le voir dans la matinée pour prendre de ses nouvelles. Je l’avais trouvé en train de vider la seule armoire de la chambre.

« T’es sûr que sa va ? Avais-je demandé.
- Oui, bougonna l’élève. »

Il était à l’ouvrage et n’aimait pas qu’on le dérangea. Sur une table s’étalait des plans et des croquis. Si j’y avais fait attention, j’aurais remarqué que les plans représentaient une sorte d’arc.
A midi, Morgoth ne descendit pas au réfectoire. Il traversait la cour en portant des rondins de bois de bonnes tailles.
Vers une heure, après un bon repas, un autre élève voulut entrer dans la salle d’arme pour s’entraîner. Mais la porte était close et sur celle-ci était accrochée une pancarte :

« NE PAS DERANGER, TRAVAIL INTENSE. MORT AU PREMIER QUI ENTRERA.
Morgoth. »


On entendait une scie, le bois qui se fendait, de temps en temps une plainte ou un juron. Morgoth ressortit après plusieurs heures de la salle. Il ferma la porte à clef derrière lui. Se doigts étaient parsemés de coupures. Des échardes sortaient du bout de ceux-ci.
Il monta dans sa chambre et ressortit avec les bras chargés de parchemins. Dans un sac, on apercevait des bouts d’acier de bonnes tailles.
Le travail redémarra. Bien après le coucher du soleil, Morgoth ressortit de la salle. Il était exténué. Il se présenta devant a ma porte. Il frappa. Puis mes pas retentir. La porte s’ouvrit sur un Deathscythe pas très réveillé. Je mis un peu de temps avant de reconnaître son élève.

« Ha Morgoth, comment vas-tu. Tu n’es pas encore couché ? T’as fini ton offrande.
- Justement non. Je n’ai pas fini. J’ai failli à ma tache. Il me faudrait bien encore une journée avant de la terminer.
- C’est rien. Le rituel de la croix n’est pas pour tout de suite. Tu as ton temps.
- D’accord, tu me rassures.
- Allez va te coucher !!!! »


Au chant du coq, Morgoth était déjà dans la salle d’armes. Certains commençaient à se plaindre de l’occupation du jeune géant. Ils avaient beau tambouriné à la porte, rien n’y faisait. Ce serait la porte qui casserait avant que Morgoth ne l’ouvre.
A l’intérieur, le géant se tenait près d’une petite machine de guerre. Elle faisait un peu moins que sa taille en longueur. C’était une baliste très légère, qui grâce à une manivelle pouvait être rechargée assez vite. Mais il n’y avait pas encore de cordes pour lancer les projectiles. Morgoth essayait d’installer un fil d’acier ressort pour pouvoir tirer sur d’assez longues distances. Mais à chaque fois qu’il essayait de l’installer, le fil d’acier cassait. Il fallait plus de tact, ce qui manquait cruellement au géant.
Il décida d’abandonner cette tâche pour le moment car il fallait qu’il soit moins en colère pour réussir. Il fabriqua donc les « flèches ». Elles étaient aussi larges que son avant bras et bien plus longues que le bras entier. Elles étaient faites de bois sur lequel étaient dessinés des motifs en argent. Ils représentaient un oiseau ou encore le tigre de la fontaine élémentaire.
Les flèches furent plus faciles à construire que la baliste en elle-même.
Le midi, il vint au réfectoire, le visage radieux. Il se dirigea vers moi. Il avait réussi à installer le fil d’acier.

« Deathscythe, tu vas être étonné par mon offrande. Je l’ai enfin terminée et je voudrais te la montrer.
- D’accord, tout à l’heure, mais mange d’abord. Et puis, il faudra que tu libères la salle d’arme, parce que d’autres géants aimeraient bien pouvoir y accéder. »


Morgoth mangea vite fait un cuissot de sanglier. Il but un peu de liqueur de pêche, mais ce n’était pas vraiment sa boisson favorite.
Enfin, ils sortirent de table. Morgoth était tout excité. Il ouvrit la porte et me montra son engin.

