Les joyaux cachés d'Héliké | |
Topic visité 972 fois Dernière réponse le 02/06/2006 à 14:53 |
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Un soir de l'un des premiers jours de l’Engourdissement, année 1950 selon le calendrier du peuple elfe…
Un messager en cape violette s’approcha de l’elfe et de l’olympien qui marchaient d’est en ouest dans la plaine centrale du monde connu. Il apportait visiblement une réponse, certainement celle de l’humaine de Quatar. On pouvait lire sur le parchemin une écriture fine qui disait ceci: "Salutations Here'al Tanuil. Je ne vous fais pas part des finances de la citadelle d'Obsidienne, mais vous comprendrez aisément qu'au vu du nombre de citoyens dont dispose Quatar, cela n'est pas brillant... Aussi, je suppose que tout elfe que vous êtes, vous comprendrez que s’il y a quelque chose à sortir de cette cité, plus nous en aurons, et mieux ce sera pour Quatar. Donc même si votre solution serait sans doute plus sûre, je dois reconnaître que je suis assez joueuse. Aussi, je prendrai ce risque. Si cela peut vous rassurer, je ne révèlerai pas votre action à d'autres et même vous souhaite bonne chance pour cette entreprise, même si je doute fortement que cela finira par l'objectif atteint. Respectueusement, Shadow." Here’al Tanuil soupira. Il avait envoyé une missive à différents personnages influents d’Olympia pour demander leur soutien dans l’aventure qu’il préparait pour la cité perdue d’Héliké et n’avait pour l’instant reçu qu’une réponse. Celle-ci. L’expédition commençait bien… L’elfe aux cheveux d’argent rangea néanmoins le parchemin dans sa poche intérieure et se préparait à continuer son chemin lorsqu’il remarqua que le coursier semblait attendre quelque chose. Comprenant soudain, il lui adressa la parole. - Shadow ne t’a donc pas payé pour sa réponse ? - Non monsieur, répondit le messager. - Menteur, lança Here’al avant de s’éloigner avec Shadowmonk. Les deux amis marchèrent quelques temps en silence. Puis, l’olympien demanda : - Elle n’a donc pas accepté ? - Non Shadowmonk, et j’ai l’impression que les autres vont également refuser… Si cela continue comme cela a commencé, nous allons être obligés de recruter dans la nature. Ce qui ne garantirait pas non plus une réussite certaine. - Veux-tu que nous commencions à le faire dès maintenant ? - Certainement pas, mon ami. Attendons d’abord les réponses des autres. Le surlendemain vit arriver les réponses d’Ilykam et d’Hardaway presque simultanément. L’elfe avait déjà prêté serment pour une autre expédition ayant le même but (celle des elfes, supposa Here’al) et le géant préférait également lancer une expédition comptant uniquement ses frères. Et seul Hardaway semblait avoir payé le coursier. Raison de plus pour qu’Here’al commence à s’énerver. - Bien, commençons à proposer aux elfes et aux géants que nous croisons s’ils désirent se joindre à nous. En espérant que nous en croiserons dans cette plaine déserte, acheva-t-il sur un ton mi rude, mi morose. - Je suis en train de me demander, intervint Shadowmonk, si ton projet tient réellement la route. La recherche d’Héliké par un groupe mélangeant toutes les nations d’Olympia est plutôt dangereuse. Supposons que les nains et les olympiens, par exemple, commencent à s’entretuer durant le voyage ? - C’est précisément ce que j’aimerais éviter, Shadowmonk. Je veux que cette expédition oublie ses différents et que, si nous trouvons Héliké, nous en fassions une zone neutre où tous les peuples de notre planète puissent coexister dans la tolérance. - Mais tous les peuples cherchent à trouver et garder la cité perdue pour eux seuls. Un voyage se déroulant dans la paix entre toutes les races, ce n’est pas un tantinet… utopique ? fit remarquer l’éclaireur. - C’est possible, j’en suis persuadé, répliqua Here’al d’un ton qui marquait la fin de cette discussion. Allez viens, nous devons rejoindre Crieg, souviens-toi. Six jours après, la réponse du nain, Galaad Lanraaz, arriva. Here’al Tanuil déplia le parchemin avec méfiance. Cependant, celui-ci était indécis. Galaad était grandement intéressé par cette affaire, mais il attendait la décision de ses pairs et ne pouvait affirmer qu’il serait possible de participer à l’expédition montée par l’elfe. Et lui non plus n’avait pas payé le coursier. Cependant, Here’al ne se sentait pas d’humeur à débourser une seule pièce. Il voyait ses projets sur le point de tomber à l’eau. Il lui fallait encore attendre la réponse d’Ackron, d’Elisenda et de Dakon. Et il était moins que sûr que le chef rebelle accepte la proposition de l’elfe. Here’al Tanuil congédia donc le messager sans le rémunérer. Lorsque Here’al s’éveilla le lendemain, il découvrit à ses côtés un elfe qui ne faisait pas partie des messagers qu’il avait envoyés (pour la bonne raison que ces derniers étaient tous olympiens). - Que veux-tu, ami ? demanda Here’al à l’inconnu. - C'est Nalayia Tanuil, votre soeur, qui m’envoie, répondit ce dernier. Elle veut vous faire savoir que sa fille adoptive que vous lui aviez laissée il y a longtemps, Arya Tanuil, a décidé de courir le monde. Selon elle, elle serait reparue entre les montagnes du sud d’Ordenum et la forêt de Luminae et se dirige vers les plaines centrales. Puisque vous ne l’avez pas revue depuis bien longtemps, il a jugé utile de vous en informer. Le visage d’Here’al s’était troublé au fur et à mesure des paroles du messager. Il resta un moment songeur, puis remercia l’elfe en le payant plus que de coutume. Here’al émit un sifflement bref et un splendide aigle brun tacheté de noir fit son apparition dans les cieux. L’elfe prit une plume et un parchemin vierge dans son sac et rédigea une missive qu’il attacha à la patte droite de l’aigle grâce à un ruban de soie rouge. Puis il chuchota quelques mots au volatile et lâcha celui-ci, qui fila droit vers l’ouest. Ceci fait, Here’al réveilla Shadowmonk. - Mon ami, lui lança-t-il, envoie un message à Crieg. Dis-lui de ne plus descendre vers le sud, mais vers le sud-ouest. Nous nous rejoindrons à la chaîne de montagnes située à l’est de Luminae. Une fois que tu auras fait cela, rattrape-moi. Je repars vers l’ouest. - Mais Here’al, à quoi cela rime-t-il ? questionna l’éclaireur. Nous avons fait tout ce chemin pour rien ? - C’est exact, Shadowmonk. Mais il y a des priorités que je me dois d’accomplir. Alors suis-moi ou bien va attendre Crieg seul. Si tu fais ainsi, nous nous rejoindrons ensuite à l’est de la chaîne montagneuse en question. - Bon… pars en avant, je te retrouverai après avoir lancé un messager à Crieg, se décida l’olympien. Le troisième jour après