Mégalomanie et Zizanie | |
Topic visité 656 fois Dernière réponse le 15/07/2011 à 12:11 |
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Anastase venait à peine de rentrer de son rapide voyage dans la Forêt des Cendres. Assurément l’ennui planait affreusement sur tout l’Empire. Tout était au point mort. Surtout, il n’arriverait jamais à devenir Empereur à ce rythme là. Salminar était désespérément frigide face à ses demandes. Il ne pourrait pas devenir Empereur de manière légale et honnête. Il fallait autre chose. Et son ennui... Il lui fallait quelque chose pour lutter contre son ennui, et il fallait du mouvement. Des remous…
Un sourire venait d’éclairer le visage princier, qui fut aussitôt perçu par le deuxième Anastase qui passait doucement sa main dans les cheveux du premier. -Qu’est-ce qui te fait tant sourire ? Le souvenir des jeunes elfes te rappelle de tendres instants ? -Non, j’ai trouvé ce qui pourrait rompre notre ennui et nous servir. Tout d’abord l’Empire est mort. Salminar n’a pas l’air de comprendre que sans moi son Empire n’est rien. Je vais lui montrer qu’elle n’a plus qu’un pouvoir autoritaire et que toutes les décisions sont les miennes. Jouons un peu avec l’Empire. Réveillons-le, ça ne pourra lui faire du mal. -Je suppose que tu as une idée derrière la tête. Je pense d’ailleurs savoir à quoi tu penses. -Normal, tu es moi. Allons mettre un peu de zizanie dans notre Empire. Diviser pour mieux régner comme dit le proverbe. Anastase lança un sourire sadique à son double qui lui rendit de même. De l’agitation. Enfin. Il fallait pour cela quelques coups bien placés. D’une part, les différentes cités. D’autre part, les paladins. Monter les peuples les uns contre les autres, inspirer la défiance, dénoncer la torpeur ambiante, faire peur en autorisant une application cruelle des lois en faisant fi de la justice. -À ton avis, si je prends seulement une mesure ridicule pour le chantier, qu’en sera-t-il ? -Il faudrait un peu plus. Dans le fond, ce serait trop défendable. Pourquoi les autres cités auraient le droit de piller notre argent. Pas assez de remous. Trop consensuel. Rajoute quelques termes sympathiques comme « liberté de massacre », ou « appel à la rébellion » pour les personnes qui s’amassent autour du bâtiment. -Le dernier terme est trop risqué… Mais j’aime le premier… J’ai envoyé mon héraut au Temple de la Parole, il n’a recueilli aucun propos d’Olympiens. Je vais prendre cela pour un « ça ne dérange personne ». Aucun olympien ne pourra venir se plaindre de ne pas avoir été prévenu. Mon premier décret. C’en serait presque émouvant s’il n’allait pas me donner mauvaise réputation. -Il faut en passer par là si tu veux redonner un peu de vie à l’Empire. -Oui, j’en conviens. Et puis, ce n’est pas comme si cela changeait quoique ce soit à un fait déjà connu. Les gens ne m’aiment pas. -Oui, tu leur rappelles ce qu’ils n’ont pas. Tu es tellement beau, intelligent, rusé, riche, noble, qu’on arrive difficilement à hauteur de ta cheville. -Tu l’es aussi, ne t’inquiète pas. Qu’est-ce que je ne ferais pas sans mon autre moi. -N’oublie pas le message aux Paladins, il faut aussi mettre de l’action dans cette faction en voie de pourrissement. -Tout à fait. Demandons la démission du général. J’espère que cela réveillera les autres paladins et qu’ils voudront se présenter. -Je pense vraiment que nous sommes géniaux. -À qui le dis-tu ? S’il ne se passe rien, cela nous laisse la voie grande ouverte pour prendre le pouvoir qui nous manque. S’il se passe quelque chose, l’Empire va sortir de sa torpeur. Il va falloir saisir notre chance. Le Prince après avoir rédigé avec la plus grande rapidité son décret, appela son héraut, lui adressa un sourire de sympathie qui se voulait rassurant, et lui confia son décret. Il n’allait pas manquer de faire des remous. Il eut une seconde de compassion pour ce héraut qui allait au devant de difficultés qu'il n'imaginait pas. Il rédigea ensuite une rapide lettre pour les Paladins demandant la démission du Général. Tout allait pour le mieux dans le pire des mondes. |
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(hrp gentil: La skyzophrénie, le narcissisme, ça se soigne ! Puis on peut en mourrir !
