Alors que les vents du sud amènent les nuages qui se déverseront sur les Terres Connues à la saison suivante et blindent l'horizon méridional d'une barre grise orageuse qui progresse vers le Nord, les habitants de Kazad a Korpik puis de Lardanium découvrent un impressionnant panache nuageux qui s'élève du Nord-Ouest.

On le voit bientôt de Liae, lointain mais distinct dans le ciel clair.

***********

Le lutin avait aperçu le phénomène de très loin, il avait réussi a distinguer un vague panache nuageux, et une direction: le nord ouest. Intrigué, il se dirigea vers ce phénomène météo étrange. Il esperait voir quelque chose d'extraordinaire. Le lutin croisa le gouverneur et son esclave qui apparemment cherchaient la même chose que lui

Bonjour Gouverneur, bonjour servante intendante,
Vous cherchez vous aussi les gros nuages?
Je me ballade depuis des lunes en direction du phénomène, mais j'arrive pas a le situer exactement...
J'ai l'impression de marcher a l'aveuglette.

Le lutin se promenait depuis des lunes quand il atteint un peu par hasard les bords de la mer d'emmeraude. Il vit que le phénomène provenait a peut près de cet endroit. Il s'était approché et regardait désormais la colonne brumeuse s'échapper de la vaste étendue d'eau.
Il commenta à haute voix

On dirait presque de la vapeur, comme quand j’ai fais tomber mes pierres volcaniques bouillantes dans la bassine.
Je vais m’approcher, j’en aurais le coeur net.

Le petit être s’avança d’un pas assuré, espérant faire une découverte importante. Et quelle ne fut pas sa stupeur en observant un tourbillon de plusieurs centaines de mètres engloutir des milliers de mètres cube d'eau. Au centre, une grosse colonne de vapeur s’en échappe. S’en approcher davantage paraissaitparticulièrement dangereux, mais le lutin essaya tout de même. Il manqua de justesse de se faire happer par les courants qui devenaient rapidement très puissants.

Houla j'ai eu chaud !lança-t-il, l'air benet mais amusé.

Le lutin était à la fois appeuré et subjugué par ce phénomène inédit sur Olympia.

La mer va-t-elle se vider? se demanda-t-il.

Il n’osa pas s’approcher, mais contempla très longtemps ce tourbillon, essayant de comprendre ce qu’il se passait. Il réfléchissait de nouveaux à voix haute:

Si il y a un tourbillon c’est qu’il y a un trou au fond de la mer.
Si il y a de la vapeur, c’est que quelque chose de très chaud est dans l’eau. De la lave? un objet bouillant... les flammes de l’enfer ?? se surprit-il à penser.

Le lutin frissonna. Il y avait perdu la vie, dévoré par un Zombi peu de temps auparavant. La perspective de refouler le sol du royaume d'hadès lui glacait le sang. Mais la curiosité était la plus forte.

Il faut que je trouve un moyen d’apprendre ce qu’il se passe ici.
Je vais allé jeter un coup d’oeil dans les galeries de l’ile.
Peut être que j’y trouverai des réponses...

Willow se dirigea vers la grotte, avec pour espoir d’y voir plus clair dans cette histoire. Mais il put à peine y entrer.
Les galeries étaientt remplies d’eau tourbillonnante. Les pluies et l’activité autour du geyser noyaient tout de façon chaotique.

Que se passait-il donc ici?

*A la tête d'un groupe d'exploration, Amallya était partie en direction de la source du fleuve de Gaïa dans le but de trouver des indices sur la possible présence d'un autre pilier des vivants. Alors qu'elle traversait les marais de Luminaë, l'attention de la femme sauvage fut attirée par un panache nuageux qui semblait provenir de la mer d'émeraude. La conseillère décida alors de suivre cette piste et donna l'ordre à son groupe de remonter vers le nord, en contournant la mer d'émeraude par l'ouest.

En longeant les rives occidentales de la mer d'émeraude, le groupe pu rapidement apercevoir une colonne de vapeur qui s'élevait du plan d'eau. Alors que tous contemplaient cet étrange phénomène, Amallya eu l'impression que les hauts fonds qu'elle avait emprunté pour se rendre sur l'île des roseaux, plusieurs saisons auparavant, lui semblaient de plus en plus à découvert. Se pouvait-il que le niveau de la mer avait baissé ?

Le groupe poursuivit vers le nord afin d'atteindre un passage moins profond de la mer où Amallya savait qu'ils pourraient traverser plus facilement. Lorsque le groupe arriva enfin sur les berges de l'île, tous purent s'apercevoir qu'ils avaient été devancés. Un lutin impérial était déja présent sur les lieux et semblait déja s'afférer à ses recherches. Sans prêter attention à Willow, Amallya lança immédiatement des ordres en direction de son groupe.*

- Nithan, Milka, Dalhia, Allez explorer les galeries de cette île ! Observer attentivement les murs et cherchez la présence de fissures ou de failles.

Voronwë, Adrajar, Lulu, vous venez avec moi au sud de l'île. Nous allons tenter d'en apercevoir d'avantage sur l'origine de ce panache de vapeur.

*Amallya se dirigea vers le sud de l’île. Elle contourna les collines pour arriver sur la côte méridionale. De là, la femme sauvage pu apercevoir le panache de vapeur qui s’élevait au dessus de la mer d’émeraude.

Amallya se retourna alors vers Eryndaë et lui fit signe de la porter en haut de ses branches. Lorsqu’elle atteignit la cime de l’arbre, la conseillère pu observer plus précisément le phénomène. Une colonne de vapeur s’élevait au dessus d’un tourbillon de plusieurs centaines de mètres de diamètres. Tout cela ne présageait rien de bon, et Amallya n’avait aucune envie de tenter de l'aventure à travers ce tourbillon.*

Peut-être pourrons-nous envoyer ce lutin en reconnaissance, pensa-t-elle en apercevant Willow. Mais pour le moment tâchons de trouver un autre passage.

*La femme sauvage descendit alors du tréant et s'adressa de nouveau à son groupe.*

- Eryndaë, tu resteras ici. Surveille ce tourbillon et préviens-moi de tout phénomène étrange qui pourrait se produire.

- Voronwë, Lulu, vous venez avec moi. Nous allons aider les autres à explorer ces galeries.

- Adrajar, tu retournes au nord de l’île. Surveille les environs et préviens-nous en cas d'arrivée suspecte.

*Sur ces mots, Amallya se dirigea d'un pas pressé vers les galeries avant de s'y engouffrer. Les galeries étaient remplies d’eau tourbillonnante. Les pluies et l’activité autour du geyser étaient probablement responsable de ces inondations. Mais si l'eau avait réussi à pénétrer cette grotte, alors il devait y avoir des infiltrations, des fissures, des failles ou quelque indice que ce soit qui puisse être exploité.

Ainsi la femme sauvage entreprit-elle aussitôt d'examiner les parois à la recherche du moindre interstice pouvant expliquer la présence d'eau dans ces galeries et pouvant laisser supposer la présence d'un passage.*

*Un brusque tremblement de terre fait soudain bouillonner la Mer d’Emeraude violemment. Le tourbillon qui encerclait le geyser de vapeur se transforme en tsunami. Une masse d’eau colossale vient s’écraser sur les rivages et noie immédiatement les galeries, déjà largement brassée de courants marins.

Après un instant de terreur stupéfaite (ou tout autre sentiment désagréable d’être sur le point de mourir de façon atroce) le groupe d'exploration se réveille sur un sol étrange, parsemé de débris de corail et de rochers pulvérisés. Il s'agit d'une demi-sphère d’air, vraissemblablement posée au fond de la mer. Derrière le mur d’eau l'on peut deviner des mouvements furtifs. Ceux qui ont déjà été en confrontés avec les Elémentaires d’eau reconnaissent leur présence. Les autres ne voient rien d'autre que des courants d’eau qui tournent autour de la sphère, sans les menacer.

Au-delà, la mer déchainée serait encore capable de noyer les aventuriers en quelques secondes.*



*Amallya reprit conscience dans une pénombre tout juste atténuée par une faible lueur bleuâtre. Son corps, a demi submergé, était allongé sur un sol rocheux. La femme sauvage eue tout d’abord du mal à reconstituer la scène qui venait de se dérouler. Tout ce dont elle se souvenait était un torrent d’eau pénétrant dans la grotte qu’elle était en train d’examiner.

Les premiers instants de confusion passés, la femme sauvage entreprit de mettre la main sur ses affaires. Après avoir rapidement examiné le lieu où elle se trouvait, Amallya identifia l’origine de l’une des lumières bleuâtres qui illuminaient ces galeries. L’une d’elle surgissait hors de l’eau à proximité de la conseillère.

Amallya plongea ses mains dans l’eau en direction de la source lumineuse et en retira sa boule de mana qui irradiait d’une faible lueur douce et bleuté. Se concentrant sur la sphère, la femme sauvage y dirigea un peu de son énergie afin de la faire briller plus intensément. La lumière qui s’en dégagea illuminait à présent entièrement la grotte et ses occupants.

Jetant un furtif regard autour d’elle, Amallya aperçu ses compagnons de voyage ainsi que les elfes des lunes Odeli et Thunziel qui les avaient rejoints et le lutin Willow. Elle découvrit également Anastase de Khylion, gisant à ses côtés ainsi que l’intendante du clan du cerf entravée par des bracelets dorés faisant office de chaînes. Un autre olympien, le visage caché sous un turban, se trouvait également à proximité.

Amallya n’eu cependant pas le temps de détailler d’avantage l’individu car son attention fut rapidement attirée par d’autres résidents de la grotte. Des masses d’eau mouvantes se trouvaient en effet non loin du groupe et la conseillère les identifia rapidement comme étant des élémentaires d’eau, des créatures qu’elle avait combattu plusieurs saisons auparavant dans la mer d’émeraude.



Ne sachant comment réagir fasse à ces créatures dont elle ne connaissait pas les intentions, mais se doutant de la rancune qu’elles devaient éprouver à son égard pour avoir participé à leur dérober leurs roseaux, Amallya se figea. D’une voix faible mais ferme, elle s’adressa au groupe qui reprenait lentement connaissance.*

- Ne bougez pas !

Anastase de Khylion

*L’eau les avait engloutis dans la grotte. Du sable s’était accroché à ses vêtements humides dont l’odeur saline l’incommodait. A moins que ce soit la sauvage qui était à ses côtés. Cela lui rappela le vague souvenir de la prise de Fernliae.

A peine avait-il eu le temps de reprendre ses esprits et de prendre conscience des personnes qui l’entouraient que la sauvage ordonna à tous de ne pas bouger. Il ne répondit pas à cela préférant adopter une attitude docile mais fière.

Il aperçut cependant, son oeil attiré par un grognement, Grouik à ses côtés. Il était donc enfermé dans une grotte pleine d’eau saumâtre, remplis d’elfes, de sauvages, de lutins, et même de cochons.*

- Mesdames, Messires... Sauriez-vous comment nous sortir de là? Je ne veux pas dire, mais mourir asphyxié avec vous n’est pas dans mes plans.

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Willow

*Le lutin était sonné, la masse d’eau l’avait frappée de plein fouet. En retrouvant ses esprit, il fût heureux de voir qu’Amallya avait réussie à éclairer cet endroit, il avait mis de côté la rancœur qu’il avait pour bon nombre des personnes ici...*

- Nous n’en savons pas plus que vous gouverneur, et si nous voulons préserver l’oxygène, nous devrions rester calme, ne plus bouger et arrêter de parler.

*Le lutin fixait du coin de l’oeil les silhouettes mouvantes qui tournaient autour d’eux dans l’eau*

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Amallya

*La question du Gouverneur pouvait paraître simple mais, pour Amallya, celle-ci en disait long sur sa personnalité. Cet aristocrate n’avait visiblement pas l’habitude de se salir les mains et préférait laisser aux autres la responsabilité de résoudre des problèmes aussi futiles que de lui sauver la vie. Qu’importe, se dit Amallya, il fallait de toute façon trouver une sortie. Elle devrait donc partager, bien malgré elle, cette préoccupation avec ce grossier personnage.

La conseillère décida ainsi de remettre à plus tard la correction qu’elle réservait à cet infâme esclavagiste. Elle se tourna donc vers Anastase et lui répondit du ton le plus calme et le plus courtois qu’elle pu, tentant de camoufler ses réels sentiments à son égards sous une bonne dose d’hypocrisie.*

- Voyez-vous, cher Gouverneur, ces créatures que vous voyez là-bas sont des élémentaires de l’eau. Ces êtres peuvent tout aussi bien être la cause de cette vague qui nous a tous engloutis que la porte qui pourrait nous sortir d’ici. Pour ma part je garde un mauvais souvenir de ma dernière rencontre avec ces créatures et je vous laisserais donc le soin d’aller les interroger si le coeur vous en dit.

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Anastase de Khylion

*Ces sauvages, si méprisables. S’il n’était pas présent, il n’aurait aucun mal à les laisser se noyer dans cette grotte. Il fallait cependant, non seulement en raison du traité mais surtout pour sa propre survie, s’entraider.*

-Je n’ai aucune connaissance sur ces élémentaires d’eau. Ils nous comprennent? Peuvent nous répondre ? Je suppose que si nous bougeons ou parlons nous nous faisons attaquer...

*Il observait la grotte, voyant que des formes floues bougeaient.*

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Amallya

*La réaction d'Anastase exaspérait Amallya. Cet olympien hautain semblait croire les forestiers familier à ces créatures élémentaires. La femme sauvage n’en savait pourtant pas beaucoup plus que lui à ce sujet. Elle lui répondit, tout en prenant bien soin de conserver son calme.*

- Je ne pourrais malheureusement pas répondre à vos questions, Gouverneur. Nous n’avons en effet jamais tentés de communiquer avec ces élémentaires et le seul contact que nous avons eu avec ces créatures fut peu amical. Nous étions en mission, diligentés par un élémentaire de feu pour récupérer des roseaux sur une île de la mer d’émeraude. Celui-ci souhaitait obtenir ces roseaux, dotés de pouvoirs élémentaires, dans le but de mener son combat contre les élémentaires de l’eau, ses ennemis. Vous comprendrez, dès lors, que l’accueil fut peu amical et qu’il n’y eu que peu de place au dialogue.

*Amallya marqua une pause avant de reprendre.*

- Malgré tout, il doit être possible de communiquer avec ces créatures puisque cela fut possible avec l’élémentaire de feu. Je ne saurais cependant vous dire comment nous y prendre, n’ayant jamais eu l’occasion de dialoguer moi-même avec l’un d’eux. Il me semble que les membres du clan du loup sont les seuls à avoir rencontrés cet élémentaire et avoir pu communiquer avec lui. Ceux-ci savent probablement comment s’y prendre.

*La conseillère se tourna alors vers Odeli et Milka.*

- L’un de vous aurait-il participé à cette expédition et pourrait-il nous expliquer comment entrer en communication avec ces êtres ? Est-ce une communication psychique ou bien nous suffit-il de leur parler normalement ?

*Sans attendre la réponse de ceux-ci, la conseillère reprit la parole en direction d’Anastase.*

- Ah oui, j’allais oublier un détail : il est inutile de chercher à combattre ces créatures. Chaque fois que l’une d’elle est détruite, deux nouveaux élémentaires font leur apparition. Si le combat devenait inévitable nous ne pourrions donc que les ralentir.

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*Au bout de longues heures, la mer se calma et certains Elémentaires s’éloignèrent tandis que d'autres continuaient à errer autour de la bulle d’air.

Une créature fit alors son apparition, sortant d’une crevasse inondée. Avec un regard craintif, il tendit ses mains en signe de paix. Certains forestiers purent alors reconnaître l’un des Ondins qui les avaient aidés à s’échapper de Kazad a Gorog.*

*Le départ des élémentaires fut accueilli avec soulagement par Amallya. Les précédentes rencontres avec ces créatures n’avaient pas laissées un bon souvenir à la conseillère et celle-ci redoutait que les élémentaires ne se souviennent également d’elle. Fort heureusement ceux-ci n’attachèrent pas la moindre importance à ces intrus fragiles et inoffensifs que constituaient pour eux ce groupe de mortels.

Cependant, le soulagement du départ des élémentaire laissa rapidement place à un tout autre sentiment pour Amallya. Lorsque l’ondin des roches apparu, celui-ci réveilla des souvenirs enfouis au fond de la femme sauvage. Des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier. La conseillère se souvint du combat que les forestiers avaient dû mener sous les ruines de Kazad A Gorog pour s’emparer du livre des runes. Et elle se souvint comment les impériaux trahirent sa confiance en l’abattant dans le dos alors même qu’ils se trouvaient en pourparler.

La similitude de la situation dans laquelle elle retrouvait cet ondin des roches était troublante. Une nouvelle fois l’Empire et l’Alliance Forestière étaient en pourparler. Une nouvelle fois les deux camps étaient contraints de collaborer. Mais cette fois le rapport de force était inversé et la conseillère ne laisserait pas l’initiative à ces traitres d’impériaux. Sur ces pensées, Amallya dévisagea Anastase, le regard plein de haine et de dégoût. La conseillère détourna rapidement le regard, tentant de masquer ses sombres pensées, pour le reporter sur ces compagnons. Elle s’adressa alors à eux d’une voix forte et ferme.*

- Cet ondin semble amical, ne faites aucun geste brusque qui pourrait l’effrayer.