cette décision porta l’aigle jusqu’à Here’al. Il lut le parchemin qui avait remplacé le sien puis le rangea avant de continuer sa route avec Shadowmonk, sans un mot. Le même jour arriva la réponse d’Ackron. Négative, bien entendu. Here’al n’avait pas vraiment cru en une possibilité de collaboration à son projet de la part des olympiens, mais il devait avouer que cela lui faisait mal de voir que personne ne s’intéressait à la bonne entente et la coopération entre les peuples. Durant six jours, il rumina sa colère. Puis survint un incident qui lui permit de s’exorciser. Here’al était encore plus acariâtre que de coutume, ce jour-là. Lorsqu’il vit la biche qui devait servir de dîner à Shadowmonk et lui, il décida de lancer son traditionnel "plan d’approche" qui lui servait à chaque chasse. Cependant, un nain qui avait repéré Shadowmonk et Here’al, mais pas leur gibier, vint à leur rencontre en criant qu’il avait les meilleures intentions du monde. Et, ce faisant, effraya le cervidé qui alla paître ailleurs en galopant. Pour Here’al, c’en était trop. Shadowmonk avait déjà attaqué l’importun pour le faire fuir. Toujours habité par cette rage qui le minait, Here’al suivit son exemple et tira au lance-pierres sur le nain. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que le court-sur-pattes s’écroule sur-le-champ. Soudain inquiets, l’elfe et l’olympien accoururent près du nain pour juger de la gravité de ses blessures. Ils diagnostiquèrent que le coup fatal porté par Here'al avait été une simple bosse, bénine de surcroît, sur la tempe droite de la victime de l'elfe. Mais le choc, tout léger qu’il ait été, avait fait perdre l’équilibre au malheureux, qui s’était fracassé l’arrière du crâne sur la saillie d’un rocher et en avait perdu la vie sur le coup. Here’al était plus que confus mais, étrangement, toute la colère qui était en lui l’avait quitté. - Allez viens Shad’, il n’y a plus rien à faire pour lui, décréta l’elfe. Tous deux reprirent leur route en silence, accablés par le remords (enfin presque) et, ce qui était plus grave, le ventre vide. Durant cinq jours de marche supplémentaires, Here’al avait envoyé une missive du même type que les autres à Slash, chef des Chevaliers Noirs. Mais celui-ci, tout comme Dakon et Elisenda, n’avait toujours pas répondu. Voyant le même retard de la part des nains, il avait recontacté Galaad, qui lui avait retourné le coursier par une réponse négative de sa part, étant au front contre les hommes sauvages. Mais il allait tenter d’envoyer sa femme, Kaliada, aux côtés de l’elfe. Bilan : aucune aide certaine, le projet de l’elfe tombait à l’eau. Cependant, il lui restait un dernier espoir : partir à la recherche de la cité en petit groupe, après avoir retrouvé celle pour qui il avait rebroussé chemin sans se soucier du fait que s’il avait continué à l’est, il serait tombé avec Shadowmonk sur la cité perdue d’Héliké plus vite que prévu. En effet, un elfe qu’il avait envoyé à l’Arbre des Murmures suivre le déroulement des recherches quant à la cité tant convoitée lui avait rapporté que selon un message envoyé par l’elfe qui les avait découvertes, les ruines d’Héliké se trouvaient bien sur la route qu’avaient pris l’elfe et l’olympien avant de revenir sur leur pas. Tant pis, aucune expédition n’avait eu le temps d’arriver aussi rapidement à l’emplacement d’Héliké, et Here’al et son ami en étaient maintenant aussi proches, voire plus que certains, que tous les autres. Il fallait juste qu’ils se trouvent rapidement… Enfin, il la vit. Here’al s’avança à l’encontre de la jeune elfe qui venait de l’ouest. - Enfin nous nous retrouvons, après toutes ces années d'attente... Arya, ma nièce. Comment te portes-tu ? - Sur mes deux jambes mon oncle, et vous ? répondit la garde elfe. - Je vois que tu n’as pas perdu ton sens de l’humour. Viens, nous t’expliquerons en chemin l’affaire plus en détail que dans ma lettre. Au fait, tu ne connais pas Shadowmonk. C’est un ami olympien que j’ai rencontré il y a longtemps, alors que j'étais prisonnier des olympiens. Shadowmonk, je te présente Arya Tanuil, ma nièce. Après les présentations, le groupe s’en retourna donc vers l’est, repartant à la recherche d’Héliké et de ses joyaux cachés. Trois jours plus tard, enfin les efforts d’Here’al étaient récompensés ! Un nain qu’ils avaient rencontré en chemin avait accepté de se joindre à eux. Ce dernier, nommé Korgan, avait aidé Here’al lors d’un combat contre un autre nain en tuant ce dernier. - Héliké, hein...? Hum, nous verrons bien ce que ça donne... On dirait que y’a pas mal de gars sur le coup, fallait s'en douter... Allez ! Faut pas traîner ! S’était exclamé Korgan en réponse à la demande d’Here’al. Et un message venant d’un elfe, Agloas, était également parvenu au ranger. Agloas avait entendu parler de l’expédition que montait Here’al et voulait se joindre à eux. L’elfe avait répondu qu’ils devaient trouver un endroit où se rencontrer et avait demandé sa position actuelle à Agloas. Il était à présent en attente d’une réponse. Et l’épouse de Galaad Lanraaz avait également accepté de participer au voyage. Cependant, étant actuellement en train de se diriger vers Kazad a Gorog, elle allait avoir du chemin à faire et ne devait rallier le groupe que plus tard. "Trois elfes, deux olympiens et deux nains, pensa Here’al Tanuil, chemin faisant. Cela ne suffit pas encore. Il nous faut plus de combattants, d’autant plus que parmi nous, seuls Korgan et, dans une moindre mesure, Kaliada, sont vraiment expérimentés pour le moment…" Deux olympiens puisque Crieg, l’ami de Shadowmonk, devait également les rejoindre. Mais étant encore, pour le moment, plus proche de Lardanium que de toute autre chose, il allait finalement gagner le marécage où était enfouie Héliké seul et retrouverait la compagnie d’Here’al là-bas. Tout comme le feraient Kaliada et Agloas, au vu des circonstances. Car les éclaireurs de Tanuil lui avaient rapporté qu’un bataillon d’olympiens se dirigeait actuellement vers l’endroit supposé de la cité légendaire et qu’ils en étaient bien proches… Comme l’avait si judicieusement fait remarquer Korgan, il fallait faire vite… Trois jours plus tard, Here’al avait appris que l’avant-garde des olympiens avaient atteint la lisière du marais. Et eux en étaient encore loin. Il pressa l’allure de son groupe. L'Engourdissement touchait à sa fin et le Temps du Réveil allait arriver sous peu... Avec, certainement, un lot d'aventures non négligeable... Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Commencement du Temps du Réveil, année 1951 selon le calendrier elfe...