« Je comprends pourquoi tu as autant travaillé. »

L’élève se dirigea vers sa future offrande, empoigna une lanière et commença à la tirer. Le bois était léger et il n’eut aucun mal à la faire rouler. Mas il n’y avait pas pensé. Pourtant, c’était très bête. La MACHINE NE PASSAIT PAS LA PORTE !!!!!!!
Bayo et moi étions morts de rire. Bayo, celui-là même qui l’avait fait tombé quelques jours plus tôt. Morgoth était rouge de honte. Puis, le rire étant communicatif, il se mit lui aussi à rigoler. Mais il riait un peu jaune.
Les géants se reprirent. Il fallait tout de même trouver une solution. Heureusement, mon imagination ne me fait que rarement défaut. Les fenêtres étaient assez larges pour faire passer l’engin. On les ouvrit et plusieurs géants se portèrent volontaires pour sortir la baliste. Il fallut bien une demi-heure pour tout sortir. On l’installa sur la cour puis on disposa plusieurs cibles devant. On arma la baliste avec la flèche du tigre. Grâce à une sorte de viseur disposé à l’avant, Morgoth visa juste au-dessus du centre. Puis il fit feu. Le fil d’acier se détendit, propulsant la flèche vers la cible. Celle-ci atteignit son but en quelques instants. Juste un peu à côté du centre.

« Beau tir, le complimentais-je .

Puis j’essayais l’engin. J’armais une flèche sur laquelle était représenté un ours, visais la cible et tirais. Le trait partit et la flèche se planta au centre de la cible, à moitié enfoncée.

Il ne restait plus qu’à attendre la cérémonie du rituel de la croix.

La cérémonie du rituel de la croix allait se dérouler le vingt-huitième jour de la saison du chant du renouveau.
Morgoth se dirigea donc vers la maison d’Hardaway. Il n’était pas chez lui mais sa sœur lui appris qu’il parlait sur la place centrale. Le jeune géant se dirigea donc vers le centre de la ville. Sur la place, l’Oracle se tenait sur une estrade et parlait de la fierté du peuple géant et des intrusions elfiques près du marécage. Il n’avait pas envie de faire la guerre à ce peuple, mais il ne fallait pas qu’ils se permettent d’entrée dans le territoire géant comme dans un moulin.
Il proposait notamment de leur faire payer des taxes. Puis il laissa la parole aux géants. Chacun leur tour, ils vinrent dire ce qu’ils en pensaient. Puis le débat fut reporté au lendemain. Morgoth me vit au centre de la foule. Il se dirigea vers moi.
« - Salut Deathscythe, ça va ?
- Oui et toi ?
- Très bien, je suis prêt à passer mon rituel de la Croix. Mais il faut que je parle à Hardaway pour définir le jour où j’irais sur chacun des quatre autels élémentaires pour déposer mes offrandes. »


A ce moment, l’Oracle passa à côté de nous. Morgoth prit son courage à deux mains et lui expliqua la situation. L’Oracle sourit. C’était l’une des première fois que Morgoth le vit sourire. Il avait rendez-vous dans trois jours, le soir, comme le voulait Morgoth.
Il passa ces trois jours à préparer ses offrandes, acheter de nouveaux habits avec l’argent du fer, ainsi que de belles bottes de sept lieux. Puis, l’heure venue, il se dirigea vers la tour centrale. Hardaway était déjà arrivé.

« Tes offrandes sont-elles prêtes ?
- Oui, elles sont là. »


Et il montra le drôle d’engin qu’il tirait derrière lui. Sur la baliste, il y avait sa machine ailée. Il avait revêtu sa cotte « de pierre » et à son côté se tenait sa dague.
Ils se dirigèrent out d’abord vers l’autel de la Terre. La nature était resplendissante à cet endroit. De nombreuses fleurs, de nombreux arbres et autres plantes poussaient à cet endroit. Des plantes qui ne poussaient qu’ici. La Terre avait permis aux géants de vivre de l’agriculture même sur cette montagne peu accueillante. Un pommier, sur lequel pendaient de grosses pommes à tout moment de l’année. Il faisait chaud et toutes les fleurs étaient ouvertes. Au centre du jardin, se tenait l’autel de la Terre. Et devant, un géant. Il ne le reconnut pas tout d’abord, mais seulement quand il se retourna. Son mentor était là, parlant à son élément. Je lui souris. DeatL’oracle et moi reculions d’un pas lorsqu’il fit son offrande. Il ôta la cotte et la déposa sur le sol. Il dit quelques mots à l’adresse de cet élément qu’il aimait, non seulement parce qu’il avait appris à le connaître à mon contact, mais aussi parce qu’il était l’élément protecteur.
Il se releva. Le visage de Morgoth était grave. C’était sûrement la chose la plus importante de sa vie et en aucun cas il fallait déshonorer les éléments. Puis nous nous dirigeâmas tous trois vers l’autel du feu. C’était l’élément que Morgoth aimait le moins. Il représentait dans son esprit seulement la destruction et la mort. Mais il fallait tout de même honorer cet élément. La route fut plutôt ardue à la fin car il fallait escalader un petit rocher. La baliste ne pouvait passer et Morgoth ne voulait pas rester derrière. Je me proposais de rester à côté. L’Oracle et le jeune géant se dirigèrent seuls vers l’autel. Il parla avec Morgoth.