*Amallya se retourna alors vers l’ondin et s’en approcha. Elle tendit ses mains vers lui pour lui montrer qu’elle ne lui voulait aucun mal. Elle s’adressa ensuite à lui d’une voix calme et douce pour éviter qu’il ne prenne peur.*

- Bonjour à toi, Ondin des roches. Je me présente, je suis Amallya, conseillère du peuple de Gaïa et je viens ici en paix. Nous nous sommes déjà rencontrés par le passé, je crois. Moi et mes frères, t’avions libéré du joug de la sirène Lalastia.

Nous sommes venus en ce lieu pour enquêter sur une menace qui pèse sur notre monde. Les événements qui se déroulent ici, et qui semblent ravager cette mer, en sont probablement des signes et nous souhaiterions mettre un terme à tout ceci. Pour cela nous aurions besoin de ta permission pour parcourir ce territoire qui est le tien, ainsi que d’un guide qui puisse nous aider à progresser en ces terres inconnues.

Acceptes-tu notre présence en ces lieux et accepterais-tu d’être notre guide ?

Grouik

De l’eau? C’était affreux, terrible, incochonnien! Grouik venait d’être lavé de toute se souillure. Heureusement une boue saumâtre l’accueillait désormais et il s’y roulait avec délectation, savourant chaque instant. Puis vinrent les créatures. Ignorant toute peur, le cochant s’avança tranquillement, humant l’Ondin à l’odeur de marais prononcé. Un compagnon de jeu ? Connaissait-il des endroits plus boueux? Ne sachant comment traiter avec lui, le cochon laissa échapper un ”Grouik” de circonstance, sans prendre garde à ce qui se tramait autour de lui...

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Thunziel

Thunziel était déjà passé par diverses épreuves. Mais ce sentiment de mourir étouffé dans l’eau restera probablement un de ses souvenirs les plus douloureux. Amallya avait déjà prit les choses en mains, alors que lui avait encore du mal à distinguer ce qui l’entourait clairement. Il entendit des morceaux de phrases qui venaient de la femme sauvage et de ce qu’il avait comprit d’Anastase de Khylion. Cela ne le rassura pas, il avait du tué Spike la dernière fois qu’il s’était rencontré. Rien n’avait jamais tourné rond lorsqu’il était là. Toutefois la vue de ses compagnons forestiers chassèrent les idées noires qui l’assaillaient !

Le faucon avait pleinement repris ses esprits lorsque Amallya interpella l’Ondin des Roches qui venait d’apparaître. Il se dirigea vers la créature pour voir de ses propres yeux si c’était bien celui qui les avaient aidé à Kazad. C’est à ce moment là qu’il aperçut Aileen, il ne l’avait pas remarqué parmi au milieu de tout cet attroupement. Cela faisait un moment qu’il ne s’était pas vu, sa présence le réchauffa quelque peu.

Salut Aileen, je suis content de te voir !

Thunziel déposa un baiser sur la joue de Aileen, et sans lui laisser le temps de réagir, reprit sa direction vers l’Ondin des Roches. Il ne lui fallut pas longtemps pour le reconnaître.

Tu as raison Amallya, je me souviens de lui. C’est bien lui qui nous avait aidé. Dommage que Raksha ne soit pas là, c’est avec lui qu’il était rentré en contact la première fois !

Je vais me rapprocher de lui, peut être qu’il se souvient plus facilement de moi vu que j’ai tué Lalastia. On ne sait jamais, il est possible que ma présence lui montre qu’il n’a rien à craindre.

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Aileen

Encore la mer Émeraude ! Avait songé Aileen en approchant de la colonne grise qui se détachait légèrement sur l’horizon nuageux. Et une fois de plus elle avait été obligée de s’enfoncer dans les eaux froides et salées pour enquêter sur de mystérieux phénomènes. Sauf que cette fois elle n’était pas en compagnie des Sylphes mais d’un olympien, et pas n’importe lequel ! Voyager aux côtés du prince de Khylion n’était pas donné à tout le monde et elle s’en sentait ô combien honorée... Certes elle avait toujours des chaînes, des bracelets dorés un peu plus seyants que les vulgaires fers qu’elle avait trainé des jours durant, mais leur utilité n’était pas réelle tant elle aurait été incapable de faire du mal à l’olympien.
Quoi qu’il en soit elle avait été un peu peinée, sans trop oser rien dire, de le voir patauger dans les eaux glaciales. Elle s’en tirait un peu mieux, n’ayant pas trop de mal à s’y mouvoir bien que ce ne fut que la seconde fois qu’elle venait ici.
Seulement, qu’elle eut été excellente nageuse ou non, lorsque les vagues s’agitèrent elle ne put rien faire d’autre que prendre précipitamment une grande goulée d’air avant de bloquer sa respiration, ballottée en tout sens par les courants furieux. Paniquée, elle essaya de regagner la surface... Mais où était le haut ? Où était le bas.. ?
Peut être qu’elle perdit connaissance un instant, mais elle se réveilla, trempée, ses longs cheveux collés sur son visage et crachant l’eau qu’elle avait avalé... Trop salée !
Elle se redressa en position assise et, d’un geste elle écarta les mèches humides qui lui pendaient devant les yeux et resta muette de stupéfaction, lâchant tout juste un « wouaaah » admiratif.

Le dôme d’air sous lequel ils étaient n’avait rien de naturel c’était certain, mais il n’en demeurait pas moins impressionnant. Elle resta un court instant à le fixer avant de se rendre compte qu’elle n’était pas seule. Elle chercha Anastase du regard et fut incroyablement soulagée de voir qu’il était là. Il semblait aller bien mais ne semblait pas très heureux d’être trempé... Elle ne retint pas un sourire amusé... Le pauvre.
Ailleurs, un autre olympien, le drôle de type enturbanné qu’elle avait déjà vu auparavant, la fixait, comme s’il se demandait comme elle allait. Elle lui lança un regard noir. Cette manie de se masquer le visage et de ne jamais rien prononcer, ça ne lui inspirait pas confiance.
Elle se releva, Anastase était déjà en pleine discussion avec...

« -Amallya ! »

Le nom était sortit tout seul. Un sourire radieux se peignit sur son visage alors qu’elle reconnaissait nombre de ses compagnons. Odeli, Milka, Thunziel et nombre d’autres... Être prit dans cette bulle surnaturelle n’avait certes rien d’optimiste mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se réjouir de leur présence. C’est fou ce qu’ils lui avaient manqué...

Elle s’intéressa un instant aux silhouettes mouvantes le long des parois de leur bulle... Des serpents d’eau... Peut être que cette fois il ne seraient pas belliqueux ? Espéra-t-elle en songeant au magnifique vol plané que Lindorie et elle avaient fait lorsqu’elles s’étaient intéressé d’un peu trop près aux roseaux qu’ils gardaient...
Puis c’est un ondin qui apparu, les même que ceux qu’elle avait déjà vu sous Kazad a Gorog... Amallya le reconnu aussi et intima au groupe de rester calme. Voyant qu’elle tentait de prendre contact avec lui, Aileen la laissa faire mais s’approcha de la créature, curieuse de voir sa réaction... Pouvaient-ils comprendre leur langage.. ?

«-Amallya je...
-Salut Aileen, je suis content de te voir ! »
Elle put à peine commencer sa phrase et encore moins la terminer que Thunziel, tout enjoué, était déjà sur elle et lui posait un baiser sur la joue avant de repartir derechef. Elle lui répondit d’un « Hé!! » faussement outré. Elle aussi était plutôt contente de revoir le faucon.
Elle reporta son attention sur l’ondin, comme tout le monde semblait le faire. Anastase et Amallya levaient leurs mains, tout comme la créature. Pour montrer qu’ils n’étaient pas agressifs sans doute... Aileen haussa les épaules et fit de même, détaillant la créature du regard...

« -Amallya... Tu crois qu’il comprends notre langage ? Demanda-t-elle à voix basse. Comme l’a dit Thunziel c’est Raksha qui est entré en contact avec eux sous Kazad mais pour autant que je me souvienne, ce n’était pas un échange verbal... Je crois... »

L'ondin des roches

L’ondin reconnait quelques visages et se tourne d’abord vers eux pour être sûr de leur attention, ne jetant que des coups d’oeil furtifs aux autres, par prudence.

Il montre d’abord les élémentaires puis mime la voute d’eau, à plusieurs reprises.
Ensuite il désigne de nouveau les élémentaires, puis vous, et ses deux mains se serrent comme on concluerait un accord.

Il vous regarde ensuite, voir si vous avez compris ce qu’il essaie d’expliquer

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Amallya

*Amallya se retourna vers se compagnons l’air inquiète.*

- Mes amis, je ne suis pas sûre de comprendre ce qu’essaye de nous dire cet ondin, mais si ce que je crains s’avère exact il se pourrait que les élémentaires de l’eau que nous ayons vu tentent de nous tuer. Les signes de cet ondin me portent en effet à penser que ces élémentaires vont chercher à faire éclater cette bulle d’air dans laquelle nous nous trouvons pour nous y noyer.

Si tel est le cas nous courrons un très grand danger et il va nous falloir trouver rapidement un moyen de sortir d’ici.

*La conseillère se retourna alors vers l’ondin.*

- Connais tu un moyen de quitter cet endroit ? Peux-tu nous conduire dans un lieu plus sûr ?

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Anastase de Khylion

Quelle idée de ne pas parler. Le langage, propre à toute civilisation était bien nécessaire en ces circonstances. Il murmura à Amallya.

-Peut-être avez vous raison, ou peut-être veut-il simplement que nous nous allions avec les élémentaires d’eau. Et puis, si les élémentaires d’eau cherchent à nous broyer comme il nous l’a montré, il faudra emprunter le même chemin que l’air.

Il continua de regarder l’ondin, cherchant un quelconque indice sur son visage pour voir s’il semblait apeuré, menaçant, ou s’il était amical.

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L'ondin des roches

Ils parlaient vite et tous en même temps. L’ondin douta qu’ils l’aient compris. Ses traits peu aptes à laisser transparaitre ses émotions montraient néanmoins qu’il était pressé et toujours un peu effrayé.

Aux questions d’Amallya il secoua la tête et montra de nouveau les Elémentaires qui étaient restés autour d’eux.

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Aileen

Et en effet, comme elle l’avait dit, l’Ondin ne répondit pas par des mots. Il avait cependant comprit les dires d’Amallya et secoua la tête en signe de dénégation. Ça n’était pas ça. Aileen se retourna en direction d’Anastase, guettant chacune de ses réactions. Elle espérait qu’il ne lui en voudrait pas trop de prendre autant d’initiatives... Elle détesterait le décevoir, c’était sûr, mais elle avait quelques connaissances sur les créatures qui les entouraient, et les faire partager était pour elle le meilleur moyen d’éviter les gaffes...
Pour l’heure, il semblait plus préoccupé par Nithan et par l’ondin.
De nouveau elle fit face à la créature.

« -Nan, Amallya, je pense qu’il essaye de nous dire... Que ce sont les élémentaires qui ont créé la bulle... Ils nous protègent ! Elle se tut un instant et se rappela le geste de l’ondin, les deux mains serrées. Un accord... Un pacte ? Il va falloir qu’on noue un pacte avec eux en échange ? C’est ça ? Mais quoi.. ? »

Aïe, se dit elle en son for intérieur, c’est pas bon.
Elle recula de quelques pas vers Anastase, et sans détacher l’ondin des yeux, guettant ses réactions avec attention, s’adressa à voix basse à l’olympien. Autant qu’il soit au courant de la situation... Et puis après tout, elle lui faisait confiance, elle n’avait rien à lui cacher.

« -Elen et son clan, les Loups... Ils ont aussi conclut un pacte avec un élémentaire... De feu, cette fois. Logdé Pyros... On devait lui ramener des roseaux qu’on avait trouvé sur une île de cette mer, des roseaux habités par le pouvoir du vent. Les élémentaire d’eau, les même que ceux qui nous tournent autour et qui ont créé cette bulle protectrice, ont essayé de nous en empêcher. J’imagine que ce ’pacte’ ne sera pas sans rapport avec ça... »

Elle ne précisa pas que les longues crevasses emplies de lave qui balafraient maintenant la face du monde étaient le résultat de la guerre élémentaire à laquelle les Loups, et elle aussi, avaient prit part. L’alliance du feu et du vent arraché à l’eau avait fait montre d’une puissance phénoménale. Et se retrouver impliquer plus avant dans ce conflit était loin de l’enchanter, à vrai dire, c’était l’une des choses qu’elle redoutait le plus. Les forces en jeu les dépassaient beaucoup trop, eux, simples mortels...
Avec un dernier regard pour Anastase, elle se reporta de nouveau aux côtés de l’ondin, faisant signe aux membres du groupe de faire silence. La créature devait être importunée par le bruit, ou peut être qu’il contribuait à l’effrayer... Ou peut être était-ce autre chose ? Quoi qu’il en soit et malgré la pénombre, Aileen avait remarqué qu’elle n’avait pas l’air tranquille.

Willow

Le lutin se faufilla et lanca avec une pointe de timidité:

Moi je ne serais pas contre ce pacte... ca ou mourir noyer, pour moi le choix est vite fais!

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L'odin des roches

L’ondin essayait de suivre les discussions mais les voix se perdaient dans un brouhaha qu’il ne comprenait pas. Les têtes se hochaient ici ou se secouaient là et tandis que ses interlocuteurs se posaient toutes sortes de questions, il surveillait de son côté les Esprits qui tournoyaient encore, tout proches. Quand allaient-ils finir par s’impatienter ? Instinctivement, il prit de longues goulées d’air, paré à toute éventualité.

Plusieurs miroitements apparaissent dans la bulle d’air. L’instant suivant, cinq silhouettes, la plupart massives, émergent de nulle part.

L’Ondin affolé resserre ses mains sur son trident et juge de la distance qui le sépare du trou d’eau dont il était sorti.


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Tobias

Tobias n’en croyait pas ses yeux. L’instant d’avant il voyageait en direction de Zagnadar avec la dépouille de Krangh dans un chariot et maintenant il se trouvait dans une étrange cavité submergée d’eau face à ce même Krangh qui semblait bien avoir toute sa chair. Au delà de cette surprise il pouvait aussi constater qu’il n’étaient pas que deux à l’intérieur. D’autres occupants semblaient tout aussi stupéfaits que lui...

- Par les rouflaquettes de mon père...regardant tous les occupants...Que faisons nous ici?

Au même moment Tobias prit conscience de la présence de ses autres frères d’armes, Egbert et Goroth. Mais ce qui le cloua litéralement fut la présence d’Anastase.

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Amallya

*Amallya accueillie avec stupéfaction l’arrivée des quatre géants et de l’olympien. Une fois la surprise passée, la conseillère reporta son regard sur l’ondin qui semblait apeuré. Amallya réalisa alors que les impériaux, qui n’étaient pas au courant de la situation actuelle, pourrait très bien commettre une grave erreur en voyant l’ondin des roches. Une erreur qui pourrait leur être fatale à tous. Avant que les nouveaux arrivants aient le temps de retrouver parfaitement leurs esprits, la conseillère s’écria dans leur direction.*

- Ne faites aucun geste brusque ! Cet ondin est un allié, ne vous en prenez pas à lui !

*Cette mise en garde effectuée, Amallya prit le temps de détailler d’avantage les nouveaux venus. Parmi eux, la conseillère reconnu plusieurs visages. Il y avait tout d’abord Goroth, un géant que la femme sauvage n’appréciait guère pour avoir dû le chasser à plusieurs reprises des territoires forestiers. Il y avait également Tobias, l’ambassadeur géant auprès des elfes. Il y avait enfin le géant Krangh, qui s’était réfugié sur le territoire forestier après qu’il eut été accusé du meurtre du gouverneur Anastase.

A la vue de ce dernier, un sourire se dessina sur le visage de la conseillère. Ce géant avait donc été réhabilité, ou tout du moins n’avait-il pas encore été condamné. Amallya dirigea son regard vers Anastase, un sourire satisfait arborant toujours son visage. Ainsi donc le meurtrier et sa victime se retrouvaient réunis, pensa-t-elle. Si ce géant pouvait réitérer son crime passé, cela lui retirerait une belle épine du pied.

Finalement, Amallya leva les yeux pour reporter son attention sur les élémentaires d’eau qui tournoyaient toujours autour d’eux. Tous semblaient penser qu’une négociation avec ces créatures était la seule alternative au royaume d’Hadès. La femme sauvage eu une moue de dépit à cette idée. Sa précédente rencontre avec ces êtres n’avait pas été des plus cordiale, et la nécessité de négocier avec eux ne l’enchantait guère. Amallya espérait que d’autres oseraient faire le premier pas avant elle. La seule consolation à tout cela était que s’ils devaient tous mourir noyés ici, ces impériaux partiraient au moins avec eux.*


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Gloff

Mais ? ...