Ca avait été vraiment stupide de croire que les principaux dirigeants d’Olympia auraient pu accepter de former une expédition inter-raciale, je l'accepte. La fin du voyage se fit sans anicroche, bien que le groupe n’aie pas réussi à convaincre d’autres aventuriers de se joindre à eux... Korgan voyageait un peu à l’écart du groupe, mais ne s’en excluait pas pour autant. La camaraderie commençait à s’installer. Enfin, les marécages de Tyrdras se faisaient voir au loin. Cependant, un rempart de chair s’étendait de ces ruines proprement dites et continuait vers le nord-nord-est. Des olympiens étaient proches du groupe et celui-ci entendit l’un d’entre eux, en armure de cuir, proposer à ses compagnons "d’aller chasser la vermine qui pouvait se trouver partout ici". Korgan s’échauffa, sauta sur l’olympien et lui infligea deux belles blessures à la hache avant de prendre la parole : - Attention à ce que tu dis petit, si tu fais l’erreur de nous considérer moi et mes compagnons comme de la vermine, je t’enverrai personnellement faire un petit tour chez Hadès. Here'al, un peu choqué de ce comportement, se dit qu'il devait peut-être intervenir. En effet, il ne cautionnait pas ce genre de pratique. Mais il devait admettre que le nain avait réussi son coup car le jeune olympien, prudent, décida de se dégager de ce combat et fila droit vers Shadowmonk, qui le reçut avec la même amabilité que Korgan. Un autre olympien, qu’Here’al et Shadowmonk avaient déjà rencontré auparavant dans leur voyage, riposta à la place du premier mais manqua l'éclaireur. La cible de Korgan lança alors : - Un peu d’aide ne serait guère de refus, nobles guerriers. - A qui t’adresses-tu ? rétorqua Here’al, le regard empli de colère. Korgan est notre allié, il t’a attaqué suite à un comportement injurieux de ta part. - Marckarius s’adressait aux Paladins, elfe, lança l’autre olympien (et en effet Here’al vit apparaître derrière Marckarius et son ami une foule de Paladins et d'autres membres du peuple élu en armes). Quant à toi, s'écria-t-il à l’adresse de Shadowmonk, tu n’es qu’un lâche qui préfère se cacher plutôt que défendre son peuple ! En entendant ces mots, voyant Shadowmonk sous le coup d’une attaque, Here’al ne se contrôla plus. Il courut sur l’olympien et fit tournoyer son épée avant de l'abattre sur son adversaire, sans toutefois pouvoir percer sa défense. Celui-ci rendit les coups, à la différence près que lui parvint à blesser Here’al. Il cessa ensuite de combattre et parla : - Il n’est guère aimable de venir me porter quelques estocades alors que nous parlementons, messire elfe. - Je vous demande pardon, je n’ai pas pu me maîtriser, répondit Here’al, calmé par le sang qui coulait de son épaule et de sa jambe. Shadowmonk n’est pas un lâche, il est au contraire très valeureux et il restera fidèle à l’amitié qui le lie à ses compagnons, quelque soit le peuple dont ces derniers sont issus. Here’al se demandait toutefois si l’olympien avait attaqué Shad’ uniquement pour son attaque sur Marckarius. Comme s’il avait pénétré ses pensées, l’inconnu répondit : - Je n’ai attaqué Shadowmonk que pour la simple raison qu’il a lui-même porté deux attaques sur Marckarius. L’affaire est close pour moi, je repars en paix. - Je demande encore votre pardon pour mon attaque, s’excusa Here’al, surpris que l’olympien ne continuât pas le combat alors qu’il était plus fine lame que lui. Puis, sans attendre de réponse de l’inconnu, Here’al partit rejoindre Korgan qui s’était avancé plus en avant vers le mur d’hommes et de femmes qui bloquait toute possibilité de chemin à travers eux. Arya et Shadowmonk étaient restés un peu en arrière et Here’al se rapprocha seul des ruines de Tyrdras, qui apparaissaient enfin à sa vue, et de Korgan qui échangeait avec quelques olympiens des propos dont l’elfe ne put saisir la teneur. La discussion semblait tendue et le nain prêt à tirer les armes contre un Chevalier Noir. Here’al se demanda encore une fois s’il ne devait pas essayer de calmer toute cette agitation et tenter de rallier les Paladins, car il en avait entendu affirmer qu’Héliké était un bien commun à tous les peuples d’Olympia. Exactement son but, à l’origine... Cependant, il n’avait pas vraiment confiance en les Paladins, même si le vent avait tourné à présent. Here’al n’avait réussi à monter comme expédition qu’un pauvre groupe comportant pour l’instant Arya, Korgan, Shadowmonk et lui. Et ce n’était pas Agloas, Kaliada et Crieg, qui étaient censés les rejoindre à Héliké, qui feraient pencher la balance face à tous ces peuples. D’ailleurs, les elfes et les olympiens étaient ici en majorité. Here’al aurait cru voir deux armées prêtes à se jeter l’une sur l’autre, et ce malgré les paroles de neutralité qu’ils s’étaient mutuellement échangées. Here’al vit passer, à ses côtés, un homme sauvage hors-la-loi proclamant qu’il n’avait aucune envie de combattre. Visiblement, tout le monde venait ici en paix dans le but de piller les richesses de la légendaire cité, puis de dépouiller les autres de ce qu’ils avaient pillé (par la violence, bien évidemment, mais en paix et dans la joie et la bonne humeur). Telles étaient les pensées d’Here’al lorsque, soudainement, il en fut tiré en apercevant les ruines devant lui. Elles étaient encore loin et il fallait presser l’allure s’il voulait arriver assez tôt pour trouver le moyen d’entrer dans ces ruines. Il était encore à la lisière du marécage. Mais avant même d’avoir pu faire un pas, il ressentit une violente douleur dans l’épaule gauche, dûe à une pierre qui l’avait percuté. Un olympien l’attaquait alors que cette fois-ci, il n’avait rien fait pour. Et il reconnut son adversaire, un de ceux qui avaient aidé les elfes lors de la seconde bataille des Grandes Fosses. Mais maintenant que le combat était perdu depuis longtemps, on en revenait à l’inimitié héréditaire… - Je passe en paix, olympiens, il n’est pas besoin de m’attaquer, lança Here’al. Vous pouvez en demander confirmation à mon ami Shadowmonk. L’ennemi de l’elfe parut se calmer. Here’al put continuer son chemin. Il entra dans le marécage et, alors qu’il rejoignait son camarade nain, Arya le rattrapa en courant derrière lui. - Bonsoir à toi ô mon oncle, commença-t-elle. Pardonne-moi, je vais devoir prendre une direction opposée car un mécréant vient tout juste de m'attaquer. Je vais lui botter son cul malprope, je reviendrai dès que je l'aurai eu, tous mes respects. Here’al soupira. Celui qu’elle indiquait comme étant le "mécréant" en question était Kriss Averrod. Mais il savait que sa nièce était fougueuse à l’extrême et refuserait de laisser passer cette attaque. Alors il répondit simplement : - Bien, je sais que je ne pourrai pas t'en empêcher... Cependant, réponds-moi avant de te jeter tout droit dans les bras d'Hadès, veux-tu que l'on t'incinère par la suite ? Suite à cette réplique, Arya se renfrogna, haussa les épaules et s’élança en direction de son agresseur en s’exclamant : - Kriss Averrod, tu viens de déclencher le courroux des