Si tu as besoin d'une psy, je t'aiderais ! Ou pas. ![]() |
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La demeure des Khylion était très calme, de ce calme qui n’existe que lorsque l’ouragan souffle à côté. Les serviteurs n’osaient même pas se regarder entre eux de peur de voir la crainte dans des yeux familiers. Anastase depuis une heure déjà dévastait sa chambre en furie, brisant tout ce qui lui passait par la main. Son double observait la scène, inquiet, assis sur un fauteuil près de lui.
-Non pas ce vase, il coûte… *bruit de cristal brisé* coûtait plus de dix-mille pièces d’or… -C’est impensable ! Je n’y crois pas. Tu as entendu ? Tu as entendu !!!? Anastase venait de prendre son double par le col et de la haine pure émanait de tout son corps cherchant simplement un exutoire qui se trouvait être ici en l’occurrence son double. -Est-ce que je vais me mêler de leurs minables petites affaires à Zagnadar et Kazad ? Cette bande de sous-races débiles et mal élevés, s’ingérer ainsi dans nos affaires ! Les olympiens sont-ils si décadents ? N’y a-t-il que moi pour m’insurger quant à ces pressions de vulgaires dégénérés ? Ne sommes-nous pas le plus grand des peuples créés par les dieux ! Qu’ils me viennent en aide et détruisent tous ceux qui osent s’opposer à ma volonté… Anastase ! Parle ! Je n’en peux plus, je vais aller en tuer un… -Je comprends parfaitement ton énervement, Amour, mais je t’en prie cesse de détruire ta chambre. Tu dilapides plus d’argent en une heure que ce que les travailleurs lardaniens ont gagné en un an. -Ne me parle pas des travailleurs ! Travailler, non mais qui travaille de nos jours ? Ils ne sont pas capables d’avoir des rentes comme tout le monde ? Je les hais, Anastase, je les hais, eux et leurs barbes moisies, leurs jambes courtes, leurs têtes affreuses. Je voudrais les broyer de mes propres mains si je n’avais pas peur de tâcher mes vêtements. Tu imaginais ça toi, cette ingérence dans les affaires de Lardanium ? Au lieu de semer la zizanie, j’ai fait s’agenouiller les Olympiens devant les autres races ! As-tu vu le Grand Pontife ? Le Général ? C’eût été Salminar en face d’eux qu’ils n’auraient pas fait autant de courbettes. Ils se sont aplatis devant les nains et les géants pour éviter les remous. Il fallait des remous ! Quels incapables ! Désormais les Olympiens vont encore plus végéter qu’ils ne le font déjà. Incapable de montrer une certaine rigueur face aux hors-la-loi ! Et qui sont les fauteurs de troubles !? -Les nains et les géants… -Les nains et les géants ! Si je ne savais pas les autres impériaux réactifs, je les aurais tous déchus de leur citoyenneté de Lardanium. Si tu voyais Anastase, il y a tous les olympiens en formation derrière le chantier, et puis ces amas, ce troupeau de dégénérés autour du chantier. Je les hais, ils sont laids, ils me dégoûtent. Ils ne valent pas mieux que les sauvages. Où est la noblesse Anastase ? Dis-moi, dis moi ! Anastase venait de plonger son regard dans celui de son double, l’air agité, apeuré, cherchant un appui auprès de son double. Les deux mains posées sur les accoudoirs, sa respiration venait souffler sur le visage du double qui le regardait, perdu, face à une rage qu’il comprenait que trop bien puisqu’il la ressentait aussi. Puis dans un instant de faiblesse, Anastase s’écroula sur les genoux de son double, brisé par la force des sentiments qu’il venait d’éprouver. |
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HRP// Pas besoin de psy, je vais par-fai-te-ment bien, comme le montre cette suite. ![]() |
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Huhum... J'en prends bonne note...