C’est les membres engourdis que Gloff reprit ses esprits, la seconde précédente il déambulait sans but dans Lardanium, essayant de se remonter le morale après l’exécution de Krangh en se remémorant les bons moments passés en sa compagnie.

Il fut surprit de voir autant de monde mais cette surprise s’éclipsa devant devant les murs d’eau. Il n’avait jamais rien vu de tel ! Il compris soudain que leur vie ne tenait qu’a la bonne volonté de la magie qui maintenait la bulle dans laquelle ils se trouvaient.

Un géant passât dans son champ de vision et il reconnu son ami exécuté ainsi que d’autre de ses comparses! Pris d’un élan d’enthousiasme, il s’approchât rapidement pour aller le saluer mais l’eau dans laquelle il pataugeait le ralentit énormément. Il fit donc un signe à ses amis avant d’écouter la femme sauvage.

il faut donc trouver un terrain d’entente avec cet odin... Mais comment communiquer ?


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Anastase de Khylion

Trop, c’était trop. S’il avait voulu imaginer le lieu le plus hostile possible, il n’aurait jamais pu faire mieux. Coincé aux milieux des ennemis de l’Empire et de son meurtrier sous une voûte d’élémentaires d’eau tout ce qu’il y a de plus inamicaux qui menaçaient de le faire périr, il ne pouvait assurément rien imaginer de pire. Quelqu’un devait prier pour son malheur.

Puisqu’il fallait passer un accord, il allait passer un accord. Il s’approcha de la paroi et la caressa, cherchant un moyen de montrer sa sympathie. Son familier vint lui se plaquer entièrement contre la paroi liquide et tentant on ne sait quelle télépathie, demanda à ce que les élémentaires d’eau viennent en lui pour communiquer par langage olympien. Après tout, il était une invocation, son corps était sûrement plus perméable.

Goroth était peu abasourdi par le bruit d’=EAU= qui tournait autour d’eau avec ses élémentaires

Hey bien, hey bien chers tous, je pense que nous sommes dans un situation délicate, enfin je me rends compte que nous avons tous d’anciens différemment qui resurgissent...

*regardant Anastase, Krangh, Amalyah et les autres protagonistes présent

Nous sommes venus aidé et transporté par les dieux car tels et leur volonté, du moins à ce qu’il parait. Si nous sommes tous ici, cela ne peut-être qu’une volonté divine. Il va falloir faire preuve de bons sens si nous ne voulons pas mourir ici. C’est le moment d’œuvrer main dans la main. Nous devons faire vite!

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La puissance des dieux était sans conteste inconcevable pour le géant. Il y a encore un instant, il discutait avec Hermès, et le voici à présent bien vivant, en compagnie de ses frères. A la vue de la scène il prit rapidement conscience du lieu. La mer émeraude. Mazette ”un groupe de mortel qu’il disait”, je n’imaginais pas tant de monde... Mais, que fait Anastase ici au milieu de ses ennemis? Ah ah ah! Il doit bien transpirer maintenant que je suis là. Mais je resterai serein. J’ai promis après tout.

Tobias, Egbert, Goroth, et Gloff, mes précieux amis, pardonnez moi de vous avoir embarqué dans tout ceci, mais il semblerait que des choses importantes vont se produire ici et je ne me suis pas sentis capable de tout affronter seul.

Puis il se retourna vers le gouverneur de Lardanium. Il emprunta un sourire narquois.

Et bien, ”Monseigneur, il est doux de vous voir perdre de votre arrogance si aisément! Mais j’ai promis à quelqu’un que je respecte, alors je ne vous referai pas tâter de mes semelles. Enfin, je suppose.

Voir ce prétentieux petit être blêmir de la sorte offrait à Krangh une satisfaction sans précèdent.

Au moins vous pourrez peut être entrevoir que les forestiers, bien qu’ils soient en tant normal nos ennemis, n’en sont pas moins des êtres digne d’être respectés.

Se retournant vers Amalya, qui semblait être au courant de la situation.

Pardonnez nous notre intrusion, Madame. Nous sommes ici avec mes compagnons pour prêter main forte, et pour coopérer. Pour ce faire pourriez-vous nous mettre au fait de l’avancement des évènements? J’ai malgré mon ignorance une petite idée du lieu où nous sommes...

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*Amallya fut surprise de la réaction des impériaux. Hormis Krangh, ceux-ci ne semblaient en effet pas savoir où ils se trouvaient. Cette ignorance suscita l’intérêt de la conseillère et éveilla sa curiosité.

Alors que cette question préoccupait Amallya, le géant Krangh prit les devants et, après quelques pics lancés en direction d’Anastase, celui-ci s’adressa à la conseillère pour s’enquérir de la situation. Afin d’éviter d’affoler d’avantage l’ondin des roches qui semblait déjà paniqué par toute cette agitation, la femme sauvage lui répondit d’un ton calme qui contrastait avec l’urgence de la situation.*

- Pour répondre à votre question, Krangh, nous nous trouvons actuellement au fond de la mer d’émeraude. La mine ébahie qui peut se lire sur le visage de vos compagnons me laisse à penser que vous en doutiez. Ce doute attise ma curiosité et je ne puis m’empêcher de vous demander par quel moyen nous avez-vous rejoins. Etiez-vous, vous aussi, sur l’île de la mer d’émeraude lorsque cette vague nous a engloutie ?

En ce qui concerne notre situation, celle-ci est bien simple. Ces élémentaires de l’eau, que vous pouvez apercevoir tournoyant au dessus de nos têtes, semblent avoir créés cette bulle d’air dans laquelle nous nous trouvons. Nous avons ensuite été rejoins par cet ondin des roches que nous connaissions pour l’avoir libéré du joug d’une sirène maléfique il y a de cela plusieurs saisons. Cet ondin semble vouloir nous inciter à négocier avec les élémentaires de l’eau pour trouver une solution à cette situation.

*La femme sauvage fit une pause, visiblement agacée de devoir ressassée encore cette même histoire.*

- Je dois malheureusement vous avouer douter de la possibilité que nous puissions nous entendre avec ces créatures. Nous avons en effet déjà eu l’occasion de les rencontrer par le passé lorsque nous étions en mission à la surface de la mer d’émeraude. Je vous passerais les détails mais sachez simplement que nous avions alors dû combattre ces créatures pour obtenir ce pour quoi nous étions venus. Je doute donc que ces élémentaires aient oubliés cette intrusion de même que le combat qui en avait suivi. Je crains ainsi que ceux-ci ne soient pas disposés à nous aider.

*Amallya détourna le regard pour le poser sur Anastase et le mystérieux inconnu qui tentaient de communiquer avec les élémentaires.*

- Cependant, puisqu’il semble qu’il s’agisse de la seule solution dont nous disposions pour le moment, je ne peux que vous encourager à tenter votre chance.*

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Krangh repris sur le même ton que la forestière pour lui répondre

-Malheureusement, mon histoire est un peu longue a raconter, Dame Amallya, mais je n’y manquerai pas si un jour nous en avons l’occasion. Ce que je sais, c’est que ces élémentaux ne vous ont pas sauvé pour rien. Il semblerait que l’agitation de la mer Émeraude soit pour eux aussi un grand danger, et qu’ils veulent nous mener quelque part. Si je ne m’égare pas, ce ”quelque part” enferme un ”quelque chose” qui devrait nous aider à la compréhension de ce qui arrive aux Terres connues.

le géant fit une légère pause avant de reprendre.

Comme l’a si bien remarqué Goroth, avez vous exploré cette faille?

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Egbert qui venait de réaliser qu’il plus du tout au bon endroit ne pu retenir une exclamation

Par ma moustache, comment suis-je ici? J’étais prêt a affronter le jugement de et me voila ici...Fort heureusement mes frères d’armes et amis sont la!!!!

Bon, bon, bon, il semblerait que ce n’est pas un salon de thé par ici, que peuvent bien faire et savoir les ondins, sur les malheurs tombant sur tout Olympia, s’ils sont concernés, ils devront eux aussi se battre contre ce fléau, il n’y a donc aucune raison qu’il fasse preuve de rancune envers vous peuple sauvage.

Enfin je ne veux pas m’avancer, mon vaudouisme est a votre service camarades!!!!

Aileen sursauta à l’arrivée subite des géants... Est-ce qu’ils avaient eux aussi été pris dans une tempête soudaine aux abords de la mer ?
En tout cas, la situation ne semblait pas être à l’avantage d’Anastase... Quoi que ce Krangh lui ai fait, ça ne lui avait certainement pas plu... Nithan aussi semblait lorgner d’une façon non moins louche vers le gouverneur...
Aileen recula instinctivement, se plaçant tout près de l’olympien, quoi qu’il arrive elle ne le laissera pas... Qu’ils osent seulement toucher un seul de ses cheveux..! Cette fois c’était à elle d’empêcher qu’il lui arrive malheur, tout comme lui l’avait tiré des griffes des Chasseurs d’Immortels. Ses alliés étaient présents en majorité, ça ne pouvait pas mal tourner, non, ça ne pouvait pas...

Alors qu’elle prenait quelques secondes pour maîtriser son angoisse et qu’Amallya expliquait la situation aux nouveaux venus, elle reporta son attention sur l’ondin. Sans doute ne comprenait-il pas leurs paroles. Les gestes qu’il avait mimé n’avaient sans doute pas de rapport avec les questions de la femme sauvage, il ne comprenait peut être pas le langage des mortels..?
Non sans un regard inquiet pour Anastase, elle prit la parole à son tour.

« -Écoutez ! Écoutez moi ! Amallya ! Je pense qu’il faut qu’on trouve un autre moyen pour communiquer avec l’ondin. Raksha, je sais pas comment il avait fait mais... Je sais qu’Elen était entré en transe légère pour contacter Logdé Pyros. Peut être que... Peut être que je pourrais faire de même ? (Elle secoua la tête, l’air navré.) Seulement, il nous a mit en garde, les Elfes des Lunes connaissent une... Une crise. Et certains d’entre nous qui ont tenté des transes ne sont pas revenus du monde des esprits. Puisque nous n’avons pas d’autres solutions, je vais tenter quelque chose mais si jamais je ne m’en sortais pas... Hé bien... Bon, ne vous occupez pas moi. On verra bien. »

Encore une fois, elle se tourna furtivement vers Anastase, il semblait occupé à examiné la paroi de la bulle d’air, l’autre olympien se plaquant étrangement contre la surface liquide. Sans attendre de réponse de qui que ce soit, elle s’approcha de l’ondin. Il lui fallait espérer que l’aventure ne tourne pas mal, sinon... Elle se verrait séparée à jamais de lui... Mais le saurait-elle seulement, si elle sombrait dans le monde des esprits.. ? Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas le choix, il fallait au plus vite sortir d’ici, pour garantir la sécurité d’Anastase, qu’il s’agisse de la noyade potentielle ou des risques liés aux forestiers et aux impériaux... Seulement, elle n’avait pas précisé un point, et pas des moindres... Les transes, ça n’était pas son fort... Elle en avait fait, quelques fois, avec Nephitos, mais son Adrakil n’était pas là, et les temps n’étaient pas aussi troublés, à l’époque. Elle allait devoir se débrouiller seule, cette fois. Les quelques autres Elfes des Lunes présents sauraient peut être chanter les Ikarios pour tenter de la ramener si elle sombrait, mais cela ne suffirait peut être pas. Ça n’avait pas suffit pour certains Loups... Cela dit, ce qu’elle allait tenter ne s’apparentait pas non plus à une vraie transe. Ça n’était... Qu’une simple prise de contact...

Sans attendre de réponse de qui que ce soit et non sans angoisse, Aileen s’approcha de l’ondin et ferma les yeux, se concentrant sur sa propre énergie, mobilisant son Finye du mieux qu’elle le pouvait. Parlementer avec les impériaux, Amallya s’en chargerait bien mieux qu’elle, elle pouvait se fier à la femme sauvage pour ça. Elle, en tout cas, préférait agir. Et vite. C’était tout ce qu’elle pouvait faire.
Elle chassa toute pensée de son esprit, fit abstraction de tout les bruits qui l’entouraient et se concentra progressivement, prudemment, sur la conscience de l’ondin, tentant d’entrer en contact... Un contact léger, juste de quoi lui faire comprendre que si pacte il devait y avoir, pacte il y aurait. Elle n’osait pas aller trop loin. Elle fit également appel à ses souvenirs, à ce qu’il s’était passé sous Kazad a Gorog, les combats contre Lalastia, la libération des Ondins sous le joug de la sirène. Puis elle en revint au pacte évoqué quelques minutes plus tôt. Il lui fallait en savoir plus. Qui le nouerait ? En échange de quoi, et comment ?

Krangh était bien le seul a avoir entendu les propos de Goroth. Voyant que les jeunes gens étaient trop timide ou trop orgueilleux pour prendre parti, Goroth s’avança

Aileen prends soin de toi n’en fait pas trop...Ce n’est pas le moment de te perdre, ni de perdre quiconque en ces lieux. Alors si tu sens que quelque chose tourne mal, sort de ta transe immédiatement! Les transes, les chemins spirituels et même les temples sont bloqués par une force maléfique en ce moment. Prends garde!

se tourna vers tous le monde ici présent

Depuis quand êtes vous là? vous parlez d’une vague qui vous aurez emporté, c’est bien cela? mais donc cette fissure derrière vous Dame Amallya, l’avez-vous exploré?!

*Goroth pointa l’entrée d’une cavité derrière Amallya*

L’arrivée des géants, les répliques enflammées, les regards suspicieux et même des ”victimes” et leurs ”meurtriers”... qui auraient cru qu’une entente serait envisageable ? Et pourtant, tous la propose comme une évidence. Le danger était bien là, réel et effrayant. Thunziel ne savait pas par où commencer, apparemment la prochaine étape et de rentrer en contact avec les élémentaires d’eau.

Le jeune faucon procéda donc comme Anastase. Les mains désormais collés contre la paroi, espérant qu’un de ces êtres comprennent où il voulait en venir. Mais surtout Thunziel espérait qu’il ne faisait pas fausse route. Alors qu’il commençait à se concentrer pour se préparer à cette éventuelle communication, il entendit la voie d’Aileen.

”transe”

Un mot, ce seul mot donnait au faucon une multitude de sensations, bonnes et mauvaises... Il ne se rappelait que trop clairement les avertissements d’Elen et le regard grave de Calith. Elle ne devait surtout pas si risqué, c’était devenu beaucoup dangereux. Surtout pour quelqu’un qui ne l’a maîtrisé pas totalement !

Aileen ! Non arrête ! Ne prend surtout pas ce risque !

Trop tard, Thunziel n’avait pas réagi assez rapidement ! Même les conseils du géant Goroth ne l’avait pas ralenti. Il était possible qu’elle ne les ai même pas entendu. En effet, l’ashka des faucons avait remarqué que son amie concentrait déjà son Fïnye, pire encore elle avait fait abstraction de tout ce qui l’entourait. Il n’y avait plus rien à faire, si ce n’est de l’aidé.

Thunziel se rapprocha d’Aileen, il posa sa main sur son épaule, concentra son Fïnye également et l’envoya vers la Sylphe. Il ne savait pas si un elfe des Lunes avait déjà essayé cette technique, il ne savait même pas si cela allait vraiment l’aider et non pas au contraire la perturber. Mais il fallait essayer, Thunziel ne voulait pas la laisser seule dans une situation aussi dangereuse. Il observa les traits de Aileen pour être prêt à chanter les Ikarios au moindre signe d’une complication.


Le groupe qui semblait contre toute attente fraternisé et collaboré peu à peu, n'était pas au bout de ses peines en effet, ceux qui tentèrent de communiquer avec les esprits de l'eau n'arrivèrent qu' à sentir la pression que l'eau exerçait sur la bulle d'air alors qu'Aileen dans sa transe folle pu extirpé de modiques informations. Les esprits avaient des impressions primaires, ils étaient là pour nous protéger car nous devions sauver leur vie et la Mer d'Emeraude. Les esprits avaient besoin de notre aide pour survivre...

Amallya

*Une faille, une fissure, mais de quoi ces bougres de géants pouvaient-ils donc parler ? La femme sauvage tourna la tête d’un sens puis de l’autre, puis encore de l’autre. Elle cherchait désespérément du regard ce à quoi ces géant faisaient référence.

Ne trouvant rien, Amallya lança un regard interrogateur aux personnes qui l’entouraient. Lorsque son regard se posa sur l’ondin elle se rappela le trou d’eau dont il était sorti. Elle s’en approcha pour l’examiner puis se retourna vers les deux géants.*

- Messires géants, est-ce de cette crevasse inondée dont vous parlez ? Je ne vois nulle autre fissure ni faille aux alentours. Si c’est bien de ce trou dont il s’agit j’ai bien peur qu’il ne soit guère praticable, celui-ci étant inondé.

A moins que l’un de vous ne soit particulièrement doué en apné, je ne vous recommanderais pas d’y tenter l’aventure.