Tanuil, crains pour tes misérables jours ! Here’al soupira encore une fois. Il n’aurait jamais réussi à dissuader Arya. Elle était trop fière pour cela. Mais là, ça frisait le suicide... Enfin, elle se sauvera lorsqu’elle aura compris qu’elle n’y arriverait pas... Here’al put enfin revenir à ses affaires. Il tourna la tête vers son compagnon nain et soudainement, le temps sembla s’accélérer sans qu’il ne puisse réagir. Il vit Korgan tirer la hache face à plusieurs hommes qui portaient eux aussi la main sur leurs armes. Il put esquiver les attaques de l’un de ses adversaires, mais les trois autres ne le manquèrent pas. Les chairs du nain furent fouaillées par les lames olympiennes. Puis, enfin, une lumière éblouissante aveugla les combattants présents. Il y eut un bruit ressemblant à celui du tonnerre. L’instant d’après, Korgan était allongé au sol, le corps en partie carbonisé, la barbe roussie désormais presque inexistante, et mort. Un gouffre noir s’ouvrait en-dessous de lui, le laissant lentement basculer dedans, avant de se refermer. Here’al s’approcha de l’endroit où le nain avait laissé sa vie... mais également sa fronde et environ vingt pièces d'or. Il ramassa le tout, se promettant de lui rendre ses effets s’il s'en retournait du Royaume d’Hadès... Puis il se observa les alentours, dans l’espoir d’apercevoir la mort de son nouveau compagnon de route. Et il la vit. Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Il avait entendu parler d’elle comme étant la plus grande prêtresse de Zeus de tout Olympia. Et apparemment, on ne l’avait pas trompé. Elle se tenait, belle et fière dans sa tunique blanche dont une fente remontait jusqu’à la moitié de la cuisse, ornée d’émeraudes enchassées dans de l’or et de l’argent. Des rubans de soie rouge enserraient sa taille et son buste. Et cette tunique était impeccablement propre alors même qu'elle trempait dans l'eau fangeuse du marécage. Quant à l’arme qu’elle tenait fermement de la main droite, il s’agissait d’un sceptre d’argent dont la tête, encore fumante de l'énergie qu'elle venait de décharger sur le nain, était constituée de deux lames courbées passant de part et d’autre de l’émeraude fixée au sommet de la hampe. De ces deux lames jaillissaient parfois des arcs électriques n’augurant rien de bon pour les éventuels adversaires de cette femme. Minuit était là, Minuit aux cheveux de flammes, aux yeux de ce vert si pénétrant et aux lèvres rouges comme le sang. Il aurait pu la toucher, elle était à quelques pas de lui… Trop dangereux, peut-être. Here’al était intimidé par cette force presque surnaturelle, cette calme puissance qui émanait d’elle. Etait-elle ennemie du peuple elfe ? Pour l’instant, la prêtresse ne semblait pas en vouloir à Here’al, bien que ses yeux, passant sur lui, aient pénétré toute son âme, lui semblait-il. L’elfe ne put s’empêcher de détourner le regard. Ce faisant, il se trouva face à Adsannair Vueperçante, un elfe qu’il avait déjà aperçu à l’Arbre des Murmures et qui lui posa les questions suivantes :
- Je suis désolé de te le demander, mais serait-il possible que tu me donnes l’arme de Korgan ? Puisqu’il va sûrement revenir, je le vois mal se battre avec ses mains ... Et toi, veux-tu combattre avec nous contre les olympiens ? - Korgan est mon ami, Adsannair, répondit Here’al. Je lui rendrai son arme, bien qu’il utilise beaucoup moins souvent sa fronde que sa hache. Ensuite, il lui faudra le temps de sortir de chez Hadès pour pouvoir retourner dans sa cité, d'où il devra faire tout le chemin jusqu'ici... Le temps qu'il arrive, l'histoire sera à mon avis terminée. D’autre part, si je me bats avec vous, j'aimerais que mon compagnon de voyage Shadowmonk, qui est olympien, puisse en faire de même sans craindre que nos frères se jettent sur lui. Peux-tu m'en donner la garantie ? Et pour Arya Tanuil aussi, mais puisqu’elle est elfe, je pense que cela ne posera pas de problème... - D’accord, je vais prévenir les autres elfes, murmura Adsannair après quelques secondes de réflexion. C’est à ce moment que Minuit, ayant entendu la discussion entre Adsannair et Here’al, vint parler, sur un ton mi intrigué, mi menaçant, à ce dernier. - Ce Korgan était-il votre allié, messire elfe ? Si c’est le cas, sachez que cela nous place devant un dilemme. Ce nain a pour habitude de harceler le peuple olympien, sans se soucier du mal qu'il cause… Alors si vous êtes de ceux qui admettent ces choses, nous risquons à court terme de mal nous entendre. - Je n'étais pas au courant des agissements de Korgan, nous ne nous connaissions que depuis quelques jours, répliqua Here’al, interloqué par ce qu’il venait d’apprendre. Je ne veux d'ennuis ni avec les nains, ni avec les olympiens. Si Hadès est clément avec lui et le laisse sortir des Enfers, j'essaierai de faire en sorte qu'il arrête ses attaques contre le peuple élu. Etant partisan d'une bonne entente, ou tout au moins d'une neutralité entre les peuples, je vous assure ne pas cautionner ces agissements. J'engage ma responsabilité dans cette affaire et, si je ne parviens pas à lui faire entendre raison, je n'aurai plus aucune espèce de confiance en lui, soyez-en sûre. Minuit sourit doucement à ses paroles et s'en alla sans un mot. - Au fait, dame Minuit, lui demanda Here'al avant qu'elle ne se soit trop éloignée. Pardonnez mon ignorance, mais... Quel est donc ce sort que vous avez utilisé pour tuer Korgan ? La magicienne s'arrêta, se retourna en expliqua d'une voix chaleureuse : - C'est un petit aperçu de la toute puissance divine que j'ai utilisée pour l'occire. Zeus le Maître des Cieux, m'a autorisé à puiser dans ses arcanes, très proches de mes propres connaissances, afin que je ne sois pas dépourvue dans ce monde qui m'est inconnu. Aussi suis-je capable de conjurer des éclairs, qui correspondent à la symbolique qui lui est associée. Puis elle traversa de nouveau le marais pour se retrouver sur la berge. Here’al Tanuil observa alors l’agitation qui régnait à côté des ruines. Un bon nombre d’elfes étaient en train d’attaquer un Chevalier Noir, qui les raillait de leur lâcheté. En effet, les elfes sont lâches. Je ne suis pas vraiment fier d’appartenir à ce peuple, maintenant que je vois ce dont il est capable. Assassin ou pas, il n’est pas besoin de se mettre à dix contre un pour tenter de tuer quelqu’un, quelque soit son crime... Alors pourquoi avait-il choisi de combattre à leurs côtés lors de la demande d’Adsannair ? Pourquoi, alors que lui, Here’al Tanuil, prônait la paix entre les peuples quelques jours encore auparavant ? La fin de son rêve… Le fracas d’une illusion qui se brise, de cette illusion qui lui tenait tant à cœur. La fin d’un rêve, un rêve qui ne pouvait pas devenir réalité. La paix ne pouvait pas exister. Maintenant qu’il regardait en lui, Here’al comprenait. Son désir d’unifier les races n’était pour lui qu’un moyen de faire quelque chose de grand, rien de plus. De devenir célèbre, d’être celui dont on parle, celui qui est admiré. Here’al en avait assez d’être dans l’ombre. Cette