« Quel est l’élément que tu préfèrent et pourquoi ? demanda-t-il.
- Il y a deux éléments que j’aime plus. Tout d’abord l’eau, la source de vie, indispensable pour survivre. Mais aussi la force impétueuse, incontrôlable. Il faut toujours se méfiait de l’eau, et c’est ça que j’aime par-dessus tout dans cet élément. Puis il y a aussi le vent, très présent sur le plateau de Zagnadar. Lorsqu’il souffle, on peut percevoir de douces mélodies. Il est à la fois fort et faible. Il suffit de s’abriter derrière un rocher pour qu’il cesse de souffler. Mais lorsqu’il est en colère, il est capable d’arracher des pans de montagne. Il représente aussi la magie.
- Pourquoi pas le feu, lui aussi est capable de grandes choses.
- Le feu, c’est la destruction, la mort. Il est vrai qu’il peut chauffer lorsqu’il fait froid, mais je n’arrive pas à l’aimer autant que les autres éléments.
- Et la terre, qu’en penses-tu ?
- La Terre, je l’aime car sans elle, il n’y aurait rien. Les fleurs, les arbres, les animaux et les géants n’existeraient pas. La Terre, c’est la protection et le réconfort.
- C’est bien, déclara Hardaway en regardant le géant dans les yeux. C’est même très bien d’avoir son point de vue sur chaque élément. Certains jeunes géants sont indécis quand au futur élément qui pourrait les choisir. »


Ils arrivaient justement à l’autel du feu. Morgoth se mit face au soleil couchant et présenta la lame de sa dague. Elle se mit à briller d’une étrange lumière rouge. Puis d’un geste rapide, il se retourna et planta profondément la lame dans le sol. Le feu enveloppa la dague quelques instants. Une étrange créature de feu s’approcha du géant agenouillé. Elle l’observa et disparue dans une lumière rouge. Morgoth fut soufflé en arrière. Hardaway souriait. Le jeune géant se remit vite sur pied. Le soleil déclinait rapidement à l’horizon. Ils me rejoignirent.
Morgoth ne me raconta pas ce qui s’étaient passé. Nous nous dirigions maintenant vers l’autel de l’air. C’était magique. Il y avait là un nombre incalculable de roseaux, qui dansaient dans le vent. Il y en avait de toutes les tailles. Certains atteignaient au moins quatre mètres. Près de l’autel se dressait un piton rocheux. Morgoth l’escalada et tout en haut, attacha ses ailes sur son dos. Hardaway le regardait quelque peu incrédule et, Morgoth en était sûr, il pensait qu’il allait s’écraser au sol. Morgoth s’agenouilla et pria l’élément de le faire voler. Puis il s’élança dans le vide, les bras écartés. Il plana au-dessus des roseaux. Une légère brise le fit monter, tel un aigle. Il fit plusieurs passages au-dessus de l’autel, puis il se posa.
Morgoth était fou de joie. Il sourit en voyant Hardaway le regarder les yeux écarquillés. Puis il déposa son engin volant devant l’autel.
Il restait un élément, l’autel de l’eau. Chemin faisant, nous parlions tous les trois du vol. Selon Hardaway, c’était impossible qu’un géant puisse voler aussi longtemps.