*Amallya reporta à nouveau son attention vers les élémentaires d’eau. La femme sauvage ne savait pas comment entrer en contact avec ces créatures et, à choisir, elle préférer éviter de s’y risquer. Elle resta ainsi à bonne distance de la paroie aqueuse en réfléchissant à un moyen de se tirer de ce mauvais pas.*

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Egbert

Egbert reflechi quelques peu, et se demandait si les éléments eux même ne pouvaient intervenir, ici se pourrait être

Goroth mon ami, ta communion avec peut, peut être nous apprendre quelque chose qu’en penses tu?
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Anastase de Khylion

Anastase fulminait intérieurement. Ainsi les géants cherchaient à le ridiculiser devant leurs ennemis. Et Krangh se vantait presque de l’avoir tué, sans le moindre remord. Assurément, la peine n’avait rien changé à son comportement. Les olympiens s’étaient montrés faibles encore une fois. L’Empire n’était plus rien.

-Vous pouvez voir la grandeur de l’Empire à l’état pur, chers forestiers. Contrairement à ce qu’a pu assurer Rorschach Karnage sur la Grande Assemblée, l’Empire va à vau l’eau. Vous pourriez prendre Lardanium quand bon vous semble. Ni les géants ni les nains viendraient à notre secours. Ils préfèrent nous tuer et nous torturer, puis se moquer de nous lorsque nous sommes cléments.Quant à vous Krangh, croyez-bien que dès que je serai sorti de cette grotte misérable, j’irai devant les instances de l’Empire pour faire réviser votre procès et vous faire bannir de tout l’Empire. Et je négocierai avec les elfes et les sauvages pour que jamais ils ne vous accueillent. Je suis sûr que déjà Aileen est d’accord, n’est-ce pas Aileen?

Il regarda Aileen avec un grand sourire. Sachant déjà qu’elle serait dans son camp.

-Enfin qu’importe. Me menacez ne nous fera pas sortir. De toute façon, ici, tout le monde sait que me tuer, c’est contredire l’Impératrice et la Reine. Je n’ai rien à craindre.

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Aileen

Une autre présence... Aileen se prépara à tout arrêter mais... Non, ce n’était que Thunziel. Le faucon voulait sans doute la soutenir, craignant qu’il ne lui arrive malheur. Elle le laissa faire, reportant à nouveau son attention sur l’ondin.
La mer, les élémentaires étaient menacés, un danger les guettait. Mais lequel.. ? Peut être qu’elle se fourvoyait, qu’elle s’y prenait mal, mais elle eut l’impression qu’elle n’en apprendrait pas plus de cette façon.

Elle rouvrit les yeux dans la caverne, un peu étourdie. Elle prit quelques secondes pour reprendre ses esprits et se retourna derechef vers Anastase. Il s’adressait aux géants, ces mêmes qui l’avaient presque agressé par leurs paroles. Ce Krangh, en particulier... Qu’avait-il pu lui faire, la question se posait mais à vrai dire, l’elfe s’en fichait éperdument. Il n’aurait jamais – JAMAIS – dû le faire. Elle serra instinctivement les poings.
Un sourire.
Et voilà qu’elle était à deux doigts de perdre ses moyens. Anastase lui avait juste demandé si elle était d’accord, mais pourtant, elle resta muette une seconde, fascinée par son visage, avant de se ressouvenir qu’il attendait une réponse...

« -B... Bien sûr que je suis d’accord ! Jamais nous ne laisserions quelqu’un tel que vous en vie sur nos territoires ! Assassiner un noble dignitaire d’un peuple prétendu allié n’est que pure félonie et jamais nous n’accepterons ça chez nous. Jamais. »

L’assurance d’Anastase était-elle réelle ou non concernant sa sécurité, elle n’aurait pas pas pu le dire avec certitude. Au moins avait-il raison, dans la théorie, du moins.
Revenant à des affaires plus pressantes, elle se dirigea vers Amallya, se faufilant entre les individus pris dans la bulle exigue. Elle lui attrapa le bras pour être assurée d’avoir son attention et s’adressa tout d’abord à tout le monde, à voix haute.

« -Je sais pas trop ce qu’il se passe, mais un danger plane visiblement sur la mer Émeraude et ça inquiète les élémentaires. »

Puis elle continua, à voix plus basse, seulement pour Amallya.

« -J’ai pas pu en savoir plus et je n’ose pas en faire trop. Est ce que tu sais comment Raksha a communiqué avec les Ondins, sous Kazad a Gorog ? Je n’étais pas avec lui à ce moment là et je ne me doutais pas qu’une telle information me servirait un jour, alors je ne me suis jamais vraiment posé la question. Peut être que tu t’en souviens ? Il te l’a peut être dit ? Et puis... Je suis pas sûre mais je crois que l’ondin n’aime pas trop le bruit qui règne ici, ça serait bien de dire à tout le monde de se taire... Tu... Tu as plus d’autorité que moi... Je... J’espère que ça ne te dérange pas... »

Goroth sentit d’un coup l’envie de crier de faire taire à tout prix l’ambassadeur dont les paroles était comme du poison

Il regarda Anstase et fit un geste d’arrêt envers Krangh

Pourquoi parles-tu au nom de tous les géants et au nom de tous les nains?

Nous ne sommes pas ici pour te ridiculiser, nous sommes ici pour faire avancer les choses et trouver une solution! Tu te ridicules tout seul regarde toi...Tu parles à notre place tu parles au nom des nains et des géants, Krangh n’a pas tué l’Empire...Il me semble il n’y que toi qui est mort.

Regarde ici présent il y a mon pire ennemi... un ennemi que je n’ai pu que rarement approcher et même si j’ai peur à chaque seconde dans cette grotte de me faire tuer. Et bien moi j’ai décidé d’avancer au lieu de me morfondre dans mon coin et de déblatérer des insultes envers les alliés de l’Empires. Es-ce possible pour toi de réfléchir avec nous à une solution ou es-ce que tu vas continuer à nous monter les uns contre les autres?

Libre à toi de faire ce que tu veux après que l’on soit sorti, mais évite de tous nous mettre dans le même panier. Mais pour le moment, il vaudrait mieux que l’on évite de gâcher le peu d’air qui nous reste à se battre avec des mots.

Bref compagnons Elfes, Olympiens, Géant, Lutins, Amis et Ennemis, Nobles et moins Nobles.
Je voudrais que nous mettions tous de coté nos différents pour cette aventure qui risque d’être périlleuse? Cela est-il possible pour tout le monde?


regardant Egbert

Aussi, lors de mon initiation de mon épreuve avec =Eau=, je n’ai pas développé de pouvoir de communion lié avec =Eau=,pas faute d’avoir essayer j’ai développé ma méditation et j’ai développé une bonne capacité pour les déplacements dans =Eau=, je vais donc essayé de rentrer dans cette faille peut-être, y’a-t-il une deuxième grotte respirable à l’intérieur, Cela ne prendra que quelques minutes le temps d’un aller-retour...Cherchez d’autres options pendant ce temps, et surtout ne vous énervez pas!

Goroth posa ses affaires à l’entrée de cette fissure, pris plusieurs profonde inspiration et s’engouffra dans l’étroite fissure...

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Krangh ne put rester sans mot dire aux élucubrations du gouverneur

De toute évidence noble Anastase... De toute évidence vous extrapolez de nouveau sur l’empire. Mais qu’importe. Tout le monde sait fort bien que si un conflit éclatait les nains et les géants seraient là aussi. Non pas pour vous protéger, mais bien pour protéger Lardanium et l’empire. Ne réduisez pas tout à votre petite personne. Je ne vous menace pas, bien au contraire. J’ai fais une promesse et je la tiendrai. Cessez donc de remettre en question tout ce qui vous entoure.

Il se retourna et ne prêta plus attention au gouverneur qui, de toute évidence se laissait emporter par l’inconfort qu’il subissait. ”Quand je pense qu’il m’a fallu errer à en perdre la raison dans les enfers pour chercher à sauver ses petites fesses aussi...” il continua en chuchotant afin de ne plus perturber l’ondin et ceux qui travaillaient hardiment pour trouver un moyen de communication.

Quoi qu’il en soit ces petites querelles n’ont rien à faire ici. Sauver nos vie et si possible avancer dans la réparation du monde est bien plus urgent.

Se tournant vers ses compères

Puisqu’il n’y a point d’issue, j’espère que nous arriverons à communiquer avec les éléments... Mais que faire? Tobias, Goroth, =EAU= est votre guide si je ne me trompe, n’y a t’il rien que vous puissiez faire ici?

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Tobias suivait tant bien que mal les conversations qui fulguraient. ”Transe, Ondin, élémentaire d’eau...” mais que faisait-il au milieu de ce bazar. Malgré cela il prit conscience du problème qui s’imposait à chacun et de ce fait à lui.
Trouver un moyen de survivre dans cette cavité en incitant les élémentaires d’eau à les maintenir en vie? Peu probable qu’il puisse y arriver mais pourtant il fallait bien s’y risquer pour ne pas hanter le Styx.

Tobias regarda Krangh et secoua lentement la tête avec dépit. En effet le pauvre Krangh se trompait encore sur son sujet. Tobias n’était pas un géant de l’Eau mais un géant de l’Air. Combien de fois devait-il lui répéter pour que cela s’incruste dans son cortex.

S’adressant à Krangh...

Krangh?! Je ne suis pas en relation avec ”Eau” mais avec ”Air”...chuchotant...Andouille...

Tobias regarda fixement les divers élémentaires qui circulaient autour du groupuscule. Comme un éclaire il eut une idée intéressante pour se soumettre à la volonté des êtres aqueux. Il se dirigea vers Goroth et lui prit directement sa dague sacrificielle sans lui demander son reste. D’un geste sec il se trancha largement une partie de la paume de la main gauche afin de laisser couler une bonne quantité de sang. Il s’approcha de la sphère magique et y pausa sa main ensanglantée. Il ferma ensuite les yeux s’imposant une communion spontanée avec son élément qui l’entourait actuellement, Air.

-Air! Aujourd’hui est un jour triste pour nous tous. Quelque chose souhaite détruire tout ce à quoi tu insuffle la vie. Malgré toutes les insultes que les peuples de ceux monde ont put faire aux forces qui dominent notre existence j’aimerai que tu entendes mon appel. Oh toi Air, toi qui m’a souvent montré le chemin, c’est ici que je souhaiterai que tu porte mon message aux créatures de l’Eau. Je leur offre mon sang et mon âme en échange de leur protection divine. Je serai prêt à renoncer à mes pouvoirs élémentaires si cela pouvait sauver tout les êtres que j’aime, ma famille, tes enfants...Laissant une larme perler le long de son visage...le peuple d’Olympia...

Tobias ouvrit les yeux et reprit d’une voix tremblante...

Gloff

*Certains esprits commençaient à s’échauffer et cela risquait de mal tourner dans cette (cavité) étriquée.

Gloff se désintéressa des discussions annexes sûrement dû à une nervosité à fleur peau pour s’approcher doucement de l’Odin. Bien que ce dernier tenait fermement son trident, Gloff entra dans le cercle fictif délimité par l’arme de la créature aquatique.

Ne pas faire de bêtise, ne pas faire de bêtise...

Ne pouvant communiquer par la parole il tenta le mimes. Se montrant du doigt avec insistance, l’Olympien voulait se présenter. *

- Gloff

*Puis il tendit son bras vers l’ondin pour l’inviter à faire de même.

Cette manœuvre ne ferait sûrement pas avancer, voire même commencer les négociations, mais peut-être cela apaiserait son interlocuteur tourmenté par cette multitude de terrestres subitement apparue autour de lui.*

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Amallya

*A l’arrivée des impériaux, Amallya avait redouté que la situation ne dérape et échappe à son contrôle. Elle avait craint pour elle d’abord, pour ses compagnons ensuite, pour l’ondin enfin. Comme redouté, des paroles avaient été prononcées, des menaces proférées et le ton était monté. Pourtant, à sa surprise, ce ne fut ni à l’encontre de sa personne, ni à l’encontre de ses compagnons ni même à l’encontre de l’ondin. Non, les impériaux s’écharpaient entre eux.

La situation était plutôt cocasse et Amallya prenait plaisir à assister à la scène. Pourtant, une personne vint la tirer de cette jouissance contemplative. Aileen lui attrapa le bras et lui demanda de calmer les ardeurs de chacun. A cette demande, la conseillère ne put répondre que d’un regard mêlé de surprise et de tristesse, de celle d’un enfant que l’on prive de ses cadeaux. Mais la femme sauvage reprit rapidement ses esprits et se rappela de l’urgence de la situation. Elle pouvait certes observer ces impériaux s’entre-tuer mais la satisfaction de ce spectacle serait alors entaché de sa propre mort, et cette éventualité n’était guère attirante. Amallya détourna alors son regard de l’intendante pour interpeler les impériaux présents.*

- Messieurs. Soyez assurés qu’en d’autres lieux et d’autres temps j’aurais pris plaisir à assister à ces... ”explications”. Cependant, il me semble qu’il y ait plus urgent à l’heure actuelle que de régler vos comptes. Vous aurez tout le temps nécessaire pour le faire si nous parvenons à sortir d’ici, et même l’éternité si nous n’y parvenons pas.

Pour le moment tâchons de chercher une solution à tout ceci, de préférence en silence. D’abord car tous ces cris vont finir par me donner la migraine, ensuite car vous risquez de faire fuir ce pauvre ondin qui semble plus que perturbé par votre présence, mais surtout parce que vous risquez de tous nous faire tuer. Pensez que nous nous trouvons dans une bulle d’air et que cet air se tari. A vous agiter et à vociférer comme vous le faites vous allez finir par consumer le peu d’air qu’il nous reste.

*La femme sauvage posa tour à tour son regard sur chacun des impériaux présents afin de s’assurer que tous avaient compris. Lorsqu’elle chercha Goroth du regard, Amallya ne pu cependant l’apercevoir. La conseillère tourna la tête en tous sens à la recherche de cette désagréable vision, en vain. « Comment un tel balourd peut-il soudainement disparaître », se demanda la conseillère. Elle finit par l’apercevoir, accroupi au dessus du trou d’eau d’où était apparu l’ondin et elle comprit alors ce que le géant avait en tête.*

- Je ne crois pas que…

*Trop tard, le géant tentait déjà l’aventure dans l’étroite faille. Comme si un géant, massif et imposant, était la personne la plus apte à se faufiler dans une fissure. Amallya aurait pu proposer que son compagnon, Eryndaë, glisse ses longues racines le long de cette faille pour la sonder, mais le géant avait été impatient et visiblement irréfléchi. Qu’importe, s’il venait à se retrouver coincé dans cette faille, la conseillère ne viendrait pas pleurer sa perte. Elle pourrait même très bien vivre son deuil.

Amallya se tourna à nouveau vers Aileen. L’intendante lui avait demandé comment Raksha avait pu réussir à dialoguer avec les ondins lors de leur dernière rencontre. La conseillère était bien embêtée car elle n’avait malheureusement pas la réponse à cette question. A l’époque la conseillère avait été trop pressée et avait manquée de patience. A peine Lalastia avait-elle été abattue que la conseillère était retournée dans le couloir inondé en direction de la seconde salle, laissant ses compagnons chercher une issue en compagnie des ondins. Cette erreur lui avait d’ailleurs coûté la vie puisqu’elle avait alors été surprise par les impériaux qui pénétrèrent à leur tour dans le couloir inondé, coupant toute retraite à la fille de Gaïa.*

- Je ne sais malheureusement pas comment Raksha était parvenu à entrer en contact avec ces ondins. Si cette communication eu lieu je n’étais pas auprès de lui pour y assister. Je me trouvais déjà en négociation avec les impériaux qui avaient pénétrés les lieux.

*La conseillère réfléchit un moment cherchant un détail dont elle pourrait se souvenir*

- La seule chose dont je me souvienne est que Raksha avait simplement parlé aux ondins, comme nous le faisons aujourd’hui, à la seule différence qu’il le faisait d’une manière hachée. Je ne sais pas si cette forme de langage eu d’avantage de succès auprès des ondins. La seule réaction de ceux-ci fut des mimes comme ceux auxquels nous pouvons assister aujourd’hui. Peut-être a-t-il ensuite réussi à établir un dialogue avec eux mais je n’étais alors plus présente.

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Krangh

*La tête de Krangh se dépita lorsque Tobiàs corrigea son erreur. Il ne pouvait même pas compter le nombre de fois où il fut repris sur le sujet... *

- Pardonne moi une fois de plus mon ami, je n’arriverai peut être jamais à l’intégrer...

*Les paroles d’Amallya attirèrent toute son attention. Il s’assit en tailleur et pris un certain temps de réflexion. *

Effectivement, ces petites taquineries ne sauraient être utiles ici.

*Soudain il réalisa l’acte insensé de Goroth qui entrait déja dans la fissure *

- Goroth, non! Savoir nager ne t’apportera rien ici pauvre fou!

*Ces quelques mots furent vains. Cet idiot avait déjà élargie la faille de son imposante masse et disparu je ne sais où. *

- Prions pour que son acte insensé apporte une solution...
Au fait, cet ondin, il avait plutôt l’air de mimer quoi?

*Krangh plongea ensuite son regard au travers le mur d’eau. Il apercevait de temps en temps les élémentaires, mais ce qu’il cherchait était plutôt un point de repère extérieur, quelque chose que l’on n’aurait pas remarqué, comme un mouvement, des rochers... Après tout selon Hermès, ces élémentaires ”emmenaient” un groupe de mortel dans ”ce” lieu. Une solution va bien arriver nom de Zeus...*

L’ondin, la première surprise passée, se calma en voyant que les nouveaux arrivants discutaient avec les anciens. Ca ne faisait pas avancer ses affaires très vite, aussi reprit-il ses mimes.