découverte de ses désirs le soulagea d’un poids qu’il portait depuis trop longtemps. Mais alors, les shamanes jumelles du Cerf ? Etait-ce également un moyen d’atteindre la renommée ? Non, pas ça. Ce but-là lui tenait vraiment à cœur. Mais pour le moment, il fallait préparer les armes, car les ruines de Tyrdras attendaient que la guerre leur permette d’absorber le sang qui coulera dans ces marais. Les ruines en elles-mêmes voulaient se délecter des vies perdues, des victoires et des défaites des elfes et des olympiens, ces deux peuples éternellement rivaux jusque dans les promesses de non-agression… A quelques pas de lui, un Paladin s’énervait. - Mais... Les elfes ? Qu'est ce que vous foutez ? C'est quoi cette embuscade minable sur Cleave ? Dès qu'on est en position de force, on oublie le pacifisme à ce que je vois... Here’al tira son épée, non pour combattre cet homme, mais en prévision de la bataille à venir et s’adressa à lui, d’une voix amère qui trahissait son état d’esprit. Désabusé par ce monde. - Il faut s'y résigner, Paladin, il est inutile d'espérer la paix... C'est une idée trop utopique pour être comprise par tout le monde. Alors, fais comme moi, choisis ton camp. Here’al se demanda alors s’il avait bien fait d’engager Arya et Shad’ dans ce combat aux côtés du peuple elfe. Shadowmonk n’était pas un elfe et Arya voulait peut-être éviter le massacre, qui sait ? Here’al en était là de ses réflexions lorsqu’il vit arriver sur lui un olympien armé d’une épée. L’elfe tenta d’éviter les coups, mais en vain. La lame plongea dans son ventre et en ressortit pour taillader son épaule droite. La douleur était presque insoutenable. L’olympien de l’Ombre de Salminar, visiblement content du sort qu’il avait infligé à sa victime, s’en alla ensuite tranquillement. Here’al se rendit alors compte qu’il était à genoux dans l’eau marécageuse, à la merci de tout ennemi qui passait, laissant couler son sang dans ce bourbier. Il tenta de regagner en rampant les lignes elfes, derrière lesquelles il pourrait se réfugier. Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Mais encore une fois, la douleur irradia son corps, en commençant par la hanche droite. Il palpa la blessure et ses doigts rencontrèrent un long morceau de bois cylindrique. Un javelot. Il le retira avec force souffrances, mais lorsqu’il tourna les yeux vers l’endroit d’où venait l’arme, un second trait perça sa gorge. Here’al suffoqua presque instantanément. Toutefois, avant de fermer les yeux et de sombrer dans l’obscurité, il aperçut celle qui l’avait tué. Une jeune fille d’une vingtaine d’années, plutôt mignonne pour une olympienne… Mais ce furent ses dernières considérations. L’elfe ne supportait plus les souffrances que lui infligeaient toutes ces blessures.
Il flottait dans le brouillard. Des bancs d’une brume surnaturelle effleuraient son corps, se tortillaient autour, l’enroulaient dans leurs circonvolutions... Ce fut ceci qui le réveilla... Il aperçut tout d’abord un monde gris, composé uniquement de nuages faits, lui paraissait-il, d’une sorte d’énergie de non-vie... Here’al ouvrit plus grand ses yeux. Il ne se sentait pas en état de bouger, il était tellement bien ici… Mais à partir du moment où il comprit où il était, tout ce qui était agréable dans ce lieu cessa d’exister. Dans les Limbes ? Les nuages semblèrent aspirés vers le bas. Le monde, de gris qu’il était, gagna brusquement en couleurs et Here’al tombait. Il heurta durement le sol, mais la fine couche de neige qui restait de l’Engourdissement amortit un peu sa chute. Enfin, Here’al ouvrit les yeux dans ce monde. Il lui semblait que c’était maintenant, sa naissance... Il était dans une plaine. Ses yeux observaient le firmament. Sa tête le lançait et il avait l'impression de sortir d'un cauchemar, bien que cela ne soit pas le cas. Il se releva tant bien que mal, puis observa autour de lui. Les montagnes qu’il voyait au nord-est lui paraissaient étrangement familières. Oui, il se trouvait à l’est de Luminae, cela ne faisait aucun doute. Here’al inspecta son sac. Il avait perdu le manuscrit des aventures de son groupe. Celui-ci était resté aux ruines de Tyrdras. Here'al enragea, mais se calma bientôt. Il allait sûrement le retrouver. Mis à part cela, rien ne manquait, mis à part une vingtaine de pièces d'or. Celles qu'il avait récupérées à l'endroit où Korgan les avait laissées tomber, lors de sa mort. Ses blessures précédentes s'étaient réduites à de simples cicatrices, comme si elles s'étaient refermées depuis des années. L'elfe siffla et le son se propagea dans les couches de l’atmosphère. Après quelques secondes d’attente, l’aigle apparut à ses côtés après avoir fendu les cieux. - Aëlaerin, je suis heureux de te revoir, lui glissa Here’al. Le volatile poussa un cri perçant qui signifiait son contentement tandis qu’Here’al prenait sa plume et quelques parchemins. Il rédigea une missive pour ses compagnons, précisant bien qu’ils ne devaient pas la garder, la remettre à Aëlaerin pour que celui-ci la transmette à tous ses amis. Puis, l’elfe se mit en route vers le sud-est, encore une fois, alors que l’aigle disparaissait déjà à l'horizon. Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Au gré des vents, volette un parchemin plié en quatre. C'est un aigle qui l'a laissé tomber de ses serres, sans doute par inadvertance... Celui qui prendra connaissance de cette missive pourra y lire :
Ce message est adressé à tous les elfes côtoyant la cité perdue. Puisque Hadès n'a pas voulu de moi, puisque je ne suis plus dans les marécages, je ne sais de quelle façon je vais continuer cette chronique sur Héliké. Alors, c'est à vous, mes frères présents sur le champ de bataille, que je fais appel, ou encore à mon ami Shadowmonk et à ma nièce Arya Tanuil : J'ai perdu le manuscrit dans lequel je consignais les chroniques de mes compagnons et moi lors de ma mort aux ruines. Si vous le retrouvez et si vous voulez y relater l'histoire du point de vue des elfes jusqu'à ce que je revienne sur les lieux, ne vous en privez pas, mais je vous demande, je vous implore de faire attention à votre orthographe (je sais, je suis très exigeant sur ce point). Si vous n'y pouvez rien, que vous ne pouvez pas vous empêcher les fautes, je ne vous en tiendrai pas rigueur, mais au maximum, je vous en prie, évitez-les... Et dès lors que je reviendrai, il est inutile de dire que le manuscrit me retournera. Merci d'avance. Je serai de retour le plus rapidement possible. Bien à vous, Here'al Tanuil, elfe des Lunes, clan du Cerf, en ce début du Temps du Réveil, année 1951 selon le calendrier de notre peuple... Que celui qui trouve ce message l'apporte au plus vite à Héliké, je lui en serai reconnaissant. Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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(HRP//T'as de la chance, si j'avais pas vu tout de suite que tu étais sévèrement blessé, c'est moi qui t'aurais abattu. Trop dèg' sur ce coup là... mais t'as gagné un peu de répi (3 ou 4 heures).