« Oui, mais impossible n’est pas élémentaire, déclara solennellement Morgoth. »

Nous arrivâmes devant l’autel de l’eau. Le tigre aux dents de sabre veillait sur la fontaine. Quand nous nous approchâmes, la statut de glace repris sa forme liquide et se jeta aux devants des géants. Morgoth continua d’avancer malgré la présence inquiétante. Il arma la baliste et, recueillant de ‘eau au creux de ses mains, il en aspergea les flèches. Les reflets argentés brillèrent. Puis il fit feu au-dessus de la fontaine. La flèche partie répandant l’eau. Des gouttelettes argentées tombèrent du ciel.
Les offrandes étaient finies. Nous retournions ensuite au centre de la capitale, sur la grande place où allait se dérouler la cérémonie. Il y avait de nombreux autres jeunes géants. Peu d’entre eux avaient eu la chance d’avoir un mentor.

Hardaway et plusieurs autres shamans se mirent en transe pour appeler les éléments. Cela mit du temps, jusqu’à ce qu’il fasse totalement noir. Puis on alluma un grand feu. La cérémonie pouvait commencer. Les géants qui allaient passer la cérémonie se placèrent en face de l’Oracle. Les autres géants formèrent un cercle autour. Hardaway nomma quelqu’un. Un géant d’une imposante stature se leva. Le premier géant à recevoir son élément. Il se plaça en tailleur juste devant Hardaway. Celui-ci lui demanda de faire le vide dans sa tête. Il lui donna une tisane. Le géant la but. Au bout de quelques instants de méditation, on entendit un sourd grondement. Puis la terre se mit à frémir. Le géant resta dans la même position. Sa peau se mit à se craqueler. Elle se durcit. Il était désigné par la terre. Ses yeux devinrent des gemmes. Puis plus rien. Deux géants de la terre le portèrent et l’amenèrent plus loin. Au suivant. Celui-là fut désigné par le feu. Il y eut de très nombreux géant du feu et de la terre, mais assez peu de géant de l’eau et de l’air.
La cérémonie durait depuis longtemps lorsque Morgoth entendit son nom. Il se leva et dressa fièrement la tête. A l’intérieur, il était mort de peur. Il se présenta devant l’Oracle. En lançant un bref regard sur le côté, il m’aperçut. Je lui lançais un bref sourire. Morgoth se mit assis.

« Fais le vide dans ta tête, laisse les éléments pénétrer en toi. Ferme les yeux et tes oreilles. »

Il ferma les yeux, et n’entendit plus rien. Seulement les battements de son cœur. Puis on lui présenta la tisane. Elle avait un goût abominable. Il inspira et expira doucement, mais profondément. Au bout de quelques minutes, il reçut une goutte d’eau sur son visage. Puis une autre. Il leva la tête vers le ciel pour recevoir la bénédiction de son élément. Il ouvrit les yeux et ... il vit le ciel, les nuages s’étaient amoncelés au-dessus de sa tête. Il sentit le vent sur son visage, il le vit tournoyer autour de lui. Une tornade l’entourait. Elle était si dense que Morgoth ne pouvait plus distinguer les autres géants. Mais, lui à l’intérieur de la tornade ne ressentait pas les effets du vent. Mais tout à coup, la tornade se resserra autour de lui. Il leva les bras vers le ciel pour s’offrir entièrement à cet élément. Il se sentit soulevé. Il était à quelques centimètres du sol quand tout s’arrêta. Il retomba sur le sol, évanoui.
Lorsqu’il se réveilla, J’étais penché au-dessus de lui.

« Tu m’as fait une belle peur tu sais. »

Je lui racontai comment les nuages étaient apparus en un temps record, comment tous les vents environnants s’étaient dirigés vers son élève, comment la tornade s’était crée. Il avait disparu derrière la barrière de l’air. Puis tout s’était arrêté et il l’avait vu évanoui sur le sol, le souffle coupé. Je l’avais ensuite porté et étais resté à côté de lui jusqu’à ce que ça aille mieux.

Mon premier élève serait donc d’un élément différent du mien…Je ne le percevais pas comme un échecs mais comme le preuve irréfutable qu’un géant pouvait enseigné à des géants d’éléments différents…même si entre ciel et terre beaucoup de différence existe…



[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 26/07/2006 à 22:54

Chapitre XXIII: LES MENTORS
(an 2030 Saison du temps du réveil)

Ayant montré mes capacités avec Morgoth et Deflagrator m’ayant nommé mentor aux cotés de Bayo mentor de l’air et Hrimthurs mentor de l’eau, on me fournit un bureau à la caserne des Rocs.