D’abord il fléchit sur lui-même et prit un air massif, les bras légèrement écartés du corps pour simuler un gros volume.
Puis ses mains serpentèrent devant lui et firent mine de lui saisir la gorge violemment, comme pour s’étrangler.
Enfin, il saisit son trident et visa un ennemi imaginaire à ses pieds, le lardant de coups à plusieurs reprises.

Ensuite, il désigna les spectateurs et renouvela le geste d’occire un ennemi, comme pour les inciter à faire de même.

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Willow


le lutin fut supris de la scène mimée, inquiet même. Il ne comprenait pas vraiment ce que voulait expliquer l’Ondin?

Soit il veut qu’on tue quelqu’un qui l’a pris a la gorge, c’est a dire peut être un ennemi de qui lui et ses frères sont sous le joug, ou alors il fait signe à ses copains de nous mettre une raclée...

Le lutin joignit les main et pria Zeus a voix haute

Zeus, faites que ce soit la première solution, faites que ce soit la première solution, faites que ce soit la première solution, faites que ce soit la première solution...

L’Ondin regarda le lutin, se demandant ce qu’il se passait pour le petit être...

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Goroth

Goroth avait tenter d’avancer tant bien que malpour se frayer un chemin dans= EAU et dans ce tunnel sombre qui devez bien mener quelque part. Mais au bout de quelques secondes ne voyant toujours rien, Goroth sentit qu’il était très difficile de nager dans cet endroit qui semblait ne pas vouloir de lui le courant y était contraire tout semblait l’attirer et le bloqué à l’intérieur de la bulle d’air avec ses compagnons, si bien qu’ à bout de forces, Goroth se rendis compte qu’il avait fais que 10 m tout au plus, bref la mine dépitée Goroth sortit de la brêche, il était trempé et il avait froid il resta là un moment assis à coté de cette crevasse et de ses affaires. Il était assis en chien de fusil à attendre que la chaleur revienne...

Au milieu de la grotte, il aperçut l’ondin qui fesait mime...on aurait dis qu’il voulait un sacrifice ou alors peut-être qu’on fasse de même tout simplement, ce qui semblait aller avec le froid que pouvait ressentir Goroth. Goroth se mis à mimer comme lui pour voir si c’était un rituel ou autre

Il était ridicule mais au moins il avait chaud...

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Anastase de Khylion

De toute évidence, il ne fallait compter sur personne, et les élémentaires d’eau ne semblaient pas avoir des intentions bienveillantes. Observant les murs avec attention, il cherchait à en repérer un. Les dieux avaient donné aux olympiens le pouvoir de soumettre toute créature d’Olympia. Il était temps de le vérifier. En ayant repéré un, il tenta de le soumettre, pour peut-être le faire parler.

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Thunziel

Comme à Kazad a Gorog, l’elfe des Lunes avait l’impression de se retrouver dans une intrigue, où chaque élément était indispensable pour débloquer la situation. Il ne devait donc ignorer aucun paramètre, tout passer au peigne fin. Que pouvait bien vouloir dire l’Ondin des Roches ? Comment de simple mime pouvait expliquer une situation aussi complexe. Du moins, Thunziel l’imaginait complexe, peut être que le problème venait de là ! Il essayait toujours de traiter un maximum d’informations et d’en ressortir quelque chose. Forcement dans ces conditions, cela ne peut que devenir complexe.

Bon essayons de faire simple ! En résumé, on aurait un individu de forte corpulence qui se fait étrangler, mais se défend en attaquant vers le bas. Ouais pas super tout ça, ridicule même ! La manière simple c’est peut être pas mon truc…

Ou peut-être un individu de grande taille étranglant une autre personne qui essaye de se défendre. Ce dernier essayant de se défendre comme il le peut.

Thunziel ne put s’empêcher d’imaginer le géant Krangh étrangler d’une main Anastase, en le tenant fermement en l’air. L’olympien dans une position grotesque essayant dans un effort tout aussi grotesque de donner des coups de pieds au géant… Cette vision provoqua un léger sourire sur le visage angoissé du faucon. Un sourire qui s’accentua lorsqu’il aperçut Goroth imiter les gestes de l’Ondin des Roches. L’elfe regarda le géant plus précisément, puis tourna son regard vers Krangh, puis vers Tobias et finit par s’attarder sur Krangh une nouvelle fois. Bref… il avait regardé trois géants…

Goroth, tu es un géant de l’eau ? Tobias, un géant de l’air ? Et toi Krangh, un géant de la terre ?

Le faucon ne laissa pas le temps aux géants de répondre et continua dans son raisonnement.

Nous avons déjà vu des élémentaires d’eau, d’air, de feu mais pas de terre ! Il est possible que l’Ondin fasse référence à l’élément terre lorsqu’il fléchit sur lui-même et donne l’impression de simuler quelque chose de gros ! Il essaye peut être après de nous prévenir que celui-ci veut nous attaquer et que nous devons nous défendre en l’attaquant par le bas !

C’est assez logique, non ?

Thunziel prit quelque temps pour réfléchir, c’était peut être trop facile. C’était même étrange qu’il soit le premier a envisagé cette possibilité, sauf si il y avait un problème à laquelle il n’avait pas pensé ! Qu’elle était la faille de ce qu’il revendiquait ? Thunziel fit une grimace, il n’en avait trouvé aucune, cela n’annonçait rien de bon.

Nous sommes dans une demi-sphère d’air, le sol est fait de débris de corail et de rochers pulvérisés. Les élémentaires de terre pourrait donc bel et bien nous attaquer par là ! Je me rappelle également, j’ai eu l’impression que la terre tremblait fortement avant que je ne me fasse emporter par cette immense vague. Il est possible que cela est du aux élémentaires de terre, s’ils existent bien entendu…

Cela signifie donc que l’Ondin nous prévient du danger qui risque d’arriver. Et que nous devons nous préparer à nous défendre contre ces élémentaires. La question serait donc comment maintenant ? Tout ce que j’avance ne sont que des suppositions, des hypothèses, qu’en pensez-vous ?

Tobias

Voyant que son procédé ne fonctionna pas Tobias prit soin d’écouter les divers intervenants avec attention. Il fut complètement scié par les mimes de l’étrange créature qui se trouvait au beau milieu de leur groupe. Que faisait un homme-poisson au milieu d’être comme ”nous” pensa t-il? ET surtout que voulait-il bien pouvoir dire en faisant toutes ses simagrées?
Il laissa Thunziel analyser la situation et se projetant dans ses explications. Un élémentaire de Terre qui viendrait les attaquer? Peu probable que le poisson représente une telle créature avec ce genre de mime...Bref il ne croyait pas à cette version.
En regardant de nouveau l’ondin il prit conscience d’une chose. Peut-être voulait-il nous parler d’une créature massive asservit? Cela pourrait coller. De ce fait il serait en train de nous inciterait à l’aider à libérer cette créature?

Tobias s’approcha doucement de l’ondin et le salua d’une main. Il attira son attention avant de se diriger vers Aileen. Il posa sa main sur les chaines de l’elfe et fit mine de le libérer...

- Excusez moi Aileen mais je tente quelque chose...

Tobias répéta le processus quelque fois avant de sortir son sabre. Il fendit l’air quelque fois en faisant mine de protéger Aileen puis rangea son arme délicatement avant de regarder la réaction de l’ondin...

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L'ondin des Roches

L’ondin écoutait autant que possible toutes les discussions mais il était difficile pour lui de tout comprendre. Les spéculations de Thunziel et l’analogie de Tobias s’approchaient de plus ou moins près de la vérité mais il n’aurait pu leur expliquer dans quelle mesure exactement.
Il se contenta de dodeliner de la tête, incertain, en se disant que les mimes de Goroth ne valaient quand même pas les siens !

Quand Anastase tenta sa magie sur un Esprit aquatique, il la sentit glisser, sans prise. Mais cela contraria tout de même la créature dont un bras d’eau émergea dans la bulle pour essayer de se saisir de l’Olympien.

Un son continu mais qui se modulait résonna dans l’espace confiné. L’ondin émit en réponse quelque chose de semblable et montra Krangh qui paraissait être celui le plus au fait de ce qu’il faudrait faire.

Les autres Esprits encerclèrent le groupe et l’eau se mit à bouillonner tandis que l’espace rétrécissait. L’air et l’eau se mélangeaient, associés par les tourbillons que les Esprits imposaient au liquide. Bientôt cette masse tournoyante enveloppa chaque individu, lui ménageant à peine assez d’air pour qu’il ne meure pas noyé. Un courant implacable les entraîna vers une faille sous-marine puis des galeries submergées s’enchaînèrent, froides et obscures pendant Zeus seul sut combien de temps.

Mais il y avait des lieux où l’influence des Esprits ne pouvait pas s’exercer. Le groupe acheva son parcours dans une grotte à moitié inondée. Un passage s’ouvrait un peu plus loin et une végétation étrange, de mousses, de fougères et d’autres plantes archaïques. Certaines offraient une chiche luminosité aux couleurs froides qui tiraient sur le vert et le violet.

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Aileen

Décidément, Aileen avait du mal à comprendre où voulait en venir l’ondin. Elle n’était pas une experte en mimes... Cela dit, voir certains géants se mettre à imiter la créature lui arracha un sourire amusé. Thunziel se lança à son tour dans de longues explications, cherchant à comprendre les gestes de la créature, tandis que celle ci hochait étrangement la tête.

Elle sursauta quand un son étrange se fit entendre. L’ondin y répondit et désigna Krangh... Était-ce là leur langage ? Aileen n’eut pas le temps de se préoccuper de ça, l’eau les encerclait de plus en plus et bientôt des courants les séparèrent tous puis les ballottèrent en tout sens comme fétus de paille. L’air se faisait rare, plusieurs fois elle cru mourir noyée. Les courants semblaient l’emmener quelque part, durant un temps interminable, qui semblait d’autant plus long que l’air venait à manquer...

Lorsqu’elle arriva dans la petite grotte, à bout de souffle, sont premier réflexe fut de chercher Anastase du regard. Il n’était pas là mais quelques personnes, dont Amallya semblaient déjà être engagées dans le long passage souterrain qui s’ouvrait, éclairé par d’étranges plantes luminescentes. L’elfe pouvait distinguer leurs silhouettes devant elle. Sans doute le groupe avait-il été éclaté pendant le périple sous marin, certains prenant du retard sur les autres... Et peut être... Peut être que d’autres s’étaient noyés et reposaient maintenant seuls, parmi les eaux des grottes inondées...
Tout en rejoignant le chemin des galeries partiellement englouties, elle ne put s’empêcher d’espérer de toutes ses forces qu’il ne fut rien arrivé de tel à Anastase, elle ne le supporterait pas. Il devait sans doute être parti devant, et si elle continuait elle pourrait le retrouver... C’était sûrement ça.

La marche dura des heures, et nulle trace de l’olympien. Aileen continuait d’espérer mais son espoir s’amenuisait alors que son angoisse, sa peur, grandissait. Lorsqu’ils arrivèrent dans une vaste salle, sortant enfin des tunnels exigus où les mouvements se faisaient difficiles, elle se mit presque automatiquement à chercher alentours.
Est ce qu’il était déjà là ? Encore une fois elle ne trouva rien. Elle serra les poings, de plus en plus inquiète. Peut être qu’il arriverait plus tard... Après tout le groupe n’était pas au complet, pas encore.

Et si ils étaient les seuls survivants ?

Elle chassa derechef cette sombre pensée de son esprit. Paniquer serait sûrement la pire des choses à faire. Ils allaient arriver. Il fallait juste attendre un peu... Attendre, et voir... Mais attendre sans rien faire, Aileen ne pouvait pas. Dès qu’elle cessait de chercher Zeus sait quoi, des pensées terribles lui revenaient à l’esprit. Mais elle ne voyait rien, ici... Rien que de la terre humide et des plantes. Elle fit rapidement demi-tour, retournant auprès de l’Ondin. Elle n’y avait pas fait attention jusque là, mais sans doute avait-il été également prit dans les tourbillons des élémentaires.
Cette fois, elle arriverait peut être à se faire comprendre de lui, ils étaient moins nombreux, la salle plus grande et la plupart restaient calmes, loin des éclats de voix précédents. Le bruit qui semblait l’importuner ne le troublerait peut être pas autant.
Elle resta muette quelques instants, se remémorant les paroles d’Amallya. Elle ne voyait pas bien comment Raksha avait fait, mais elle pouvait toujours essayer. Une fois, elle avait rencontré un elfe qui était sourd et qui pouvait comprendre ce que vous disiez juste en vous regardant parler, si vous n’alliez pas trop vite... Nephitos avait appelé ça « lire sur les lèvres ». Peut être que l’ondin savait le faire aussi ?
Ainsi, lorsqu’elle s’adressa de nouveau à la créature, ce fut en parlant lentement, détachant le plus nettement possible chaque syllabe de sa phrase.

« -Où est ce qu’on est ? Que doit-on faire ici ? Vous avez mimé un ennemi qu’il fait combattre, qui est-il ? »

Bon, elle avait certes l’air un peu ridicule, mais peut être que cette fois, elle arriverait à savoir ce qu’ils faisaient ici...

*La grotte est immense et si les explorateurs n’en n’avaient pas vu les limites rocheuses en débouchant de la galerie, ils auraient facilement pu penser qu’ils se trouvaient dehors.

Une végétation foisonnante, primaire, tapisse le sol mais il n’y a pas d’arbres. Tout au plus, quelques rares buissons hauts comme un nain surgissent ici et là. La luminosité est celle d’un sous-bois touffu mais l’absence de branchages qui bloqueraient les rayons du soleil rend l’endroit étrange et inquiétant.

De temps à autre, de petites lumières s’élèvent en voletant, comme des graines de pissenlit au vent. En les suivant du regard l’on peut apercevoir des mouvements dans la verdure qui s’en approchent puis, d’une brusque détente, quelque chose qui ressemble à une corde ou une liane vient les saisir avant de disparaitre parmi les plantes.*

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L'Ondin des roches

*L’ondin s’était facilement remis du trajet mouvementé et il appréciait d’être dans un endroit moins étroit en si étrange compagnie que tous ces gens qui parlaient fort, avec de grands gestes et que ne paraissaient jamais d’accord.

Lorsqu’Aileen le questionna, il eu bien moins de difficultés à comprendre qu’auparavant.
Du doigt, il lui montra les lucioles et ses mains allèrent du bas vers le haut, comme s’il en imaginait une multitude qui s’élevait.
Puis il montra un endroit où l’herbe était malmenée. En écoutant attentivement, on entendait un bruit de feuilles mortes chahutées, de brindilles brisées.*

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Amallya

*Amallya avait failli mourir noyer. Encore. Lorsque l’eau et l’air se mêlèrent pour tournoyer autour de la conseillère, celle-ci cru que les élémentaires avaient finis par ce lasser de leur petit jeu et qu’ils avaient décidé de faire éclater cette bulle qui la maintenait en vie. L’eau l’entoura rapidement et la fille de Gaïa eu tout juste le temps d’inspirer une grande bouffée d’air avant d’être aspirée à travers d’innombrables galeries inondées.

Lorsqu’elle ouvrit à nouveau les yeux, Amallya s’attendait à se retrouver dans l’étendue obscure des enfers. Pourtant, bien que l’endroit fut sombre, la femme sauvage ne reconnu pas le royaume d’Hadès. Elle se trouvait au milieu d’une grotte à moitié inondée et éclairée par une faible luminosité qui émanait d’un passage dont on pouvait supposer qu’il conduirait à l’air libre. Sans un mot, Amallya se releva et se dirigea vers ce passage, comme hypnotisé par l’étrange lumière qui se dégageait de l’endroit. Rapidement elle arriva dans une seconde grotte, bien plus grande, dans laquelle poussait une végétation luxuriante.

Son nouvel environnement rassura Amallya. Tout d’abord parce qu’elle ne risquait plus de mourir noyée à tout instant, mais surtout parce qu’elle n’avait plus la désagréable impression que la situation lui échappait totalement. Dans la bulle d’air, elle et son groupe étaient impuissants, à la merci des élémentaires d’eau. Selon leur bon vouloir, ceux-ci pouvaient décider à tout instant de faire exploser la bulle ou de la maintenir encore quelques instants.

A présent, la conseillère était à l’air libre… ou presque. Elle avait à nouveau de l’emprise sur son environnement et elle pouvait à nouveau invoquer les forces de la nature qui l’entouraient pour combattre si nécessaire. Bien entendu, Amallya ne pouvait toujours pas appeler un aigle ou une meute de loup à son service, mais elle pouvait au moins utiliser les aiguillons acérés que lui offraient ces plantes contre d’éventuels ennemis.

Amallya savait d’ailleurs déjà contre qui elle allait diriger en premier ses pouvoirs retrouvés. Elle lança de furtifs regards autour d’elle pour vérifier que tous l’avaient rejoins. Seules deux personnes semblaient encore manquer : Krangh et Anastase. L’absence de ce dernier contraria Amallya. Où pouvait-il bien se trouver ?

