Par Necrid Hîr-Minuial le 08/04/2006 à 22:14 « Bon…Vu qu’on a fini la distribution des cadeaux, et pas encore commencé les débats, j’ vais aller faire ma garde, moi. »
Ce furent, en ce jour pluvieux, les -attendez que je réfléchisse- trois mille cinq cent vingt-sixièmes paroles de Necrid Hîr-Minuial, Sentinelle de Na’helli, pyromancien, grand, beau, intelligent, Chevalier des Arts et des Le... Enfin, on se comprend, hein?
Faisons donc un petit flash-back, si vous le voulez bien.
Et même si vous ne le voulez pas, ça vous apprendra.
La délégation Luminéenne était arrivée dans la joie et l’allégresse, malgré le retard soi-disant causé par notre héros. Enfin, on sait ce que c’est, les plus attendus sont toujours les plus importants et désirables. C’est d’ailleurs pour ça que Kyrion et les olympiens sont réputés pour leur ponctualité.
Les représentants des Luminéens avaient eu l’heureuse idée d’apporter avec eux moult présents, tels des paniers d’osier délicatement tressés, des amulettes en bois de palétuvier et plein d’autres trucs vachement typiques, comme de l’alcool d’on ne sait trop quoi mais très bon, des herbes étranges et des mets rares, chers et convoités par la haute de Na'helli.
Les elfes avaient offert en retour la même chose, en elfique.
Citons quelques commentaires fort intéressants : « Ca s’fume? » , « Ca s’boit? » , « Ca s’mange? », « Vous avez des armes? », « Non », « Ah bon? », « Pourquoi ? », « Nec’, arrête de poser des questions stupides », « Bouffe ça, crétin de cryomancien! ».
Par la suite, tout le monde prit joyeusement l’apéro (ah, les alcools de Luminaë…), mangea et but. Fin du flash-back. Retour au présent.
« Oui, je t’accompagne, Necrid…Proposa timidement Haiiael, une collègue de travail de notre gaillard, sûrement impressionnée par la mâle prestance de ce dernier. Enfin, si tu veux bien de moi…
-Bien sûr, que j’veux bien! Allez, on va faire une ronde, ça ne sera pas long. A ce soir, tout le monde !
-Forcément, râla Kyrion, plus par rituel que par conviction personnelle. Môssieur s’en va une fois l’apéro fini… »
Les deux garants de l’ordre dans le territoire elfique sortirent hors de l’ambassade d’où fusaient les rires et compliments et emplirent leurs poumons de l’air pur à l’odeur forestière.
« Bon… On commence par la banque?
-C’est parti. »
Arborant fièrement leur insigne lustré, Necrid et Haiiael marchèrent à grandes enjambées vers le dépôt d’or, se frayant un chemin à travers la masse grouillante du peuple sylvain à grand renfort d’injures et/ou de soupirs exaspérés, selon la carrure de leur énonciateur.
Au loin, un édifice de granite beige aux contreforts de marbre blanc luisait sous la fine pellicule aqueuse qui l’entourait telle une gangue protectrice irréelle. Au fur et à mesure de leur approche, les deux jeunes elfes purent distinguer les inscriptions « Banque de Na’helli » sur le fronton flambant neuf et l’enseigne « Ouverte » apposée sur la lourde porte de merisier massif. Et, devant la porte…Une foule. Une masse d’elfes, énorme, compacte. On ne pouvait distinguer un individu de l’autre, tant le peuple cupide, avide de mettre son argent en lieu sûr, se pressait en un seul bloc presque homogène, se mouvant par à-coups, parfois secoué de violents soubresauts, comme une bête à l’agonie, tentant vainement de rentrer dans un terrier trop étroit pour elle afin d’échapper aux impitoyables traqueurs lancés à sa suite…
Et en l’occurrence, les traqueurs n’en croyaient pas leurs yeux.
« Nan mais t’as vu ces crevures débiles, ces raclures infâmes, ces déchets immondes, ces bande de p…de vendeuses de volupté!!
-Quel désordre…
-Va falloir qu’on organise tout ça…Pfiouuuu… »
Necrid sortit de sa besace une liasse de parchemin, plusieurs morceaux de fusain et rangea son lance-pierres (arme avant tout récréative) qu’il remplaça par une sarbacane de roseau pourvue des fléchettes enduites d’un violent poison.