Nous étions au milieu de la saison du temps du réveil, lorsque mon bureau venait d’être installé et que je pouvais m’y installer. L’engourdissement rigoureux avait retardé sa construction, la reportant au dégel.

Je me rendais donc à la caserne où l’on m’indiquait l’aile réservée aux mentors et mon bureau, une pièce carrée. Certes Deflagrator avait fait installer les meubles mais il n’avait pas enlevé la déco de l’ancien propriétaire.

Je passais à la phase décoration. L’ancien propriétaire possédait des tableaux des figures emblématiques des autres villes. Kardrim, gardien des anciens du peuple nain, Elisenda, conseillere du peuple sauvage, Kaeniel, juge des elfes et Salminar, impératrice olympienne, étaient représentés sur de grands tableaux. Cela me donna une idée. Je gardais uniquement le tableau de Salminar que je laissais à sa place. Je lançai une dague dans le tableau. Je retirai ma dague du tableau et me rendais compte que je venais de faire un trou dans le mur. Je parcourais toute la caserne pour trouver des planches de bois. J’allais en recouvrir tout le mur quand ce trou me donna une idée. Je fonçais à la forge, sortais l’épée récemment reçue de mon père du double fond de l’armoire et revenait discrètement à la caserne où je scellais l’arme derrière les panneaux de bois. J’accrochais le tableau de Salminar au milieu. Je poussais mon bureau et mon fauteuil que Deflagrator avait placé face à la porte pour les mettre face au mur où se trouvait le tableau de Salminar et je plaçais deux chaises pour mes futurs élèves.. J’allais planter deux dagues de rechanges dans le bureau puis, je me retenais. Non, pas deux fois la même bourde en suivant. Je prenais une planche de bois qu’il me restait et je la fixais à mon bureau. Puis, reprenant un peu mon sérieux, je continuais la décoration. Je n’utilisais que rarement ma faux. Je décidais donc de la laisser en exposition ici et de la détacher en cas de guerre. J’accrochais un exemplaire des leçons de Deflagrator et ma thèse sur la solidité du roc, tous deux encadrés. Je regardais autour de moi. C’était pas mal. Quand, soudain, j’eu un doute…il maquait quelque chose… Igdarrow ! Comment avais-je pu l’oublier ! J’installais donc un perchoir à côté de mon fauteuil pour mon premier conseiller.

Ça y est, j’étais installé. Je n’avais plus qu’à attendre mes élèves.

Je sympathisais vite avec Bayo, le plus jeune des deux autres mentors. Bien que je sois encore très jeune, il avait pleine confiance en mes talents d’éducateurs et m’a très certainement aidé à développer mon côté pédagogue. C’était un géant qui avait gardé une âme d’enfant. Il était le premier à faire une plaisanterie, plus ou moins douteuse, lorsque l’occasion s’en présentait.

Deflagrator ayant récemment quitté ses fonctions mentors, il manquait donc le mentor de l’élément feu. Nous passions régulièrement une annonce parmi les Rocs jusqu’à ce qu’un géant que je ne connaissais pas se présente avec son frère à la taverne, quatre saisons plus tard.

Hum Hum !! Chers frères, je suis venu ici pour me présenter et pour faire une annonce !

- Zut je me souviens plus ce que je voulais leur dire… Ah si ça me revient...

- Ouais donc j’mappelle Belgarath Endhor et j’ai eu l’honneur d’être désigné par notre Oracle pour devenir le Mentor de l’élément de Feu et je viens ici pour rechercher des élèves motivés avides de connaissance sur comment mettre des baffes à ces saletés de bestioles à longues oreilles…

- Là je me suis un peu emporté

-euh… héhé !! Oui donc qui serait prêt à être mon élève, il n’y a que des avantages !


Puis il se retira et rejoignis son frère Methos qui l’attendait, une chope dans chaque main. Dès que son frère fut à portée, il lui rendit sa chope et le congratula sur sa prestation. Bayo, stimulait par Hardaway lui emboîta le pas.