En tout cas, psy ou pas, j'adore ! \o/ Aileen, Elfe des lunes du Clan du Cerf
Intendante bien malgré elle ! ♥ |
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HRP : Il fricotte avec les verdeux, et après il ose nous traiter de sous race !! Mais on va lui coller une raclée à celui la !! ![]() |
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Rorchou, voyons !! :o
Il pouvait pas refuser une invitation de la juge ! Aileen, Elfe des lunes du Clan du Cerf
Intendante bien malgré elle ! ♥ |
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Mais ne vous inquiétez pas, ne soyez pas jaloux, Anastase considère tout le monde comme une sous-race. ![]() Il recherche la noblesse voyez-vous. Force est de constater qu'il ne la trouve pas. ![]() |
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Le long couloir menant à l’aile-est du palais. Le couloir redouté de tous les domestiques. On y rentre à reculant, on en ressort en courant, si l’on en ressort. L’aile-Est. Toute la matinée elle avait résonné des cris de fureur du prince. Puis le silence. La tranquillité était revenue au palais. Les domestiques évitaient de faire le moindre bruit de peur que l’écho le porte aux oreilles d’Anastase et ne le fasse reprendre sa fureur. Pour autant, en ce jour, ce n’était pas lui qu’il fallait craindre. Il existait dans ce palais une fureur bien plus terrible que celle du Prince.
Le long couloir menant à l’aile-est du palais. L’écho des talons. Le pas est rapide, décidé, sec. Les domestiques s’écartent. Une terreur les prend au passage. Un bruit d’étoffe glisse sur le parquet lustré. Pour ceux qui reconnaissent leurs maîtres au bruit de leur pas, celui-ci est étrange, inaccoutumé, précipité, énervé, mais reconnaissable. Elle porte des escarpins de velours. Elle ne craint pas de réveiller le Prince. Au contraire. Elle veut qu’il soit bien éveillé. -Votre Excellence, le Prince ne peut vous recevoir pour le moment, il est pris d’une intense fièvre et a besoin de repos et de calme, osa dire Sire Phronis qui montait la garde à la porte de la chambre. -Depuis quand refuse-t-on l’entrée à une mère. Ne m’adressez plus la parole aujourd’hui Sire Phronis, ou je vous fais chasser de Lardanium par lettre de l’Impératrice. Oui, Athanasie de Khylion n’était pas d’humeur. À croire que l’hypocrisie légendaire des Khylion s’effritait ces temps-ci. Ignorant totalement Neikh Phronis qui voulait éviter par-dessus tout qu’elle pénètre dans la chambre princière, elle n’attendit même pas que les domestiques lui ouvrent les portes et s’engouffra dans la chambre. -Anastase ! -Mère, que faites-vous là, répondit instinctivement le double d’Anastase qui, se demandant qui voulait le voir, s’était approché de la porte et se retrouvait nez-à-nez avec Athanasie. -On vous dit souffrant et vous voilà en pleine forme. Mentir à votre propre mère, vous tombez bien bas mon fils. -Je ne me suis levé qu’à cause du bruit. Je ne savais pas que c’était vous. Pourrions-nous passer dans mon boudoir ? demanda Anastase le plus poliment du monde, mais avec la plus grande crainte qu’Athanasie ne voit le vrai Anastase dans son lit et fiévreux. L’explication serait bien compliquée. -N’essaye pas de me détourner de ma colère, répondit Athanasie en tutoyant anormalement son fils, preuve de son énervement. Ce tutoiement fit perdre toute contenance au double d’Anastase. Je suis furieuse ! La Duchesse Aspasie a refusé mon invitation pour mon salon du vendredi. Tu sais ce que cela veut dire ? -Cela ve… Athanasie gifla avec élégance mais force et violence son fils qui resta stupide de ce