Bonnes chros en tout cas !) [Général paladin][Ambassadeur de l'Empire]
Ne cherchez pas un ancien loup, vous le regretteriez... |
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Alors là j'adore, tes chros sont extra franchement !!!!
Bon courage pour la suite ! [Famille Falk] Vagabond en armure sacrée... |
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très bonne chronique ! |
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HRP// Dommage que je ne sois pas à Héliké pour pouvoir écrire des chroniques avec toi.
Continue. Frère de Necrid.
Sentinelle. Ambassadeur auprès des Olympiens. |
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Pas mal ce large point de vue de l'autre côté du "champ de bataille"...
Excellente chro. s'il en est, cependant; quoiqu'un peu trop détaillée tout de même! |
Par Google   |
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// HRP : Merci beaucoup à tous, je viens de remarquer que ma chro est en lien sur le thread "Votre histoire", ça me fait très plaisir, ainsi que vos commentaires. Dernièrement, je suis revenu à Tyrdras, juste le temps de me faire tuer encore une fois ![]() Eh oui, pas facile d'être au coeur de la bataille quand on n'est pas un très bon combattant... Bon, je vais me débrouiller pour continuer sans être à Héliké, ça devient trop dangereux... Merci à tous encore une fois ! : HRP // Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Commencement du Chant du Renouveau, année 1951 selon le calendrier elfe...
Le voyage avait duré bien plus longtemps que prévu. Le Chant du Renouveau se montrait maintenant timidement et Here'al arrivait enfin de nouveau près d'Héliké. Il avait croisé une troupe d'hommes sauvages en partance pour les ruines et avait récolté les informations dont il manquait. Les elfes étaient totalement défaits. Alors qu'ils allaient vaincre les olympiens une bonne fois pour toutes, la coalition nains-géants était arrivée sur les lieux, les uns de l'est et les autres du sud-ouest et avait pris les frères d'Here'al en étau. Ceux-ci avaient décidé d'opter pour la diplomatie et s'étaient retirés de la bataille. Certains restaient encore dans les marécages, mais ne faisaient pas long feu sans le soutien des leurs. Here'al était quelque peu dépité par ces nouvelles. Allons, même si nous avions vaincu les olympiens avant l'arrivée des nains et des géants, ceux-ci n'auraient plus eu qu'à balayer les nôtres après la bataille. Le combat s'orchestrait maintenant selon un schéma d'affrontement nains-géants contre olympiens. Here'al se demandait où était passé Shadowmonk... Jusqu'à ce qu'il l'aperçoive. Heureux de le revoir, l'elfe s'avança à la rencontre de son ami. - Salut à toi, Shad'. Je suis content que nous nous retrouvions. - Moi aussi, camarade, répondit l'olympien. - Des nouvelles des autres ? As-tu persuadé certaines personnes de se joindre à nous ? demanda Here'al. - Oui. Ils ne sont pas encore là, mais je te les présenterai en temps utile. Je les ai réunis autour de l'Ordre de la Main Noire. - Tu as donc fondé ce groupe, finalement... répliqua Here'al, surpris du changement de Shadowmonk. Il paraissait beaucoup plus sûr de lui. Quels sont ses objectifs ? - Pour l'instant, se venger de ceux qui nous ont fait du tort. Quant à Arya, je suis au regret de te dire qu'elle a été tuée il y a peu de temps. Espérons qu'Hadès sera clément envers elle. Enfin, j'ai récupéré quelque chose pour toi... Shadowmonk fouilla dans son sac et tendit à Here'al un petit paquet de parchemins. - Mon manuscrit ! s'exclama l'elfe. Merci, Shad', je pensais ne plus jamais le revoir. De mon côté, j'ai reçu une missive d'Agloas, celui qui souhaitait se joindre à nous. Il arrivera dans quelques temps. Et Grâck, un géant qui a entendu parler de notre groupe, m'a contacté également. Aux dernières nouvelles, il était très au sud, entre Kazad a Gorog et Sigdil. Il doit être en train de remonter vers nous à cette heure. Nous n'avons plus qu'à attendre tout ce monde. - Je suis de ton avis, ami elfe, répondit Shadowmonk. En attendant, que dirais-tu d'un entraînement entre amis ? - Excellente idée. Au fait, tiens... Here'al tendit son épée bâtarde à Shadowmonk. - J'ai trouvé une hache, dernièrement. Je n'ai plus besoin de cette arme, alors prends-la en remerciement d'avoir retrouvé mes écrits... Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Très bonnes chroniques mon cher Here'al!!!!! ![]() |
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Les géants ont découvert l'entrée de la cité... Ils y ont pénétré... Voilà les nouvelles qu'Here'al venait de recevoir de Grâck.
L'elfe venait de mourir, pour la quatrième fois depuis le début de cette histoire. Et encore une fois, Hadès l'avait renvoyé sur Olympia. Un chic type, en fait. Mais il en avait vraiment assez de se retrouver loin de l'endroit désiré à chacune de ses morts, surtout qu'il n'avait jamais eu de mauvaises intentions. Here'al se trouvait maintenant entre Ordenum et Lardanium et commençait à se diriger vers le sud pour rejoindre Héliké. Il avait l'intention de rentrer dans la cité pour relater les évènements qui s'y produisaient. Mais pour cela, il lui fallait éviter de se faire tuer à tout bout de champ. Plein de détermination, l'elfe commença une longue marche à travers la plaine centrale. Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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C'est vraie que Minuit fait asser mal...mais bon, sa ne m'a pas empecher de lui remettre deux petit coups de haches y a 1h ^^
J'espere te revoir bientot Here'al et repartire pour de nouvelles aventures d'ailleur je te balerai sur le sujet... Bonne chronique, agreable a lire, continue! |
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Début de la Saison des Fruits, an 1951 selon le calendrier des elfes...