La femme sauvage n’eu pas le temps de pousser d’avantage ses réflexions que Thunziel, qui était parti explorer cette vaste grotte, les appelait déjà au loin. Le faucon avait repéré des créatures et celles-ci ne semblaient pas accueillantes.*



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Thunziel

- Des créatures étranges viennent d’arriver !

*Thunziel avait crié pour que tout le monde l’entende mais aussi parce qu’il avait été surpris. Elles étaient sortis de nulle part si rapidement que l’elfe avait cru à une hallucination au début. Pourtant elles étaient bien là, elles devaient surement se cacher dans les fourrés.

Le faucon les observa plus attentivement, elles n’étaient pas plus hautes que des nains. Elles ne ressemblaient pas non plus à grand chose... Du moins à rien que ne connaisse l’elfe des Lunes. Ses extrémités étaient prolongées par des lianes plutôt résistances. Mais ce qui le préoccupait le plus, c’était les mouvements des lianes. On aurait dit qu’elles voulaient attraper tout ce qui pouvait être à leur portée ! D’ailleurs de quoi ces créatures pouvaient-elles bien se nourrir ? *

- Les lianes me font penser aux mimes de l’Ondin des Roches. Je pense que ces créatures correspondent au danger qui le préoccupait. Je ne sais pas pour vous, mais je préfère les attaquer avant qu’elle ne le fasse...

Je ne suis pas sur mais ces créatures me font penser à celles que le lutin Green et ses partisans avaient abattu à Luminaë ! Nous n’étions pas très loin de cet endroit avant de nous faire aspirer par le tourbillon. Par contre, je ne me souviens pas comment ils les appelaient...

*Thunziel prit son chakkrang et commença à viser la créature. *

- Je vais voir si je peux toucher cette chose, je ne vais ajuster qu’un seul tir. Je préfère connaître votre point de vue avant d’y aller plus fort... Mais dépêchez-vous.

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Goroth

*Un cri retentit non loin du groupe.*

- Aaaaaaaaah mais c’est quoi ces trucs !!!

*Goroth rejoignit le groupe aussi vite qu’il le pouvait.*

- Il y a deux grosses créatures à l’Est. Des tas d’immondices, on dirait des boules de plante qui avancent... Il va falloir s’organiser pour un combat, mettons nous en formation !

*Regardant Thunziel en forçant un sourire et lui dit :*

- Et bien Messire Thunziel, je vous suis mais avant tout lequel visez-vous? Ces créatures ne me disent rien qui vaille alors je préfère prendre l’initiative comme vous! Attaquons ensemble, je vais essayer de ralentir sa progression en visant les pattes. *Goroth laissa échapper un petit rictus.* Enfin, les racines qui lui servent à avancer...

Lorsque les créatures sortirent de la végétation environnante, Aileen fit le lien entre les lucioles que désignait l’ondin, les mimes qu’ils avaient mal comprit lorsqu’ils étaient prisonniers de la bulle d’air et le danger évoqué plusieurs fois. Plus loin, elle entendit Thunziel en arriver à voix haute aux même conclusions qu’elles.
Elle adressa un signe de tête à l’ondin, pour signifier son approbation, et parlant toujours lentement, lui intima de ne pas s’inquiéter.

« -On s’en occupe ! »

Plus loin, les combats avaient déjà commencé. Un lutin cria, terrorisé, tout en se cachant derrière Thunziel. Lorsque la créature attaqua, rependant ses spores et agrippant ses proies, Aileen vit Odeli passer et bondir sur l’ennemi qui para le coup. Presque au même instant, Goroth se saisit de son arc solaire et lui décocha plusieurs flèches dont seule une manqua sa cible. Aileen s’approcha à son tour, profitant de la fuite éperdue du lutin qui venait de prendre un coup violent pour prendre sa place au côtés de ses compagnons.
Elle enrageait.
Ces créatures... C’étaient de leur faute si ils étaient là, de leur faute si Anastase ne réapparaissait pas ! Sans elles, jamais il ne serait venu se fourrer dans cette histoire. Il n’aurait sans doute pas quitté Lardanium et elle n’aurait pas été séparée de lui... Elle saisit son arme et tenta de frapper la créature de toutes ses forces. Mais la magie des bracelets qu’elle portait s’activa, et, devenant aussi lourd que des fers, ils ralentirent ses mouvements tant et si bien que le monstre n’eut aucun mal à parer ses frappes maladroites. Elle ne put le toucher qu’une seule fois avant de reculer pour laisser la place à d’autres combattants.

Elle serra les poings de rage. Si seulement Anastase était là...
Si elle lui avait demandé, il aurait peut être accepté de lui enlever ses bracelets, dans l’urgence de la situation... S’il le désirait, elle les aurait même remit de bon cœur une fois les combats terminés, pour peu qu’il lui demande. Elle était de toute façon incapable de lui faire le moindre mal. Qu’était-il devenu.. ?

Alors qu’elle continuait de se ronger les sangs, ce fut Milka qui se rua à l’assaut de la bête, d’un bond. Il eut plus de chance qu’elle et infligea à la créature de profondes blessures, bientôt suivies par celles créées par le chakkrang de Thunziel et l’espadon de Nithan.
Odeli revint ensuite à l’assaut, brandissant cette une épée flamboyante. La louve frappa, de taille et d’estoc et la créature épuisée ne pouvait plus résister aux coups. De nouvelles entailles apparurent sur son corps massif, agrémentées de profondes brûlures causées par la magie de l’épée ardente.

Derrière elle, c’était la magie qui se déchaînait. Alors que Voronwë échouait à toucher sa cible, Amallya prit le relais, anéantissant les défenses d’un second monstre. L’elfe invoqua à nouveau sa magie et de puissants éclairs blanc s’abattirent dans un craquement sourd sur sa victime. Elle était morte.

A peine les combats avaient-ils commencé qu’un monstre était déjà tombé et qu’un second était sur le point de trépasser. Et Aileen... N’avait rien fait... Elle avait été incapable de faire quoi ce soit. Ni de protéger Anastase comme elle se l’était promit, ni même d’aider ses amis au combat... Tout ce qu’elle pouvait faire... C’était rester plantée là, et attendre. Mais attendre, il n’y avait rien de plus difficile lorsque l’on craignait pour la vie d’un être cher...

*Alors qu’Amallya venait d’assister Voronwë dans la mort d’un mangeur de magie, une seconde créature avait été achevée par les tirs du géant Tobias. Pourtant, à peine ces deux premiers monstres s’écroulaient-ils inertes sur le sol que d’autres surgissaient hors des herbes hautes des marais. Cinq mangeurs de magie se jetèrent sur le groupe, fouettant l’air et les membres de leurs victimes de leurs puissantes lianes. L’un d’eux se jeta sur Amallya. La femme sauvage, agile et habituée des combats dans les marécages, parvint à esquiver les appendices tentaculaires de la créature. D’autres n’eurent pas cette chance.

Amallya estima rapidement la situation et repéra les blessés les plus graves. Le corps de Voronwë, lacéré par les lianes d’une de ces créatures, saignait abondamment. Le géant Egbert était également blessé. La fille de Gaïa invoqua la magie curative de la nature qu’elle dirigea vers les deux combattants. En un instant leurs plaies se refermèrent et les blessures cicatrisèrent.

Déjà la contre-attaque s’organisait. Tandis qu’Eryndaë opposait ses racines aux lianes d’un mangeur de magie, Willow en profitait pour le transpercer de carreaux projetés par son imposante arbalète lourde. Plus loin, Odeli tailladait les lianes d’un autre monstre tandis que Goroth lui décochait de puissantes flèches. La combattivité des combattants était encourageante mais le groupe était encerclé. La vaillance du groupe suffirait-elle à venir à bout de ces innombrables ennemis ? Amallya dirigea son regard vers les marais. Combien de ces créatures ces hautes herbes pouvaient-elles encore dissimuler ?

La femme sauvage reposa son regard sur les combattants à la recherche d’un blessé à soigner. Lorsqu’elle aperçu Aileen, la conseillère pu constater que celle-ci était toujours entravée par d’encombrants bracelets. Amallya les avait déjà vus auparavant, lorsqu’elle se trouvait dans la bulle d’air sous-marine. Elle avait alors voulu exiger sa libération mais la conseillère avait dû y renoncer, estimant que la situation ne s’y prêtait pas. A présent, la situation était toute autre. Ces combats nécessitaient le concours de tous les combattants valides et constituait un parfait prétexte à ses revendications.

Amallya chercha Anastase du regard, espérant que celui-ci les avait enfin rejoints. Elle finit par l’apercevoir au milieu du groupe, protégé de la fureur des combats derrière de vaillants combattant. Amallya s’avança vers l’olympien et s’adressa à lui d’un ton autoritaire. *

- Gouverneur ! La situation est critique et nous ne pouvons souffrir d’aucun handicap. Vous devez rendre sa liberté à l’intendante Aileen. Je vous ordonne de me remettre immédiatement la clé de ces bracelets qui l’entravent ou vous me contraindrez à devoir vous la prendre de force !

*La détermination pouvait se lire dans les yeux de la conseillère et celle-ci n’hésiterait sûrement pas à mettre en application ses menaces pour rendre sa liberté à l’intendante.*

Tobias

Tobias venez tout juste d’achever l’une de ses créatures. Il fallait faire au plus vite car leur nombre venait de doubler voir tripler. Il jeta un coup d’œil vers tout ses compagnons de fortune afin de porter assistance des plus en danger. Il se plaça dos à dos avec Egbert rangeant son chakkrang et brandissant son sabre.

Il tourna la tête vers Egbert et reprit d’une voix assurée...

-Il vont tâter de nos fers ses mollusques!

Tobias tourna ensuite la tête vers Amallya qui tentait de raisonner le Gouverneur. Elle avait raison. Il nous fallait toutes les forces disponibles pour combattre ses choses...

-Elle a raison! Nous avons besoin de toutes nos forces dans ce combat...se tournant vers Aileen...Approches toi du gouverneur on va te couvrir sur le flan droit!

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Gloff

Lors du rétrécissement de la bulle d’aire censé les garder saufs, Gloff fut pris d’une certaine panique. Alors que les murs d’eau se rapprochaient dangereusement du groupe il tenta de rejoindre ses amis mais l’eau lui arrivant aux genoux il ne pouvait se mouvoir à une vitesse suffisante. Bientôt, l’élément l’englobait totalement, il ne pouvait plus distinguer personne lorsqu’il sentit le courant l’entraîner.
Il profita que la ”ballade” fut longue pour reprendre ses esprits, de toute évidence il n’avait aucune emprise sur la situation, il n’y avait donc aucune raison de s’agiter.

Enfin libéré de sa prison aqueuse, il dût se dépêcher de rejoindre le reste du groupe en espérant qu’ils eurent tous autant de chance que lui.
Alors qu’il parcourait un marécage inquiétant, son angoisse augmenta lorsque, bien que ténus, des bruits de combats atteignirent ses oreilles.
Forçant le pas, il les rejoignit enfin et pût constater avec soulagement que tout le monde était là. Mais avant de pouvoir s’enquérir de leurs santés il aperçût des monstres pourvues de lianes contre lesquels luttaient ses compagnons de voyages sous-marins. Il se mit alors à l’affût de quiconque aurait besoin de soin.

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Anastase de Khylion

Anastase ne suivait pas véritablement les événements, préférant prendre le moins part à la chose. Moins il parlait, moins on l’embêtait. Aileen montrait une dévotion sans faille, les effets de la pomme ne lâchaient pas. Voyant qu’il faudrait sûrement se défendre, il se dirigea vers Aileen pour lui retirer ses chaînes, sûr des charmes d’Aphrodite, les meilleures et les plus invisibles des chaînes.

Cependant, Amallya se fit entendre, lui ordonnant de les lui retirer. Il s’interrompit aussitôt, regardant Amallya droit dans les yeux, plein d’orgueil. Ainsi elle osait lui donner des ordres, sur son propre bien, elle qui avait refusé d’en faire l’acquisition. Malgré toute l’antipathie qu’il éprouvait pour la sauvage, il était conscient qu’il faudrait libérer Aileen. Devait-il sacrifier l’elfe pour conserver de sa propre superbe?

Il s’approcha et se colla contre Aileen, la collant contre lui très doucement, la serrant contre sa poitrine, à l’instar d’amoureux qui se retrouvent après une journée sans s’être vus. Il lui susurra quelques mots à l’oreille. C’était la formule qui permettait de défaire les chaînes, la clef magique qui la retenait prisonnière. Se défaisant de son étreinte amoureuse, il fixa Amallya.

-Qui êtes-vous pour me donner des ordres? De quel droit tenter vous d’imposer votre empire sur mes possessions? Je ne vous dois rien, et vous n’avez aucun ordre à me donner. Je suis un citoyen libre de Lardanium, et je n’aurais jamais à vous obéir. Surtout, Aileen porte volontairement ses chaînes. C’est son propre choix. Preuve en est qu’elle peut s’en défaire à tout moment et qu’elle ne l’a toujours pas fait. Elle préfère garder ses chaînes qui la rattachent à moi, plutôt que de risquer de me perdre. Et si vous me croyez pas, demandez donc à Aileen. Elle ne me démentira pas. Alors avant de cracher votre bile nauséabonde de sauvage, soyez au courant.

Le prince demeurait droit et fier, le menton haut, confiant. Il regarda tendrement Aileen.

-Montrez, je vous prie, que je ne vous ai jamais maltraité, que je dis vrai, et que vous pouvez vous libérer dès que vous voulez. Je vous autorise à vous libérer, je ne vous en voudrais pas. Vous seule pouvez démentir tous ces propos malhonnêtes qui vous font tort autant qu’à moi. Je vous en prie.

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Aileen

Lorsqu’il reparut enfin, Anastase, Aileen sentit s’envoler comme un énorme poids qui jusque là l’écrasait inexorablement. Rien que le fait de voir qu’il allait bien la laissait presque chancelante... Un peu plus elle se mettait à pleurer de joie, après tout le mauvais sang qu’elle s’était fait, imaginant le pire sous toutes ses formes.
Amallya prononça son nom et ce fut à peine si elle le remarqua. Qu’importe ce qu’elle pouvait dire.
De même, elle entendit à peine Tobias lui dire de se rapprocher pour qu’on lui retire ses chaînes. Lorsqu’elle s’avança elle eut bien du mal à se retenir de sauter au cou de l’olympien... Mais il fallait qu’elle reste neutre, qu’elle ne montre pas à quel point elle était soulagée. De telles démonstrations d’affection ne lui siéraient pas, il était un noble... Un prince. Et elle, une simple fille des bois. Bien que les simagrées de la noblesse ne lui plaisaient pas, elle se devait néanmoins de respecter ces usages, c’était la moindre des choses après tout ce qu’Anastase avait fait pour elle.
Peut être avait-il vu son trouble, quoi qu’il en soit, lorsqu’il la prit dans ses bras, la serrant contre lui, elle crut bien qu’elle allait craquer pour de bon, mais elle mobilisa toute sa volonté pour ne pas flancher et rester digne de lui. Elle ferma simplement les yeux, s’abandonnant à ces quelques instants de paix, chose devenue si rare en ces temps troublés...
Elle ne broncha pas lorsqu’il la lâcha, se tournant vers Amallya. De même, elle ne broncha pas lorsqu’elle l’entendit son nom associé aux « possessions » de l’olympien. Pourtant, cela lui fit comme un violent coup au cœur, un coup qui la ramenait à la cruelle réalité... Elle n’était au départ qu’un otage, une esclave capturée par d’autres impériaux.
Le regard que le prince lui adressa la réconforta un peu, cependant. Peut être qu’il tenait quand même à elle, au fond... Non ?
Et puis, il n’avait pas tort. Jamais elle n’avait été maltraitée...

« -C’est vrai, Amallya, tu sais, je... Je vais bien ! Regarde, j’ai pas l’air en mauvaise forme, si ? Enfin, peut être un peu, après tout ces trucs avec les élémentaires d’eau... Mais à part ça, je t’assure que ça va. J’ai été bien traitée, mieux que ce que j’aurais pu imaginer, même. Amallya, je suis désolée... Mais il a raison. Je ne me considère pas une prisonnière.»

Les mots sortaient tout seuls, pourtant ça n’allait pas si bien que ça, au fond... Avoir été rabaissée au statut de possession, ça ne faisait jamais plaisir. Et pourtant elle ne pouvait pas s’empêcher de prendre la défense d’Anastase... Sans doute n’avait-il pas songé à la blesser par ces mots.
Elle secoua la tête, comme pour se souvenir qu’il y avait des affaires plus importantes qui se jouaient à quelques pas de là.

« -Quoi qu’il en soit, libre à vous de vous disputer pour des futilités, vous en aurez tout le loisir lorsque le monde sera sauf, mais moi, le préfère autant essayer de le préserver de la destruction plutôt que tergiverser sur qui est prisonnier ou ne l’est pas. »

C’était là presque une réprimande faite à la fois à la femme sauvage et à l’olympien. Elle s’en voulait un peu de leur parler comme ça, après tout, elle en devait énormément à l’un et était incroyablement plus jeune et inexpérimentée que l’autre. Mais peu importe, que venaient faire là ces discours alors que l’avenir d’Olympia était en jeu ?!