geste encore inconnu. De toute évidence la furie qui menait la princesse de Khylion ne pouvait être arrêté il fallait se résoudre à attendre que cela se calme. -Ne m’interromps pas où j’enfonce mes ongles dans ton cou jusqu’à ce que tu t’agenouilles à mes pieds et que tu me demandes pardon. C’est la ruine sociale qui nous attend, Anastase, si tu continues comme ça. La duchesse Aspasie ! Elle tient dans son salon la plupart des nobles lardaniens. Elle me hait tout comme je la hais et elle ne profitera que trop bien de ton comportement déplorable ! N’as-tu donc aucune éducation !? Que vas-tu prendre des mesures aussi ridicules. Sa Majesté le roi des nains en personne t’a menacé de mort ! Tu penses vraiment que cela sied à la réputation de notre famille !? Non mais où as-tu la tête? Moi qui pensais te faire confiance, moi qui étais fier des tes prouesses, et voilà que tu ruines tout d’un seul misérable décret. Et pire encore, il m’est parvenu que tu as demandé la démission de Dame Furienoire. Mais sais-tu qu’elle aussi a un carnet d’adresse fourni ? C’est notre chute que tu provoques, tu provoques la chute de notre famille, tu me fais honte, et si ce n’était vulgaire, je te cracherai au visage de rage. La colère ne cessait pas de sortir de la bouche d’Athanasie. Le double d’Anastase ne savait plus que faire devant un tel déferlement. Sa mère, qu’il avait toujours dupé révélait son vraie visage. Il était effrayant. Anastase n’arrivait même pas soutenir ce regard foudroyant, et il eut été en face d’un dieu qu’il n’aurait pas ressenti une terreur différente. -Alors tu vas me faire le plaisir d’écrire une lettre à Sa Majesté pour t’excuser, et tu vas me faire le plaisir d’éviter tout dérapage de la sorte dorénavant. Sache qu’à force de refuser tous les parties de Lardanium, tu vas finir célibataire et sans prétendante. Si tu continues dans cette pente, tu ne seras même plus la honte de la famille, tu n’en feras tout simplement plus partie. Je n’hésiterai pas un seul instant à envoyer une lettre à Son Altesse l’Impératrice pour lui demander ta mort. Notre famille a fait plus d’un mort pour arriver là où elle est, je ne te laisserai pas tout gâcher. Si Salminar venait à intervenir, nous perdrions tout crédit face à la noblesse. Il est plus facile de défaire que de faire une réputation Anastase. Sois vigilant. Athanasie reprenait doucement son souffle. Elle fixait Anastase dans les yeux, vainqueur et divine, le front haut, le regard dur. Elle était à ce moment d’une beauté terrible. Le Prince plia un genou et posa l’autre à terre, inclinant la tête. -Mère, je vous prie d’accepter mes excuses. Je ferai mon possible pour regagner ce que nous avons pu perdre du fait de ma conduite immodérée. Je m’en vais rédiger de suite ma missive d’excuse pour Sa Majesté le roi des Nains. Encore une fois, je vous présente mes plus sincères et profondes excuses. -La prochaine fois, ce n’est pas une gifle que tu recevras mais un condensé des meilleurs sorts de l’université de magie. N’oublie pas qui j’ai été avant d’être ta mère. -Vous pouvez regagner vos appartements. Soyez sûre de l’exécution de vos ordres. -Ne me dis surtout pas ce que je dois faire ou non. -Hhhh, Anastase, qu’est-ce qu’il se passe ? gémit d’une voix fiévreuse le véritable Anastase en direction de son double. -Anastase, qui est-ce dans ton lit ? Ne me dis pas que tu mènes ta vie de débauche dans mes murs… -Mère, je peux vous expliquer. |
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HRP niark niark niark j'aime ![]() même si je commence a me poser des questions sur ta santé mentale j'attend la suite car plaisant a lire ^^ mon epee et ma vie sont au service de Salminar et de l'empire