- Excusez-moi, brave homme... commença Here'al, mais le fermier l'interrompit. - 'Voulez savoir ç'qui s'passe dans l'marais, m'n'ami ? Bien, com' tous les aut' rigolos qui s'baladent dans l'coin... V'savez, j'suis au courant d'rien d'bien particulier. Le rouge coule, ça oui. Les géants s'sont r'tirés d'la Cité Maudite. Oui, c'est com' ça qu'j'l'appelle, la Cité Maudite paç'que tout ç'qu'elle a donné pour el'moment, c'est la mort. Les géants s'sont r'tirés donc, en emportant rien d'bien valeureux. Y z'ont l'air contents rien qu'd'y être entrés. Dehors, y a ben les nains qui fracassaient d'l'olympien et qui permettaient com' ça aux géants d'partir sans s'faire enlever l'peu d'vie qui leur restait. Mais m'est avis qu'on peut 't-à-fait les attendre un peu plus loin, les bougres, et leur tomber d'ssus pour ramasser ç'qu'y vienn' de voler à la Cité. Maint'nant, c'est les olympiens qui gard' les ruines, paç'que les hom' sauvages ont point voulu s'batt' contre eux, et j'les comprends. Les olympiens, 'vaut mieux pas les chercher. Et m'est avis qu'c'est eux qui pourront prend' le plus de trésors dans Héliké. Si j'avais point ma fem' à nourrir, j'irais aussi là-bas. J'suis fier d'être un olympien. - Je vous remercie, répondit Here'al avant de tourner le dos à son vis-à-vis. - Hé, v'voulez pas rester pour un p'tit verre ? J'ai un bon rouge qui d'mande que d'être ouvert ! s'exclama le fermier à l'intention de l'elfe. - C'est gentil à vous, mais ma route est longue, répliqua celui-ci, le sourire aux lèvres, en se retournant. J'ai besoin de parcourir le plus de distance possible en un minimum de temps. Et il s'en alla en direction du sud. Mouais... toujours trop pressés, les gars d'la vill'... Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Magnifique chronique, trés riche en détaille.
J'ai hate de te rencontré. |
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L'elfe était arrivé devant les marais. Rangeant sa hache, il se mit à chercher l'entrée de la cité engloutie, dont on lui avait dit qu'elle se trouvait dans les ruines du nord-ouest. Et, en effet, au nombre d'hommes sauvages présents autour de ces quelques piliers brisés qui tenaient encore debout par on ne sait quel miracle, on pouvait penser à juste titre que le passage vers les sous-sols des marais se faisait par ici.
Here'al se fraya difficilement un chemin dans la masse des sauvages venus pour pénétrer la cité, mais il dut attendre un bon moment qu'ils soient tous passés avant de faire se premiers pas dans les ruines en elles-mêmes. Le passage était étroit, mais Here'al pouvait aisément s'y faufiler en raison de sa stature elfique, même si les hommes sauvages paraissaient évoluer au milieu de ce chemin exigü avec une facilité déconcertante. Puis, enfin, il déboucha à l'intérieur d'Héliké. Mais cela ne ressemblait pas du tout à ce à quoi il s'attendait. Il avait pensé à de vieilles ruines en pierre, à un sol de dalles lézardées, et voilà qu'il se retrouvait à peu de choses près dans le même environnement qu'au-dessus. "Logique, il y a dû avoir une importante infiltration depuis tant d'années." Mais il n'eut pas le temps d'en voir plus, car il se tenait juste devant une femme très belle, même selon les critères elfiques, dotée d'une paire d'ailes de plumes, et qui chantait. Sa voix semblait en envoûter plus d'un et Here'al sentait quelque peu sa tête lui tourner, mais cela ne correspondait en rien à ce qu'il avait entendu dire des redoutables pouvoirs de ces créatures. La sirène, en le voyant, montra soudain les dents et Here'al comprit qu'il devait passer à l'attaque en premier avant de se faire mettre en charpie par les longues griffes que la femme-oiseau avait à chaque doigt. Il se lança donc à l'assaut, mais sa hache fut évitée à deux fois par la sirène qui possédait, semblait-il, une maîtrise de ses mouvements et du combat extraordinaires. L'elfe considéra qu'il était plus sage de prendre la fuite et courut. Lorsqu'il fut à une distance convenable du monstre, il risqua un coup d'oeil en arrière ; elle ne le poursuivait pas. Here'al vit alors Shadowmonk, gravement blessé, occupé à tenir deux sirènes en respect. Il se dirigeait vers une sorte de portail endommagé, émettant des sortes de pulsions scintillantes de temps à autre et qui ressemblait à une sortie vers la surface puisqu'on percevait quelques paysages à travers lui. Mais, avant qu'il aie pu emprunter ce chemin, l'une de ses adversaires plongea sa main griffue dans sa poitrine et en retira son coeur, encore palpitant. Shadowmonk s'écroula et disparut peu à peu dans l'abîme noir qui s'ouvrait au-dessous de lui. Je te vengerai Shad', c'est promis... Il jeta alors un coup d'oeil autour de lui. Un chemin de terre encore sec s'étendait vers le sud, bordé d'un côté par de la boue marécageuse et de l'autre par une eau qui arrivait à la taille. Dans ce petit "lac" souterrain se dressaient, immobiles et commes fières d'avoir persisté jusqu'à maintenant, deux tablettes de pierre gravées de quelques inscriptions. Here'al entra dans l'eau et s'en approcha. L'écriture était le langage commun des peuples d'Olympia et leur nom était facilement traduisible : Tablettes des Ordalies. La première contenait ce message : Forgée à l'aube des temps Brisée par la destinée Sceau de la sueur et du sang Désormais oubliée Pas très clair... La deuxième, elle, semblait plus vouloir transmettre un conseil : Comprendre cette énigme Ne vous fera pas rester Soyez magnanimes Et songez à aider Aider qui ? Nous entraider les uns les autres ? Un homme sauvage arriva aux côtés d'Here'al alors que celui-ci, relevant la tête, criait d'une voix forte : - Olympiens, hommes sauvages ! Unissons nos forces pour détruire ne serait-ce que trois de ces créatures ! - On s'y attèle depuis plusieurs jours, ami elfe, mais elles sont coriaces et versatiles ces bougresses ! Lui répondit alors le sauvage. Mais que veulent dire ces tablettes ? Here'al réfléchit. Le mieux était d'attaquer les sirènes l'une après l'autre, tous ensemble. De cette façon, ils auraient peut-être une chance de vaincre. Il repéra la créature la plus essoufflée de celles qu'ils voyait. - Alors, tous ensemble sur la plus proche du Paladin que je vois là-bas ! lança-t-il en désignant l'olympien, qui se faisait attaquer par deux de ces monstres. Et, de fait, l'un des hommes sauvages lui obéit et lança deux sorts coup sur coup sur la cible désignée. Et une idée se fit jour dans l'esprit d'Here'al. Mais peut-être devons-nous aider et être magnanimes envers les sirènes ! Peut-être que ce sont elles qui ont besoin d'aide ! Sans attendre, l'elfe se retira du combat, saisit une plume et un parchemin et composa un message pour l'Arbre des Murmures. Ensuite de quoi, il le confia à Aëlaerion et partit explorer ce qui avait été la grandiose cité de Tyrdras. Dans l'attente de l'avis des elfes, il ne fallait pas rester inactif. Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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Exellente chronique ! magnifiquement decrite ! Tu meritrais ta place parmis les ANIM.
FelicitaTion Here' al ! Nul ne trouveras ShadoWMonk que si le chemin que vous empruntez est parssemez de gorge tranchez ! |
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// HRP : C'est pas avec une chro qu'on mérite d'être anim', tu sais. Pour ça, il faut d'autres qualités... : HRP //
*16 hrp* Nan, pour être anim, faut coucher ![]() Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
Par Google   |
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hrp/On dirait que les sirènes n'était pas du même avis... [Ambassadeur Pour Kazad][7° compagnie]
Ne vous Battez pas pour vos vie!Ni pour votre famille!Ni pour votre Seigneur! Non!Battez vous pour un Idéal... Moi j'ai trouvé cet idéal |
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Non en fait le message s'adresse aux sirènes et c'est elles qui nous aident à sortir d'Héliké par la belle porte des enfers!!!