« Bon. On va faire le tour de la foule…Je verbalise les p’tits malins qui se tapent dessus.
-Et moi j’vais essayer de mettre de l’ordre dans ce…ce…Tiens, mais c’est Thranduil! »
Le fils des Seigneurs de l’Aube fit volte-face, et aperçut un elfe s’approcher de sa collègue avec la ferme intention de faire causette. Pensant qu’il serait indiscret de s’attarder plus longtemps, l’elfe entreprit de faire seul le tour de la banque, contemplant la masse mouvante et bruissante d’un air consterné.
Il s’assit sur un banc placé non loin de l’attroupement avec la nonchalance qui lui était coutumière et scruta chaque elfe de son regard ambré.
Comme il l’avait deviné, certains profitaient de la cohue pour se livrer à des vols, frappes, tirs de flèches, paris de gravures de Salminar sur la réussite des vols…Ce genre de choses que JAMAIS une Sentinelle n’oserait pratiquer en pleine agglomération. Même avec son frère ou un Juge. Enfin, la jeunesse n’est plus ce qu’elle était, hélas.
Se saisissant de son nécessaire à écriture, il commença à rédiger avertissement sur avertissement, son énervement croissant avec chaque nouvelle infraction repérée.
Il abandonna bientôt l’écriture pour se jeter au cœur même de la foule, luttant contre le courant, déployant toute la force de sa voix pour se faire entendre. Il aperçut plus loin Haiiael, qui en faisait de même.
« ALLEZ, RANGEZ-VOUS CORRECTEMENT!!
-PLUS VITE!!
-BOUGEZ-VOUS LE TRAAAAAAAIIIIN!!!
-Eh toi, tais toi, tu vois pas que tu gènes, là? »
Necrid se retourna, outré. On avait l’audace de lui répondre. Il aperçut l’outrecuidant individu, un elfe banal, chétif, à l’air insolent…Ils s'observèrent, regard perçant contre regard bovin, le feu contre la neutralité, la grandeur contre la médiocrité, le mélioratif contre le péjoratif....Un groupe passa entre le chasseur et sa proie.
« J’en peux plus. J’vais demander l’autorisation de massacrer. »
L’elfe blond s’extirpa de la foule de ses congénères, et rédigea rapidement une lettre à l’intention du Juge Kaeniel, emprunta un pigeon à un passant et expédia sa missive. Plusieurs minutes passèrent, au milieu des éclats de voix et des sautes d‘humeur, et le pigeon revint avec une lettre à l’écriture reconnaissable entre mille.
Le représentant de la Loi parcourut rapidement les lignes, puis releva la tête avec un sourire carnassier.
« Eh eh eh…Tolérance zéro. On va nettoyer tout ça au Cä-Rshayr. »
Necrid prit une grande inspiration, puis :
« ECOUTEZ-MOI BIEN, TOUS!! DORENAVANT, CELUI QUE JE PINCERAI A ENFREINDRE LES LOIS SERA MASSACRE DE LA MAIN DES SENTINELLES!!
Par conséquent…EN RAAAANG!! Merci.»
La menace eût un certain effet. Les elfes firent du mieux qu’il purent pour s’agencer correctement, mais rencontrèrent de plus en plus de difficultés. Certains semblaient prendre un malin plaisir à désorganiser la file.
Certains tentaient même de faire les poches des autres, malgré les récentes sommations. Parmi ceux-ci…Le petit effronté.
Le Sentinelle, n’y tenant plus, chargea sa sarbacane et lui tira dessus à deux reprises, répandant le poison dans le corps du bandit. Celui-ci lui adressa d’abord un sourire narquois, la piqûre ne l’ayant guère déstabilisé, mais son expression laissa bientôt la place à un rictus de douleur au beau milieu d’un visage livide, et l’elfe se plia en deux pour éructer un flot de vomissure nauséabonde avant de s’enfuir en clopinant douloureusement.
Necrid vit Haiiael revenir à ses côtés, accompagnée de Llyn. Une voix féminine les interpella de loin. Ils se retournèrent et aperçurent Sylia, qui accourait, l’épée au clair.
