Legends of Olympia : La Ballade des Mémoires - Les trois petits cochons ...
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Les trois petits cochons ...
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Dernière réponse le 12/07/2010 à 19:38

el Par Miskayris  le 07/07/2010 à 14:29

Miskayris semblait égaré depuis des lunes. Il paraissait vivant sans être en vie, il était là mais pensait ailleurs ...

A qui la faute ? la sienne, très certainement. L'Elfe avait en effet, longtemps auparavant, provoqué et même abattu un frère au sein de la cité pour quelques différents entre les deux individus. La sentence fût immédiate et sans appels : l'exclusion immédiate de Na'Helli et en prime le droit d'être massacré à vue ... quelle aubaine pour ce guerrier qui n'avait d'autres occupations que de se battre sur le front pour défendre sa patrie. Cette désillusion, ainsi que de nombreux voyage dans les limbes qui n'ont sans doute pas atténués ses pensées négatives, ont fortement altérés l'état du maître lame (appelons le de la sorte sans vantardise, puisque c'est comme cela que le monde le connaît)

Mais revenons aux errances de Miskayris. La dernière n'était pas des moindres puisque c'est à ce moment, ayant échappé à ses assaillants, qu'il s'était retrouvé dans un immense champ de violette. L'endroit ? même lui ne saurait pas le dire. Quand ? Pendant combien de temps ? sa mémoire lui fait à ce point défaut qu'il ne s'en souvient pas ... Et pour cause ! l'Elfe ne s'était pas gêné pour fumer un peu de ces fleurs interdites que seuls les êtres les plus mal vus se permettent de cultiver. Les effets, néfastes ou non selon les avis, de la violette n'ont pas tarder à gagner le jeune paria.


Waaaaaaaaaah, c'est d'la boooonne ! comment j'suis foncedé lààààà !

Ces paroles vous situe à peu près l'état de notre ami, qui s'était allongé dans l'herbe, mais il ne s'arrêtera pas là

Hoho trop top le délire y a deux cochons qui marchent là ! Haha oh monsieur le cochon ha ha t'es réel ou pas ? vas y réponds oh !

Le jeune guerrier s'était appuyé sur ses coudes pour mieux visualiser les silhouettes. Etaient-elles réelles ? en tout cas elle semblait bien mouvante et s'approchait de Miskayris, et l'Elfe aurait parié qu'il avait entendu, alors que les deux étranges créatures s'étaient penchées sur lui, le gémissement suivant :



GROUIIIIIIIIIIIIIIIK !



ldf Par Grouik  le 12/07/2010 à 19:38

Grouik errait. Accompagné de son frère Grouik Grouik, il se prélassait dans un amas de violette, frottant son ventre rose avec joie et sans aucune lucidité dans la prairie fleurit. Il avait à cette occasion rencontré une bien étrange créature, une sorte d’olympien putréfié infantile ne maitrisant pas une once de « grouik » mais se laissant facilement amadouer par quelques cadeaux… Des fleurs par exemple…

La chose marchait lentement, trainant la patte, tournant la tête à gauche, à droite, à droite, à gauche et fixant d’un air hagard dénué de toute forme d’intelligence les individus qui passaient à sa portée. Les ruines d’Ordenum se profilaient à l’horizon, se découpant sur un ciel orangé, prémisse de la nuit et de l’obscurité. Grouik et Grouik Grouik accompagnait donc cet insolite personnage, ne pouvant malheureusement pas converser, leur dialecte grouikien n’étant pas compatible avec le charabia de l’individu.

Et soudain, alors que tous profitait de l’onde de fraicheur qui les atteignait enfin, l’être s’agitât, balançant son bras au loin une lueur de panique brillant dans son regard.

Grouik plissa les yeux, cherchant au loin, balayant l’horizon d’un œil qui voulu vif et hargneux. Mais rien, définitivement il ne voyait rien. Puis il observa Grouik Grouik humant l’air à ses cotés. Il avait repéré quelque chose, il avait senti… Qu’est ce que cela pouvait bien être ?

- GROUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK !

Grouik Grouik leva la tête et déclencha sa charge. Où ? Grouik n’en savait rien, mais il le suivit, son arbalète ferment lié à son dos, un fin lacet reliant la détente à son groin, un carreau encoché… Il n’avait peur de rien.

- GROUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK !

L’animal cavalait, droit devant, sa rapière en bouche, l’agitant dans tous les sens ! L’attaque des grouiks, pure moment de folie. La haine dévastatrice du grouik se révélait dans cet assaut vers l’inconnu. Et ils l’aperçurent enfin…. Un elfe, titubant, l’air ahuri, souriant béatement… Un elfe, peut-être même… un LOUP !

- GROUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIK !

Grouik tira alors sur le lacet, sans réfléchir, brutalement, et le carreau parti en direction de la cible, à toute vitesse…