Elles ont certes une drôle manière d'aider. Apprenti grenadier, explorateur et géant avant tout
Voyageur de la plaine. |
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Les chants des sirènes continuaient, mais ne gênait pas l'elfe pour autant. Cependant, il changea complètement d'avis lorsque l'une d'entre elles le fixa si intensément qu'il ne put s'empêcher de s'en approcher toujours plus près. Il était totalement sous le charme de la sirène. Au milieu des bruits de la bataille que menaient quelques olympiens et hommes sauvages, lui était debout, les yeux mi-clos, son visage à quelques centimètres de celui de la créature qui lui semblait être Aphrodite en personne. Mais, gardant en mémoire la tâche qu'il s'était fixé, et aidé par le charme qui l'avait envoûté, Here'al murmura à celle de qui, il lui semblait, il était tombé profondément amoureux :
- Avez-vous besoin d'aide ? En quoi puis-je vous aider ? Puis il avança encore ses lèvres vers celles de la sirène, ne doutant pas un instant que celle-ci pût refuser un baiser... Un baiser qui dura tant de temps... Here'al sentait vaguement quelque chose s'enfoncer dans son dos, quelque chose comme de longues griffes. Et elle continuait son embrassade fatale, tandis que l'elfe sombrait lentement dans le néant. Mais il voulait tant continuer à sentir les lèvres de la sirène collées aux siennes... Il continuait d'embrasser lorsqu'il ouvrit les yeux sur un monde noir, dans lequel on voyait seulement quelques maëlstorms bleutés un peu plus loin. Telle fut la vision qui s'imposa à lui lorsqu'il se releva, tout du moins. Cet univers était tellement silencieux... Here'al comprit qu'il s'agissait des Enfers et se dirigea vers les tourbillons bleus qui, lui avait-on dit, étaient les Couloirs des Morts, les passages qui lui permettront de revenir sur Olympia. A condition qu'il emprunte ceux qui correspondent à son peuple. Quelques elfes se dirigeant vers les mêmes Couloirs le lui confirmèrent et, sans hésiter, Here'al prit le chemin vers la surface. Le bleu foncé succéda au noir, puis les arbres suivirent. L'elfe se trouvait à l'orée d'une forêt. Prenant ses repères, il put retrouver sa position sur la carte, au nord-nord-est du marais de Tyrdras. Le bois qui s'étendait devant lui ne put que lui confirmer d'opérer un demi-tour s'il voulait revenir à Héliké. Ce faisant, son oeil fut attiré par un objet à terre. Des bolas, qu'il échangea contre son lance-pierre. Même s'il n'avait pas de bolas rechange, celles-ci risqueraient de lui être utiles... Quel indice avons-nous oublié pour résoudre l'énigme de cette cité ? Et qu'est-ce qui peut bien calmer ces sirènes ? En tout cas, je ne me laisserai plus prendre au piège. Ces monstres laissent un goût de mort sur les lèvres... Oh, Maëlya, si tu as pardonné mon départ, pardonne également ma faiblesse face à cette créature d'Hadès, je t'en supplie... L'elfe détailla ensuite les éventuels êtres vivants présents. Un Paladin olympien et un nain, qu'il reconnut immédiatement. Il l'avait rencontré lorsqu'il faisait route vers Héliké suite à l'une de ses morts, tout comme maintenant. Here'al s'approcha de lui et lui adressa la parole. - Salut, Kraven. Comment vas-tu depuis notre dernière rencontre ? - Bonjour Here'al. Tout va bien, je continue de visiter le pays. C'est très joli par ici, d'ailleurs... répondit Kraven en observant autour de lui. - Bien, j'aurais aimé rester plus longtemps, mais j'ai à faire. Peut-être nous reverrons-nous, qui sait ? Après les adieux, l'elfe continua de descendre vers le sud, s'abstenant pour l'instant d'obliquer au sud-ouest en raison d'un certain nombre d'olympiens qui apparemment remontaient vers leurs villes. Deux d'entre eux portaient d'ailleurs des sacs, visiblement remplis de richesses... Celles d'Héliké, bien sûr... Mais pourquoi donc ne veulent-ils pas laisser tous ces trésors en paix ? J'espère que les elfes aideront les sirènes à préserver ce qu'elles gardent. Here'al ne put toujours pas changer de direction après avoir passé les olympiens, car cette fois ce furent d'autres créatures leur ressemblant, mais portant des armes et des armures étranges, qui remontaient vers le nord. L'elfe les reconnut, il les avait déjà rencontrés dans les marais... Ceux que l'on nomme les humains. Or, d'après les nouvelles qu'Aëlaerin avait rapportées de l'Arbre des Murmures, ces étrangers se seraient alliés aux olympiens contre la marche des elfes. Ce qui pouvait signifier, s'ils n'étaient plus au front, deux choses : les elfes avaient réussi à les repousser, reprenant leur avancée vers les marais, ou bien ils avaient perdu la bataille. Mais dans ce cas-là, pourquoi l'alliance humains-olympiens ne les avait pas poursuivis ? Here'al opta donc pour la première solution, bien que ce ne fût pas réellement un raisonnement logique et objectif qui l'y poussa... Il pressa un peu sa marche, espérant rencontrer son peuple vainqueur de la bataille et très certainement bientôt reconnu pour avoir réussi à résoudre les énigmes d'Héliké, parmi lesquelles les tablettes des Ordalies, toujours aussi mystérieuses à ses yeux... Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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// HRP : Oui Morgoth, c'est bien ce qu'il me semble aussi, j'en ai moi-même fait l'expérience ![]() N'empêche, je tiens à vous annoncer une bonne nouvelle : je suis la seconde chro la plus lue du forum, après le "Carnet de voyage" de Nävis (qui est quand-même loin devant moi : 1053 lectures pour elle contre 609 de mon côté). C'est pas joli ça ? En tout cas merci à tous ceux qui sont passés ici. : HRP // Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |
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// HRP : Bon, j'ai pas vraiment le courage de faire un article maintenant alors deux-trois nouvelles : après avoir parlé avec Kraven, je me suis dirigé de nouveau vers Héliké et je suis tombé sur des olympiens, des géants anti-elfes et des humains qui ont pas manqué de me renvoyer illico dans le royaume d'Hadès. Là je viens de sortir des Enfers et je me retrouve juste devant Na'helli, à environ 6-7 cases de la porte ouest. Franchement, Héliké commence à me gaver sérieux (j'suis mort 6 fois depuis le début du scénar') donc il est possible que cet article close la chro. Cependant, il est également possible que je trouve en moi un regain d'"aventuriérisme" et que je continue. Affaire à suivre donc, mais si y a pas de suite, soyez sûrs que je reviendrai tôt ou tard avec une nouvelle histoire à raconter : HRP // Prenez garde à ceux que le Monde dota de conscience ; ce sont les plus versatiles des êtres, et leur coeur peut cacher beaucoup de bien comme le mal le plus absolu. |