« Salut, vous trois…J’suis venue aider! Il paraît qu’il y a du grabuge…Une dénommée Fyyhn Hyt qui s’en donne à cœur joie.
-Quoi ? Elle aurait échappé à ma légendaire vigil…
-Yaargh!! »
Le cri qui venait d’interrompre Necrid dans son auto-compliment venait de la file d’attente. Une elfe aux yeux fous frappait à tort et à travers, renversant les gens sur son passage.
« C’est elle.
-Ok, à mort. »
Les Sentinelles se déployèrent en éventail de façon à encercler l’elfette chaotique.
Necrid souffla deux fois dans sa sarbacane, atteignant sa cible. Deux flèches suivirent, et se fichèrent dans la chair molle avec un son mat. Sylia fonça sur sa cible et lui asséna deux violents coups de taille, déchirant les tissus, textiles et organiques.
La criminelle recula en catastrophe, perdant son sang, une lueur d’espoir dans son regard fiévreux…Elle pourrait leur échapper, si elle parvenait à se fondre dans la foule…
Son espoir fut déçu. Les archers responsables des balistes de la tour centrale l’avaient repérée…Deux des imposants projectiles partirent en sifflant, fendant l’air à une vitesse hallucinante. Ils atteignirent tout deux leur but. Fyyhn Hyt s’écroula, embrochée, crucifiée au mur de la banque par la froide morsure du métal.
Un sourire satisfait s’afficha sur le visage du pyromancien.
« J’aime les plans qui se déroulent sans accroc. »
La lueur du jour déclinait maintenant…Une journée se terminait…Il était temps pour l’héritier Hîr-Minuial de rentrer ripailler avec la délégation Luminéenne, après un léger détour par chez lui. Hélas, une surprise de taille l’y attendait…
HRP/ Normalement, il y aura une suite dans le topic "Voyage à Na'helli" de Lya, dans la grande assemblée.Je dis bien "normalement".Si je n'ai pas le temps, Kyrion s'en chargera à ma place
./HRP
Ce furent, en ce jour pluvieux, les -attendez que je réfléchisse- trois mille cinq cent vingt-sixièmes paroles de Necrid Hîr-Minuial, Sentinelle de Na’helli, pyromancien, grand, beau, intelligent, Chevalier des Arts et des Le... Enfin, on se comprend, hein?
Faisons donc un petit flash-back, si vous le voulez bien.
Et même si vous ne le voulez pas, ça vous apprendra.
La délégation Luminéenne était arrivée dans la joie et l’allégresse, malgré le retard soi-disant causé par notre héros. Enfin, on sait ce que c’est, les plus attendus sont toujours les plus importants et désirables. C’est d’ailleurs pour ça que Kyrion et les olympiens sont réputés pour leur ponctualité.
Les représentants des Luminéens avaient eu l’heureuse idée d’apporter avec eux moult présents, tels des paniers d’osier délicatement tressés, des amulettes en bois de palétuvier et plein d’autres trucs vachement typiques, comme de l’alcool d’on ne sait trop quoi mais très bon, des herbes étranges et des mets rares, chers et convoités par la haute de Na'helli.
Les elfes avaient offert en retour la même chose, en elfique.
Citons quelques commentaires fort intéressants : « Ca s’fume? » , « Ca s’boit? » , « Ca s’mange? », « Vous avez des armes? », « Non », « Ah bon? », « Pourquoi ? », « Nec’, arrête de poser des questions stupides », « Bouffe ça, crétin de cryomancien! ».
Par la suite, tout le monde prit joyeusement l’apéro (ah, les alcools de Luminaë…), mangea et but. Fin du flash-back. Retour au présent.
« Oui, je t’accompagne, Necrid…Proposa timidement Haiiael, une collègue de travail de notre gaillard, sûrement impressionnée par la mâle prestance de ce dernier. Enfin, si tu veux bien de moi…
-Bien sûr, que j’veux bien! Allez, on va faire une ronde, ça ne sera pas long. A ce soir, tout le monde !