Comme pour appuyer ses propos, elle retira les bracelets et les laissa nonchalamment tomber au sol. Oui, elle était libre, mais non, elle ne participerait pas à des débats sans fins tant que leur mission ne serait pas accomplie. D’un pas vif, enfin libérée de ses entraves, elle se dirigea à nouveau vers les combattants, bien décidée à en découdre.

Amallya

*La réaction d’Aileen surprit Amallya. L’elfe des lunes semblait accepter de bon coeur d’être considérée comme une possession, un vulgaire objet pari tant d’autres, appartenant à cet olympien hautain. Qu’était-il arrivé à l’intendante du clan du cerf pour en arriver là ? Quels traitements cet olympien lui avait-il fait subir ? Sous l’emprise de quel maléfice pouvait bien se trouver la jeune elfe ?

Amallya avait bien entendu parler d’otages qui finissaient par éprouver de la compassion voir même des sentiments pour leurs ravisseurs, mais tout ceci allait trop loin. L’intendante semblait prête à sacrifier sa liberté et à conserver ces bracelets qui l’asservissaient pour rester aux côtés de ce pompeux personnage. Pire encore, tout cela ne semblait nullement la déranger.

Amallya ignora les propos d’Anastase pour s’adresser à l’intendante d’une voix calme et rassurante.*

- Aileen, je ne sais pas quelle obscure magie est en œuvre ici mais vous ne semblez pas avoir conscience de la situation. Vous dites ne pas vous considérer comme une prisonnière mais cet olympien vous considère comme son objet et le revendique. Cela ne vous fait-il donc rien ?

*Amallya marqua une pause, semblant attendre une réponse. Pourtant, pour toute réponse, la conseillère n’eu droit qu’au bruissement des herbes des marais annonçant l’imminence d’une nouvelle attaque.*

- A votre crédit je dois vous accorder une chose : le moment est effectivement inopportun pour débattre de tout cela. Sachez cependant que je n’en resterais pas là et que des explications seront nécessaires pour clarifier cette situation. Pour moi, mais également pour l’ensemble des forestiers.

*Amallya marqua une pause, pensive, avant de reprendre d’une voix calme mais ferme en direction d’Aileen.*

- Une dernière chose cependant. Vous ne semblez pas avoir les idées claires mais rappelez-vous bien d’une chose. Vous n’êtes pas et ne serez jamais la possession de qui que ce soit. Vous êtes l’Intendante Aileen du clan du cerf. Cette distinction n’est pas seulement un titre honorifique. Il s’agit de responsabilités qui vous imposent des devoirs envers l’Alliance forestière, envers le peuple des lunes, envers le clan du cerf et avant tout envers vous-même.

N’oubliez jamais cela.

*Sur ces mots, la conseillère se retourna en direction des herbes frémissantes, se préparant à faire face à une nouvelle vague d’assaillants qu’elle savait inévitable.*

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Aileen

*Aileen ignora les paroles d’Amallya, bien qu’elle les entendit clairement malgré le tumulte de la bataille... Si elle savait... Bien sûr que si, ça lui faisait quelque chose d’être considérée comme un objet ! Et sans doute bien plus que ce que la femme sauvage pouvait imaginer... En vérité, elle aurait aimé être plus que ça pour l’olympien... Enfin, Amallya ne savait rien, après tout, rien de ce qu’elle ressentait. Et puis, les responsabilités qu’elle mettait en avant, l’intendance, le clan... Aileen ne les avait jamais voulues. On l’avait presque forcée à occuper ce poste. Mais de tout ça, elle ne pouvait rien dire. Il fallait qu’elle prenne sur elle, qu’elle mette sa colère de côté. Ça n’était pas le moment de craquer.

Elle se lança dans la bataille aux côtés de ses compagnons d’infortune. Les spores des monstres la firent éternuer plusieurs fois. Ils emplissaient l’atmosphère juste avant que les lianes redoutables ne vous fouettent et vous enserrent les jambes comme pour vous empêcher de vous échapper. Et les spores elles même étaient redoutables. Elles vous faisaient tituber et le monde devenait bizarrement flou... Un peu les mêmes effets que la violette, en vérité. Mais les blessures causées par les lianes avaient tôt fait de vous remettre les pieds sur terre.

Certaines créatures informes tombaient sous les coups, mais d’autres revenaient... Si vite, que bientôt, leur nombre avait augmenté. Aileen essuya le sang qui coulait d’une entaille sur sa joue en soupirant...*

- On y arrivera jamais ! Il y en a trop, il faut qu’on trouve quelque chose...

*Elle se tourna vers l’ondin, qui restait immobile au milieu des combattants, drôlement serein. Est ce qu’il avait pu les conduire dans un piège.. ? Un traquenard quelconque destiné à les sacrifier tous ?
Alors quelle se posait ces questions, elle se ressouvint soudain d’un geste de la créature aquatique, un geste fugitif, quelques secondes avant qu’ils ne soient tous embarqués par les élémentaires d’eau... Il avait désigné du doigt un des géants qui les avaient rejoint. Qu’est ce qu’il avait voulu dire ?

Abandonnant les combats, elle se dirigea vivement vers ce géant, Krangh, dans l’attente d’explications...*

- Excusez moi, m’sire géant... J’ai une question à vous poser. Je viens de me souvenir de quelque chose... L’ondin des roches avec qui on a plus ou moins communiqué, juste avant qu’on soit tous amené ici, j’ai vu qu’il vous avait pointé du doigt, mais je ne comprends pas ce que signifie ce geste... Peut être que vous le savez ? Est ce qu’il voulait dire que vous avez des informations que nous n’avons pas ? Si c’est le cas, je pense que c’est le meilleur moment pour nous en faire profiter... Quoi qu’elles soient, on a besoin de tous ce qui est disponible pour nous tirer de là... Tuer ces monstres ne les empêche pas de se multiplier et nous ne tiendrons pas longtemps comme ça...

*Elle n’avait pas l’intention de mourir ici. Elle resta face au géant, planta son regard dans le sien en attendant de voir ce qu’il répondrait.*

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Anastase de Khylion

*La guerre.

Anastase se sentait autre. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas senti cette griserie du combat. Éparpillé sur le champ de bataille, les forestiers et les impériaux se débrouillaient tant bien que mal, épars au milieu des landes. Il fallait cependant mieux faire. S’ils continuaient à rester si dispersés, ils allaient perdre un ou deux des leurs.*

- Forestiers! Impériaux! Nous devons nous regrouper, protéger les plus faibles d’entre nous, tous ces lutins. Si nous restons disperser nous ne pourrons pas concentrer nos efforts sur une même cible.

*Il se tourna vers Amallya, avec un ton totalement différent d’il y avait quelques minutes.*

- Dame Amallya, pourriez-vous, avec vos soigneurs, panser les plaies d’Egbert qui ne survivra pas à une autre charge? Les géants sont le rempart le plus efficace que je connaisse et leurs bras les plus vaillants alliés. J’ai également repéré Thunziel et Tobias qui nécessitent des soins. Mon compagnon de voyage peut s’occuper légèrement de cela, mais il n’a pas vos dons ni vos capacités. N’hésitez pas à vous placer derrière nous pour être à l’abri des attaques. Votre vie nous est précieuse.

*Anastase se remit à parler à tous.*

- Et que tous nous portions nos coups sur l’être qui s’attaque à Egbert, pour éviter qu’il ne meure. Regroupons-nous autour de Dalhia, et unissons nos forces.

Willow

le lutin participait aux combats de relativement loin, ses attaques étant peu efficaces.
Euuuh je sais pas si vous avez remarqué mais quand on en tue un,deux se relevent a la place.
Faudrait peut etre bruler les cadavre non?
le lutin sorti sa ”pierrede feu” comme il l’apellait.il s’agissait ni plus ni moins d’une pierre a briquet, ou silex, avec lequel il comptait embraser les cadavres des creatures

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Thunziel

Oui, tu as raison Willow !

Je ne pourrais pas dire si ces créatures se multiplient réellement mais une chose sur, elles n’ont pas peur de nous. Bruler ce qui ressemble à leur cadavre ne peut être qu’une bonne idée, au mieux s’ils se multiplient, ils ne pourront plus. Au pire, cela pourra dissuader les autres.

Tout en parlant Thunziel observait les buissons, il se rappelait que la première fois qu’il avait une créature, elle était sortie de là. Il ne pouvait pas dire ce qui se passait dedans, il ne voyait qu’un enchevêtrement de lianes, de boue, de feuilles. Mais une chose était connue, rien n’échappait aux yeux des faucons ! Et il avait l’impression de percevoir des mouvements, comme s’il se passait quelque chose dedans. Même si ce n’était que des suppositions, il devait y prendre garde !

Je ne sais pas ce qui se passe dans ces buissons, mais à mon avis, on pourrait aussi les bruler ! De cette manière, nous pourrons être certains si oui ou non elles se multiplient !

Willow, Odeli, vous devriez être capable de faire ça ! D’autres peut être ?

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Amallya

*La situation devenait critique. Chaque mangeur de magie qui périssait sous les coups répétés des forestiers et des impériaux était aussitôt remplacé par deux de ses semblables qui surgissaient des marécages. Malgré l’aide de deux olympiens pour soigner les blessés, Amallya ne parvenait plus à compenser les dégâts dévastateurs que causaient les puissantes lianes des mangeurs de magie sur le corps des combattants. Tobias venait d’ailleurs de périr sans que la fille de Gaïa n’ai pu faire quoi que ce soit pour le sauver.

Il devenait urgent de faire quelque chose pour endiguer les vagues incessantes de créatures qui se jetaient sur leur groupe. Willow avait soumis l’idée que ces créatures pouvaient utiliser les restes de leurs semblables pour se multiplier et que brûler les corps des mangeurs de magie abattus pourrait être une solution à ce problème. Cette idée paraissait peu probable à la conseillère mais l’absence d’alternative ne laissait guère le choix au groupe de combattants.*

- Je ne sais pas si brûler les restes de ces monstres pourra nous être d’une grande aide mais il est évident que nous ne pouvons pas continuer ainsi. Il semble que ces créatures soient pourvues de peu d’intelligence. Celles-ci ne semblent en effet pas coordonner leurs attaques contre nous, se contentant de s‘attaquer à des cibles à proximité ou bien à ceux d’entre nous leur paraissant les plus faibles. En tant que créatures pourvues de peu d’intelligence, il est possible que la vue du feu puisse également les effrayer et ainsi les tenir à distance. Nous profiterions alors d’un répit pour soigner nos blessés.

Nous n’avons rien à perdre à tenter cette stratégie et nous pourrions avoir fort à y gagner. Les épées de feu que possèdent Odeli et Nithan pourront probablement être d’une grande utilité, tout comme les sorts de feu dont dispose Voronwë. Je vous laisse donc organiser la calcination des corps. Pendant ce temps je vais tenter d’attirer leur attention afin de nous faire gagner un peu de temps.

*Sur ces paroles, Amallya alla se placer au milieu de quatre mangeurs de magie, s’isolant par la même occasion du reste de son groupe.

Pour avoir vécu toute sa vie au milieu de la nature et des animaux, Amallya connaissait bien les méthodes de chasse de ceux-ci. La femme sauvage savait que par instinct, les chasseurs s’en prenaient en priorité aux proies leur paraissant les plus faibles et à celles isolées du troupeau. L’apparence fragile d’Amallya était probablement un bon leurre pour parvenir à attirer les attaques de ces monstres. De plus, en s’isolant volontairement de son groupe, Amallya espérait attirer l’attention des mangeurs de magie pour que ceux-ci concentrent leurs attaques sur elle.*

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Krangh

Krangh tentait tant bien que mal de s’interposer entre ces créatures et leurs cibles. Pourtant ces dernière revenaient inlassablement. et ses compagnon tombaient les uns après les autres... L’ondin l’avait désigné avant de venir ici... Mais pour quoi faire? Suis je supposé savoir quelque chose que tous ignore? Suis-je sensé savoir faire quelque chose? Hermès ne lui avait pourtant rien dit de tout cela. Si cet endroit était une prison pour une divinité de l’ancien temps, ces créature en étaient les gardiennes... Mais que faire? Le géants chercha dans son sac quelques choses qui permettrai de mettre le feu, mais en vain. Il se tourna ensuite vers l’ondin et lui demanda à haute voix


pourquoi moi? Tu m’as montré du doigts c’est que tu sais quelque chose toi! aide nous un peu au lieu de regarder dans le vide!

Le géant tenta de mimer quelques gestes supposé montrer son désarroi et surtout supposé lui demander de le guider sur la marche à suivre.

Ahhhh! et dans ces conditions comment pourrai-je demander de l’aide à -TERRE-? TERRE! ENTENDS MON APPEL JE T’EN PRIS! toi qui m’a offert la vie, et qui la reprendra un jour, toi qui m’a toujours guidé à chaque pas de mon existence! Fais moi signe je t’en supplie, trop de mes compagnons tombent vainement dans ces marécage... Il nous faut sauver le monde que tu soutiens. Aide nous... aide moi...

Le géant, dépité, pestait toute sa colère contre lui même de ne pas avoir demander à Hermès ce qu’il fallait faire, concrètement... Une divinité, nia nia nia, une prison, des piliers nia nia nia je commence à en avoir plein les fesses de ses énigmes sans réponse... Il serait temps pour les dieux qu’ils nous aide un peu s’ils veulent que nous protégions le monde qu’il ont créé...

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Ondin des Roches

Aux cris de Krangh, l’Ondin le regarda avec des yeux terrorisés. Il secoua la tête et tendit ses mains, l’air impuissant. Visiblement, il avait peur et n’en savait pas plus.

Alors que les combats continuent sans relâche, les plus observateurs remarquent que les lucioles sont de plus en plus nombreuses puisque les mangeurs de magie ne les gobent plus, occupés qu’ils sont contre les intrus.

Tandis qu’elles virevoltent au gré de courants invisibles dans l’immense caverne, elles semblent étrangement plus nombreuses autour d’Amallya et de Krangh.

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Krangh

Krangh se rendit rapidement compte que ses propos étaient vain... La pauvre créature semble plus apeurée par lui et ne paraissait pas en savoir d’avantage. Il nota soudain la profusion de lucioles autour de lui. Il n’y en avait pas tant quelques heures plus tôt et cela lui paru suspect. Plus encore, ces petites boules lumineuse se rassemblaient autour de lui... Serait-ce -TERRE- qui me fait signe? Il tenta d’attraper un spécimen afin de l’observer plus attentivement.

Et si nous nous badigeonnions de boue, au moins les plus fragiles d’entre nous, peut être que cela désorientera les mangeurs de magie...?

Willow

Le lutin fut ébloui par un flash aussi soudain qu’inattendu. Il vit Trinalaa apparaître. Elle était pleine comme une barrique. Le lutin grommela alors à lui même

Voila que les Dieux nous envoient des gens plus bourrés qu’une charrette à foin. On est pas sorti de l’auberge si j’ose dire...


Ce trait d’humour pas fais exprès lui tira un sourire. Un second flash eu lieu. Cette fois ci c’était Ariakas qui arrivait dans les landes des Origines.

Espérons que celui la soit en état de se battre

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Trinaala

Trinaala apparut soudainement dans un flash de lumière aveuglante.
L’olympienne semblait passablement éméchée.

- Wouah elle est bizarre cette auberge, mais il y a du monde c’est cool.
Par contre, les plantes vertes qui bougent c’est la gerbe.

Puis voyant soudain Anastase de Khylion elle s’approcha de lui en lui demandant d’une voie forte.

- Seigneur de Khylion je vous ai trouvé.
Vous avez de la bière ?? J’en ai plus là à force d’attendre.

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Ariakas

Ariakas apparut soudainement dans un flash de lumière aveuglante.
L’olympien semblait passablement énervé. D’autant plus qu’il venait de se baigner habillé.

Il se tourna immédiatement vers sa sœur faisant fi de se qui l’entourait.

Trin...!

Sentant que cela ne sentait pas le poivro.

Euh... C’est pas une auberge ça.

Son regard parcouru les environ pour se fixer sur le seigneur Anastase.

Ah bah on vous a enfin retrouvé.

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Trinaala

Trinaala était visiblement trés déçus que le Seigneur de Khylion lui dise qu’il n’avais pas de bière.
Ce tournant vers sont frère elle lui jetta un regerd noir.
Puis elle commenca peu à peu à comprendre la situation dans la quelle elle ce trouvé et les événement autour d’elle.
- Oulla mais c’est qu’elles sont agrassives les plantes vertes. Quelqu’un a besoin d’aide ??

Puis ce tournant de nouveau vers son frère.
- Quand à toi tu ne perds rien pour attendre.

Puis s’adressant de nouveau aux gens autour d’elle.
- Si vous voulais savoir ce que l’on fais ici demandez le à mon frére,
moi je suis là juste parce qu’il m’avait dit que plus tôt on trouverai le Seigneur de Khylion plus tôt on rentrerai acheter de la bière mais,
on est au millieu de nul part là.