Ha oui, en effet Boss!

hum hum
*toussotement*

Jeunes géantes, jeunes géants,
à l'heure ou il est nécessaire que tout le monde unisse ses effort pour construire notre belle ville de Zag, les rocs ont mis sur pied une formation pour les plus jeunes d'entre vous qui en sentiraient le besoin.

Vous ferez partie intégrante des rocs, tout en ayant un mentor sur qui vous appuyer en cas de besoins.

Pour ma part, je serais le mentor de l'air, et m'efforcerait d'enseigner la subtilité de sa magie à ceux d'entre vous qui auront choisi cette voie.


Hrimthurs qui écoutait la conversation du fond de la pièce s'avança :

Salut à tous. Je suis Hrimthurs, géant de l'eau et mentor de cet élément.

Nous sommes peu nombreux, nous les géants de l'eau. Aussi, il était important que quelqu'un perpétue nous rîtes et nos traditions vis à vis de notre élément.

Je me joins à Bayo pour proposer conseil, aide et soutien à quiconque m'en fera la demande.

Comme chacun sait, nul ne peut stopper l’eau en colère. Les flèches des géants de l'eau non plus. L'archerie est mon domaine et ceux qui veulent s'essayer à cette discipline seront les bienvenus à mes cotés.


Hrimthurs rejoint alors les autres présents près du comptoir et héla l'aubergiste :

TAVERNIER, à boire pour mes camarades et moi-même. Une tournée de bière pour tout le monde.

Il ne restait plus que moi. Toujours attablé au comptoir en compagnie de Deflagrator, je me décidais à rejoindre mes compagnons. Je traversais la foule gênant plusieurs géants.

-Tiens un futur élève. Entendis-je dans mon dos. Mais ça à l’air d’être un géant de Terre.
-Oui le mentor de cet élément ne s’est pas encore présenté.
-Temps mieux, la venue d’un disciple va certainement le faire sortir de sa cachette.


Je souris à ces remarques. Une fois sorti de la masse de géant attroupés, je me retournais pour me mettre face à eux.

-Bonjour à tous! Je suis Deathscythe, mentor de la terre au sein des Rocs de Zagnadar.

Je suis en mesure de vous apprendre l'art de l'escrime comme celui du tir ou de la magie...mais plus important encore, celui d'utiliser vos compétences comme jamais vous ne l'auriez soupçonné.

Que vous aillez des facilités ou non, tout ce qui compte, c'est …
Votre détermination et votre dévouement à servir notre belle cité !!


Puis, je m’assis à la table des mentors, bientôt rejoins par Deflagrator.

Morgoth rentra alors dans la Taverne, plein de poussière, il affichait une mine fatiguée.

Salut Deathscythe, comment ça va? Moi super. C'est dur de creuser mais qu'est ce qu'on s'amuse.

Il se tourne vers d'autres géants, sûrement des futurs élèves.

-Vous allez voir, il paraît assez sévère comme ça et les entraînements sont très durs mais il est aussi super sympa et son futur élève aura de la chance. Grâce à lui, j’ai passé mon rituel de la croix.

Puis Morgoth se dirigea vers moi. Je le remerciais du compliment, mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit d’autre, Deflagrator pris la parole.

Héhé! Il a eut un bon Mentor Morgoth!

Je me tournais alors vers l’ancien mentor du feu.

Forcément, moi aussi j'ai eu un bon mentor, je ne pouvais pas être autrement.
Mon mentor ETAIT fort et intelligent...


La tête que tira Deflagrator à ma remarque déclencha un fou rire général.

Comment ça ETAIT?? Rugit Deflagrator
Didieu! D'puis quand tu t'fou d'ma gueule comme ça toué!

Tu va voir toi! Gniark!
Dit-il en me mettant une claque sur la tête. Bayo amusé, se décida tout de même à intervenir.

-Héhé, on dirait que l'élève vole de ses propres ailes désormais Def!
Mais à vous agiter comme ça, vous allez effaroucher les petiots qui voudraient v'nir nous voir!
-Meuh non meuh non, y vont pas avoir peur t'inquiète.


Répliqua mon ancien mentor.

-Et pour Death, si je l'ai formé c'est pour qu'il vole de ses propres ailes! Sinon j'ai servi à quoi moi?



Suite:"Nouvelles Rencontres"





[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.