-Forcément, râla Kyrion, plus par rituel que par conviction personnelle. Môssieur s’en va une fois l’apéro fini… »
Les deux garants de l’ordre dans le territoire elfique sortirent hors de l’ambassade d’où fusaient les rires et compliments et emplirent leurs poumons de l’air pur à l’odeur forestière.
« Bon… On commence par la banque?
-C’est parti. »
Arborant fièrement leur insigne lustré, Necrid et Haiiael marchèrent à grandes enjambées vers le dépôt d’or, se frayant un chemin à travers la masse grouillante du peuple sylvain à grand renfort d’injures et/ou de soupirs exaspérés, selon la carrure de leur énonciateur.
Au loin, un édifice de granite beige aux contreforts de marbre blanc luisait sous la fine pellicule aqueuse qui l’entourait telle une gangue protectrice irréelle. Au fur et à mesure de leur approche, les deux jeunes elfes purent distinguer les inscriptions « Banque de Na’helli » sur le fronton flambant neuf et l’enseigne « Ouverte » apposée sur la lourde porte de merisier massif. Et, devant la porte…Une foule. Une masse d’elfes, énorme, compacte. On ne pouvait distinguer un individu de l’autre, tant le peuple cupide, avide de mettre son argent en lieu sûr, se pressait en un seul bloc presque homogène, se mouvant par à-coups, parfois secoué de violents soubresauts, comme une bête à l’agonie, tentant vainement de rentrer dans un terrier trop étroit pour elle afin d’échapper aux impitoyables traqueurs lancés à sa suite…
Et en l’occurrence, les traqueurs n’en croyaient pas leurs yeux.
« Nan mais t’as vu ces crevures débiles, ces raclures infâmes, ces déchets immondes, ces bande de p…de vendeuses de volupté!!
-Quel désordre…
-Va falloir qu’on organise tout ça…Pfiouuuu… »
Necrid sortit de sa besace une liasse de parchemin, plusieurs morceaux de fusain et rangea son lance-pierres (arme avant tout récréative) qu’il remplaça par une sarbacane de roseau pourvue des fléchettes enduites d’un violent poison.
« Bon. On va faire le tour de la foule…Je verbalise les p’tits malins qui se tapent dessus.
-Et moi j’vais essayer de mettre de l’ordre dans ce…ce…Tiens, mais c’est Thranduil! »
Le fils des Seigneurs de l’Aube fit volte-face, et aperçut un elfe s’approcher de sa collègue avec la ferme intention de faire causette. Pensant qu’il serait indiscret de s’attarder plus longtemps, l’elfe entreprit de faire seul le tour de la banque, contemplant la masse mouvante et bruissante d’un air consterné.
Il s’assit sur un banc placé non loin de l’attroupement avec la nonchalance qui lui était coutumière et scruta chaque elfe de son regard ambré.
Comme il l’avait deviné, certains profitaient de la cohue pour se livrer à des vols, frappes, tirs de flèches, paris de gravures de Salminar sur la réussite des vols…Ce genre de choses que JAMAIS une Sentinelle n’oserait pratiquer en pleine agglomération. Même avec son frère ou un Juge. Enfin, la jeunesse n’est plus ce qu’elle était, hélas.
Se saisissant de son nécessaire à écriture, il commença à rédiger avertissement sur avertissement, son énervement croissant avec chaque nouvelle infraction repérée.
Il abandonna bientôt l’écriture pour se jeter au cœur même de la foule, luttant contre le courant, déployant toute la force de sa voix pour se faire entendre. Il aperçut plus loin Haiiael, qui en faisait de même.
« ALLEZ, RANGEZ-VOUS CORRECTEMENT!!
-PLUS VITE!!
-BOUGEZ-VOUS LE TRAAAAAAAIIIIN!!!
-Eh toi, tais toi, tu vois pas que tu gènes, là? »
Necrid se retourna, outré. On avait l’audace de lui répondre. Il aperçut l’outrecuidant individu, un elfe banal, chétif, à l’air insolent…Ils s'observèrent, regard perçant contre regard bovin, le feu contre la neutralité, la grandeur contre la médiocrité, le mélioratif contre le péjoratif....Un groupe passa entre le chasseur et sa proie.