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Anastase de Khylion

Anastase fut plutôt surpris de voir débarquer Trinaala suivie peu après par Ariakas. Il tentait de dissimuler au mieux sa faiblesse suite à la mort de son familier. Cette perturbation serait un bon moyen de reporter l’attention de tous sur autre chose.

Pour autant, Ariakas et Trinaala ne semblaient pas vraiment conscients de ce pour quoi ils arrivaient, ni même de ce dans quoi ils arrivaient.

- Non, vous m’en voyez navré, répondit-il quand elle lui demande s’il avait de la bière. Mais n’hésitez pas cependant à nous aider contre ces bêtes.

Puis se demandant tout de même comment ils avaient atterri ici.

-Mais pourquoi me cherchiez-vous? Et comment êtes-vous arrivés ici?


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Ariakas

Ariakas regarda sa sœur.

Quoi ! Tu rigoles ! C’est toi qui m’a même pas attendu. J’ai même failli me noyer...

Esquive une sorte de liane qui essaye de l’ agripper.

Et bien vous voyez après qu’on est défendu avec succès le pilier dans le grand nord. Ma sœur et moi avons décidé d’aller fouiller la mer Emeuraude. J’ai même pris contacte avec dame Amallya pour savoir si elle avait des indices.

Esquive de nouveau une liane.

Sur la route on a appris plusieurs choses.

Malgres le fait que l’on est sauver le pilier le pouvoir maléfique qui envahit notre monde à couper toutes communications entre nous et les dieux.

J’ai aussi appris votre disparition alors que vous étiez parti vers la mer Emeuraude.

L’olympien abattit son espadon sur la bestiole qui commençait à lui casser le système à essayer de l’attraper.

Pour le ”comment on est arrivé là?” étant donné qu’on est pas seul je vous direz juste 3 mensonges.

Un: Vous avez oublié que les olympiens maitrisent la téléportation.
Deux: Ma sœur et moi sommes des dieux.
Trois: On a sauté dans le tourbillon qui était au milieu de la mer.

Le paladin fit un clin d’œil à Anastase avant de se diriger vers Aileen.

Veuillez m’excuser mademoiselle.
Est-ce que cela vous dérangerait d’échanger votre place avec la mienne?

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Anastase de Khylion

Alors que le combat faisait rage et que chacun défendait vaillamment sa peau et celle des autres, Anastase vit l’un des mangeurs de magie qui fonçait vers Krangh se prend les membrez dans les chaînes qu’avait fait tomber Aileen. La scène aurait pu être très drôle si la situation n’était pas aussi dramatique.

Sans perdre un instant, Anastase s’approcha de la bête, et la fixant dans les yeux chercha à la soumettre. Assurément, soumettre une bête libre et en mouvement était compliqué. Mais le faire avec une bête entravée par les chaînes qu’on a conçu soi-même était un avantage certain.

-Essayer de vous concentrer sur les autres bêtes, je vais tenter quelque chose!

Le prince, faisant fit du mal que la bête pouvait lui faire, confiant dans la puissance magique de ses chaînes, toisa la bête, cherchant à la faire ployer sous sa force mentale. Les sorts des dieux seraient assurément de grandes utilités.

Plus le temps de parler, il y avait des monstres partout et les spores continuaient à faire des ravages... Certains d’entre eux étaient déjà tombés, y comprit le drôle d’olympien qui semblait toujours accompagner Anastase.
D’ailleurs, lui même semblait éprouvé par les combats... Tout en taillant une nouvelle fois dans les lianes d’une créature, Aileen espéra que tout irait bien pour lui. Elle même avait prit pas mal de coups et sans la magie bienfaitrice d’Amallya, elle aurait sans doute déjà succombé. Alors qu’elle recula de quelques pas pour laisser la place à d’autres combattants, reprenant son souffle, elle remarqua la présence de deux personnes qu’elle n’avait pas vu avant... Comment est ce que ces deux olympiens étaient arrivés là ? Pas le temps de poser la question.
Par la même occasion elle nota que les monstres avaient cessé de se multiplier, sans raison apparente... Par contre les petites boules lumineuses, elles, prenaient leur essor, il y en avait de plus en plus, maintenant que les grosses bêtes gluantes ne les mangeaient plus.

D’ailleurs, y en a une qui bougeait bizarrement un peu plus loin. Aileen tendit le cou pour voir ce qui se passait. Juste là ou elle avait négligemment laissé tombé ses bracelets magiques qui lui faisaient office de chaînes d’esclave, un des monstres, peut être attiré par l’éclat doré, s’était empêtré dedans, bloquant partiellement ses lianes mortelles ! La situation était certes comique, mais Aileen ne put s’empêcher de songer à une vieille coutume un peu désuète qu’avaient certains de décorer des sapins de la forêt à la venue des premières neiges... Ça amusait surtout les enfants en vérité. Cette pensée incongrue fit éclater Aileen de rire, en plein milieu du champ de bataille. Déjà les monstres n’étaient plus nombreux, elle ne risquait pas grand chose à se laisser un peu aller...

« -Hé ben, je pensais pas que ce serait aussi efficace ! »




Tout comme les chaînes l’avaient entravée elle même, la bête étaient étrangement pataude, ralentie par la magie des objets. Profitant de cette faiblesse, quelques combattants commencèrent à s’en prendre à elle. Quitte à ce que personne ne l’entende ou ne comprenne de quoi elle parlait Aileen leur cria d’arrêter...

« -Hé mais non ! Frappez pas mon sapin ! »

Lorsque le combat toucha enfin à sa fin, elle arborait un grand sourire amusé. Ca faisait longtemps qu’elle n’avait pas ri comme ça... Quoi qu’il en soit, il y avait toujours quelques mystères à résoudre... Elle se tourna vers les nouveaux arrivants.

« -Merci pour votre aide... Je ne sais pas trop comment vous êtes arrivés, en fait je ne sais même pas ce qu’on fait là... Mais une chose est sûre, il va sans doute nous falloir collaborer, et pour ça, il serait d’autant mieux que vous nous expliquiez comment vous êtes arrivés ici. (Elle se tourna ensuite vers Krangh.) Vous aussi, d’ailleurs, on ne sait toujours pas comment vous êtes arrivés jusqu’ici... C’est en partie pour ça que je continue de penser que vous en savez plus que ce que vous voulez nous faire croire... »

Elle lâcha un petit soupir en jetant un coup d’œil discret et inquiet sur Anastase. Le combat avait été difficile pour tout le monde...
Ensuite elle retourna près de l’ondin, lui n’avait pas été inquiété par la lutte qui s’étaient engagé... Chanceux ? Peut être.
Elle s’adressa à nouveau à lui, parlant lentement, comme elle l’avait fait précédemment.

« -Nous les avons éliminé. Est ce qu’il y en a d’autre, ici ? Savez vous quelque chose sur cet endroit ? »

Peut être qu’il n’en savait rien... A vrai dire ça n’aurait pas été étonnant, vu la bizarrerie des lieux... Surtout, les lucioles étaient intrigantes. Mais ça ne coûtait rien d’essayer de lui demander, après tout...
Et au moins, tant qu’elle parlait ou qu’elle faisait quelque chose, elle pouvait se dérober aux assertions d’Amallya..!

Pendant qu'Aileen s'agitait, dans le calme revenu, tous leurs prédateurs morts, les lucioles s’élèvèrent dans l’immense caverne et commencèrent à se répandre dans chaque anfractuosité.

Puis, curieusement, elles s’agitèrent, se mouvant en un vif ballet. Certaines s’éteignaient et papillonnaient vers le sol en flocons cendrés.
Ceux qui regardaient attentivement crurent voir à un certain moment les lumières former un nuage plus dense semblable à un loup bondissant vers les hauteurs de la caverne, avant de retomber lui aussi mollement, désintégré, en pluie grise.

Le spectacle fascinait Amallya au plus au point. Quand les lumières s’éteignaient, la femme sauvage ressentait un vide immense avec le seul espoir qu’une autre s’élève pour la remplacer.

L’étrange ballet se termina et les multitudes de lumières qui avaient survécu se rassemblèrent avec de nouvelles, sorties du sol pour former une silhouette féminine qui flottait devant eux.

Amallya

*A présent qu’elles n’étaient plus capturées par les mangeurs de magie, les lucioles se répandaient dans toute la caverne. L’énergie qui se dégageait de chacune d’entre elle illuminait désormais l’endroit comme en plein jour.

Cette énergie semblait familière à Amallya. La chaleur douce et réconfortante qui s’en dégageait lui était semblable à la caresse d’une mère à son enfant. Cela rappela la femme sauvage à des sensations qu’elle pensait éteintes pour toujours. Chaque fois qu’une luciole s’éteignait, une boule se formait dans la gorge de la conseillère et elle sentait qu’elle allait fondre en larme. Chaque fois qu’une luciole renaissait, un nouvel espoir grandissait en son sein.

Cependant, malgré ces émotions qui l’assaillaient, Amallya ne parvenait toujours pas à identifier la nature ni l’origine des sentiments qu’elle ressentait.

Puis, soudain, Elle apparu.

Les lucioles se rassemblèrent au centre de la caverne pour former une silhouette féminine qui leur faisait à présent face. Une déferlante d’émotions s’abattit sur la conseillère qui s’effondra en sanglots. Amallya était à présent à genoux, la tête baissée devant la silhouette. En larme, la conseillère releva la tête et prononça quelques mots d’un sanglot à peine perceptible.*

- Mère… Est-ce bien toi ?

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Gaia

Une écharpe de lumières s’échappa d’une main de la silhouette pour venir carresser doucement la joue d’Amallya. D’un léger mouvement de tête, à peine perceptible, elle acquiesça.

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Willow

Le lutin assistait à la scène, émerveillé et ému, malgré qu’il ne portait pas Amallya dans son coeur, tout ceci le touchait. La voix tremblante et larmoyante, il cassa la magie du moment en lançant un maladroit et inopportun :

C’est beaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaau !

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Ariakas

Le paladin se rapprocha en regardant la créature comme hypnotisé. Celui-ci faillit d’ailleurs s’étaler de tout son long en cognant contre un cailloux, ce qui lui fit reprendre ses esprits.

-Je suis désolé de paraitre sans cœur en interrompant ces émouvantes retrouvailles mais notre monde est toujours en train de sombrer.
Est-ce qu’il y a un pilier des vivants dans les parages? Et est-ce qu’il y a un moyen de sortir d’ici?

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Krangh


Krangh ne pouvait plus détacher ses yeux de ce ballet de lumière. Était-ce là la divinité qu’il fallait libérer? C’était Hermès lui même qui le lui avait demandé, mais la réalité semblait tout de même dépasser tout entendement. Un Dieu qui demande à un mortel d’agir ainsi? Ai-je fait une erreur?

Je n’ai que peu de connaissances dans les coutumes des Homme Sauvages et dans leurs rites. Se pourrait t’il que nous soyons en train de libérer la mère des Titans?

Le géant chassa le trop plein de pensées et s’adressa à Amallya.

Je ne voudrais pas saboter ces émouvantes retrouvailles mais chaque minute qui passe, notre monde risque de s’effondrer. Il m’a été dit que la divinité reclue dans cette prison de boue serait en mesure d’agir là où le pilier brisé ne fait plus son office...

Gaïa

*A la première question d’Ariakas, l’entité paru prendre conscience de ce qui l’entourait, au delà des quelques mortels regroupés devant elle. Elle répondit en essaimant d’un large geste de la main une multitude de lucioles. Celles-ci partirent dans toutes les directions et se perdirent dans la végétation ou la roche. Un grondement léger mais continu, venant de toute part, se fit entendre.

A la seconde, elle désigna un recoin de la caverne où la végétation semblait s’écarter, laissant place à un passage.*

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Amallya

*Amallya était sous le choc. La femme sauvage restait sourde aux paroles de ses compagnons de circonstance. Toute son attention était accaparée par la présence de Gaïa, la mère de son peuple.

Après être parvenue à reprendre le contrôle de son corps et de ses émotions, la conseillère se redressa pour s’adresser à la divinité d’une voix calme et sereine.*

- Mère, c’est donc vous.

Je savais que ces rumeurs étaient fausses. Je savais que vous ne nous aviez pas abandonnés. Vous étiez là, retenue captive par ces infâmes créatures.

Mais à présent vous êtes libre. Libre de retrouver la place qui vous est due. Libre de reprendre vos droits sur votre création.

Mère, vos enfants vous attendent, vos enfants vous espèrent depuis tant d’années… Vous pouvez compter sur moi pour annoncer votre retour. Notre peuple se tiend prêt pour vous servir et protéger votre création comme il l’a toujours fait. Mère, vous pouvez compter sur nous.

Mais mère, un terrible danger pèse sur notre monde. Une entité maléfique menace de réduire à néant votre création. Vous seule êtes capable de restaurer l’ordre de ce monde et de vaincre ce mal qui insulte votre puissance.

Mère, commandez-nous. Comment pouvons nous vous servir ?

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Gaïa

*L’Entité était-elle encore trop ignorante de ce qu’était devenu son monde ? Toujours est-il qu’elle ne su quoi répondre à Amallya, se contentant de flotter au dessus du groupe.*

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Ariakas

*Ariakas avait regardé les lucioles se disperser et le passage s’ouvrir.

Intrigué par le grondement qu’il avait entendu après que les petites créatures aient traversées les parois, l’olympien se dirigea vers l’un des murs et commença à l’examiner. *

- Je me demande si cette votre ”mère” peut sortir d’ici.

*Ariakas prononça cette phrase de manière à ce que tout le monde l’entende.*

Aileen

Finalement, l’ondin elle s’en fichait un peu... Le ballet des lucioles s’était tellement intensifié qu’Aileen ne pouvait plus en détacher son regard. Elle lâcha un soupir d’admiration lorsqu’elles formèrent un grand loup bondissant avant de retomber en poussière.
Pour sûr, c’était un spectacle atypique.

Puis la silhouette apparu. Alors, c’était pour elle qu’ils étaient là ?
C’est seulement en voyant Amallya s’effondrer en larmes qu’elle comprit. Gaïa... Alors ce n’était pas qu’une légende. Elle était vraiment là, depuis tout ce temps... Elle pouvait comprendre la réaction de la femme sauvage, même s’il était plutôt troublant de la voir dans cet état, elle si ferme habituellement... Mais retrouver sa « mère », celle qui était à l’origine même de votre race, ça n’était pas donné à tout le monde. Ce qu’ils venaient de trouver n’était ni plus ni moins qu’une légende... Une légende belle et bien réelle.

Elle resta immobile lorsque l’entité leur dévoila une sortie, ne suivant pas le mouvement silencieux et respectueux de ses camarades en direction de l’ouverture. Elle écouta les questions qu’on posait de ci de là, sans bouger, observant tour à tour Amallya, puis la silhouette lumineuse. Lorsque le silence commença à retomber, certains n’osant pas questionner, l’elfe s’avança timidement derrière la femme sauvage, sans quitter l’apparition du regard. Elle n’était pas très à l’aise, il fallait l’avouer. Mais se tenir face à la mère d’un des peuples d’Olympia n’était pas forcément des plus rassurant. Peut être qu’elle aurait du se sentir honorée ? Peut être... Mais elle se sentait plutôt... Intimidée...

« -Est ce que... Est ce que vous êtes... Prisonnière, ici.. ? On peut faire quelque chose pour vous aider ? »

La question n’avait peut être pas beaucoup de sens... Mais de tout ce qu’il s’était passé jusque maintenant, Aileen n’avait pas vu grand chose qui avait vraiment de sens. Beaucoup de points lui échappaient dans cette histoire, au final... Alors, question sensée ou pas, à quoi bon ?

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Gaïa
Gaïa considéra sa propre énergie qui se répandait sans contrainte, lentement mais sûrement et secoua la tête pour répondre par la négative.

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Anastase de Khylion

Anastase était méfiant. Gaïa était assurément une déesse, puissante, mais c’était surtout un titan, ces êtres enfermés par les dieux. Avait-il fait une erreur en tuant les bêtes qui gardaient l’entité ici?

La forme flottait en l’air, sans trop laisser percevoir ses sentiments. Si elle en avait. Avec le ton le plus courtois qu’il pût, Anastase s’adressa à Gaïa.

-Je vous prie de m’excuser, mais, sont-ce les dieux qui vous ont enfermé ici?

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Krangh

Ça lui faisait mal de le penser, mais Krangh trouva la question du gouverneur pertinente...

Effectivement, Anastase, c’est le cas. Mais il est ici question de soutenir ce qu’un pilier détruit ne soutient plus. Je pense qu’il en va de leur volonté de protéger notre monde aussi, malgré les risques encourus.

Dame Amallya, vous semblez communiquer avec elle, pourriez vous nous indiquer la marche à suivre maintenant?

Poser cette question à ce moment là ne semblait guère voué au succès. Elle paraissait si solide et pertinente il y a quelque heure... Et maintenant on dirait un chaton... Enfin, cela ressemblait fortement à la quête de toute une vie, alors laissons les sentiments s’estomper un peu...

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Gaïa

La déesse ne semblait pas disposée à répondre à Anastase mais Krangh lui résuma bien la situation.