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Par Google   |
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Oulalaa ! J'ai hate de voir la réaction de la mère ![]() Vous nous sortez le grand jeu avec vos chroniques ! Un réel plaisir en tout cas ! |
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Anastase au pouvoir \o
Au moins comme c'est une lopet... Une personne de faible constitution ou pourra l'éliminer facilement :P |
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t'facon vous aurez pas le temps de le toucher, parce qu'on s'en sera occupé bien avant que vous arriviez sur le territoire impérial xD
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Sa mère ne valait donc pas plus qu’une autre. En moins d’une minute elle avait avalé ce qu’il lui avait raconté. Un rapide "C'est ma mère" à Anastase qui même fiévreux compris la dangerosité de la situation et se cacha d'une pudeur feinte sous les draps. Un mensonge, un ami de l’université, malade mais désespérément pauvre qu’il avait accueilli dans le plus grand secret pour lui prodiguer des soins. La promesse de ne plus subir l’opprobre publique, de ne pas faire honte à la famille. Une affabilité à faire pâlir les plus grands flagorneurs. Il avait réussi à congédier sa mère, et à ne pas faire qu'elle reconnaisse son fils, le vrai, dans son lit et malade. Ce fut presque trop facile. Sa mère avait été de toutes les manigances aristocratiques que pouvait contenir Lardanium. Était-il si fin menteur ?
Il avait fait profil bas les premiers temps. Surtout, il avait écumé les salons de Lardanium. Il avait surtout été dans celui de Dame Aspasie, et avait si bien joué avec la maîtresse de maison qu’elle n’oserait dorénavant plus rien faire à l’encontre de sa famille. Les rumeurs sur les mœurs décadentes de Dame Aspasie avec son palefrenier géant avaient pu aider. Ou était-ce celles sur un parjure qu'aurait tenu la noble dans le temple d'Aphrodite? Toujours était-il qu'elle n'avait plus de réputation. Il avait désormais une amplitude de mouvement assez grande, et sa mère ne viendrait plus geindre d'une absence lors de ses salons. Athanasie était vue comme une visionnaire qui avait su écarter Dame Aspasie avant tout le monde. Malheureusement pour Anastase, les pouvoirs du Grand Pontife se télescopaient souvent avec les siens et empêchaient une répression dure et sans merci de tous les fautifs. Il ne pouvait pas tout faire. Le mal de l’Ambassadeur l’avait servi. Les géants, désignés par le plus grand pacifiste d’Olympia comme des êtres affreux et tortionnaires. Une autre preuve que les dieux répondaient aux prières. Anastase ne se fit pas prier, et veillant à flatter l’orgueil olympien, il mit en marche la machine d’une désunion. L’Empire allait se débarrasser de cette sous-race fétide. Et de manière galante et diplomate. L’agacement de l’Impératrice avait fait son œuvre. Aucun olympien n’osait redire sur les mesures de sécurité de Lardanium. Il fallait se montrer roi de Lardanium, et faire craquer les géants. Ils montraient leur vrai visage, cette indiscipline, cette désobéissance, cette grossièreté. La laideur morale joignait la laideur physique. Anastase jouissait intérieurement de cette vision. Pour autant, il eut aimé plus de force chez les olympiens. Lardanium jouissait toujours d’une trop grande quiétude, alors même que des immenses tempêtes menaçaient la tranquillité d'Olympia. Qu’importe, il allait comploter seul et sans obstacles. |