« J’en peux plus. J’vais demander l’autorisation de massacrer. »
L’elfe blond s’extirpa de la foule de ses congénères, et rédigea rapidement une lettre à l’intention du Juge Kaeniel, emprunta un pigeon à un passant et expédia sa missive. Plusieurs minutes passèrent, au milieu des éclats de voix et des sautes d‘humeur, et le pigeon revint avec une lettre à l’écriture reconnaissable entre mille.
Le représentant de la Loi parcourut rapidement les lignes, puis releva la tête avec un sourire carnassier.
« Eh eh eh…Tolérance zéro. On va nettoyer tout ça au Cä-Rshayr. »
Necrid prit une grande inspiration, puis :
« ECOUTEZ-MOI BIEN, TOUS!! DORENAVANT, CELUI QUE JE PINCERAI A ENFREINDRE LES LOIS SERA MASSACRE DE LA MAIN DES SENTINELLES!!
Par conséquent…EN RAAAANG!! Merci.»
La menace eût un certain effet. Les elfes firent du mieux qu’il purent pour s’agencer correctement, mais rencontrèrent de plus en plus de difficultés. Certains semblaient prendre un malin plaisir à désorganiser la file.
Certains tentaient même de faire les poches des autres, malgré les récentes sommations. Parmi ceux-ci…Le petit effronté.
Le Sentinelle, n’y tenant plus, chargea sa sarbacane et lui tira dessus à deux reprises, répandant le poison dans le corps du bandit. Celui-ci lui adressa d’abord un sourire narquois, la piqûre ne l’ayant guère déstabilisé, mais son expression laissa bientôt la place à un rictus de douleur au beau milieu d’un visage livide, et l’elfe se plia en deux pour éructer un flot de vomissure nauséabonde avant de s’enfuir en clopinant douloureusement.
Necrid vit Haiiael revenir à ses côtés, accompagnée de Llyn. Une voix féminine les interpella de loin. Ils se retournèrent et aperçurent Sylia, qui accourait, l’épée au clair.
« Salut, vous trois…J’suis venue aider! Il paraît qu’il y a du grabuge…Une dénommée Fyyhn Hyt qui s’en donne à cœur joie.
-Quoi ? Elle aurait échappé à ma légendaire vigil…
-Yaargh!! »
Le cri qui venait d’interrompre Necrid dans son auto-compliment venait de la file d’attente. Une elfe aux yeux fous frappait à tort et à travers, renversant les gens sur son passage.
« C’est elle.
-Ok, à mort. »
Les Sentinelles se déployèrent en éventail de façon à encercler l’elfette chaotique.
Necrid souffla deux fois dans sa sarbacane, atteignant sa cible. Deux flèches suivirent, et se fichèrent dans la chair molle avec un son mat. Sylia fonça sur sa cible et lui asséna deux violents coups de taille, déchirant les tissus, textiles et organiques.
La criminelle recula en catastrophe, perdant son sang, une lueur d’espoir dans son regard fiévreux…Elle pourrait leur échapper, si elle parvenait à se fondre dans la foule…
Son espoir fut déçu. Les archers responsables des balistes de la tour centrale l’avaient repérée…Deux des imposants projectiles partirent en sifflant, fendant l’air à une vitesse hallucinante. Ils atteignirent tout deux leur but. Fyyhn Hyt s’écroula, embrochée, crucifiée au mur de la banque par la froide morsure du métal.
Un sourire satisfait s’afficha sur le visage du pyromancien.
« J’aime les plans qui se déroulent sans accroc. »
La lueur du jour déclinait maintenant…Une journée se terminait…Il était temps pour l’héritier Hîr-Minuial de rentrer ripailler avec la délégation Luminéenne, après un léger détour par chez lui. Hélas, une surprise de taille l’y attendait…
HRP/ Normalement, il y aura une suite dans le topic "Voyage à Na'helli" de Lya, dans la grande assemblée.Je dis bien "normalement".Si je n'ai pas le temps, Kyrion s'en chargera à ma place
./HRP
[Sentinelle]
[Juge suppléant]
Faites ce que vous voulez, mais faites-le avec style. Car le style est la seule chose qui importe.
[Juge suppléant]
Faites ce que vous voulez, mais faites-le avec style. Car le style est la seule chose qui importe.